Hier sur les ondes on nous donne des nouvelles du syndicaliste laminé samedi par la piétaille républicaine place de la Nation.
On nous informe d'urgence de ce qu'il était plein comme une huître ( jusqu'à nous donner presque la marque du rosé) et qu'il avait depuis longtemps des problèmes d'alcoolisme, histoire de le salir en règle et, puisqu'on donne dans l'utile, réduire, du coup, la responsablitié de ses agresseurs.
Mais curieusement on nous dit en même temps qu'il aurait, avant de sombrer dans le coltar, éxonéré les flics de toute responsabilité dans son état momentané de santé, peut-être même aurait-il dit s'être fait agresser par d'autres manifestants...
Et c'est là que je voudrais bien qu'on m'explique comment on peut être à la fois pochetronné à l'extrème au point que c'en serait honteux et être en même temps suffisamment conscient, digne et crédible pour innocenter la flicaille.
Il apparait ainsi que dans un souci d'efficacité remarquable, non seulement on injurie un homme, qui va peut-être mourrir des coups qu'on lui porta, mais on en profite, pas de raison de se priver, pour créer en passant un petit amalgame : syndicaliste = poivrot
Les journalistes dont on sait qu'ils sont tous abstinents ( Hervé Chabalier en témoigne ) peuvent donc être aussi à l'occasion de beaux, de vrais, d'incomparables fumiers...
Il y une enquête !
J'espère qu'elle sera plus rapide que celle qui devait expliquer comment, en novembre dernier, deux gamins sont morts dans un transformateur EDF en banlieue, car, sauf erreur de ma part, on attend toujours...
On nous informe d'urgence de ce qu'il était plein comme une huître ( jusqu'à nous donner presque la marque du rosé) et qu'il avait depuis longtemps des problèmes d'alcoolisme, histoire de le salir en règle et, puisqu'on donne dans l'utile, réduire, du coup, la responsablitié de ses agresseurs.
Mais curieusement on nous dit en même temps qu'il aurait, avant de sombrer dans le coltar, éxonéré les flics de toute responsabilité dans son état momentané de santé, peut-être même aurait-il dit s'être fait agresser par d'autres manifestants...
Et c'est là que je voudrais bien qu'on m'explique comment on peut être à la fois pochetronné à l'extrème au point que c'en serait honteux et être en même temps suffisamment conscient, digne et crédible pour innocenter la flicaille.
Il apparait ainsi que dans un souci d'efficacité remarquable, non seulement on injurie un homme, qui va peut-être mourrir des coups qu'on lui porta, mais on en profite, pas de raison de se priver, pour créer en passant un petit amalgame : syndicaliste = poivrot
Les journalistes dont on sait qu'ils sont tous abstinents ( Hervé Chabalier en témoigne ) peuvent donc être aussi à l'occasion de beaux, de vrais, d'incomparables fumiers...
Il y une enquête !
J'espère qu'elle sera plus rapide que celle qui devait expliquer comment, en novembre dernier, deux gamins sont morts dans un transformateur EDF en banlieue, car, sauf erreur de ma part, on attend toujours...
2 commentaires:
Cher pp le moqueur, à votre avis, je m'interroge, devrait-on pendre Villepin avec les boyaux de Sarkozy ou l'inverse, ou bien les ficeler tous les deux avec ceux de Breton (et tant qu'on y est pourquoi ne pas renforcer le lien en les tressant avec ceux de Dutreil, Lelouch et Devidjian...) et les suspendre par les pieds à la grande grille de la Sorbonne?Je me sens venir comme des ivresses carmagnolesques... ca ne va pas? Ah, ca ira, ca ira...
Cher anonyme,
Vous avez remarqué que malgré mon age désormais canonique, je reste un brin radical à propos de certaines questions... Il semblerait même que ce radicalisme croîtrait au fil des jours... et puisque nous en sommes au temps des confidences, je vous avouerai que je me (re)découvre des sympathies conjoncturelles pour Saint-Just et pour Robespierre...
Pour ce qui est des boyaux, pourquoi en auraient-ils, s'ils n'ont ni coeur ni estomac ?
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