Nathalie Kosciusko-Morizet comme bien d'autres est très surprenante. Elle est pas sotte, pourtant, de prime abord.
Elle parle des maisons expropriées à la suite de la tempête Xynthia, l'an passé. Les gens qui les ont quittées, même si elles ont été épargnées y ont des souvenirs, et ne veulent pas, dit-elle, que d'autres les habitent si on ne les autorise pas à y rester.
(C'est sentimentalement défendable, c'est aussi et peut-être surtout le meilleur moyen d'éviter qu'il y ait des magouilles.)
Ces maisons seront "déconstruites" dit-elle sans rire à plusieurs reprises.
Non, elles ne seront pas détruites, rasées, ratatinées, elles seront "déconstruites", sans doute par des mal-entendants, pour ne pas mettre en danger les non-voyants qui pourraient vouloir y rester...
Nathalie Kosciusko-Morizet, prend visiblement les gens pour des "mal-comprenants" .
Elle parle des maisons expropriées à la suite de la tempête Xynthia, l'an passé. Les gens qui les ont quittées, même si elles ont été épargnées y ont des souvenirs, et ne veulent pas, dit-elle, que d'autres les habitent si on ne les autorise pas à y rester.
(C'est sentimentalement défendable, c'est aussi et peut-être surtout le meilleur moyen d'éviter qu'il y ait des magouilles.)
Ces maisons seront "déconstruites" dit-elle sans rire à plusieurs reprises.
Non, elles ne seront pas détruites, rasées, ratatinées, elles seront "déconstruites", sans doute par des mal-entendants, pour ne pas mettre en danger les non-voyants qui pourraient vouloir y rester...
Nathalie Kosciusko-Morizet, prend visiblement les gens pour des "mal-comprenants" .
3 commentaires:
LEs morts sont des "non-vivants"...mouais... Mais il fatu comprendre qu'aucun fait de langue n'existe sans nécessité... Et ce qu'on croit être de la "langue de bois", soit la langue des autres a une utilité. Et les expressions naissent parfois spontanément. Lune d'elles, terrible a vu le jour en différents endroits.Je 'ai entendue, hélas. Des femmes confrontées à lhorreur, à la mort d'un enfant (dans ce cas, elle avait 15 ans)parletn spontanément de "désenfantement"...mot de douleur, mot de soufrance ressentie...
Et ce n'est pas pour une fois seulement un mot de classe...
Et si on arrêtait de critiquer la langue des autres, fût-ce celle (pas mal l'allitération) d'une écolo ministre?
déconstruire est un mot de peine et de désolation: on respecte! il est aussi technique!
Ici, à Maubeuge, à Haumont, on sait ce que ça veut dire! La tempête a laissé de traces et l'on a déconstruit, oui, pour redonner un toit à ceux qui avaient tout perdu. Ds pauvres qui avaient payé toute leur vie pour un toit... On n'a pas rasé, on n'a pas détruit: on a déconstruit et reconstruit au même endroit...On a fait revivre...
LEs autres ont aussi des raisons de parler comme ils le font! Et là, c'est vital!
Hors landau
Il ne s'agit pas d'une posture de puriste, et donc, non, on n'arrêtera pas de critiquer la langue des autres quand son "utilité" comme vous dites s'inscrit d'abord dans un projet politique ou quand elle est l'accessoire d'un foutage de gueule en règle.
Comprenez bien, ce qu'elle veut dire NKM : ce gouvernement ne casse pas, ne détruit pas, c'est mauvais pour la "com", c'est pas positif, il "déconstruit" !
Car, l'auditeur, dans tout ça, ce qu'il entend d'abord et surtout c'est "construit". C'est énorme.
Si vous voulez vous faire la victime ou le (la) complice de ce genre de saloperie-couillonnade, grand bien vous fasse...
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