Dans une cathédrale un vieux prélat perclus
Jouait à la marelle au cœur du labyrinthe…
Prisonnier du symbole, en ce dessin reclus,
Il cherchait son salut dans un ciboire d’absinthe.
Une chimère d’un mur, tenta de le saisir
Pour l’extraire du parcours où l'on perd connaissance,
Mais elle était de sucre et malgré son désir
Ne put que se dissoudre en la sublime essence…
Il erre encore dit-on comme le fit Thésée ;
Mais c’est le Minotaure qui le suit et l’assaille,
Gothique créature en pourpre déguisée,
La soutane en furie et la mitre en bataille…
Labyrinthe.
(In memoriam Antoine Tisné)
25 avril, 2006
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2 commentaires:
J'ai bien aimé, cher PP. continuez. Mais pensez-vous que l'absinthe ait quelques effets sur les rumathismes à défaut d'y trouver le salut?
Bises again.
Sur les rumathismes non, pas plus que sur les problèmes d'érection, car on le sait , l'acool excite l'envie mais coupe les moyens...
Mais il s'agit ici de "licence" ! mot qui lorsqu'il n'est pas suivi de "poètique" signifie et vous le savez très bien, chère anonyme, : "DÉBAUCHE" !
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