Elle a dit ce qu'elle cachait depuis quarante ans.
Et elle me l'a dit hier soir, un peu comme pour me prévenir, avec précaution, avant de balancer.
Elle a avoué un crime qu'elle a commis ? Allez-vous penser... Quarante ans ? Mais il y a prescription !
Non, vous n'y êtes pas... elle a avoué celui dont elle fut victime.
Mais l'aveu est souvent plus difficile dans le second cas que dans le premier.
Car si le violeur dispose d'un arsenal psychologique qui a fait ses preuves, dont le déni, puis les excuses les plus honteusement foireuses, la victime, elle, n'a pour se défendre que son instinct de survie. Pour elle, il n'y a pas de prescription à sa douleur, si ce n'est éventuellement une prescription médicale...
Maintenant certains vont lui dire que c'est vieux, tout ça ... Qu'il faut pardonner, ne pas risquer de déclencher des effets collatéraux, qui plus est pendant la trêve des confiseurs ! (je rigole car nous en avons rigolé ensemble il y a quelques minutes) ... Entraîner de la souffrance. Ajouter du malheur au malheur.. "Malheur à celui par qui le scandale arrive", comme si c'était la victime qui était scandaleuse au lieu de l'agresseur. Le Pardon... Alors, pourquoi avoir coffré les Papon, les Bousquet et autres enfoirés ? Ah ! le nombre de victimes ? C'est pas comme ça que ça marche. Morale et statistique n'ont rien à voir ensemble. "Et puis quand même, il ne l'a pas tuée !" diront les bons apôtres. Mais ne rêvez pas ! pour un Dutroux, un Fourniret, il y a des milliers de bons pères de familles et pas forcément de milieux défavorisés qui abusent de leur(s) fille(s) ... Le viol domestique, de proximité comme le commerce du même nom est quand même moins risqué que la folie sérielle. Est-il moins dommageable au prétexte qu'il laisse en vie, pour, qui sait, des raisons pratiques, voire de confort, l'objet de ses plaisirs?
Alors je suis fier d'elle.
Car toute victime qui se "découvre" oeuvre pour les autres. Le tribunal de La Haye est supposé et c'est vrai, faire comprendre aux tyrans qu'ils ne sont plus intouchables. Toute personne qui porte plainte pour avoir vécu ce qu'elle a vécu oeuvre dans le même sens de la fin de l'impunité.
Elle, elle est costaude. Elle a choisi(?), pris une autre voie. Elle a fait l'économie d'une procédure. Car elle a compris et elle a fini (cette fois pas pour le plaisir de celui-ci) par le tenir par les couilles, ces couilles dont il était si fier...
Elle vient comme au Far West de lui régler son compte, elle-même il y a quelques heures. Par la parole...
Elle en parle sur son blog ? et oui !
Il va y avoir des balles perdues ?
Pas grave ! elles n'atteindront que ceux qui traînent sans réfléchir ou sans raison dans la ligne de mire et, qu'ils soient rassurés, contrairement à elle, ce ne sera pas dans leurs organes vitaux...
Lisez-la, c'est important, car elle ne s'attendrit pas sur son sort, elle vous dit simplement comment elle l'a réglé, le sort, et le sien et celui de l"autre"... C'est remarquable d'intelligence et d'humanité bien comprise.
Je suis fier d'elle, disais-je ?
Non seulement je suis fier d'elle, mais je l'aime, Lesafaker .
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Et elle me l'a dit hier soir, un peu comme pour me prévenir, avec précaution, avant de balancer.
Elle a avoué un crime qu'elle a commis ? Allez-vous penser... Quarante ans ? Mais il y a prescription !
Non, vous n'y êtes pas... elle a avoué celui dont elle fut victime.
Mais l'aveu est souvent plus difficile dans le second cas que dans le premier.
Car si le violeur dispose d'un arsenal psychologique qui a fait ses preuves, dont le déni, puis les excuses les plus honteusement foireuses, la victime, elle, n'a pour se défendre que son instinct de survie. Pour elle, il n'y a pas de prescription à sa douleur, si ce n'est éventuellement une prescription médicale...
Maintenant certains vont lui dire que c'est vieux, tout ça ... Qu'il faut pardonner, ne pas risquer de déclencher des effets collatéraux, qui plus est pendant la trêve des confiseurs ! (je rigole car nous en avons rigolé ensemble il y a quelques minutes) ... Entraîner de la souffrance. Ajouter du malheur au malheur.. "Malheur à celui par qui le scandale arrive", comme si c'était la victime qui était scandaleuse au lieu de l'agresseur. Le Pardon... Alors, pourquoi avoir coffré les Papon, les Bousquet et autres enfoirés ? Ah ! le nombre de victimes ? C'est pas comme ça que ça marche. Morale et statistique n'ont rien à voir ensemble. "Et puis quand même, il ne l'a pas tuée !" diront les bons apôtres. Mais ne rêvez pas ! pour un Dutroux, un Fourniret, il y a des milliers de bons pères de familles et pas forcément de milieux défavorisés qui abusent de leur(s) fille(s) ... Le viol domestique, de proximité comme le commerce du même nom est quand même moins risqué que la folie sérielle. Est-il moins dommageable au prétexte qu'il laisse en vie, pour, qui sait, des raisons pratiques, voire de confort, l'objet de ses plaisirs?
Alors je suis fier d'elle.
Car toute victime qui se "découvre" oeuvre pour les autres. Le tribunal de La Haye est supposé et c'est vrai, faire comprendre aux tyrans qu'ils ne sont plus intouchables. Toute personne qui porte plainte pour avoir vécu ce qu'elle a vécu oeuvre dans le même sens de la fin de l'impunité.
Elle, elle est costaude. Elle a choisi(?), pris une autre voie. Elle a fait l'économie d'une procédure. Car elle a compris et elle a fini (cette fois pas pour le plaisir de celui-ci) par le tenir par les couilles, ces couilles dont il était si fier...
Elle vient comme au Far West de lui régler son compte, elle-même il y a quelques heures. Par la parole...
Elle en parle sur son blog ? et oui !
Il va y avoir des balles perdues ?
Pas grave ! elles n'atteindront que ceux qui traînent sans réfléchir ou sans raison dans la ligne de mire et, qu'ils soient rassurés, contrairement à elle, ce ne sera pas dans leurs organes vitaux...
Lisez-la, c'est important, car elle ne s'attendrit pas sur son sort, elle vous dit simplement comment elle l'a réglé, le sort, et le sien et celui de l"autre"... C'est remarquable d'intelligence et d'humanité bien comprise.
Je suis fier d'elle, disais-je ?
Non seulement je suis fier d'elle, mais je l'aime, Lesafaker .
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6 commentaires:
C'est dur...j'ai vécu avec qq qui a connu ça... Cela dit, il faut arrêter avec l'idéed que le milieu ne joue pas! L'inceste violent est, comme la violence familiale et conjugale, plus souvent le fait des gens dans la misère, là où l'on n'investit pas sur les mômes! Là où les femmes ont un rôle social plus "noble"...on tabasse raremetn une chef d'netreprise et un père qui veut que sa fille devienne major de polytechnique ne la viole pas! Il faut lire Goblot: "le bourgois est celui qui veut que ses enfatns fassent de bonnes études"...La barrière est là, le niveau est là! La mode du déni du social, appuyée par les féministe, gâche le boulot des services sociaux...
A propos, il est aussi de bon ton de critiquer ces derniers..pensosn un peu aux éducateurs d'ici qui vont s'occuper de la soeur de la petite Typhaine, tuée pour avoir fait pipi au lit.. Et le psy? Là, y a du boulot, là, y a à faire... Ce sont des éducateurs que je connais peut-être... Ils s'occupent aussi de gamines violées... ou même "consentantes", comme on ose dire! Comme si le consentement n'étai pas inquiétant, lui aussi! Ca ne doit pas être facile...
Hors landau.
la violence sexuelle sur les enfants et les femmes traverse les couches sociales mais elle est moins visible dans les milieux aisés
PP si tu savais comme ça me parle.
Merci Marilé de ton message mais c'est à Lesakafer (cliquer sur le lien) qu'il faut surtout le dire.
C'était déjà fait avant de poster ici, oui la parole dénoue les chaînes !
Anonyme a dit... Chère Lesa,(je squatte chez pp, j'arrive pas à envoyer directement chez toi)
Moi je crois que je l'ai toujours su.Je n'ai jamais imaginé d'autres explications à votre"mauvaise relation". Il ne m'a jamais touchée, sauf du regard mais je l'ai toujours ressenti comme sexuellement dangereux.Un prédateur que seules les circonstances ont empêché de fondre sur sa proie.Pouah
angevine
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