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7 commentaires:
Le problème, c'est qu'en lisant ce livre, il y a déjà bien longtemps, je trouve que le confort intellectuel de MArcel Aymé valait bien celui qu'il dénonce! Ce qui ne l'empêche pas d'être un merveilleux écrivain, un conteur épatant!
Oui, c'est sans doute vrai pour vous qui l'avez lu il y a longtemps. J'ai, je pense, la chance de le découvrir avec les lunettes de l'âge et l'oeil d'aujourd'hui. Il est probable que cela m'aurait agacé il y a trente ou quarante ans. Et je pense que j'aurais eu tort, car Marcel Aymé refuse déjà, et pour toujours le "CONFORrmatage intellectuel".
C'est très curieux, mais il y a chez Marcel Aymé une propension à ne pas "tomber dans le panneau" qui pourrait n'être qu'une posture ou pire une imposture... C'est tout simplement bigrement intelligent. Aymé visionnaire de la supercherie littéraire actuelle à "travers la mise en évidence des travers" du glissement sémantique ? Pourquoi pas.
"Le confort intellectuel" fait la chasse aux pipeurs de dès, à ceux qui dénaturent la monnaie linguistique au point de faire en sorte qu'on ne puisse pas plus se fier aux mots qu'à l'écu de Philippe IV le Bel... et ce à leur profit exclusif...
C'est déja ( à une époque où, si la chose existait et elle existait c'est sûr, n'avait pas de nom pour autant ) une mise en évidence de la "langue de bois". Aymé veut bien tout ce qu'on veut, mais pas qu'on lui fasse prendre des vessies pour des lanternes. Entre-nous, aimons-nous vraiment ça, nous aussi ?
C'est de ça, si 'jai bien compris que le "Confort intellectuel" parle.
Il parle aussi, avant bien d'autres, de la confiscation du mot, de son rapt, qui est tellement profitable à celui qui l'exerce, qu'il ne demande aucune rançon...
"le confort intellectuel" ne serait-ce pas laisser vos lecteurs sans nouvelles, cher PP, en cette soirée du 23 juin. Pourquoi pas de blog ce soir-là? Au plaisir de vous lire. Bises
Tout dépend d quel confort il s'agit: galeries barbès ou ikéa? Lévitant ou habitat... Oui Aymé a eu la prudence de s'arr^ter avant l'inacceptable.. IL a préféré laissr les autres se mouiller...
Quelques représentants du confort intellectuel qu'il avait garde de ne pas dénoncer ont dû baver de rage ceds jours ci: je pnse à Druon, Messmer et autres pouactres obligés d'entendre une maghrébine parler à l'acdémie de la conduite des français en Algérie! Beau discours, sacrée baffe dans la guule des groins!
zut, j'ai encore fait des tas de fautes de frappe! je pense qu'il vaut mieux ôter mes mouffles...
Je ne crois pas ce brave Marcel se posait en redresseur de tort, en monsieur propre de la morale littéraire de l'époque, enfin c'est pas comme ça que je le vois.
Entre ne pas se mouiller comme Aymé ou se mouiller comme Sartre par exemple, le débat est sans fin. Allez, je vais faire "un mot" "Se mouiller, ne pas se mouiller? Faudrait déjà ne pas se salir..."
D'accord avec vous. Entre le grand résistant Druon(-la-joie, comme on disait à l'époque, vous vous en souvenez? ) et Aymé, cherchez l'écrivain.
Merci, Monsieur Moqueur, d'avoir exprimé la défense de Marcel Aymé avec une grande justesse.
Mais je vois que Mr Orlando s'étrangle de colère, d'où les fautes d'orthographe.
La colère n'est pas une réflexion en soi : c'est juste une passion.
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