Le tiroir sans fond, une histoire sans fin...
Comme tous les soirs elle s'assit devant sa coiffeuse pour que sa
camériste défit ses rouleaux et peigna, les démêlant, ses longs cheveux
gris perle qui furent si longtemps blonds.
Elle ouvrit le
large et profond tiroir du meuble en bois de rose pour en extraire les
ustensiles, le peigne inépuisable en corne de watusi, et la brosse au
manche d'argent repoussé que depuis sa grand mère, on regarnissait régulièrement d'une nouvelle et souple toison.
Sa surprise fut énorme.
Non seulement le tiroir était vide, mais il n'avait pas de fond.
Elle y voyait en revanche émergeant d'une robe blanche comme celle de son
mariage, ses cuisses de jeune fille, douces, rondes, si soyeuses et,
habile malgré l'heure tardive, la main du beau garçon d'honneur qui,
s'étant acquitté de son prix, venait cueillir, la dégrafant, expert, la
jarretière de soie rouge à peine mise à l' encan et qui lui revenait...
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2 commentaires:
J'aime cette histoire. Elle résonne comme un mythe fondateur.
J'ai l'impression de "déjà lu" alors que je ne pense pas l'avoir déjà lue.
Elle s'inscrit dans les rêves récurrents qu'on ne fait jamais !
Claude Lévi- Strauss aurait pu en faire une épopée anthropologique !
A voilà, ce que je voulais dire : c'est un tableau vivant de Magritte !
Il n'est pas impossible que je l'ai déjà postée, mais il y a longtemps...
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