19 juin, 2006

Pour en finir avec Judas


Je ne fais pas une fixation sur Judas, mais je m'aperçois en regardant des représentations de toutes époques de la "Trahison ", que le Christ est majoritairement montré de face et Judas de profil. Il se trouve que ce choix du peintre ou du sculteur permet de mettre en évidence voire de les accentuer les traits prétendument sémitiques du félon paradigmatique . Le portrait de face se prêtant moins à la caricature, on le réserve au Christ, minimisant ainsi pour des raisons inverses ces mêmes caractéristiques supposées de race (principalement, le nez busqué et la barbe bifide qui allaient faire florès jusque chez les nazis) dont on entend, par cette opposition, charger l'un et exonérer l'autre... Le plus "youpin" des deux étant bien sûr, le traître...


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