Mais que faire des tyrans déchus ?

Soit on leur fout la paix comme ce fut le cas pour Franco le garroteur, Pinochet et Videla les exterminateurs.

Soit on les tue à la romaine, comme Jules César lardés de coups de poignards, ou comme Tibère étouffé sous des coussins. Ce qui est un peu injuste à une époque où il n'y a que des tyrans au pouvoir... tyran, c'était même un titre ... (le plus célèbre, Denys, tyran de Syracuse, ayant peur de se faire assassiner, se faisait, dit-on, raser par ses filles avec des coquilles de noix ou d'escargots)

Soit on les traite à la Louis XVI, si tant est que le pauvre homme ait jamais été un tyran et commis personnellement un dix millionième de ce qu'ont commis et plus récemment tous ceux qui vont suivre : un simulacre de jugement, une mascarade de prise en considération de la défense. Seules l'exécution et le comportement du condamné au moment de sa mort relèvent par l'horreur d'une part et par la dignité de l'autre, le niveau de l'Histoire. C'est "l'Histoire" qui a tué Louis XVI et les siens... Autres temps, je sais. Fallait, hélas, bien commencer...

Soit on les laisse se traiter eux-mêmes, à la Hitler : tragédie en sous sol, dans un Berlin en flammes... Suicide ridicule de minables tueurs trouillards, comme rats en égouts, car hormis les horreurs commises, le personnage n'était que ridicule. Sauf que le ridicule tue, et en dernier, ceux qui en sont atteints.

Entre les deux, on fait un truc, façon Sadam Hussein, un peu à l'américaine. On juge... enfin, on ne juge pas vraiment, comme au far-west avant de parler, on tire, on condamne d'abord.

Il y a et c'est nouveau, le traitement particulier accordé aux Moubarak, aux Ben Ali, tyrans, tueurs, salopards, mais curieusement moins pires dans la petite boutique des horreurs de la tyrannie, tyrannie banale, de proximité en quelque sorte, il y en a encore des centaines dans le monde de cet acabit, les Kim il Jong, les Castro bros. les dirigeants chinois qui vont "racheter la dette" et d'autres moins médiatisés.

Enfin il y a "le grand satan", Khadafi ! D'autant plus abattable qu'on l'a après l'avoir honni, adulé, et ce, encore trop récemment ! Khadafi, c'est Dracula, Néron et lui-même réunis. Khadafi, comme Sadam Hussein, mais avec de surcroît un bonus à l'urgence, fallait qu'il crève avant de l'ouvrir. (C'est ce que dit clairement un très sérieux journaliste helvète sur ma TSR favorite...) Un peu de la même manière on zigouilla froidement l'ignoble Mussolini.

Le problème, c'est qu'une fois Khadafi sommairement exécuté - on va pas le pleurer non plus - il y a encore son fils chéri, Saïf al Islam, l'héritier officiel qui va, si Allah lui prête vie, se livrer au tribunal international... Et le fiston c'est peut-être une ordure, mais c'est pas un con... A part venger Papa en caftant sévère, il lui reste quoi dans la vie, s'il survit ? Car comme disait mon grand-père, Saïf al Islam, il a "intérêt à numéroter ses abattis"...

Bachar el Assad, il a bien raison ! faut s'accrocher ! Car si les tyrans ne s'accrochent pas au pouvoir, qui c'est-y qui va le faire ? Hein ?

Maintenant la vraie question reste entière. En dehors de problèmes de politiques, de compromissions antérieures avec ceux qui ont eu leur peau, la mort violente du tyran pour ceux qui ont vécu sous son joug est-elle salutairement catharsistique...




Parce que c'est génial, tout simplement

Ravel Quatuor en fa 2° mouvement
Les trois autres sont aussi merveilleux. Car la musique de Ravel, c'est de la "Merveille", rien d'autre ! Et puis, pas une note à jeter ! D'ailleurs dans tout Ravel, y a pas une note à jeter ! rien ! on garde tout !

Robert Lamoureux ou Coluche avant Coluche...

C'est étonnant, les intentions humoristiques, la façon de parler au public, de le prendre à partie, jusque dans les mimiques, les intonations, voire la voix.

entendu ce matin aux infos : la Lybie, c'est bien mieux que le Bourget.

La France se félicite de l'expérience positive de l'armée française en Lybie, mettant cyniquement en évidence ces exercices qui auraient prouvé, et sur le terrain, la qualité des très invendables Rafales et autres babioles mortifères.

De l'aveu du gouvernement français, La Lybie a donc été pendant sept mois le Show-Room des fabricants français d'armement, armement qu'on trouvait, c'est chouette, dans les deux camps à la fois.
On s'en doutait un peu, fallait juste le dire. Moi je trouve ça génial.

DSK, contrepet du matin...

entendant ce matin aux infos qu'à la suite des scandales successifs et à répétitions, DSK était désormais boudé par tous les siens, m'est venu dans mon demi-sommeil cette contrepèterie que sans doute d'autres ont, j'imagine, déjà faite. " Au FMI, DSK dorait son parachute" .

30 octobre, 2011

tvbruits et le Prix P.A.P.O.N

Il y a quelques jours , j'imaginai, à l'occasion de l'anniversaire des massacres de Paris du 17 Octobre 1961 de créer un Papon Day.
Heureusement l'excellente tvbruits avait déjà et bien avant moi prévu une commémoration remarquable !

Nimeyer ni pire... au contraire

Faut se rendre à l'évidence, le siège du PC français est l'un des plus beaux (avec dans la même veine l'UNESCO de Zerfuss et Breur) , bâtiments modernes de Paris. Proportions admirables, qualité de la réalisation, Nimeyer l' architecte de Brasilia, c'est pas n'importe qui. Le PC , oui, messieurs les bourgeois qui font des teufs aujourd'hui en ce lieu, eut bon goût. C'est pas au théâtre des Abesses chez le lénifiant insipide Vandenhove ou du coté de Montparnasse chez l'odieux nuisant Bofill qu'on se précipite pour les défilés... C'est ce qui permet au PCF en le louant à des branchouilles de la mode et du cinoche de gagner un peu de thunes. Retour sur investissement que ça s'appelle ! et c'est très bien comme ça !


Le cirque Éric Zavatta, croisé cet après-midi en me promenant.

Le mythe, un lion farouche, hautain et volontaire :



La réalité, une lionne en cage, plus que désabusée...:





Quand au lama de l'altiplano,
il rêve de se faire la malle...




Ils ne sont sans doute pas plus maltraités ici qu'ailleurs, visiblement en bon état, c'est pas le problème, mais ils se font chier à mort... vous comprenez pourquoi je n'aime le cirque que sans animaux ? les chevaux, et encore...

29 octobre, 2011

Elie me racontait...


cette photo captée à l'instant sur http://blogs.wsj.com/photojournal/ même si elle a été prise à New York, me rappelle irrésistiblement ce que me racontait Élie, israélien exilé qui partagea ma vie.
Gamin, en Israël à Be'er Sheva, l'été en plein cagnard, quand, installé avec ses potes dans un bus sans clim par 45° on voyait monter un hassid suant sangs et eaux, la plaisanterie pour emmerder son voisin de rangée consistait à être le premier à céder respectueusement sa place à l'orthodoxe qui généralement daubait sévère sous son chapeau, ses phylactères, sa redingote plus adaptée aux rigueurs polonaises qu'aux chaleurs du Neguev.
Faut pas croire, Israël c'est, depuis toujours, plein et c'est heureux, d'agnostiques notoires ... Élie était de ceux-là.

Les soins du bon docteur Bachar El Petiot

Bachar El-Assad au cas où vous l'ignoreriez est médecin, chirurgien même...
Il paraît que dans les hôpitaux où atterrissent ses victimes, on torture, voire on ampute sans raison et "pour leur apprendre" ceux que les balles de ses flics ont blessés.
Ah, le bon médecin que voilà ! Petiot dans sa cuisine était un amateur. Mengele, d'une autre manière, faut voir, se défendait bien, question de protocole et de stats...
Bachar, il fait ses preuves tous les jours, avec acharnement.

28 octobre, 2011

Souvenirs du Lac de Van

On parle de la ville de Van parce qu'elle vient de connaître un séisme terrible.

Je me souviens de Van, de son lac, de la citadelle de Kalesi. Van, c'est un des plus beaux sites que j'ai jamais vus. Et comme la ville est située sur la rive orientale du lac, on y voit des couchers de soleil à mourir d'émotion, la montagne et la mer à la fois. Je me souviens d'un soir d'août. C'était sur le bord du lac, à l' extérieur de la ville, sur la plage où nous nous apprêtions à dormir quand apparut, sortant de je ne sais où, mais je vous jure, pas de mon imagination, dans le soleil couchant un pêcheur (un seul poisson vit mais en nombre dans ce lac saumâtre). C'était un homme fait, brun. Il était nu et d'une beauté stupéfiante. A-t-il survécu au tremblement de terre, s'il vivait encore, septuagénaire, membre ou non du PKK ?

Nous avons continué notre périple en terre kurde, même si c'est aussi l' Arménie... Heureusement, nous connaissions, pour les avoir pratiquées lors d'un voyage antérieur, les coutumes locales et avions préparé la 4L à les rencontrer. A l'époque, les gamins sur le bord de la route, de Van à Gaziantep, lançaient dès qu'il en voyait une, des cailloux dans les calandres des encore rares bagnoles étrangères. Pas pour nuire, non, juste en raison de cette rareté, pour faire un vœux...



27 octobre, 2011

Il y a parfois, mais de plus en plus, une justice.

La justice argentine a condamné à la prison à vie douze membres des escadrons de la mort, dont Alfredo Astiz, qui avait déjà été condamné par contumace en France pour l'enlèvement et la mort de deux religieuses françaises, Alice Domon et Léonie Duquet qu'il avait précipitées sans parachutes d'un avion en plein vol, ça ne s'invente pas...

Ces femmes ne pleurent pas de joie. Elle pleurent de justice.

on n'arrête pas le progrès

Rencontré aujourd'hui là où je fais des photocopies, une dame et sa fille, l'une et l'autre, curieusement, sans âges, même respectifs, mère/fille ou sœurs. La maman qui se présente comme telle vient faire faire ses cartes de visite ; la fille, de toute évidence, prendra la suite, don héréditaire, ça va de soi.
Elle est radiesthésiste, la maman, mais aussi et surtout "télépathe" !

C'est quoi la télépathie ? une addiction pathologique à la télévision ?

Wouaouuuuuuu !!!



Sebastiano Ricci, "Abraham et les trois anges.
"

Vénitien et flamand à la fois, ça marche !
L'Europe fut, avant tout, de Palerme jusqu'à Prague, baroque...

La Chine - Mon père disait....

que son professeur de géographie, quand il était gamin, prophétisait : "La Chine dominera le monde ! Donnez un bâton à chaque chinois, ils seront tellement nombreux que même avec nos moyens modernes, on ne pourra pas lutter". Pas besoin de leur donner de bâton, aux chinois.
Ils vont dominer le monde par le fric. Ce fric qui fait tellement rêver les libéraux occidentaux. Vous imaginez, l'Oréal et le Caca Rente rachetés par les chinois, Liliane Bettencourt et les pédégés en camps de rééducation à la campagne, en costume bleu-mao ?

26 octobre, 2011

"Hallowe'en"

Charles Ives, génie absolu.

Aussi cons que leurs parents !

Depuis quelques jours les représentations au Théâtre de la Ville de la pièce de Roméo Castellucci, «Sur le concept du visage du fils de Dieu», sont violemment perturbées par des militants du Mouvement de la jeunesse catholique de France MJCF qui agressent physiquement, les bons apôtres au nom de Dieu, les spectateurs, avant, pendant ou après le spectacle.

Wikipédia, rappel :

Le 23 octobre 1988 un groupe fondamentaliste catholique incendie la salle de cinéma L'Espace Saitn-Michel à Paris pour protester contre la projection du film de Martin Scorcese « La dernière Tentation du Christ ». Cet attentat a fait quatorze blessés dont quatre sévères. D'autres incendies seront perpétrés à la salle du Gaumont Opéra ainsi qu'à Besançon. Un autre attentat du même groupe a causé le décès d'un spectateur.

Oscar de Bruxelles


mon neveu en voyage à Bruxelles est tombé en arrêt devant cette affiche. Il y a donc un clone flamand d'Oscar le Chien outre Quiévrain !

25 octobre, 2011

Je sais, je suis pas économiste mais...

si je comprends bien, les états vont recapitaliser, c'est à dire refiler du fric aux banques auxquelles ils empruntent au prix fort pour éponger les déficits dus aux intérêts qu'ils leur versent au titre de ce qu'ils leur ont déjà emprunté pour combler les trous occasionnés par les niches fiscales qui profitent aux alliés de ces banques...
Ca ressemble bigrement à une double peine. Et surtout à une super arnaque.
"Incontournable", bien sûr !

Ne nous parlez plus des "Marchés"

Parlez des "Marchés de dupes "

24 octobre, 2011

Fin de tyran / mort violente

Bon, si c'est vrai, qu'ils auraient (le bruit court) fait subir à Khadafi les derniers outrages avec une baïonnette avant de lui nicher une balle dans le crâne, c'est pas bien. D'autant plus que ce sont souvent, à l'instar des tondeurs de la Libération, les ouvriers de la dernière heure qui font ce genre de boulot...
Maintenant, toute horreur et scandale d'une exécution sommaire mis à part, comme Mussolini suspendu et saigné tel un bœuf aux crochets d'une boucherie, faut quand même reconnaître, Khadafi, il l'avait un peu cherché...

Libyerté, libyerté, chérif !

Ce matin à la radio un libyen libéré officiellement depuis hier se réjouit. Il se réjouit, pour lui et pour ses couilles. Il va pouvoir "s'offrir", officiellement et pour commencer, une seconde femme. Car sous Khadafi ces salopes pouvaient porter plainte quand on leur faisait ce coup-là, fût-ce en lousdé. Une femme, (sa femme ?) dit qu'elle trouve ça normal (peut-être considère-t-elle au bout du compte que ça lui fera des vacances) ... Chassez le tyran politique castrateur et des millions de tyrans domestiques profitant de l'aubaine montrent aussitôt le bout leur queue.

Mais ce serait quand même bien, (allez, gens de radio, un petit effort, je suis certain qu'on peut en trouver, même si c'est moins radiogénique...) si l'on pouvait aussi entendre sur les ondes des gens du peuple dire que le sort des femmes ne régressera pas, que la parité, ou ce qui en approche, qui existait en Libye sous Khadafi comme en Iran sous le Shah, en Tunisie ou en Egypte sera respectée, bref, ne pas trop faire la part belle aux caricatures et que cette sorte de prophétie islamiste et radiophonique ne soit pas, comme on dit, auto-réalisatrice...

Car comme le dit fort justement Irwin Molyneux dans "Drôle de drame" :
«A force d’écrire des choses horribles, les choses horribles finissent par arriver»

23 octobre, 2011

ma prochaine lettre impossible

Elle sort de Paris, car elle est adressée à
Maître Pierre Abélard
Abbaye du Paraclet
Impasse de l'Élasteur tranchant
10400 Quincey

21 octobre, 2011

Le pied grec

Entendu dans le métro, il y a deux heures, une dame expliquer à un monsieur :
"Alors comme j'avais le pied grec, tu sais, c'est quand le deuxième doigt est plus long que le premier et le troisième, eh bien, ils m'ont rectifié les orteils en taillant les os qu'étaient trop longs... Ça a été très douloureux, après l'opération, car tout le poids du corps se porte sur les pieds... "

"Les lettres impossibles", second retour


non L'assassin n'habite pas au 21, la preuve, "Inspecteur Clouzot" !

A.A.A , Mélanchon me lirait-il ?

Ce matin Mélanchon et ses amis sont allés scander sous les fenêtres de Moody's France le "A.A.A" tel que je le définissais avant hier...

http://pplemoqueur.blogspot.com/2011/10/a-une-enorme-farce-masquee.html



la semaine dernière c'était le Canard qui reprenait à la suite de la mort de Steve Jobs mon "On ne dira plus pauvre comme Job"

20 octobre, 2011

Je vous énerve parfois, parfois je vous fais rire.

Ce soir, je n'ai aucune intention, ni de vous énerver, ni de vous faire rire.
Ce soir, je suis triste.

Il y a un an et quelques mois je vous ai parlé d'un film, je vous ai dit tout le bien que j'en pensais.
Philippe Romeo en est l'auteur.
C'était le compagnon de ma nièce, le père de ma petite nièce. Hier soir un chauffard sans permis l'a tué sur un passage clouté en plein Montreuil.
Voilà.
Vous parler de lui qui parlait si peu ?
Jetez plutôt un œil à ce post. Il était en son honneur, il est maintenant, hélas, à sa mémoire.
:
http://pplemoqueur.blogspot.com/2010/06/tu-vois-le-jeu-voir-absolument.html

J'ai "ouvert la bouche au diable"...

J'imaginai hier que les assassins de Marie Dedieu, foireux comme ils sont, seraient bien foutus de négocier son cadavre. Je disais ça comme çà, sans y croire. Eh bien si, j'aurais du... ils le négocient.

Un petite fille est née, hier, à la Muette, alors :

Quoi qu'a dit ? - A dit rin.
Quoi qu'a fait ? - A fait rin.
A quoi qu'a pense ? - A pense à rin.

Pourquoi qu'a dit rin ?
Pourquoi qu'a fait rin ?
Pourquoi qu'a pense à rin ?

- A' xiste pas.

"La môme néant"
Jean Tardieu in Monsieur Monsieur, 1951

19 octobre, 2011

Salauds de pauvres !

Des somaliens pauvres mais qui ont quand même les moyens de s'acheter des armes et de l'essence pour leurs bateaux de pirates ont enlevé Marie Dedieu. C'était pas le bon choix, et en plus c'était lâche. Marie Dedieu, figure discrète mais emblématique du féminisme français, était infirme depuis des lustres et bigrement cancéreuse. Ses ravisseurs croyaient monnayer la vie d'une richarde sous prétexte qu'elle s'était établie dans une ile au soleil... Ils n'avaient kidnappé qu'une malade dans son fauteuil roulant. Elle avait besoin de médicaments toutes les quatre heures. Elle est morte de ne les avoir pas eus.
A moins que ces cons l'aient confondue avec Liliane Bettencourt. Faudrait peut-être les prévenir dès fois qu'ils voudraient négocier sa dépouille...
Pirate, en soi, c'est pas honteux, on peut avoir des excuses à défaut de raisons... mais s'attaquer à une malade et la laisser mourir de cette manière, un cancer c'est souvent douloureux, c'est particulièrement crapoteux.
Salauds de pauvres ! Fumiers de sous-développés !

A A A , une énorme farce masquée

les fameux 3 A dont les agences de notation menacent la France de les réduire à 2 voire à 1 si... ne sont en fait que l' acronyme simplifié de celui des professionnels des métiers de bouche qui, lui, en compte 5 (AAAAA) : Affolement des Avides Andouilles. Il parait que même en français, ça fait hurler de rire les branleurs maléfiques de chez Moody's , Standards & Poors et autres Fitch Rating

Pédagogie


C'est Riskofil qui m'a envoyé ça.

18 octobre, 2011

Décideurs....

Quand vous pensez que dans le lot de décideurs des grandes entreprises françaises figurent un queutard prêt à tout sacrifier à son démon de midi et une vielle dame indigne qu'on prétend alzheimer...

De quoi faire rêver le "travailleur" , non ?

De Gaulle disait en son temps que la politique de la France ne se faisait pas à la Bourse...
Elle se fait aujourd'hui entre l' asile et le bar à putes

A A A ! ou l'entrée de l'aporie dans le débat politique

Comment faire, lorsque vous êtes un politicard parvenu au pouvoir grâce et à la solde des marchés, donc de leurs bras armés les "agences de notation", pour, en période pré-électorale, exécuter leurs ordres au risque de n'être pas réélu dans les scrutins qui suivent...
Comment les marchés, à leur tour, prennent-ils le risque de voir leurs affidés lourdés sans ménagement du fait de la rigueur qu'ils auront imposée.
C'est ainsi qu'on va voir débarquer dans le débat politique, l'aporie dévastatrice. La contradiction irréductible n'étant à aucun moment, puisqu'ils n'ont que des certitudes "incontournables", intégrée dans leur structure mentale, leur simple schéma de pensée.

Rassurez-moi, les marchés n'ont pas déjà passé d'accord avec ceux qui vont prendre la suite...

C'est ce qu'ont compris et expliquent "Indignés" et "99%"

Les tours au téléphone et les tétines à base carrée

Je me rappelle que dès la fin des années cinquante, dès que le téléphone devint automatique (cadran, indicatif !), on a pu faire des "tours au téléphone", ce qui devint d'ailleurs avec le génial Francis Blanche (Monsieur Machepreau) jusqu'à Lafesse une fort durable attraction radiophonique que la brave mais un peu besogneuse Roumanoff tente aujourd'hui encore de faire perdurer.

A Poitiers, ville festive, l'une de ces premières farces, rançons de la technologie, fut durant quelques jours, celle des "tétines à base carrée". La blague effectuée en deux temps consistait à téléphoner dans un premier à un pharmacien de la ville ou d'ailleurs pour lui demander s'il avait en stock ces fameuses tétines (en fait, c'est le biberon qui était de section carrée). S'il répondait oui, et dans la plupart des cas c'est ce qui se passait, on lui recommandait de se les coller au cul avant de raccrocher. Deuxième temps, quelques minutes après, une autre voix, virile et assurée, rappelait le potard en lui expliquant très sérieusement qu'à la suite de plaintes de ses collègues auprès de son commissariat, on voulait savoir s'il avait été victime lui aussi de cette plaisanterie douteuse et s'il on lui avait conseillé "de vous les mettre, sauf votre respect, là où je pense". Dès qu'il disait oui, il suffisait de lui demander à quand remontait l'appel, et comme généralement il répondait, ce que nous savions, "il y a un quart d'heure", on lui disait "c'est bon, maintenant vous pouvez les retirer ! ".
Et puis celle-ci, brévissime, réservée aux notables locaux avec une prédilection pour les élus de tous bords et qui eut son heure et son succès, il n'y avait pas encore de liste rouge :
Une voix pseudo féminine appelait :
- Allo, X ?
- Oui, (répondait l'appelé)
- Allo c'est toi ? (lascive)
- Oui, mais qui est à l'appareil ?
- C'est Éva, ta petite Éva ! (suave et susurré)
- Quelle petite Éva ?
- eh va chier, vieux con !
Je vous l'accorde, c'était basique.
Nous en avons fait... nous faisions même des soirées-blagues, chez les uns ou les autres avec, je dois l'avouer, la complicité parentale quand ce n'était pas la participation...

Des fadaises, d'avant les "Fadet's"

A propos du bicentenaire de Georges Brassens

France Belgique

La Belgique a eu Maurice Carême, la France Georges Brassens. Chacun sa croix !
Mais heureusement,
la Belgique a eu Maurice Maeterlinck et la France Charles Trenet...

Dans un cas comme dans l'autre, un point partout.

17 octobre, 2011

Les histoires que racontait mon bon maître

Je vous dis parfois les histoires que racontait mon père, les aphorismes de mon grand-père. Cette histoire c'est mon "bon maître" ( dit aussi "Bien cher Maître") qui la racontait.

Lorsqu'un soir de juin 1961 sur les 21 heures, le "Printemps" de Poitiers prit feu puis s'embrasa, mon bon maître, en voisin alerté par le bruit se rendit sur les lieux et y resta jusqu'à ce que, quelques heures plus tard, les pompiers eussent raison du sinistre, sans la moindre victime .

Il revint à son domicile et pour ne pas éveiller sa légitime épouse de nature peu encline à sacrifier son temps au moindre fait-divers et autre futilité fit en sorte de regagner le plus discrètement possible la chambre puis le lit conjugal.
Quelle ne fut pas sa surprise, tandis qu'il se glissait délicatement entre les draps, d'entendre sa femme, honorable, la mère de ses enfants, poser dans son demi-sommeil cette question surprenante : Qui c'est-y ?

L'a-t-elle vraiment dite ? Peu importe ! Mon bon maître était un conteur né, je l'ai entendu raconter avec mille variantes et détails nouveaux cette histoire conjugale en tous points remarquable.

Aveu !

Eh bien, j'avoue ma virginité culinaire ! pour la première fois de ma (j'espère encore longue) vie, j'ai fait un pot au feu. Ok, je l'ai dopé en navet, en fenouil, en ail et en oignon parce que j'adore ça. Y a un énorme os à moelle ; Polo n'aime pas, Oscar et moi allons donc nous le partager, le dedans pour moi, il n'aime pas ce qui est mou, le dehors pour lui, je n'aime pas ce qui est dur... Autrement, le reste est cuisiné selon les canons.


Hanns Heisler, éclipsé par Kurt Weil (qui n'en demandait pas tant)



Hanns Heisler, après un long exil pour éviter les nazi fut, en même temps que son frère, viré des USA où ils s'étaient réfugiés, victime, comme Chaplin et tant d'autres du maccarthysme appliqué aux artistes hollywoodiens, avec, faut pas le nier, un petit bonus à l'exclusion pour ceux qui étaient un peu juifs. Il revint en République d'Allemagne dite Démocratique dont il fut de son retour à sa mort le compositeur officiel. Cette fonction, fût-elle juste protocolaire, dessert encore aujourd'hui son œuvre et sa mémoire, lui qui fut un peu le Lully de Walter Ulbricht, père fondateur de la RDA avant d'en devenir le maître incontesté, pour ceux qui se souviennent... Y a plus glamour, je vous le concède et c'est vous dire s'il y a encore du boulot coté réhabilitation.
Pourtant on ne fait pas le même procès à Prokofiev, thuriféraire stalinien fût il le plus génial, ou à Chostakovitch, refuznik aléatoire et néanmoins rémunéré de l'académie de musique de Moscou...
N'empêche, l' homme était honnête, fidèle à ses idées et par voie de conséquence aux communistes, les seuls de toute sa vie à ne pas lui avoir fait de sales coups ni d'entourloupes ... Il aurait eu tort de bouder.
Et puis surtout, je sais, certains pour des raisons proches de celles évoquées ci-dessus trouvent chiant de l'admettre, sa musique, pour moi, est superbe.


Bon, je sais, je vois le mâle partout



Tandis qu'Indignés nous faisions un sit-in sur le parvis de l' Hôtel de Ville, un brave érudit passait parmi nous pour nous donner cette carte.
Bon, je sais, aussi goï agnostique que vous soyez, vous l'aurez reconnu, cet objet équivoque c'est l'une des quatre poignées des rouleaux d'une Thora.
Mais quand même, puisqu'il s'agit d'une partie d'un tout, vaut mieux le préciser pour qu'il n'y ait pas méprise...

Tueries, massacres et hécatombes

Il faut que la Turquie reconnaisse enfin les massacres perpétrés contre les arméniens, d'autres pays d'Asie, d'Afrique, leurs hécatombes exo ou endogènes, le Japon ce qu'il fit en Chine du temps du Mandchoukouo, on pourrait faire le tour du monde des génocides non reconnus.
La France, bon apôtre qui pousse tout un chacun à ces reconnaissances devrait enfin reconnaître elle aussi les tueries de Paris de 1961 et 1962 perpétrés contre les algériens, (on fera, je vous l'accorde l'impasse sur la Commune, la rue Saint Honoré, la Saint Barthélémy... ) .
Ah, c'est qu'ils étaient moins nombreux, les algériens assassinés ici en cette fin de guerre d'Algérie, hâtivement, par simple haine, comme solde de tous compte avant les "accords d'Évian"? Pensez-vous qu'il soit moins injuste de finir par centaines dans une ratonnade que par millions dans un camps d'extermination, où qu'il soit ?
Pensons-y en ce 17 octobre, date honteuse pour notre pays.

16 octobre, 2011

Soukkoth rue des Rosiers

Je suis passé tout à l'heure rue des Rosiers. C'est Soukkoth, la fête des cabanes et à intervalles régulier des petits hassidim sapés comme de Funès dans Rabbi Jacob, en redingote, chapeau, phylactères et frisettes, tiennent dans une main le rameau tressé de palmier dattier et dans l'autre le cédrat. Les passants qui le désirent viennent faire une prière en tenant l'un et l'autre.
Bon, ça gâche un peu la fête, sans, honnêtement, plomber l'ambiance, mais au milieu de la rue près de la rue des Ecouffes, deux ou trois militants du Betar vendent sur un étal, avec heureusement un succès mitigé, des T-shirts et des casquettes imprimés, "Israël vivra, Israël vaincra". Objectivement c'est pas vraiment le moment pas plus que ce n'est l'endroit, car jusqu'à nouvel ordre, Soukkoth est une fête juive, pas israélienne. C'est pas grave.
En attendant, Soukkoth c'est frais, c'est joyeux et en fait, terriblement païen.

Pour un "Papon Day"



Je suggère, à la veille du cinquantième anniversaire des massacres d'algériens à Paris du 17 octobre 1961, qu' on institue un "Papon Day" qui réunira en une seule et sinistre célébration toutes les saloperies dont ce Petiot institutionnel fut l'organisateur, des rafles des juifs de la Gironde en 1942 à la tuerie de Charonne en 1962.
La cérémonie commencée devant la mairie par le collage sur son portrait monumental de croix-gammées par les enfants des écoles de Neuilly, seule ville sur la Seine à avoir refusé la commémoration de demain rappelant le passage des cadavres martyrs sur le fleuve, se terminerait en apothéose mais dans le recueillement par le dépôt d' un étron frais ou de synthèse sur sa tombe à Gretz-Armainvilliers.

blague dans le coing


J'ai rapporté des coings de la campagne, énormes. Cette année, année à pommes est aussi une année à coings. J'imaginais que le coing, c'est juste bon à faire de la gelée qui elle même n'est pas très bonne. J'ignorais qu'on peut les préparer comme légumes.
Alors, voici. C'est tout simple. Un rôti de porc ou un filet mignon. Vous le faites cuire un peu avec de l'ail et des oignons. Quand il est à moitié cuit, vous ajoutez vos coings coupés en cubes, comme des navets, et sur le tout un peu de jus de citron. Et vous laissez le tout cuire encore le temps qu'il faut en arrosant régulièrement avec le jus de cuisson. Et c'est délicieux, car le coing est goûteux, légèrement acidulé un peu comme la rhubarbe.

15 octobre, 2011

Cet après-midi, je me suis indigné

Bon, je vais pas vous le cacher plus longtemps, cet après-midi je suis allé place de l'Hôtel de Ville rejoindre les indignés. On s'est retrouvés sur les 17 heures, deux ou trois cents sur le parvis , de tous les âges, de tous les genres, assis par terre. A part moi, peu ou pas de pédés notoires, il faisait beau, ils devaient être en train de pavoiser en marcel à la terrasse des bistrots du Marais voisin ou en chemises à carreaux au Bears'den, à deux cents mètres d'ici. On ne peut pas être partout.
Il y avait une camionnette avec une sono. Et des gens qui causaient, qui parlaient d'A.G., de "tour de paroles", de médiateurs, mieux, de "facilitateurs"... Pendant ce temps des petits lutins du P.C. tentaient de récupérer le truc avec leurs bannières, jusqu"à ce qu'ils se dissuadent... Ça m'a rappelé mai 68... pas eux... Bref, et heureusement, la sono est tombée en panne et un groupe de chanteurs engagés, à l'ancienne, a pris le relais... Bien avant eux, il y avait des espagnols et des sud-américains, ils ont scandé " El pueblo, unido..." Moi j'étais prêt à le chanter, en plein trip revival Quilapayun... pas eux... Ça a duré comme ça un bon quart d'heure et j'ai failli me casser, d'ennui, jusqu'à ce que débarque par l'avenue Victoria une énorme manif festive et rigolote avec force fanfares, tambours et mégaphones. De la joie, de la rigolade. Il était temps. Tout ça s'est mélangé dans la bonne humeur et comme par enchantement, toute la flicaille d'un seul coup, visiblement sur ordre a levé le camp (l'anniversaire du 17 octobre 1961, c'est pour bientôt). Je pense qu'entre la place et l'avenue Victoria, il y avait bien cinq mille personnes.
J'ai bien fait d'y aller.







Des primaires violentes ?

Mais c'est normal et puis, finalement pas tant que ça.
Souvenez-vous quand Obama et Hilary Clinton qui se partagent maintenant le pouvoir s'écharpaient en direct, les grattouillis de Hollande et de Aubry, à coté, c'est de la rigolade...

14 octobre, 2011

à mes lecteurs nouveaux, venus d'ailleurs, suite et fin

Puisqu'il a la prostate en place du cerveau,
Il ne bande plus fort et, pas plus, il ne pense.
Il racle sa misère au fond du caniveau
Et il croit, démuni, aux pouvoirs de l’offense...


Personnelle aporie !

J’ai toujours détesté l’infâme guillotine,
Avant elle la hache ou le gibet fatal.
Du bûcher des chrétiens, la vengeance divine
M’a toujours écœuré, tout autant que le pal.
Je hais l’inquisition, la fatwa si hâtive,
Les peines capitales et tous leurs pelotons
Le knout me révulse et le fouet me désespère,
Tant de perversité m'atteint et me sidère.
Mais ne puis m’empêcher tant ma colère est vive
Quand je suis face à eux de crier : “ Mort aux cons”

avec son tralala... mais pas que ça !



Quai des Orfèvres, génial, dans lequel on voit pour la première fois dans le cinéma français, et peut-être même mondial, une lipstick-lesbienne (Simone Renant superbe) hautaine et avérée.
Et puis le montage de la séquence est étonnant où l'on passe, le temps exact de la chanson, de la découverte de celle-ci dans le studio misérable aux répétitions jusqu'à la représentation scénique au Caf-Conc' . Et puis le charme de Suzy Delair... sa voix.

Le cinéma actuel, c'est normal, faut évoluer, ressemble à la télé, tant mieux, tant pis, je ne sais pas... Ce film, comme d'autres, bien entendu, sent le cinoche, le vrai. D'ailleurs, ça sent ! ça sent le clop, ça sent le théâtre, la salle et le plateau, et les lieux mal chauffés, ils sont tous la plupart du temps en manteau, restrictions, après guerre... ... Ça c'est le génie de Clouzot. Celui de l'époque ? les deux ?

La télé, elle, ne sent que ce qui sort de la cuisine, à côté du salon dont elle occupe un mur...

petit jeu avec la Poste que je viens d'inventer

J'ai posté à l'instant quatre enveloppes, respectivement adressées à :
Céline et Julie Vontembateau
7 bis rue du Nadir aux Pommes

Monsieur et Madame Rougon-Macquart
avenue Émile Zola

Monsieur Patrick Modiano
rue des Boutiques Obscures
et ma préférée
Monsieur Lassassin
21 rue H.G. Clouzot

les quatre à Paris. J'attends leur retour.

à mes lecteurs nouveaux, venus d'ailleurs.

Bien cher lecteur nouveau qu'un blogueur fou m'envoie,
Tu cherches la raison ici de ces injures,
Qu'à chaque pleine lune et pour sa triste joie,
Il déverse sous lui, vautré dans ses ordures,

C'est un vieux bipolaire que la haine alimente.
Si je vois le chapeau des délires qu'il secrète,
C'est qu'il me les transmet aussitôt qu'il les pète.
Je ne lis pas plus loin sa pensée flatulente.

En tout état de cause, cher et nouveau lecteur
tu es le bienvenu !

Biogaran ou : Mais à qui se fier ? je vous demande !

Jusqu'à un passé récent, chaque fois que j'achetais une boite d'Ibuprofène Biogaran, je me disais "Tiens, toujours ça que Servier n'aura pas !" Tu parles ! j'apprends avant hier d'une amie pharmacienne que Biogaran est une marque générique du groupe Servier... Si ça continue je vais me soigner mes douleurs à la tisane, à l'argile et à la crotte de bique bio-lyophilisée et encore, je suis plus sûr de rien, la Boldoflorine et l'Antigrippine, ça appartient à qui ?

12 octobre, 2011

Moi, je vais vous dire !

J'écoute d'une oreille multiple le débat Hollande /Aubry.
Pas cons, ils sont bien gentils tous les deux et ils ont bien raison. A croire qu'ils ont répété avant.
Puisqu'il faut faire un choix, c'est le but du truc, je suis depuis longtemps, s'il faut choisir, plutôt pour Aubry, et ce genre de débat n'y change pas grand'chose...
Seulement l'urgence, l'alerte, c'est virer légalement l'imposteur légalement élu. Et la question, hélas se pose encore : une femme à la présidence ? Moi je suis pour. Les français le sont-ils? C'est en partie ce qui fit que Sarkozy passa...
De toute façon, je suis, fût-ce le hamster du PS qui l'emporte, pour lui si c'est pour lourder l'autre.

Suppression d'emplois

Vous savez que dans le cadre des économies du budget de l'état, notre Président ( Loué soit-Il ! ) a mis en place un plan d'économie par le biais de la suppression de l'emploi superfétatoire.
Ceci entraine, par effet mécanique ce qui suit, et là je déconne à peine. Dans les orchestres en uniforme du genre Musique de l'Armée de l'air, des Gardiens de la Paix et autres Gardes Mobiles, voire Garde Républicaine, on applique la directive, les musiciens sont fonctionnaires : non remplacement d'un départ. Ce qui fait que si c'est un flûtiste qui se trouve atteint par la limite d'âge, on ne le remplace pas. Si c'est un basson, idem...
Un truc à se retrouver selon les limites d'âge avec un orchestre constitué de 3 clarinettes 0 flûte, 1 hautbois, vingt-cinq violons, quatre altos, une demi-contrebasse...
J'arrête, c'est trop con et hélas possible.
Cette image de l'orchestre et vraie pour tout le reste, éducation nationale, santé, et le reste. Quand les cons sont au pouvoir, faut quand même s'attendre au pire. Non ?

Formule, formulation

Je lis actuellement le "Debussy" de Charles Kœchlin. C'est intelligent, documenté, mais ce n'est pas ce dont je veux vous parler.
Kœchlin parle de Gabriel Fauré de César Franck, de Baudelaire, de Verlaine, de Rimbaud, de Gounod. Mais il parle de M. Ravel, M. Maeterlinck, de M. Henri de Régnier, de M. Inghelbrecht, de M. Pierné.
Pourquoi, me demande-je in petto, cette différence de traitement ? Bon Dieu, mais c'est bien sûr ! Ceux dont Kœchlin précède le nom de M. sont encore vivants quand il écrit son livre quand les autres ne sont plus. Pourquoi ce signe ? Déférence ? Code de l'époque ?

11 octobre, 2011

Gilbert and George, I love !



la seule fois où je les ai vus réellement, c'est il y a six ans à l'aéroport d'Istanbul, au bar d'une salle de transit classe affaire (je vous dédouane tout de suite... j'étais en mission par la C.E.E pour une conférence dans le Caucase, je ne payais pas...), attendant comme moi l'avion pour Paris. Ils n'étaient pas en représentation, bien sûr, mais attiraient sur eux sans rien faire les regards de cadres importants d'entreprises, ici en nombre, dont ils avaient l'exact accoutrement à défaut, on s'en doute, du comportement. Ils semblaient plus vieux qu'ils n'étaient car très lents, et deux femmes on ne peut plus chic, la quarantaine anglaise, l'une Chanel, l'autre Rykiel, les accompagnaient, moitié galeristes-moitié nounous (c'est pareil...).
J'ai donc eu, rien que pour moi, une performance impromptue, étant probablement le seul à les avoir reconnus, sans même qu'ils l'aient su. C'est ça le génie et sa reconnaissance ! c'est quand votre œuvre vous dépasse. Quand de surcroît, vous êtes votre œuvre....
L'art, c'est une rencontre. Is'nt it ?


Stanislas ou peut-on faire de l'excellente variété ?

de toute évidence, oui ! on peut.
Il suffit, comme Stanislas - j'ai déjà parlé de lui mais j'y reviens - d'être musicien, mélodiste, savoir harmoniser avec saveur, d'être bon arrangeur (on dit "producteur", paraît-il maintenant) bien choisir son entourage, d'avoir une voix placée et agréable, une bonne diction, d'écrire enfin des textes intelligents.
C'est quand même pas compliqué... la preuve :



cela dit, je soupçonne ce jeune homme dont j'ignore tout hormis le talent et surtout le savoir faire, d'avoir, une formation musicale de haut niveau, ceci expliquant cela, peu importe, y a pas de honte !


10 octobre, 2011

et pour les amateurs de couteaux (dont je suis)


l'un des plus simples et des plus beaux : le Nontron

ne rien faire ? tout le monde le sait : un art !

bien sûr, ce WE, nous n'avons rien fait ! Mais vous ne pouvez pas imaginer comment ce rien, nous l'avons bien fait, avec soin et intelligence, avec amour, avec talent. Et dussè-je nous pousser du col, savoir ne rien faire est un don, celui de ceux qui, aussi, savent faire.

de retour de


pour commencer, petit hommage rural (et incertain) à Morandi

07 octobre, 2011

Éloge de la Chine dite Populaire et de son savoir-faire


Hier, j'ai eu besoin d'un cadenas. Je suis allé dans une boutique, l'un de ces bazars chinois où l'on trouve tout ou presque et pour 3€50 j'ai eu cette pure merveille. 650 grammes de laiton, je viens de le peser.
Rien de tel que les pays totalitaires pour fabriquer à vil prix serrures, cadenas et chaines de qualité...



Allez, comme les gens chic

Polo, Oscar et moi, on part en WE, y a pas de raisons !

les histoires que racontait mon père

Mon père fréquentait pour des raisons professionnelles les curés. L'engeance était la moins charitable du monde et ce, même, sur un terrain où on ne l'aurait pas attendue, celui de l'humour. C'était l'époque des soutanes, d'avant Vatican II, quand ils avaient des "gouvernantes", c'est à dire des bonnes d'âge canonique souvent payées au "lance-prières"... C'est ainsi qu'un jour, convié à déjeuner chez l'un de ses clients, "doyen" d'une grosse et riche paroisse, il fut pris à témoin à la fin du repas par l'ecclésiastique rassasié et réjoui qui lui dit en montrant sa dévouée servante, portrait craché de Fernandel :
"Ne trouvez-vous pas, cher Monsieur, que Marie a un profil chevalin ?".
Mon père interloqué se réfugie dans un silence gêné tandis que la servante, comme résignée, sourit, découvrant sa denture.
"Ah, dit le curé, la vieille a ri d'elle !"

L'obscurantisme est partout !

ATONEMENT: Ultra-Orthodox Jewish men prayed near a plastic pool filled with fish as they performed the Tashlich ritual in Bnei Brak, Israel, Thursday. Participants ‘casttheir sins into a body of water before the Day of Atonement (Yom Kippur). (Abir Sultan/European Pressphoto Agency)

Ça me rappelle... En août 1969, nous faisons une incursion à Mea Shearim. Nous, les garçons, n'avons pas de kippa, ça encore ça peut passer, mais surtout Pascale est en mini-jupe, tête nue et coiffée court...
Il est quinze heures et sous la chaleur hiérosolymitaine, tout semble assoupi.
Erreur !
Nous battons en retraite, car à peine avons nous parcouru cent mètres dans ce quartier très orthodoxe que déjà et on ne sait d'où, les pierres pleuvent devant nos pas...


Les bons coups de feu Steve Jobs

Le premier bien sûr, c'est vrai, c'est d'avoir mis l'ordinateur à la portée de tous, enfin façon de parler parce que Apple, c'est pas donné. Mais, même si je suis sur PC, je rends hommage !

Les derniers et j'aime moins, c'est de vendre au prix fort sous les noms de Ipod, Ipad et autres Iphone à des millions d'humains le bracelet électronique qui en fait des esclaves fashion, ravis et reconnaissants... On fera l'impasse sur les conditions chinoises de fabrication.

Chapeau l'artiste !

et puis c'est quand même grâce à lui qu'on dit désormais "Riche comme Jobs"...

05 octobre, 2011

Manuel de Géographie aux alentours de 1930

J'ai trouvé et précieusement gardé (la une de couverture est superbe) un manuel de géographie à l'usage du cours-moyen-certificat d'études qu'on peut dater d'avant 1930, car :
- Pluton n'est pas encore découverte
et puis on y constate que
- Le Tibet sous mandat anglais et la Chine enfin républicaine se partagent en surface moitié-moitié ce qui va devenir la Chine Populaire.
- La Mandchourie est officiellement au nom du Mandchoukuo, sous mandat japonais, c'est à dire colonie.
Sans oublier une Afrique qu'on ne reconnaîtrait pas aujourd'hui, une Palestine qui s'appelle encore Palestine... et tout le reste encore.



Champignons

Bon, avant de vous donner la très simple recette qui va suivre, je vous fais vite fait un aveu. Dussè-je passer pour ladre, délinquant resquilleur, je peux pas m'en empêcher : avant, au Monop ou chez mon discounter, de peser les champignons frais, je les ampute de leur pied, les pieds j'aime pas, c'est fibreux, je les mange pas, et contrairement aux os des côtelettes qu'on paie et je suis d'accord au prix de la chair, c'est étranger au goût. Je vais quand même pas payer un truc que je jette, non ? quand mon commerçant, au lieu de les donner, jette les invendus. " Ça n'a pas de sens ", c'est, vous me connaissez, mon côté Carmen Cru.

Maintenant et d'où qu'ils viennent : vous coupez vos champignons en tranches fines, du surimi pareil, et vous vous faites une petite vinaigrette avec de la moutarde dite "à l'ancienne" (i.e celle qui a encore ses grains), du vinaigre de riz ou de cidre, voire, soyons fous, des deux, une petite cuillerée de balsamique (si c'est du vrai, pas la peine d'en mettre plus !), de l'huile d'olive en q.s.p., le temps que tout ça s'imprègne et hop !

Mon "demi-queue" Érard cordes parallèles a cent ans



il m'a suivi, autant que faire se put, partout depuis... 1966.
C'est, avec la montre de premier communiant (!) que m'offrit mon grand-père Jean-Baptiste, l'un des rares objets avec quelques autres plus récents, que j'ai jamais aimés. Mon père qui avait des compétences et des goûts bien précis l'avait choisi pour moi, il avait fait le bon choix. Jamais il ne fut aussi bien accordé que lorsqu'il l'accordait (un tout petit peu plus haut en montant dans les dessus, pour ceux qui savent, ça fait "chanter" , faut juste savoir faire, car il faut que ça se sente mais sans que ça se remarque...).