J'avais écrit ça (musique itou...) il y a deux ou trois ans pour l'intégrer à un recueil de chansons pour enfants ( ! )
Je l'ai finalement mis de coté... Je viens de le retrouver, en fouillant.
Je l'ai finalement mis de coté... Je viens de le retrouver, en fouillant.
Le soldat s'en revient de guerre
Son fusil est cassé
Le soldat ne sait plus rien faire,
Ni le pas cadencé
Il ne lui reste plus rien d'autre
Plus rien que ses pensées
Le soldat cherche une compagne
Car il voudrait danser
Le soldat oublie qu'en campagne
Sa jambe il a laissé
Il ne lui reste plus rien d'autre
Rien à faire que passer
Le soldat alors voudrait boire
Et boire à satiété
Le soldat voudrait ainsi croire
Que l'on peut oublier
Il ne lui reste plus rien d'autre
Plus rien que ses regrets
Le soldat oublie ses victoires
Il oublie son passé
Le soldat sait bien que la gloire
Est souvent cher payée
Il ne lui reste plus rien d'autre
Que ses yeux pour pleurer
Le soldat ne veut plus qu'on pleure
Il ne veut plus tuer
Le soldat n’entend plus qu’on meure
Pour un ordre donné
Il a pris le fusil d’un autre
Vers lui l’a retourné...
Photo http://vlecalvez.free.fr/
3 commentaires:
On l'attrappe par l'estomac, par le fusil ou encore plus fort par la musique et les mots.
Vous savez comment me faire rétorquer cher PP.
Z'avez bien fait de fouiller dans vos papiers.
Euh... pour les enfants ?
Pas que je prone la chute du genre il se marièrent lalala et eurent des tralallères (beurk)! loin de là. Mais... le suicide (C'est bien ce qu'on fait quand on la retourne vers soi cette arme, n'est-ce pas !?) est, à mon avis, une image beaucoup trop violente, à la limite du soutenable, pour un enfant.
Bien sûr ! je ne l'ai pas mise...
Je l'ai rangée, et jusqu'à ce jour oubliée...
Je crois honnêtement que c'est moins l'histoire du suicide qui m'a retenu, que la profonde tristesse du tout, et encore vous n'avez pas entendu la musique ( accordéon qui pleure ...)à mourir de chagrin...
Y a des jours comme ça, on se demande...
ahhhh oui, certes, je l'entends presque. Parce que les mots frappent aussi bien que les sons.
Quand je lis PP, j'entends toujours de la musique. La plupart du temps, le violoncelle ou le gong, ou le piano, ou la clarinette.
Mais derrière chaque poésie, je fabrique la musique en moi. L'un ne va plus sans l'autre.
Z'avez bien fait de fouiller (bis). Sortez-moi ça du silence !!
mes sourires à vous,
bonne soirée
Enregistrer un commentaire