Orlando, (on aura tout vu !) s'intéresse aux saints en général. Lésafaker elle, et c'est son choix, aux saints céphalophores.
Alors pour les uns et les autres voici mon témoignage sur un homme dont le "saint" fut le sujet de ses recherches, l'objet de sa vie..
Certains comme moi ont connu le Chanoine Aigrain. Il était certes poitevin, un peu curé, très musicien, quasi aveugle mais surtout et c'est plus rare, il était hagiographe. Tiens, juste pour voir, faites un micro-trottoir et demandez au premier venu s'il a connu un hagiographe !
René Aigrain écrivit une somme sur le sujet, sorte d'anti Légende Dorée. J'en ai un exemplaire (seuls manquent la une de couverture et une partie de l'introduction, c'est pas grave) car c'était un ami de mon père et bien que je fusse encore enfant quand il mourut, je me souviens très bien de lui.
Il se trouve que, dans le but inavoué et sournois (mais c'était quand même son métier, curé !) de prétendre confirmer la sainteté réelle de certains en faisant le tri, il remit en cause l'existence historique de bien des saints certes rémunérateurs mais simples avatars de petits dieux locaux gallo-romains dont les reliques étaient pourtant si profitables... Il fait partie de ceux qui "déclassèrent" Saint Georges et son dragon ! Un drôle de mec donc, totalement insoucieux des néfastes retombées économiques de ses recherches et surtout de leur publication... C'est ainsi que des bonnes soeurs poitevines qui faisaient, en vénérant depuis plus de cent ans trois osselets incertains, commerce de Sainte Philomène furent pour des raisons, et oui déjà, de "traçabilité sanctifiante" par ses soins privées de leur label et par voie de conséquence d'une part de leurs revenus.
Alors pour les uns et les autres voici mon témoignage sur un homme dont le "saint" fut le sujet de ses recherches, l'objet de sa vie..
Certains comme moi ont connu le Chanoine Aigrain. Il était certes poitevin, un peu curé, très musicien, quasi aveugle mais surtout et c'est plus rare, il était hagiographe. Tiens, juste pour voir, faites un micro-trottoir et demandez au premier venu s'il a connu un hagiographe !
René Aigrain écrivit une somme sur le sujet, sorte d'anti Légende Dorée. J'en ai un exemplaire (seuls manquent la une de couverture et une partie de l'introduction, c'est pas grave) car c'était un ami de mon père et bien que je fusse encore enfant quand il mourut, je me souviens très bien de lui.
Il se trouve que, dans le but inavoué et sournois (mais c'était quand même son métier, curé !) de prétendre confirmer la sainteté réelle de certains en faisant le tri, il remit en cause l'existence historique de bien des saints certes rémunérateurs mais simples avatars de petits dieux locaux gallo-romains dont les reliques étaient pourtant si profitables... Il fait partie de ceux qui "déclassèrent" Saint Georges et son dragon ! Un drôle de mec donc, totalement insoucieux des néfastes retombées économiques de ses recherches et surtout de leur publication... C'est ainsi que des bonnes soeurs poitevines qui faisaient, en vénérant depuis plus de cent ans trois osselets incertains, commerce de Sainte Philomène furent pour des raisons, et oui déjà, de "traçabilité sanctifiante" par ses soins privées de leur label et par voie de conséquence d'une part de leurs revenus.
Il prétendait que depuis la publication de son livre il ne s'aventurait jamais dans leur fief, près des terres vinicoles du Haut-Poitou (pas très loin de ce qui est aujourd'hui le Futuroscope), de peur disait-il qu'elles lui fissent subir le supplice d'Abélard...
Le moyen-âge aurait pris fin en 1453, année de la chute de Constantinople... Vous rigolez, le moyen-âge perdurait dans les années 1950. Je crains qu'il dure encore...
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Le moyen-âge aurait pris fin en 1453, année de la chute de Constantinople... Vous rigolez, le moyen-âge perdurait dans les années 1950. Je crains qu'il dure encore...
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