Tout ça tournait à l'obsession. Il était habitué, habité encore de terreurs anciennes récurrentes, de mort qui traîne sur ce qu'on touche, dans ce qu'on respire. L'apnée salvatrice ! et se moucher sans reprendre son souffle au cas où les miasmes auraient envahi sans doute aucun ses cavités nasales. Se moucher pour les évacuer sans reprendre son souffle quand on s'est retenu de respirer... Mais c'est ça ! c'est au choix, l'exploit où l'angoisse de se voir pollué de microbes vaillants, intelligents, soldats dévoués, incorruptibles de Celui qui choisit votre vie, votre mort.... Et l'on se lave les mains dix fois... vingt fois... Et l'on recommence car on n'a pas respecté la procédure illusoire tout autant qu'impossible, magique qu'on s'est fixée... Et l'on vit un enfer de peur de mourir...
28 avril, 2009
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4 commentaires:
Et au bout du bout du compte on crève quand même en plus.
Faudrait savoir qu'en fait sur le nombre énorme de nos cellules, 10% seulement portent NOTRE patrimoine génétique. Nous sommes une vaste copropriété, eh oui 90% des cellules de notre corps sont des bactéries qui ne sont pas nous. Ca relativise la phobie.
et si l'on considère que nous sommes remplis à 85 % de flotte ( comme des outres , osons le dire! ), ça réduit l'identité à pas grand chose.
Lesa et si l'on considère qu'en 3 ans toutes les cellules ont été remplacées, ça questionne non seulement sur l'identité mais sur la pérennité du Moi ^^
question diablement métaphysique. Qu'en pense Oscar?
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