Suite et fin, je vous le promets, du précédent.
Il est temps de préparer un hommage, individuel ou collectif voire international, au sublime Browning, au délicieux Colt à son fier Magnum, à l'inoubliable Winchester, au plus discret Iver Johnson, au tendancieux un peu nazi Lüger, et bien sûr aux très républicains M.A.S (Manufacture des Armes de Saint Etienne) et M.A.C ( la même mais de Chatellerault ), la liste n'est pas exhaustive ! J'ai pour votre rigolade appris à démonter et remonter un fusil MAS les yeux bandés et je pense pourvoir le faire encore...
Commémorons, que diantre ! 2014, c'est le moment ! Profitons de l'occas' pour inscrire dans la notre l'équivalent du 2 ème amendement de la constitution américaine ! L'arme de poing à l'encan ! Bref le rêve à canon scié, le joujou à pompe pour tous ! Le pruneau pour tout un chacun ! Intergénérationnel trans-social, gauche et droite, jeunes et vieux se canardant à qui mieux mieux pour le fun, juste pour le fun , pas même par morale fût elle la plus absurde, juste par tradition ! Moi je m'en fous, je tire encore plutôt bien malgré ma vue qui baisse... Seulement l'âge venant je suis plus le seul, y a de la concurrence !
Et puis, faut pas se cacher derrière son doigt sur la gâchette, une arme c'est comme une bagnole qui roule vite, c'est terriblement excitant et au bout du compte, on le sait, pour peu de choses... Infantile... C'est rien, si on a deux sous de jugeote, qu'un pénis d'un mètre vingt qui éjacule à cinq cents mètres... C'est pour ça qu'il faut y renoncer avant de devenir ce qu'on ne veut, j'espère, ne pas être : un beauf immarcescible conducteur assassin ou armé jusqu'au sang !
Vous allez me demander, mais comment vous, le relatif pacifiste, êtes vous connaisseur à ce point en matière d'armes ? ben c'est, d'abord, privilège de l'âge j'ai un peu vécu, et parce qu'étant musicien tonal et contrapontiste par goût, je ne suis pas pour autant ignorant de toutes les procédures en vigueur depuis des lustres et apte à en bénéficier... Ce qui est vrai pour l'art est vrai pour toute la vie...
J'ai, je l'avoue, joué avec mon frère et avec un ami à Guillaume Tell en nous dégommant tour à tour à la carabine des boites de conserves sur la tête... Alors , coté con armé repenti, un jour je vous dirai pourquoi, je sais de quoi je cause...
Il est temps de préparer un hommage, individuel ou collectif voire international, au sublime Browning, au délicieux Colt à son fier Magnum, à l'inoubliable Winchester, au plus discret Iver Johnson, au tendancieux un peu nazi Lüger, et bien sûr aux très républicains M.A.S (Manufacture des Armes de Saint Etienne) et M.A.C ( la même mais de Chatellerault ), la liste n'est pas exhaustive ! J'ai pour votre rigolade appris à démonter et remonter un fusil MAS les yeux bandés et je pense pourvoir le faire encore...
Commémorons, que diantre ! 2014, c'est le moment ! Profitons de l'occas' pour inscrire dans la notre l'équivalent du 2 ème amendement de la constitution américaine ! L'arme de poing à l'encan ! Bref le rêve à canon scié, le joujou à pompe pour tous ! Le pruneau pour tout un chacun ! Intergénérationnel trans-social, gauche et droite, jeunes et vieux se canardant à qui mieux mieux pour le fun, juste pour le fun , pas même par morale fût elle la plus absurde, juste par tradition ! Moi je m'en fous, je tire encore plutôt bien malgré ma vue qui baisse... Seulement l'âge venant je suis plus le seul, y a de la concurrence !
Et puis, faut pas se cacher derrière son doigt sur la gâchette, une arme c'est comme une bagnole qui roule vite, c'est terriblement excitant et au bout du compte, on le sait, pour peu de choses... Infantile... C'est rien, si on a deux sous de jugeote, qu'un pénis d'un mètre vingt qui éjacule à cinq cents mètres... C'est pour ça qu'il faut y renoncer avant de devenir ce qu'on ne veut, j'espère, ne pas être : un beauf immarcescible conducteur assassin ou armé jusqu'au sang !
Vous allez me demander, mais comment vous, le relatif pacifiste, êtes vous connaisseur à ce point en matière d'armes ? ben c'est, d'abord, privilège de l'âge j'ai un peu vécu, et parce qu'étant musicien tonal et contrapontiste par goût, je ne suis pas pour autant ignorant de toutes les procédures en vigueur depuis des lustres et apte à en bénéficier... Ce qui est vrai pour l'art est vrai pour toute la vie...
J'ai, je l'avoue, joué avec mon frère et avec un ami à Guillaume Tell en nous dégommant tour à tour à la carabine des boites de conserves sur la tête... Alors , coté con armé repenti, un jour je vous dirai pourquoi, je sais de quoi je cause...
1 commentaire:
Mon rapport aux armes est assez sommaire. J'ai l'impression que tous les mecs, un jour ou un autre, ont été en rapport avec une arme à feu.
En 1958, dans un bidon ville à Nanterre, une course poursuite entre les flics à mitraillettes et un gars du FLN. Le mec me met en joue, je me planque derrière un pot de géranium, le mec voit que je suis un gosse, il poursuit sa cavale.
En 1963, j'ai dix ans en octobre. En novembre, J.F.K. est assassiné par Lee Harvey Oswald.
En décembre 63, je demande au père noël, ni une ni dieux, un pistolet à patates : le truc qu'on dévissait avec une tringle creuse (sic) puis qu'on enfonçait dans une patate (re-sic)et ensuite qu'on réarmait en comprimant de l'air, Pan !)
Objectif mûri dans ma petite cervelle : assassiner l'assassin de JFK !
Le père noël, il m'a apporté un arc avec des flèches à ventouse, ce gros con.
En 1973, je croise un dealer armé qui veut descendre un junkie insolvable. Je lui rachète son flingue cinq cent balles, un Pascal, et pour lui, ça fait la rue Michel (Leconte), c'est ce que lui devait Peau-Trouée le Pivert, le toxico. J'ai évité un meurtre. La B.A. quoi. Bon, c'était un 6,35, un truc de gonzesse mais qui peut tuer...
Et comme la destination d'une arme à feu est de tuer, (et ce n'est pas trop mon trip) je balance le tout démonté en morceaux dans la Seine !
1993 un con me prête une 22 Long-Riffle : on tire des canettes de bière vides, vu qu'on les a toutes bues. Résultat des courses un paysan passe dans notre champ de tir. J'étais vert de trouille, rétrospectivement. Ce jour-là, j'ai dessaoulé en cinq-sec ! Plus de peur que de mal, ouf.
Depuis, je détruit toutes les armes qui me passent entre les mains !
Toujours.
Je dois avouer qu'il me passe autant d'armes entre les mains que de lingots de platine iridié entre les doigts !
Enregistrer un commentaire