Je m'étais, je vous en ai fait part, réconcilié avec les pharmaciennes ... Pfft !
C'est ainsi que nous nous en fûmes samedi dernier visiter notre amie Marie et son fils en leurs terres normandes, en bord de Seine. Arrivés à Vernon nous cherchons et trouvons une grande surface avec des magasins autour, pour acheter (même s'il y en a toujours chez Marie et de l'excellent), une bouteille de champagne, une fleur en pot pour fleurir une tombe amie, celle de son mari, et pendant que j'y suis, me réapprovisionner en ibuprofène générique... Pendant que Polo s'occupe du champagne et de la plante, je fais la queue à la pharmacie. Mon tour venu, je demande à la préposée installée sous une pancarte "sans ordonnance" mon antidouleur favori. Elle m'apporte une boite à 2 euros 30 les vingt comprimés. Je lui fais part de mon étonnement vu que ça coûte partout 1euro 91, pas un centime de plus ou de moins, pour trente pillules...
- oui, me dit-elle, mais celle-là, elle est "vignettée",
- je m'en fous, lui dis-je, j'ai pas l'habitude de bouffer les vignettes !
- ça veut dire que vous pouvez vous la faire rembourser ! en demandant à votre médecin une ordonnance...
Je lui rappelle le panneau au dessus de sa tronche, et puis qu'1 euro 91, c'est jamais que le prix de trois baguettes de pain à coté... Que si je fais de l'automédication, c'est pour ma pomme, et que je vais pas me faire rembourser, y aurait plus cher de timbres !
Elle comprend pas ou fait semblant. Je lui tiens, pour l'emmerder un discours citoyen, déficit, trou de sécu... elle s'en fout, imperméable, impassible, automate, elle se retourne d'un quart et plonge la main, à l'aveugle, dans un tupperware d'où elle sort mon ibuprofène à mon prix. Elle ne le scanne même pas, elle prend mon euro 91 sans l'enregistrer... toujours ça de gagné... J'en crois pas mes yeux... Je la traite d'épicière, d'escroc, d'hétaïre, de tricotteuse (je sais pas pourquoi, c'est ce qui me vient en dernier !) Elle s'en fout... autant injurier un distributeur automatique, un park- mètre, une chasse d'eau.
On a encore de la route à faire et Oscar est dans la voiture, sur le parking. J'abandonne.
C'est ainsi que nous nous en fûmes samedi dernier visiter notre amie Marie et son fils en leurs terres normandes, en bord de Seine. Arrivés à Vernon nous cherchons et trouvons une grande surface avec des magasins autour, pour acheter (même s'il y en a toujours chez Marie et de l'excellent), une bouteille de champagne, une fleur en pot pour fleurir une tombe amie, celle de son mari, et pendant que j'y suis, me réapprovisionner en ibuprofène générique... Pendant que Polo s'occupe du champagne et de la plante, je fais la queue à la pharmacie. Mon tour venu, je demande à la préposée installée sous une pancarte "sans ordonnance" mon antidouleur favori. Elle m'apporte une boite à 2 euros 30 les vingt comprimés. Je lui fais part de mon étonnement vu que ça coûte partout 1euro 91, pas un centime de plus ou de moins, pour trente pillules...
- oui, me dit-elle, mais celle-là, elle est "vignettée",
- je m'en fous, lui dis-je, j'ai pas l'habitude de bouffer les vignettes !
- ça veut dire que vous pouvez vous la faire rembourser ! en demandant à votre médecin une ordonnance...
Je lui rappelle le panneau au dessus de sa tronche, et puis qu'1 euro 91, c'est jamais que le prix de trois baguettes de pain à coté... Que si je fais de l'automédication, c'est pour ma pomme, et que je vais pas me faire rembourser, y aurait plus cher de timbres !
Elle comprend pas ou fait semblant. Je lui tiens, pour l'emmerder un discours citoyen, déficit, trou de sécu... elle s'en fout, imperméable, impassible, automate, elle se retourne d'un quart et plonge la main, à l'aveugle, dans un tupperware d'où elle sort mon ibuprofène à mon prix. Elle ne le scanne même pas, elle prend mon euro 91 sans l'enregistrer... toujours ça de gagné... J'en crois pas mes yeux... Je la traite d'épicière, d'escroc, d'hétaïre, de tricotteuse (je sais pas pourquoi, c'est ce qui me vient en dernier !) Elle s'en fout... autant injurier un distributeur automatique, un park- mètre, une chasse d'eau.
On a encore de la route à faire et Oscar est dans la voiture, sur le parking. J'abandonne.
3 commentaires:
Tu t'en es bien tiré, Polo a dû payer bien plus cher sa bouteille et son pot :)
Il y a bien longtemps que je pense que les pharmaciens dans leur majorité sont devenus davantage des épiciers que des professionnels de santé.
on dirait qu'on a essayé, comme qui dirait, de vous rouler dans la farine ! la base de remboursement sur tout le groupe générique ibuprofène 200 est à 1,91€, donc aucun vignetté ne peut etre vendu à un autre prix que celui-ci...
En revanche, depuis la légalisation de la vente "OTC", c'est à dire de MEDICAMENTS (avec tous les effets secondaires, précautions d'usages et autres joyeusestés que cela implique) devant le comptoir, il y a également eu dérégularisation du prix : on a maintenant un ibuprofene OTC, de prix libre mais en libre accès et n'ouvrant pas droit au remboursement, et un ibuprofene "classique", à délivrance controlée par le Potard mais à prix fixé par l'assurance maladie...
Quand on vous disait que ça n'arrangerait personne cette histoire !
PS : les carabins disent pharma-chiennes, pour d'autres raisons...
Ah ! moi qui croyais que les pharmaciennes étaient lesbiennes !!! ( c'est dans les chansons de corps de garde)
Quant aux carabins, futurs praticiens co/labos)ils sont aussi cons et infectes que les tenancières d'officines. ave
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