08 avril, 2014

Les choses qu'il n' a probablement pas vues...


Lorsque Delacroix traversait la place Furstenberg, pour entrer chez lui, à gauche sur la photo, ou en sortir, il est probable que le terre-plain central n'existait pas encore et que les arbres s'ils étaient déjà plantés devaient être bien minuscules. Il n'a dû connaître le lampadaire central que sur ses vieux jours, en même temps que les quelques bornes de fonte que Monsieur Haussmann répandait à l'envi pour le bonheur des chiens.
Le plus curieux, c'est que malgré ces quelques apports techniques et ces arbres pas vraiment nécessaires (manie de l'époque, détestation des espaces vides), on s'attend à le voir passer, haut-de-forme et redingote, favoris au vent germanopratin, marchand d'un pas allègre vers son chevalet ou vers quelque gracieux modèle.
A chaque fois le même effet...

1 commentaire:

CHROUM-BADABAN a dit…

C'est fou comme l'horreur du vide est permanente !

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