L'un est-il le contraire de l'autre ?
Luchini qui surjoue admirablement, qu'on reconnaît avant même qu'il ait
commencé de parler, et qui dit tout pareil, Racine, Céline ou bien
lui-même. Luchini fait du Luchini et peut se le permettre, ce faisant,
il rassure son public ! C'est pour ça qu'on l'aime.
Et puis Gallienne, autre génération, qu'on ne reconnaît jamais immédiatement,
tant il est polymorphe, subtil, s'effaçant derrière le texte, Gallienne
c'est par défaut qu'on le reconnaît et c'est superbe. Cela lui permet,
comme les comédiens anglais de la grande époque d'être un jeune homme et
sa mère dans le même film, et on aime ça aussi.
Alors, qui préférer ? Moi j'aime les deux, également, comme j'aime le hareng fumé et le caviar...
2 commentaires:
Et Guillaume Galienne, là dedans, il fait le merlan frit ?!
t'as rien compris, c'est lui le caviar...
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