Un matin, au réveil, il sentit un truc bizarre. Son oreiller et son polochon étaient imprégnés. Il pensa d'abord avoir transpiré, ça lui arrivait comme à tout le monde, mais à y regarder de plus près ce n'était pas de la sueur, c'était tout autre chose qu'il ne put sur le coup définir, quelque chose de très différent de ce qui s'était passé la dernière fois.
Il était tard et il devait encore se dépêcher, prendre sa douche, son petit déjeuner, s'habiller, costume et cette cravate dont il voulait, au lieu de faire le noeud une fois pour toute comme toute personne sensée le fait à toutes ses cravates, nouer la sienne chaque matin. Il laissa sa chambre en l'état, le lit défait et imbibé ; il ouvrit cependant la fenêtre pour aérer, c'était son coté hygiéniste.
Quand il rentra le soir, il n'y avait plus rien, plus de traces de quoi que ce soit. Il dîna, regarda un peu la télé et s'endormit sans problème en lisant le dernier livre de Christine Angot, c'était son coté intello. Le lendemain était dimanche, il ferait une grasse matinée.
Il se réveilla vidé, comme les fois où, il y a quelques temps, choses pareilles s'étaient produites. Mais là, la substance était différente, et la sensation de déperdition plus pénible, voire très douloureuse. Quand il se retourna, qu'il ouvrit grand les yeux, il pu constater l'horreur. Les fois précédentes, il avait eu une fuite d'idées. Ça s'était, certes, ressenti dans son travail, ses performances, son chiffre en fin d'année, mais ça pouvait encore se compenser, se supporter. Cette fois hélas, force lui fut de constater, que sur ses draps, son oreiller, jusque sur la moquette coulaient à flots ses rêves, répandus, gâchés, irrémédiablement perdus...
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Il était tard et il devait encore se dépêcher, prendre sa douche, son petit déjeuner, s'habiller, costume et cette cravate dont il voulait, au lieu de faire le noeud une fois pour toute comme toute personne sensée le fait à toutes ses cravates, nouer la sienne chaque matin. Il laissa sa chambre en l'état, le lit défait et imbibé ; il ouvrit cependant la fenêtre pour aérer, c'était son coté hygiéniste.
Quand il rentra le soir, il n'y avait plus rien, plus de traces de quoi que ce soit. Il dîna, regarda un peu la télé et s'endormit sans problème en lisant le dernier livre de Christine Angot, c'était son coté intello. Le lendemain était dimanche, il ferait une grasse matinée.
Il se réveilla vidé, comme les fois où, il y a quelques temps, choses pareilles s'étaient produites. Mais là, la substance était différente, et la sensation de déperdition plus pénible, voire très douloureuse. Quand il se retourna, qu'il ouvrit grand les yeux, il pu constater l'horreur. Les fois précédentes, il avait eu une fuite d'idées. Ça s'était, certes, ressenti dans son travail, ses performances, son chiffre en fin d'année, mais ça pouvait encore se compenser, se supporter. Cette fois hélas, force lui fut de constater, que sur ses draps, son oreiller, jusque sur la moquette coulaient à flots ses rêves, répandus, gâchés, irrémédiablement perdus...
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1 commentaire:
c'est dégueu mas c'est un bon zidée et texte.. oui oui
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