Comme vous avez (sans doute comme moi )
découvert il y a vingt-cinq ans Hopper par ses illustrations de
couvertures de livres de poche, vous avez tous vu des œuvres de Csernus
pour la simple raison que vous avez tous acheté
des Folio et ce dès les débuts de cette édition de poche dont il fut
l'un des premiers et des plus prolifiques illustrateurs. Technicien oui,
mais aussi inspiré. Caravagesque hyper réaliste, - et oui ! Alors
Hopper, je veux bien, mais Csernus aussi .
09 décembre, 2012
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Site counter
Archives du blog
-
▼
2012
(798)
-
▼
décembre
(75)
- incorrect, brillant, drôle .
- L'éléphantastique du jour :
- Les sept péchés capitaux ou finalement, la Paresse
- Les sept péchés capitaux : La luxure ou la paresse...
- Pierre Soulages est né le 24 décembre 1919 et il e...
- en attendant le retour du froid...
- Le mot juste :
- JOYEUX NOËL ! et tranche de vie.
- and now, Ladies and Gentlemen : Miss Peggy Mee
- C'était dans Dim Dam Dom , en 1966 et c'était bien !
- Ce qui est génial avec Youtube, c'est qu'on y trou...
- Les sept péchés capitaux, ce soir : la Gourmandise
- SMILE !
- suite au péché capital précédent ou du tau à la cr...
- les sept péchés capitaux, ce soir : la colère
- indispensable car merveilleuse
- Les sept péchés capitaux. Aujourd'hui : l'Orgueil
- Elisabeth II comprend enfin !
- Un peu d'hygiène et d'économie domestique !
- C'est bizarre !
- après, faudra s'occuper de Grant Wood...
- Ok Hopper, on a compris !
- Marsault... je vous ai déjà parlé de lui, je conti...
- Les sept péchés capitaux : ce soir, l'Avarice
- Éléphantastique 12
- Le meunier, son fils et l’âne , raconté par l’âne
- Georges Corm est intéressant !
- les scènes de films qu'on se passe en boucle...
- le moule est cassé,
- Ma recette du soir !
- Je sais, c'est pas correct, je devrais rescpecter...
- Je sais, j'en fais tout un fromage...
- Depardieu par ci, Depardieu par là...
- C'est pas nouveau, certes mais ça tient le coup !
- Alexis Lacroix , la Revue Blanche et Darius Milhau...
- Plein le cul...
- Souvenirs... mais au fait, qui donc chantait la ve...
- C'était le bon temps ! plus personne aujourd'hui ...
- Entendu aujourd'hui à la radio.
- Encore un héros déchu de mon panthéon personnel !
- Éléphantastique n°11 ( ? )
- Chanson d'avant, longtemps avant l'abolition. J'ai...
- "Désenclavement"
- Dans les années soixante-dix,
- Ravi Shankar, 92 ans est mort aujourd'hui
- Quand je m'aperçois que je suis injuste, mais en f...
- C'est comme ça et tant mieux !
- Bon, je sais, c'est pas bien de se moquer du physi...
- rencontre imaginaire entre Liberace, Elton John et...
- Le silure devient monstrueux...
- Y a pas que Hopper...
- Un homme averti en vaut 10. Il peut pas dire qu'on...
- Ma découverte du jour : Emmanuel Terray
- Le coup de génie de Hopper
- Tout le monde peut se tromper !
- le plus grand de tous ?
- Bien jouer d'un instrument ? c'est simple.
- Oscar Niemeyer est mort
- Le Père Noël face aux cons...
- Ca, c'est ma version préférée. Je sais c'est con m...
- I'm a Barbie Girl...
- Dave Brubeck est mort
- Catharsis et peau de chagrin
- Le poète a toujours raison...
- Questionnement qui m'interpelle
- Saloperie ecclésiastique
- Poulenc + Fombeure = 12 minutes de bonheur
- pour commencer la semaine dans la bonne humeur !
- Faut jamais réveiller les souvenirs des autres...
- Alla Tiepolo !
- Bonne Fête Maman ! ou les dangers de la webcam...
- ma découverte du jour !
- Journée de Lutte contre le Sida
- entre nous, ça devait arriver !
- Quand SEARS anticipait le mariage gay
-
▼
décembre
(75)
4 commentaires:
Avant d'y regarder de plus près, j'ai justement cru que c'était un Caravage.
eh oui...
cher pp,
Il faut dire que le rouquin à gauche a vraiment la tronche de bacchus malade.
Angevine
Ce que Tibor Csernus et Edward Hopper ont en commun c'est d'avoir illustré des couvertures de livres de poches et de revues, d'être peintres, graveurs, etc.
Mais ils ont chacun leur manière de faire qui est singulière et différente.
Csernus, le Dissipé, perd de « sa peinture » dans l'illustration. Hopper garde sa singularité de peintre dans l'illustration ; parfois il se surpasse dans l’illustration.
Là où Csernus peint des personnages, Hopper les élimine un à un comme quasiment toute l'Humanité est absente de ses toiles ; et ce, pour mieux se focaliser sur la manière de montrer la réflexion de la lumière sur une surface, la plus banale soit-elle. Cette banalité des choses, pompes à essences, bars vides, pièces vides, avec leur couleur « de douce habitude publicitaire», ces choses extirpées du quotidien, ou plutôt de ce qu’on croit être notre quotidien, réduites à être seules, à être uniques en leur propre propriété, à s’avaloir elles-mêmes, ces « marchandises-ourobos » qui, non contentes de s’auto-consummer, ôtent de sa chair à l'humanité, ces « choses » comme dans un roman de Maupassant constituent avec « leurs leumières » le monde moderne, sa vacuité, ces vertiges qui sont d’une froideur que hopper rend chaude avec la lumière, la « froideur-chaude" dans le sens où Mac Luhan l'entendait des médias : hot dog, hot line et néant chaud, l’Enfer.
Donc il y a cette remontrance de la modernité (américaine), ça plait. Le discours ressemble au médium, ou plutôt le discours est le médium comme disait N.Chomsky ! Tout va bien. C’est l’poste qui parle, on écoute le poste d’où sort la voix de son maître !
Et aussi et surtout, tout ce fatras laisse à Hopper cette possibilité d'exploration des surfaces réfléchissantes. Alors là, Hopper est assez fort. Il aurait pu travailler les laques pour Ripolin, Valentine, Epifhane, ou Tollens. Il aurait babouillé les prairies de verts printemps, la rosée en rose pâle brillant, les boutons d’or en jaune d’or ruisselant, que du Glossy quoi ! Vu de près cette peinture, qui est donc de prime abord commerciale, qui trompe l'oeil, qui trompe la vie, cette peinture qui après tout n’est rien, devient un terrain idéal pour tenter de restituer la lumière. Là hopper est fantastique et unique. Très fort. On ne peut pas dire que c’est un peintre ; on ne peut pas dire non plus qu’il n’est pas un peintre. Il est à voir, c’est déjà ça ! Ce qu’il a fait est une découverte.
D’autre part, mais c’est autre chose, Hopper est facétieux ; son pompiste joint le geste à l’inutile, c’est un personnage de J. Tati. Les femmes sont toujours « sa » femme ! Les ombres ne correspondent pas aux lumières et vice versa. Ce que l’on croit être une vue photographique est une photographie impossible. Hopper est un peu belge !
Hopper c’est bien !
Enregistrer un commentaire