Ce matin sur France Inter Ali Rebeihi qui remplace Pascale Clark intervioue un charmant jeune homme qui fait profession de philosophe. Vincent Cespedes, puisque c'est son nom vient vendre un bouquin qui s'appelle "l'Homme expliqué aux femmes", ouvrage pédagogique, vu le titre, c'est évident... On va y revenir. Mais d'emblée les premiers mots de présentation de Rebeihi sont pour lui dire dès potron-minet et d'une manière curieuse, qu'il est beau mec... C'est philosophique et ça commence bien, pour un entretien qui va se placer aussitôt sous le signe de la rhétorique hétérosexuelle la plus radicale.
Cespedes, en dehors de battre des cils dès qu'on le flatte, il a plein d'idées - c'est son métier. Fernand Raynaud était douanier, lui il est philosophe, chacun sa façon de ne pas être un imbécile. Sur le sexe et le pouvoir, par exemple, je vais vous la faire en raccourci. Selon Cespedes, plus un mec a de problèmes dans son rapport à la virilité en générale et à la sienne en particulier, plus il devient un vrai macho, bravo coco c'est nouveau si tant est que ce soit aussi simple... La femme est symboliquement un produit d'échange, de communication dirait-on aujourd'hui, entre les hommes, ça fait plus de cinquante ans que Lévi-Strauss l'a dit... Alors Cespedes il veut une sorte de nouvel homme, oh ! pas comme l'imagine, l'attend, l'appelle de ses voeux ce pelé, ce vendu de Zemour, non ! il veut un homme qui soit, certes, viril - parce que les femmes aiment ça ! - (sic!) mais qui soit en même temps doux et tendre et fragile, qui revendique sa part de féminité en quelque sorte (ça aussi c'est nouveau). Cespedes, il sait, mieux qu'elles mêmes, ce que les femmes aiment ! Normal c'est un homme. Et, ajoute-t-il en prenant à témoin les mecs qui sont dans le studio, car rien ne l'arrête, ce qui fait l'homme, c'est son goût pour la pé-né-tra-tion. L'homme, il aime fourrer (expression de PPlemoqueur), c'est à ça qu'on le reconnaît. La femme à part mettre sa langue dans une bouche (sic! et ce que visiblement pour lui un homme même hétéro ne fait pas), la pénétration active (ah ah elle a même pas de bite, elle) ne lui donne pas de plaisir. En un mot, je n'aimerais pas être Madame Cespedes, s'il y en a une, à moins d'être adepte du service minimum.
Bon, ok, il est mignon, looké gay sans le savoir, je pense, il est plutôt bandant avec son petit coté moitié "bear" moitié "nerd" et sa barbe "goatie", comme disent les américains. Objectivement, puisque le complimenter sur son physique ne lui déplait pas, on s'en est fait des plus moches et on a objectivement (sauf question de goût) plus envie de se le faire que de le lire, car redevenons sérieux un instant, il a oublié une chose, Vincent Cespedes, c'est qu'un discours philosophique qui ne peut prétendre à l'universalité, c'est un pet sur une toile cirée... Ça glisse vite fait, sans laisser de traces... Pour Cespedes, il n'existe aucun point d'érotisation entre les homos hommes ou femmes avec leurs frères, amis, amants ou collègues de bureau hétéros, et de ce fait, imagine-t-il, aucune violence ni assaut de pouvoir, c'est mal connaître l'espèce humaine toutes tendances confondues. Son essai, je le crains, ne s'adresse qu'aux femmes et aux hommes hétéros. Il a aussi et de toute évidence tendance à confondre "être viril" et "être un bon coup". Pour ce qui est de ce que l'Homme pourrait faire (ce dont au bout du compte il profiterait aussi s'il n'est pas trop con) pour sortir la Femme de son positionnement social, de son rôle de maman, de soeur et de putain qui perdure. Des nèfles ! Il s'agit donc moins d'un essai philosophique qui par vocation intéresserait tout le monde que d'un petit manuel de sécurisation à l'usage de ses proches et de sa famille et des femmes qui la composent, pour que ces chéries comprennent que quel qu'il soit et comme depuis toujours, leur seigneur et maître, elle doivent le bichonner, c'est pour ça que lui, Cespedes, il leur offre ce petit livre de "philosophie de confort"... Certes, il est pour un nivellement des genres à condition que le genre masculin s'en sorte élégamment sans y laisser de poils...
Seulement, camarade, pour ce qui est de la pénétration, faudra faire un stage de remise à niveau. On sait depuis le rapport Kinsey ou tout comme, que les hétéros même les plus couillus, comme tu dirais, adorent que de temps en temps leur amie, leur épouse, leur maîtresse, ou une brave pute leur mettent un doigt et leur chatouille la prostate et que, même si ce n'est qu'un doigt, elles y prennent paraît-il elles aussi du plaisir... eh oui, vaginales, clitoridiennes et désormais digitales, les salopes !
Cespedes, en dehors de battre des cils dès qu'on le flatte, il a plein d'idées - c'est son métier. Fernand Raynaud était douanier, lui il est philosophe, chacun sa façon de ne pas être un imbécile. Sur le sexe et le pouvoir, par exemple, je vais vous la faire en raccourci. Selon Cespedes, plus un mec a de problèmes dans son rapport à la virilité en générale et à la sienne en particulier, plus il devient un vrai macho, bravo coco c'est nouveau si tant est que ce soit aussi simple... La femme est symboliquement un produit d'échange, de communication dirait-on aujourd'hui, entre les hommes, ça fait plus de cinquante ans que Lévi-Strauss l'a dit... Alors Cespedes il veut une sorte de nouvel homme, oh ! pas comme l'imagine, l'attend, l'appelle de ses voeux ce pelé, ce vendu de Zemour, non ! il veut un homme qui soit, certes, viril - parce que les femmes aiment ça ! - (sic!) mais qui soit en même temps doux et tendre et fragile, qui revendique sa part de féminité en quelque sorte (ça aussi c'est nouveau). Cespedes, il sait, mieux qu'elles mêmes, ce que les femmes aiment ! Normal c'est un homme. Et, ajoute-t-il en prenant à témoin les mecs qui sont dans le studio, car rien ne l'arrête, ce qui fait l'homme, c'est son goût pour la pé-né-tra-tion. L'homme, il aime fourrer (expression de PPlemoqueur), c'est à ça qu'on le reconnaît. La femme à part mettre sa langue dans une bouche (sic! et ce que visiblement pour lui un homme même hétéro ne fait pas), la pénétration active (ah ah elle a même pas de bite, elle) ne lui donne pas de plaisir. En un mot, je n'aimerais pas être Madame Cespedes, s'il y en a une, à moins d'être adepte du service minimum.
Bon, ok, il est mignon, looké gay sans le savoir, je pense, il est plutôt bandant avec son petit coté moitié "bear" moitié "nerd" et sa barbe "goatie", comme disent les américains. Objectivement, puisque le complimenter sur son physique ne lui déplait pas, on s'en est fait des plus moches et on a objectivement (sauf question de goût) plus envie de se le faire que de le lire, car redevenons sérieux un instant, il a oublié une chose, Vincent Cespedes, c'est qu'un discours philosophique qui ne peut prétendre à l'universalité, c'est un pet sur une toile cirée... Ça glisse vite fait, sans laisser de traces... Pour Cespedes, il n'existe aucun point d'érotisation entre les homos hommes ou femmes avec leurs frères, amis, amants ou collègues de bureau hétéros, et de ce fait, imagine-t-il, aucune violence ni assaut de pouvoir, c'est mal connaître l'espèce humaine toutes tendances confondues. Son essai, je le crains, ne s'adresse qu'aux femmes et aux hommes hétéros. Il a aussi et de toute évidence tendance à confondre "être viril" et "être un bon coup". Pour ce qui est de ce que l'Homme pourrait faire (ce dont au bout du compte il profiterait aussi s'il n'est pas trop con) pour sortir la Femme de son positionnement social, de son rôle de maman, de soeur et de putain qui perdure. Des nèfles ! Il s'agit donc moins d'un essai philosophique qui par vocation intéresserait tout le monde que d'un petit manuel de sécurisation à l'usage de ses proches et de sa famille et des femmes qui la composent, pour que ces chéries comprennent que quel qu'il soit et comme depuis toujours, leur seigneur et maître, elle doivent le bichonner, c'est pour ça que lui, Cespedes, il leur offre ce petit livre de "philosophie de confort"... Certes, il est pour un nivellement des genres à condition que le genre masculin s'en sorte élégamment sans y laisser de poils...
Seulement, camarade, pour ce qui est de la pénétration, faudra faire un stage de remise à niveau. On sait depuis le rapport Kinsey ou tout comme, que les hétéros même les plus couillus, comme tu dirais, adorent que de temps en temps leur amie, leur épouse, leur maîtresse, ou une brave pute leur mettent un doigt et leur chatouille la prostate et que, même si ce n'est qu'un doigt, elles y prennent paraît-il elles aussi du plaisir... eh oui, vaginales, clitoridiennes et désormais digitales, les salopes !
Enfin, puisque l'apagogie est actuellement un sport intellectuel très pratiqué, ce n'est pas parce que Zemour dit des conneries auxquelles tu t'opposes que ce que tu dis est juste et intelligent...
Maintenant, il faut que j'arrête d'écrire et de lire ton nom, car depuis le début de l'émission depuis le moment où Rebeihi t' a complimenté sur ton physique avantageux sans que ça te choque et visiblement au contraire, plus je lis ton patronyme et plus je suis perplexe, une question "d'accent" sans doute, je ne sais pas l'espagnol... Cespedes... Cespedes... je finis par avoir les yeux qui se brouillent et par lire autre chose, saisi d'une sorte d'hallucination lacanienne.
Car il est probable au bout du compte, que tu as fait pour des raisons qui sont les tiennes, l'impasse sur l'expression de la virilité la plus forcenée, celle des homos refoulés...
Car il est probable au bout du compte, que tu as fait pour des raisons qui sont les tiennes, l'impasse sur l'expression de la virilité la plus forcenée, celle des homos refoulés...
Vous pouvez, pendant quelques jours je crois, vous faire une idée par vous même sur : http://sites.radiofrance.fr/franceinter/em/comme-on-nous-parle/
Ah, au fait, mais ça n'a rien à voir, à quand un délit d'exercice illégal de la philosophie ?
Pourquoi consacrer ces mots à un faiseur ? Tout simplement parce qu'il véhicule comme ses potes ou ses ennemis des idées pernicieuses en faisant croire le contraire. Zemour Cespedes , même combat, celui de la "com" A la limite, je préfére momentanément entendre la parole d' un vrai crypto-faf comme Zemour le veule, le misérable, l'Iznogoud de la pensée de droite, que celle de ce genre de bellâtre de la pensée prétendument,vaguement, par opposition, de gôche...
7 commentaires:
Pourquoi ne pas écouter Cespedes himself et se faire un avis ?
http://www.dailymotion.com/video/xfij7j_vincent-cespedes_news#from=embed
Perso, j'ai bu du petit lait : enfin un philosophe digne de ce nom et à la portée de tous. Je respire.
Mais justement !
Je l'ai écouté hier matin ! c'est pour ça que j'en cause !
C'est bête, mais la philosophie n'est pas à la portée de tous, pas plus que les maths ou la chimie moléculaire... alors, on peut boire du petit-lait en écoutant de la philosophie de bistro. chacun son truc, moi je préfère l'authentique, pas l'ersatz...
la paresse intellectuelle procède d'un manque d'hygiène culturelle et avec un minimeum de savoir, la france n'aurait pas élu Sarkozy et n'écouterait ni zsemmour, ni cespédes! Marre de la tyrannie des ignres et des intelloos pur prime time!
hors landau.
Oui, y en a marre.
Le problème c'est qu'ils se font entendre, ils ont "antenne ouverte" comme on a table mise, et répandent des idées qui ne seraient que grotesques si elles n'étaient pas profondément pernicieuses.
Car ces mecs contaminent un tas de gens par leur pensée gravement vérolée.
Il y a actuellement une chtouille de la pensée. Elle est au regard d'au moins un des commentaires qui me sont envoyés sur ce billet très contagieuse.
Cespedes, l'homme blanc qui se fait passer pour anti-raciste, féministe, anti-capitaliste, bref aussi défenseur de la veuve et de l'orphelin que phallocrate colonialiste, a sous entendu que les propos de Guerlain relevaient plus du racisme de la langue française, de l'interprétation personnelle et de la susceptibilité des personnes qui l'entendent selon leur couleur de peau que d'un racisme réel de fond. Il a osé illustrer sa réflexion par une expérience vécue au cours de sa jeunesse qui n'avait aucun rapport. Une de ses élèves noire à qui il donnait un cours de piano s'était vexée qu'il ait utilisé l'expression "c'est ta bête noire" en parlant de ses difficultés de lecture en solfège. Alors parce que cette dernière a mal compris ce qu'il a dit, il fait le parallèle avec l'affaire Guerlain et affirme que tous les noirs qui l'ont écouté ont probablement mal compris eux aussi et ont plus réagi à l'émotion qu'à la raison (parce que ces gens là ne comprennent pas le français et s'emportent facilement, ça va de soi).
Et de conclure que Guerlain a voulu faire une blague, mais à mon avis c'est Cespedes anti-raciste la bonne blague !!
Ah ! parce qu'en plus, Cespedes donne des leçons de piano ? Mais c'est qu'il donnerait des leçons de n'importe quoi, pourvu que ce soient des leçons...
Bonjour , j'arrive en retard mais je me sens moins seule ... je trouve Vincent Cespedes sans intérêt ... si ce n'est son physique . Le problème est qu'il devient inattaquable et intouchable ( ça me vaut les foudres de mâles et de femelles ) . je ne dis pas que c'est un con , j'ai écouté et suivi la plupart de ses interventions , il est brilliant , cultivé , très doué en communication, sincère sûrement , agrégé en philo ( dur à obtenir ) , gros bosseur sûrement mais ... je ne perçois pas la côté révolutionnaire de ses écrits,je ne comprends pas son hyper médiatisation ( choix étrange puisqu'il dénonce , enfin je crois , la télé-poubelle , il me semble l'avoir vu souvent sur Direct 8 ... NDLR chaine sous la coupe d'un super pote de sarko ... dernièrement chez Morandini ... ???? ) , il est partout et nulle part ... Enfin ,je me dis que je ne suis pas à la hauteur de la pensée de ce genre de personnage public et que c'est la raison pour laquelle tant de choses m'échappent concernant Vincent Cespedes ... ( et je fais court ... tellement d'autres interrogations à son sujet ... je trouve que c'est un phénomène très très intéressant ... d'ailleurs il y a un raz de marée de philosophes en ce moment , ils sont partout ... mais qui sont-ils ???? ) ... la seule chose que je comprends , ce sont les messages de ses si beaux yeux ( dans lesquels je ne me plongerai pas ... je sens comme une pointe de cruauté .... bouhouh ) et de son sourire carnassier ... qui nous font comprendre qu'il est LE MALE et que l'on ne peut pas lui résister ... Nous, femelles !!! Bien à vous ...
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