11 mars, 2007

Hélène Carrère d' Encausse tique...( Ah! ah! même Karl Zéro ne l'a pas faite, celle là...)

On n'est jamais trahi, c'est bien connu, que par les siens. Emmanuel Carrère écrivain connu et reconnu qui a gagné son autonomie en laissant très tôt tomber le d' Encausse, vient à la fois d'écrire un livre et de trahir l'un de ces secrets de famille qui alimentent régulièrement les émissions radio ou télévision du genre " Mon père se prostitue, ma mère est zoophile et moi-même je ne me sens pas très bien..." Or donc, Madame Carrère d'Encausse, spécialiste autoproclamée de l'URSS * puis, ( il faut s'adapter pour survivre) de la Russie, académicienne, partisane lors des émeutes des banlieues de novembre 2005 de la méthode Sarkozy, et ardente poutinophile, Madame Carrère d' Encausse née Zourabichvili est furieuse. Elle aurait fait promettre à son fils de ne jamais, de son vivant, parler de son grand-père Zourabichvili, géorgien immigré et collabo notoire qui fut exécuté sommairement par des résistants... Mais le fiston, au lieu d'aller chez Dumas ou chez Delarue quérir en douce l'onction compassionnelle, a écrit un roman (c'est son métier...) qui parle de tout ça... C'est ça les secrets de famille... On en parle ou on en crève... Madame Carrère d'Encausse, d'une manière intermédiaire, s'en serait fort bien accommodée... Son fils, non... Et si c'était à cette aune que se mesurait la différence entre un écrivain digne de ce nom et une plumitive bouffie d'orgueil, blindée d'honneurs et cependant honteuse ?

Ca s'appelle : "Un roman russe" aux Editions : P.O.L.


* Hélène Carrère d' Encausse annonçait deux ans avant la "chute du mur" la pérénité des régimes communistes...

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