Vous savez, j'aime pas vraiment les curés. J'ai des raisons qui sont les miennes, en fait c'est une histoire perso. Mais comme il va falloir enterrer ce pauvre gosse qui s'est suicidé, je suis chargé de joindre au nom de ses amis musiciens, le curé qui va officier. J'appelle un numéro et je tombe sur sa femme ! Allons bon ! En fait, elle m'explique que les obsèques maintenant, sauf quand on fait la demande d'une messe, sont effectuées par des civils. Et, se faisant historienne et pédagogue, de me rappeler que c'était comme ça dans l'Église primitive (ah bon, y en a une autre ?). Je lui demande si ce serait pas aussi pour pallier le manque de personnel... Oui aussi ! me dit-elle un peu embarrassée, mais ce retour aux sources lui plait-bien qui assoie le rôle de son seigneur et maître... bref, à travers cette laïcisation, un petit calvin de messe... En attendant, moi qui ne cours pas après, je trouve qu'un curé, même un petit, pas forcément un vrai, en ces occasions, quand y en n'a pas, ça manque ! Voilà, c'est mon coté intégriste en latin et soutane qui ressurgit !
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