Vous savez bien que le grand problème de l'"Homme" même s'il s'étourdit dans l'instant c'est " et après ? "
Soit il fait des enfants, soit il se fait construire un mausolée sublime, parfois même fait-il les deux...
Certains ne font ni l'un ni l'autre... question de moyens... question d'envies... question de besoins
N'empêche que l'Homme passe sa vie à rêver sa mort...
Le pape aussi ?
Le boulanger du coin ?
Le mannequin sur papier glacé ?
Le génie ?
L'imbécile ?
Tout le monde ?
La Mort a des rigueurs à nulle autre pareilles.
On a beau la prier,
La cruelle qu’elle est se bouche les oreilles
Et nous laisse crier.
Le pauvre en sa cabane, où le chaume le couvre,
Est sujet à ses lois;
Et la garde qui veille aux barrières du Louvre
N’en défend point nos rois.
( Malherbe pour ceux qui auraient oublié...)
Oui, la mort, et après...
et oui tout le monde a sa manière et c'est cette manière de voir la mort qui règle la vie.
.
"Vanité" de Jan Davidsz de Heem
Soit il fait des enfants, soit il se fait construire un mausolée sublime, parfois même fait-il les deux...
Certains ne font ni l'un ni l'autre... question de moyens... question d'envies... question de besoins
N'empêche que l'Homme passe sa vie à rêver sa mort...
Le pape aussi ?
Le boulanger du coin ?
Le mannequin sur papier glacé ?
Le génie ?
L'imbécile ?
Tout le monde ?
La Mort a des rigueurs à nulle autre pareilles.
On a beau la prier,
La cruelle qu’elle est se bouche les oreilles
Et nous laisse crier.
Le pauvre en sa cabane, où le chaume le couvre,
Est sujet à ses lois;
Et la garde qui veille aux barrières du Louvre
N’en défend point nos rois.
( Malherbe pour ceux qui auraient oublié...)
Oui, la mort, et après...
et oui tout le monde a sa manière et c'est cette manière de voir la mort qui règle la vie.
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"Vanité" de Jan Davidsz de Heem
4 commentaires:
La mort, toujours...
Hélas ! ai-je pensé, malgré ce grand nom d'Hommes,
Que j'ai honte de nous, débiles que nous sommes !
Comment on doit quitter la vie et tous ses maux,
C'est vous qui le savez, sublimes animaux !
A voir ce que l'on fut sur terre et ce qu'on laisse
Seul le silence est grand ; tout le reste est faiblesse.
- Ah ! je t'ai bien compris, sauvage voyageur,
Et ton dernier regard m'est allé jusqu'au coeur !
Il disait : " Si tu peux, fais que ton âme arrive,
A force de rester studieuse et pensive,
Jusqu'à ce haut degré de stoïque fierté
Où, naissant dans les bois, j'ai tout d'abord monté.
Gémir, pleurer, prier est également lâche.
Fais énergiquement ta longue et lourde tâche
Dans la voie où le Sort a voulu t'appeler,
Puis après, comme moi, souffre et meurs sans parler. "
Chère E-start
Seriez vous romantique et en proie au mal être
En ce lundi matin de banlieue, de grisaille
Pour, de votre bureau d'où l’on peut voir Grigny
Regarder mourir, là, à travers la fenêtre
Puisqu’il vient de tomber sous un feu de grenaille
Au dessus du parking le loup du grand Vigny...
Proposition pour le vers n° 3 :
"d'où l'on voit Champigny"
serait plus juste d'un strict point de vue géographique, sans rien ôter, il me semble, à la qualité du reste...
Quant à mon état d'âme de ce lundi matin; il était en effet pas très loin du spleen, et "le ciel bas et lourd pesait comme un couvercle"...
Chère E-start
J'ai de cette région une vision curieuse
Faite de ces panneaux qu'on voit
sur l'autoroute...
Et vous avez raison, ça ne fait aucun doute
Mais c'est la banlieue sud... charmante et radieuse...
Non ?
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