- Le Pen qui n'aurait pas ses cinq cents signatures
- Les sondages qui s'affolent
- Les programmes qui seraient inexistants
- La campagne électorale qui vole plus bas que jamais
- La polémique à propos des temps d'antenne
- Les électeurs qui ne savent pas, à un mois et demi du scrutin, pour qui ils vont voter.
- Les média qui sont taxés de partialité
- Les coups bas qui arrivent en force
et tout le monde de s'étonner, comme si c'était la première fois ou comme si c'était pire qu'avant...
Pourtant, qu'on se souvienne ! les dernières élections présidentielles n'ont pas eu lieu il y a sept ans, mais seulement cinq.
Rappelez vous en 2002 ... C'était loin d'être triste... Coups bas, trahisons, diffamations, injures... Et en 1974, le très emblématique coup foireux que fut la divulgation de la feuille d'imposition de Chaban... Rien de bien nouveau... Juste des petits aménagements que le progrès apporte : enregistrements sournois, photos ou petits films pris discrètement au téléphone et balancés sur le net.
Les seules nouveautés :
- Arrivée imprévisible de Bayrou (avec ça, on n'est pas fauchés...)
mais aussi a contrario :
- Exit l'obsession sécuritaire (on ne va pas se plaindre)
Mais alors pourquoi donc entend-on sur les ondes tous ces gens, journalistes, politiciens, auditeurs qui dans chaque émission politique semblent découvrir ce qui existe depuis toujours ? Quand il apparaît que le discours polémique est infiniment moins violent qu'avant la dernière guerre, par exemple ou même sous de Gaulle dans la presse écrite (la télé et les radios étant sous tutelle).
Cette soudaine soif de dignité est curieuse... L' abjection des méthodes est-elle simplement plus voyante depuis le développement des médias ? Le goût du pouvoir, l'ambition frénétique seraient à l'origine de ce déréglement ? C'est possible, si tant est que l'un et l'autre seraient, aussi, nouveaux...
Et pendant ce temps, les vrais détenteurs du pouvoir authentique, celui qui se conquiert ou qu'on hérite au sein des conseils d'administration loin de la fièvre plébéienne, se marrent en tapinois dans leurs bureaux feutrés tandis que leurs marionnettes qu'ils n'ont même pas besoin de manipuler s'agitent "coté cour" pour dominer à leur profit le castelet...
Car le politicien libéral, même le plus innocent (i.e. le plus bête), est "sui generis" le bras armé du CacaRente et des fonds de pensions, la poignée imbécile du" Golden Parachute", le lumpenproletariat de la cotation en bourse...
- Les sondages qui s'affolent
- Les programmes qui seraient inexistants
- La campagne électorale qui vole plus bas que jamais
- La polémique à propos des temps d'antenne
- Les électeurs qui ne savent pas, à un mois et demi du scrutin, pour qui ils vont voter.
- Les média qui sont taxés de partialité
- Les coups bas qui arrivent en force
et tout le monde de s'étonner, comme si c'était la première fois ou comme si c'était pire qu'avant...
Pourtant, qu'on se souvienne ! les dernières élections présidentielles n'ont pas eu lieu il y a sept ans, mais seulement cinq.
Rappelez vous en 2002 ... C'était loin d'être triste... Coups bas, trahisons, diffamations, injures... Et en 1974, le très emblématique coup foireux que fut la divulgation de la feuille d'imposition de Chaban... Rien de bien nouveau... Juste des petits aménagements que le progrès apporte : enregistrements sournois, photos ou petits films pris discrètement au téléphone et balancés sur le net.
Les seules nouveautés :
- Arrivée imprévisible de Bayrou (avec ça, on n'est pas fauchés...)
mais aussi a contrario :
- Exit l'obsession sécuritaire (on ne va pas se plaindre)
Mais alors pourquoi donc entend-on sur les ondes tous ces gens, journalistes, politiciens, auditeurs qui dans chaque émission politique semblent découvrir ce qui existe depuis toujours ? Quand il apparaît que le discours polémique est infiniment moins violent qu'avant la dernière guerre, par exemple ou même sous de Gaulle dans la presse écrite (la télé et les radios étant sous tutelle).
Cette soudaine soif de dignité est curieuse... L' abjection des méthodes est-elle simplement plus voyante depuis le développement des médias ? Le goût du pouvoir, l'ambition frénétique seraient à l'origine de ce déréglement ? C'est possible, si tant est que l'un et l'autre seraient, aussi, nouveaux...
Et pendant ce temps, les vrais détenteurs du pouvoir authentique, celui qui se conquiert ou qu'on hérite au sein des conseils d'administration loin de la fièvre plébéienne, se marrent en tapinois dans leurs bureaux feutrés tandis que leurs marionnettes qu'ils n'ont même pas besoin de manipuler s'agitent "coté cour" pour dominer à leur profit le castelet...
Car le politicien libéral, même le plus innocent (i.e. le plus bête), est "sui generis" le bras armé du CacaRente et des fonds de pensions, la poignée imbécile du" Golden Parachute", le lumpenproletariat de la cotation en bourse...
1 commentaire:
Que les médias aient la mémoire courte, que le MEDEF nous gouverne sont pour moi des évidences. Apparemment pas pour tout le monde,PP … J'irai voter sans illusions, mais conscient qu'il est un système dans lequel peut exister un contre-pouvoir, un autre dans lequel il devient quasi-impossible. Donc, pas Sarko. Et puis, Mnouchkine et Chéreau (pour Ségolène), ça a quand même une autre gueule que Doc Gynéco, Johnny et Sevran (pour Sarkozy) ou Soral et Dieudonné (pour le Pen). Ben oui, la culture, quand même, ça rentre aussi en ligne de compte …
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