Ça y est ! "La Fille de Madame Angot" vient, comme l'annuaire du téléphone, de rendre sa copie, publier son pensum annuel. Et honnêtement, ça fait partie des trucs dont on peut causer sans les lire puisque de toute façon les livres d'Angot, sont comme bien d'autres, faits pour être achetés, commentés, controversés, pas pour être lus...
Alors comme je l'ai pas lu, j'ai tendu l'oreille pour, économie de temps et d'argent, écouter les professionnels qui sont payés pour en parler l'ayant reçu en service de presse et qui l'ont peut être lu...
Il s'agirait donc des Zistoires d'amour de Christine Angot. Christine Angot aime un rappeur black et se trouve confrontée au racisme des germanopratins qui n'aiment pas son rappeur parce qu'ils le trouvent un peu con (postulat : il ne peut pas être con puisqu'il est avec Angot...) C'est donc qu'ils sont racistes. Comme Clarglass répare-Carglass remplace, Christine découvre-Christine décrit ... A croire qu'elle est la première femme blanche à vivre avec un black, et découvrir le racisme à son âge ça relève tout de même de l'exploit d'ingénuité...
Pourtant, il y en a eu quelques unes avant elle qui ont vécu, qui avec des noirs, qui avec des arabes (on ne disait pas black ou rebeu, à l'époque, c'était plus dur, on disait pour les premiers, nègre, négro, pour les seconds crouille ou melon...). Tiens, rappelez vous, dans les années soixante, il y eut un livre probablement (?) autobiographique superbe et d'une tristesse absolue de Claire Etcherelli (Prix Fémina 1967 pour ce récit) qui s'appelait "Elise ou la vraie vie". Elle racontait déjà une relation inter-culturelle c'est vrai, pas chez des "artistes", mais chez des gens communs, des prolos... Il y en eut bien d'autres, pas que des romans, des films, Fassbinder en particulier avec "Tous les autres s'appellent Ali" s'intéressa à la question, sans oublier comme me le rappelle judicieusement mon compagnon, le fameux "Devine qui vient dîner" de Stanley Kramer, précurseur américain en la matière.
Mais même aujourd'hui, c'est, certainement et toujours, moins facile à la femme blanche et smicarde de se poser avec son black de mec au bistrot-PMU du coin qu'à Christine Angot de s'afficher avec le sien, pétard aux lèvres, au Flore...
Alors, Angot, please ! fais pas chier ! Le nombre de ratonnades commises entre les deux Magots, le Bon Marché, la Coupole et la Closerie des Lilas par les membres de l'intelligentsia locale sur les rappeurs enchichonnés , reste, à mon avis, des plus anecdotiques...
Et pour bien prouver qu'elle n'est pas raciste, elle ! (comme si c'était nécessaire), Christine Angot, qui devient de jour en jour à peu près aussi sexy qu'Arlette (s) Laguiller et Chabot réunies, raconte (est-ce utile sauf si l'on n'a rien à dire ?) ses pratiques et ses ébats intimes (vous avez remarqué que même en dehors de l'âge, ce ne sont jamais des créatures de rêve, Bardot, Deneuve, Paradis, qui confient leurs histoires de cul ?). Et je dois avouer que l'idée de payer pour lire le descriptif des pénétrations variées de Christine Angot par une pine fût-elle antillaise et de surcroît sarkozyste, reste très en dehors de mon univers érotique de prédilection ...
Bon, il paraît que la Millet bientôt septuagénaire remet ça...(ok, la sexualité du troisième âge est reconnue, tant mieux ! faut-il pour autant en faire matière à littérature en dehors des circuits gérontophiles spécialisés ?).
Il semblerait surtout, que la rentrée littéraire s'annonce particulièrement foufounesque.
Tout ça pour dire simplement, mais vous l'aurez compris, que je n'ai aucune propension à confondre littérature et phénomène de société et que je pense en même temps que pour troncher un taon pareil, fût-ce par derrière, (c'est elle qui raconte !) Doc Gynéco fait preuve d'une hétérosexualité radicale qui confine ici à la zoophilie galopante...
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Alors comme je l'ai pas lu, j'ai tendu l'oreille pour, économie de temps et d'argent, écouter les professionnels qui sont payés pour en parler l'ayant reçu en service de presse et qui l'ont peut être lu...
Il s'agirait donc des Zistoires d'amour de Christine Angot. Christine Angot aime un rappeur black et se trouve confrontée au racisme des germanopratins qui n'aiment pas son rappeur parce qu'ils le trouvent un peu con (postulat : il ne peut pas être con puisqu'il est avec Angot...) C'est donc qu'ils sont racistes. Comme Clarglass répare-Carglass remplace, Christine découvre-Christine décrit ... A croire qu'elle est la première femme blanche à vivre avec un black, et découvrir le racisme à son âge ça relève tout de même de l'exploit d'ingénuité...
Pourtant, il y en a eu quelques unes avant elle qui ont vécu, qui avec des noirs, qui avec des arabes (on ne disait pas black ou rebeu, à l'époque, c'était plus dur, on disait pour les premiers, nègre, négro, pour les seconds crouille ou melon...). Tiens, rappelez vous, dans les années soixante, il y eut un livre probablement (?) autobiographique superbe et d'une tristesse absolue de Claire Etcherelli (Prix Fémina 1967 pour ce récit) qui s'appelait "Elise ou la vraie vie". Elle racontait déjà une relation inter-culturelle c'est vrai, pas chez des "artistes", mais chez des gens communs, des prolos... Il y en eut bien d'autres, pas que des romans, des films, Fassbinder en particulier avec "Tous les autres s'appellent Ali" s'intéressa à la question, sans oublier comme me le rappelle judicieusement mon compagnon, le fameux "Devine qui vient dîner" de Stanley Kramer, précurseur américain en la matière.
Mais même aujourd'hui, c'est, certainement et toujours, moins facile à la femme blanche et smicarde de se poser avec son black de mec au bistrot-PMU du coin qu'à Christine Angot de s'afficher avec le sien, pétard aux lèvres, au Flore...
Alors, Angot, please ! fais pas chier ! Le nombre de ratonnades commises entre les deux Magots, le Bon Marché, la Coupole et la Closerie des Lilas par les membres de l'intelligentsia locale sur les rappeurs enchichonnés , reste, à mon avis, des plus anecdotiques...
Et pour bien prouver qu'elle n'est pas raciste, elle ! (comme si c'était nécessaire), Christine Angot, qui devient de jour en jour à peu près aussi sexy qu'Arlette (s) Laguiller et Chabot réunies, raconte (est-ce utile sauf si l'on n'a rien à dire ?) ses pratiques et ses ébats intimes (vous avez remarqué que même en dehors de l'âge, ce ne sont jamais des créatures de rêve, Bardot, Deneuve, Paradis, qui confient leurs histoires de cul ?). Et je dois avouer que l'idée de payer pour lire le descriptif des pénétrations variées de Christine Angot par une pine fût-elle antillaise et de surcroît sarkozyste, reste très en dehors de mon univers érotique de prédilection ...
Bon, il paraît que la Millet bientôt septuagénaire remet ça...(ok, la sexualité du troisième âge est reconnue, tant mieux ! faut-il pour autant en faire matière à littérature en dehors des circuits gérontophiles spécialisés ?).
Il semblerait surtout, que la rentrée littéraire s'annonce particulièrement foufounesque.
Tout ça pour dire simplement, mais vous l'aurez compris, que je n'ai aucune propension à confondre littérature et phénomène de société et que je pense en même temps que pour troncher un taon pareil, fût-ce par derrière, (c'est elle qui raconte !) Doc Gynéco fait preuve d'une hétérosexualité radicale qui confine ici à la zoophilie galopante...
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1 commentaire:
Vivement que les tabous se portent pleinement et ostensiblement sur la bouffe, au moins on aura des idées de ripailles avec les best sellers des outremangeurs (et pas de couilles pour le coup) de l'été ... parce que là pour le coup je trouve que c'est plutôt de nature à couper qu'à susciter la voracité ... bleurk
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