- Qu'est-ce qu'on t'a fait, O et moi ? me dit-il en me cramponnant d'un seul coup, sans prévenir, à coté d'un buffet où nous sommes réunis à la fin d'une journée mémorable, au risque de me faire renverser mon verre de délicieux Saumur frais pétillant et gâcher dans la foulée le plaisir général.
- Mais rien, rien du tout et justement ! que je lui réponds surpris en le mettant prudemment à l'écart, car un quart d'heure auparavant il était dans cet état semi-végétatif qui est habituellement le sien. A croire qu'il a reconstitué en vitesse son capital de haine et de nuisance pour m'agresser sans prévenir et sans se soucier de ce que ça pourrait dégénérer.
Je lui explique que quelque soit le sujet de sa question, c'est pas le moment. Qu'en plus, j'ai déjà été malmené il y a trois semaines par une autre et qu'il faudrait voir globalement, à se calmer. Et puis je lui rappelle en passant que ça fait des années que, depuis que j'ai cessé de lui téléphoner parce qu'il y a pas de raison que ce soit toujours les mêmes qui appellent, je lui ai écrit, que je lui envoie mes voeux, des cartes, des petits mots doux-amers et qu'il ne répond pas, jamais.
-Mais tout le monde sait que je ne réponds jamais !
-Eh bien justement, je suis pas "tout le monde", fallait répondre !
-Alors on ne cause pas ?
-Non, c'est pas "on ne cause pas", c'est on ne cause plus!
J'ai basculé depuis longtemps dans le compte à rebours, alors j'ai pas envie de supporter encore vingt ans, au vu de l'augmentation de la durée de vie, les comportements foireux et imbéciles de certains sous prétexte que ça fait soixante ans qu'ils s'en glorifient, en profitent et qu'ils sont de mon sang.
Et de deux, pour ceux qui savent... Je peux pas dire que ça me réjouisse. J'ai failli en pleurer, avant hier, de ces couillonnades.
Famille je vous hais ? Mais non... Famille ? je me protège.
- Mais rien, rien du tout et justement ! que je lui réponds surpris en le mettant prudemment à l'écart, car un quart d'heure auparavant il était dans cet état semi-végétatif qui est habituellement le sien. A croire qu'il a reconstitué en vitesse son capital de haine et de nuisance pour m'agresser sans prévenir et sans se soucier de ce que ça pourrait dégénérer.
Je lui explique que quelque soit le sujet de sa question, c'est pas le moment. Qu'en plus, j'ai déjà été malmené il y a trois semaines par une autre et qu'il faudrait voir globalement, à se calmer. Et puis je lui rappelle en passant que ça fait des années que, depuis que j'ai cessé de lui téléphoner parce qu'il y a pas de raison que ce soit toujours les mêmes qui appellent, je lui ai écrit, que je lui envoie mes voeux, des cartes, des petits mots doux-amers et qu'il ne répond pas, jamais.
-Mais tout le monde sait que je ne réponds jamais !
-Eh bien justement, je suis pas "tout le monde", fallait répondre !
-Alors on ne cause pas ?
-Non, c'est pas "on ne cause pas", c'est on ne cause plus!
J'ai basculé depuis longtemps dans le compte à rebours, alors j'ai pas envie de supporter encore vingt ans, au vu de l'augmentation de la durée de vie, les comportements foireux et imbéciles de certains sous prétexte que ça fait soixante ans qu'ils s'en glorifient, en profitent et qu'ils sont de mon sang.
Et de deux, pour ceux qui savent... Je peux pas dire que ça me réjouisse. J'ai failli en pleurer, avant hier, de ces couillonnades.
Famille je vous hais ? Mais non... Famille ? je me protège.
6 commentaires:
Ah, toi aussi.
Oui, sans doute, bien sûr...Bizarre parce que je suis au bord des larmes quand on me fait de la peine. Bizarre aussi mais qui n'a plus envie de se faire emmerder...
Oui, moi aussi !
oui, je crois qu'une des choses la plus difficile et douloureuse est l'accès à l'individualité dans le groupe, familial qui plus est. Il y a dans la famille, la famille en général, de la cannibalité, de la violence primitive. La bataille pour la place de chacun peut être mortelle car l'existence du soi en dépend.
J'ai souvent un regard sur les groupes en terme de système, où la sauvegarde de ce systeme prévaut sur les individus qui le forme. Souvent les individus s'y retrouvent, chacun ayant une vision particulière du système et du rôle qu'il doit tenir, rôle imposé.ça marche temps bien que mal. Un jour, on ne veut plus jouer parce que ça ne fait plus jouir dans le sens peine à jouir, ds le sens du plaisir jamais abouti, dans le sens " je ne joue plus à cache à cache" , "Je ne veux pas de cette distribution du jeu de carte et si on changeait la donne?"
ça fait mal mais c'est nécessaire. Le problème est comme dans les histoires d'amour , tout le monde n'a pas envie de la même chose et de surcroit , en meme temps.
Cher pp
Ils ne valent pas la peine que tu souffres par eux. Moi je continue de participer à la "comédie" familiale parce je pense que certains de ses acteurs que j'aime souffriraient de me voir quitter la scène et que je leur compliquerais la vie, ce que je ne souhaite pas mais je ne me laisse plus destabiliser en me rendant étanche aux "ondes" négatives qu'ils dégagent. ET puis, ils sont vieillissants...
bises
Certes, mais comme j'en ai un peu marre depuis quelques temps de trinquer, je me casse, ciao Bye bye... Je ferai de la peine ? Mais non, vous rêvez... S'ils savaient ce que c'est que faire de la peine, ils ne m'en feraient pas... J'abandonne ma place dans ce cirque. J'agacerai un instant des "ego", sans plus. Qu'ils jouent sans moi.Je n'ai pas l'intention pour autant de me couper des autres. Il suffit simplement de ne pas favoriser des rencontres ou des retrouvailles impossibles.
Et surtout vous qui visiblement me connaissez, sachez que c'est irréversible.
Cher pp,
N'y voyez surtout ni leçons, ni mêmes conseils. Je ne parlais que pour moi, de mes petits et sans doute lâches accomodements personnels.
Bises
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