J'en ai déjà parlé mais on en parle encore à l'instant sur France Inter.
Quand Proust est mort, son entourage immédiat à fait disparaître toute trace littéraire ou autre de son homosexualité.
C'est ainsi
que par la faute volontaire de certains, servante ou membres de la
famille, une partie de l'œuvre, soit ses écrits les plus intimes (i.e
amoureux) donc des plus importants de sa correspondance a fait les frais d'un autodafé interne, familial et organisé ...
Son con de frère fut, paraît-il, surpris lorsqu'on lui montra un
exemplaire de la "Recherche" qui lui était dédicacé de la main deMarcel, dédicace qu'il n'avait jamais lue...
Un certain Jacques
Guerin collectionneur avisé acheta après sa mort toutes les reliques
qu'il put acheter, dont le manteau de Proust...
"Le manteau de Proust" (La Table Ronde) de Lorenza Foschini parle de tout ça. C'est bien !
Et n'oubliez pas cependant que les choses ont évolué dussé-je en chagriner certains. Aujourd'hui on est "gay" ou homo ou lesbienne, joyeusement pédé ou goudou. Du temps de Marcel, et jusqu'à un passé récent, on était "de la jaquette", "pédéraste", "inverti", une pédale, un antiphysique (dénomination officielle de la police des mœurs) j'en passe et de bien pires... Je vous fais grâce des adjectifs réservés aux lesbiennes, car faisant partie du fantasme érotique hétéro, et en même temps du déni d'existence, elles sont, à part l'antique et mystérieuse "tribade" ou la post-moderne "pelouse", dans le langage des "mecs" moins verbalement stigmatisées.
Et n'oubliez pas cependant que les choses ont évolué dussé-je en chagriner certains. Aujourd'hui on est "gay" ou homo ou lesbienne, joyeusement pédé ou goudou. Du temps de Marcel, et jusqu'à un passé récent, on était "de la jaquette", "pédéraste", "inverti", une pédale, un antiphysique (dénomination officielle de la police des mœurs) j'en passe et de bien pires... Je vous fais grâce des adjectifs réservés aux lesbiennes, car faisant partie du fantasme érotique hétéro, et en même temps du déni d'existence, elles sont, à part l'antique et mystérieuse "tribade" ou la post-moderne "pelouse", dans le langage des "mecs" moins verbalement stigmatisées.
2 commentaires:
Un homme inverti en vaut deux !
Ah, la Race d'Ep !
Tiens, ça me rappelle un film !
Race d'Ep, de Guy Hocquenghem (il me semble ?)
Que j'ai visionné dans sa version expurgée : ils avaient rayé (au sens propre), de la pellicule, tous les sexes d'homme et dieu sait s'il y en avait ! Le résultat était encore plus dément que le film avant la censure (pour pornographie).
Chaque entre-jambes étincelait comme les étoiles, à cause des traits de canif censés effacer les bites !
Et j'ai souvenir que tous les mecs étaient à poil !
Va voir sur youtube, il y a plein d'extraits du film et en plus un extrait d'une émission étonnante à propos du film datée de 1979 dans laquelle Jean Edern Hallier fait un numéro fabuleux devant les "Charlots" interloqués.
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