Je le craignais, cette histoire d'annulation de mariage devient terrifiante et tourne à la furie anti-islamique en règle. On précise bien dès qu'on en parle, en le soulignant, qu'ils sont musulmans, les protagonistes. L' époux musulman c'est bien connu est un ogre, un salopard la bite entre les dents comme le bolchevique le couteau... Soit il viole sa jeune épouse vierge le soir des noces, soit il la renvoie déshonorée honteuse chez ses parents parce qu'elle ne l'est plus. Quoi qu'il fasse, il est coincé, le queutard coranique, c'est une ordure... A croire, j'en suis sûr, qu'on nage de tous côtés en plein dans le syndrome Fourniret, le fantasme, l'obsession du pucelage intègre, de la membrane conquise ! C'est curieux, non ? que cette histoire surgisse le lendemain du verdict ! Passage du relais de l'infamie ! Musulman = Fourniret, obsédé malfaisant de la rondelle intacte ! voilà ce qui est induit, ils ne s'en rendent même pas compte, enfin j'espère...
La femme musulmane est donc une victime de la pression de la religion, via la famille. Mais le mec, il ne l'est peut-être pas, tiens ! et tout autant, victime de la pression ? Grosse plaisanterie récurrente : le mec, est-ce qu'on lui demande d'être vierge ? Je vais scandaliser, même ceux que je défends... Je prends le truc au pied de la lettre, pas comme on l'imagine dans le schéma traditionnel, vous allez piger ou alors je désespère... Je dis pas "puceau", je dis "vierge".. .J'ai suffisamment discuté avec des homos du maghreb et du mashrek aussi ( ça n'existe pas les pédés musulmans ! affirment les musulmans qu'ils soient arabes ou non. Allons, mais si voyons ! et bien sûr, j'ai pas fait que discuter, j'avoue...) pour vous dire la chose suivante qu'ils m'ont affirmée... Homo ou hétéro, dans un pays musulman radical, tu as, que ça te plaise ou non, une chance sur deux, c'est comme la vie, binaire, de passer à la casserole (oh, ça reste discret, très souvent entre frères ou plus souvent encore à l'armée, ça relève parfois du rite initiatique, dans un cas comme dans l'autre "ça ne sort pas de la famille") et ce parce qu'il faut préserver l'hymen sacré de ces dames... Ok, après, c'est toi qui baisera les autres, mais en attendant, faut quand même se faire mettre pour sauvegarder l'honneur de sa future et de celui de celles des autres... ! C'est pas du dévouement ça ? Sachez, fraîches jeunes filles des sables ou des banlieues, ou consommatrices avisées de Ménophytéa, que la préservation de cette vertu qui vous encombre ou dont vous gardez un souvenir lointain, s'est faite au dépens du périnée de vos frères, de vos fils, de vos pères... Alors, soyez un peu solidaires...
Ah, bien sûr, on le sait depuis les croisades, l'Islam c'est le monstre absolu, le paradigmatique hypocrite, fallait bien trouver quelque chose, tout le monde ne peut pas être déicide ! Alors, basta ! Comme toute religion, l'Islam est ce qu'il est, pas vraiment plus, pas vraiment moins et c'est déjà bien suffisant.
Tenez, a contrario, songez aux pauvres femmes catholiques intégristes qui voudraient tant être répudiées comme la dernière épouse d'un cheikh et qui restent (régulièrement engrossées par eux jusqu'au au rang de perle, au serre-tête) avec leurs scouts de maris aux appétits féroces, parce que chez nous, Monsieur, non seulement on ignore la contraception, mais surtout, on ne divorce pas ! Thrombose maritale salvatrice ! Veuvage pour seul espoir !
Alors encore une foi, ça suffit, merde !
La femme musulmane est donc une victime de la pression de la religion, via la famille. Mais le mec, il ne l'est peut-être pas, tiens ! et tout autant, victime de la pression ? Grosse plaisanterie récurrente : le mec, est-ce qu'on lui demande d'être vierge ? Je vais scandaliser, même ceux que je défends... Je prends le truc au pied de la lettre, pas comme on l'imagine dans le schéma traditionnel, vous allez piger ou alors je désespère... Je dis pas "puceau", je dis "vierge".. .J'ai suffisamment discuté avec des homos du maghreb et du mashrek aussi ( ça n'existe pas les pédés musulmans ! affirment les musulmans qu'ils soient arabes ou non. Allons, mais si voyons ! et bien sûr, j'ai pas fait que discuter, j'avoue...) pour vous dire la chose suivante qu'ils m'ont affirmée... Homo ou hétéro, dans un pays musulman radical, tu as, que ça te plaise ou non, une chance sur deux, c'est comme la vie, binaire, de passer à la casserole (oh, ça reste discret, très souvent entre frères ou plus souvent encore à l'armée, ça relève parfois du rite initiatique, dans un cas comme dans l'autre "ça ne sort pas de la famille") et ce parce qu'il faut préserver l'hymen sacré de ces dames... Ok, après, c'est toi qui baisera les autres, mais en attendant, faut quand même se faire mettre pour sauvegarder l'honneur de sa future et de celui de celles des autres... ! C'est pas du dévouement ça ? Sachez, fraîches jeunes filles des sables ou des banlieues, ou consommatrices avisées de Ménophytéa, que la préservation de cette vertu qui vous encombre ou dont vous gardez un souvenir lointain, s'est faite au dépens du périnée de vos frères, de vos fils, de vos pères... Alors, soyez un peu solidaires...
Ah, bien sûr, on le sait depuis les croisades, l'Islam c'est le monstre absolu, le paradigmatique hypocrite, fallait bien trouver quelque chose, tout le monde ne peut pas être déicide ! Alors, basta ! Comme toute religion, l'Islam est ce qu'il est, pas vraiment plus, pas vraiment moins et c'est déjà bien suffisant.
Tenez, a contrario, songez aux pauvres femmes catholiques intégristes qui voudraient tant être répudiées comme la dernière épouse d'un cheikh et qui restent (régulièrement engrossées par eux jusqu'au au rang de perle, au serre-tête) avec leurs scouts de maris aux appétits féroces, parce que chez nous, Monsieur, non seulement on ignore la contraception, mais surtout, on ne divorce pas ! Thrombose maritale salvatrice ! Veuvage pour seul espoir !
Alors encore une foi, ça suffit, merde !
2 commentaires:
cher pp,
A propos de l'affaire lilloise.
J'avoue n'avoir jamais considéré l'affaire sous cet angle très particulier...
Question au fin connaisseur de musique que je vous sais être: peut-on, à votre avis, sans être sourde comme une palourde et inculte comme une huitre, avoir des raisons, allez des excuses.. (musicologiques s'entend...) de confondre comme je l'ai fait ce matin en écoutant france Mu, la cantite de Jean racine de Fauré et le choeur final de Dinon et Enée de Purcell? J'en suis encore toute traumatisée.
Docteur, quel est votre diagnostic
Chère anonyme,
Je n'aurais pas immédiatement fait le rapprochement entre le choeur final de Didon et Enée et le Cantique de Jean Racine. Mais vous avez raison de le faire. Il y a, non des similitudes mais ce que j' appellerais des nuances communes, des couleurs et des intentions. Je m'explique. Purcell et Fauré utilisent à trois siècles d'intervalle un matériaux commun et une forme commune (le choral)pour un projet commun, l'expression du recueillement. En effet, il n'y a dans cette oeuvre de la part de Fauré aucun souci de modernité. Il y en aurait à la limite plus chez Purcell, et c'est peut-être sur ce chemin parcouru par chacun à moitié que se fait la rencontre...
Les voix sont traitées de manière voisine, les instruments, même différents, aussi, et le rapport entre les deux tout autant.
La supériorité de Purcell, puisque vous rapprochez les deux, c'est qu'il n'assène pas au public déjà éprouvé par la mort de la sublime carthaginoise, cette harpe insupportable dont Fauré nous accable...(enfin ça c'est personnel...)
Et puis, il y a aussi un rapport curieux mais objectif... Purcell tout comme Racine, mis ici en musique par Fauré, écrivait pour des jeunes filles enfermées dans leur pensionnat...
Vous voyez bien que vous avez raison !
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