Un message sur un blog ami me rappelle bien des choses. Je reprends ici en le développant le commentaire que je lui ai laissé à l'instant.
Il y a bien longtemps, je décidai l'analyse.
On m'indiqua, qui habitait dans le marais un fort bel hôtel particulier, un praticien dont la réputation était excellente. J'attendis un peu avant de le contacter. J'attendis trop, on m'annonça sa mort à mon premier appel...
Je ne me décourageai pas pour autant et fis affaire avec un autre tout aussi renommé car quand on est flippé et snob, un psy obscur, c'est bien connu, c'est moins efficace. J'étais comme tout bavard plutôt un bon client, peut-être trop, car contrairement à toute attente de ma part, ma logorrhée était soporifique ... Il piquait du nez régulièrement et comme nous étions encore face à face, je le voyais pencher dangereusement en avant au risque de se vautrer sur le tapis. Peut-être faisait-il semblant pour me faire comprendre que contrairement à ce que j'imaginais, ce que je racontais n'avait rien de bien extraordinaire, qu'il en avait entendu d'autres. Mais un jour où je devais être particulièrement emmerdant, il se mit à ronfler. Je le laissai dormir. Nous dépassâmes ainsi d'un quart d'heure la demi-heure réglementaire, après quoi, ayant d'autres projets pour ma soirée que d'attendre son réveil, je m'en fus sur la pointe des pieds... laissant toutes les portes ouvertes.
Il y a bien longtemps, je décidai l'analyse.
On m'indiqua, qui habitait dans le marais un fort bel hôtel particulier, un praticien dont la réputation était excellente. J'attendis un peu avant de le contacter. J'attendis trop, on m'annonça sa mort à mon premier appel...
Je ne me décourageai pas pour autant et fis affaire avec un autre tout aussi renommé car quand on est flippé et snob, un psy obscur, c'est bien connu, c'est moins efficace. J'étais comme tout bavard plutôt un bon client, peut-être trop, car contrairement à toute attente de ma part, ma logorrhée était soporifique ... Il piquait du nez régulièrement et comme nous étions encore face à face, je le voyais pencher dangereusement en avant au risque de se vautrer sur le tapis. Peut-être faisait-il semblant pour me faire comprendre que contrairement à ce que j'imaginais, ce que je racontais n'avait rien de bien extraordinaire, qu'il en avait entendu d'autres. Mais un jour où je devais être particulièrement emmerdant, il se mit à ronfler. Je le laissai dormir. Nous dépassâmes ainsi d'un quart d'heure la demi-heure réglementaire, après quoi, ayant d'autres projets pour ma soirée que d'attendre son réveil, je m'en fus sur la pointe des pieds... laissant toutes les portes ouvertes.
3 commentaires:
Ca m'est arrivé aussi, le psy qui s'endort ... J'avais à peine dix huit balais et une phobie sociale du feu de Dieu. Ben j'y ai plus jamais remis les pieds.
Classique! Quand on a passé ça, on réussit! Mais la plupart arrête et ça sélectionne... C'est fait our! De quel droit voudrait-on suer le psy ne s'endorme pas?
Une fois qu'on a compris ça, on avance! Et l'on arrête de se fabriquer une histoire personnelle bien complaisante... On devient un peu plus soi-même et ce que l'on raconte n'endort plus le psy! Le vrait travail peut commencer! Etonnant, non?
Autrement, on change de psy, on se décourage, on stagne, on ratiocine et c'est foutu! Et l'on continue à emmerder ses proches!
Car la fonction première d'un psy serait de faire qu'on cesse de peser sur les autres! Et même sur le psy en lui parlant de façon soporifique!
Hors landau
pas mal ta technique de séduction, mon cher PP, moi, très classiquement je les faisais rire.. quelle banalité
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