En plus de la poussée de fièvre de Noël, de la bisouphobie du premier de l'an, je les avais oubliés, les rois, la fève et le toutim... Bon, déjà dans mon Poitou natal, il n'y avait pas de galette telle que celles qu'on trouve maintenant dans le monde entier et ses super-marchés, frangipanes suintant le beurre et le sucre, mais une brioche en forme de couronne, décorée de débris de fruits confits et de petits éclats de sucre, un peu étouffante et somme toute assez peu festive... Mais il y avait quand même une fève et je devais quand je l'obtenais après avoir, privilège du benjamin, tiré les parts au sort, à peine coiffé de cette ridicule couronne en carton doré, choisir ma reine... Comment peut-on mettre un enfant dans cette situation épouvantable de devoir choisir entre maman, grand-mère, l'une des soeurs, la vieille tante, ou la dame invitée ce jour-là.... Vous ne pouvez pas savoir le nombre de fèves souvent en forme de petit jésus emmailloté (heureusement, elles étaient plus petites à l' époque) que j'ai jusqu'à un passé relativement récent fait disparaître et parfois avalées en douce pour ne pas être ainsi sur la sellette...
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2 commentaires:
La galette, je n'en ai guère de souvenir dans ma prime enfance, je me souviens seulement de l'Ephiphanie et de l'arrivée des rois mages dans la crèche... La fève, ce fut bien plus tard qu'elle me mit mal à l'aise, lors d'une surprise partie, rien de religieux dans son apparition... Je l'avais et l'avalais pour ne pas devoir choisir entre deux gominés qui attendaient d'être choisis et couronnés!
Ainsi donc vous aussi vous en avez avalé ! et les avez , passez-moi le détail, forcément déféquées... Bref vous, comme moi, ça vous faisait chier, ces histoires...
En attendant, je voudrais bien savoir combien de boulangers-pâtissiers se font fait, par vos soins et par les miens, engueuler pour avoir vendu des galettes sans fève...
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