31 janvier, 2010

Non mais, il est vraiment folle ! ou en voiture Simon...

50 ways to leave your lover...
Vous vous souvenez de ce premier tube de Simon sans Garfunkel. Il le reprend, des lustres après et même si la voix est moins timbrée c'est toujours bien . Mais juste pour le fun, regardez bien ce clip, le geste gracieux de la main gauche entre couplets et refrain, jusqu'au grand envol final... Il est devenu foldingue, Zaza Napoli, je vous dis...

30 janvier, 2010

Les ex-votos des pauvres et des pêcheresses.

Il y a à Poitiers tout plein d'églises plus belles les unes que les autres. Il y en a une que j'aime plus que toutes réunies car c'est l'église de mon enfance (vous me connaissez, je suis sentimental !) Elle est particulièrement remarquable par un choeur gothique posé comme par miracle sur des absidioles romanes rayonnantes, du rare, de l'élégant, du beau ! Saint Jean de Montierneuf, Saint Jean de l'abbaye neuve autrement dit, il y a bien longtemps qu'elle fut neuve, car elle fut consacrée par le pape Urbain II qui faisait ce jour là avec Pierre l'Hermite une tournée mondiale de communication pour lancer la première croisade...
Ce qui est aussi étonnant ce sont les ex-votos en marbre qui tapissaient (y sont-ils encore ?) comme des lambris jusqu'à hauteur d'homme le déambulatoire et qu'on trouvait dans la plupart des églises de Poitiers. Ces ex-votos (tous du même format, environ 30cm par 15cm, on doit être égaux devant Dieu !), remercient pour une guérison, un succès, un truc un poil magique, ou d'autres raisons pas forcément avouables donc un peu sibyllines, bref, ils révèlent un tas de préoccupations très domestiques et tout autant secrètes et datent dans leur grande majorité du XIX°et du début du XX° siècle. Ils ont été gravés par les marbriers locaux à la demande avec les mêmes lettrines et les mêmes outils que ceux des pierres tombales et sont généralement dorés dans le creux des lettres, ils sont parfois signés en bas à droite de deux initiales.
Mais le plus amusant, c'est de voir que les pauvres sont allés squatter les ex-votos des riches en y inscrivant au crayon gras leurs propres remerciements pour les grâces reçues... On y lit, enfin on y lisait des choses simples, adressées à Dieu autant qu'à ses saints, un "merci" ajouté à la main au dessous ou au dessus du "merci" gravé, un "merci" pour une guérison, pour un succès à un examen, pour un enfant souhaité et arrivé, mais le plus étonnant dit-on (je ne l'ai pas vu, on me l'a rapporté) était plus qu'une simple action de grâce, un voeu, une supplique, la voici telle qu'elle est rapportée dans la mythologie familiale :
"O Vierge Marie, vous qui avez su
concevoir sans pêcher

aidez-moi, je vous en prie,
à pêcher sans concevoir !"
Oui, c'était comme ça avant Lucien Neuwirth et Simone Veil...

Ca, c'est pour mes amis photographes, j'en ai et d'excellents !

Levan Kakabadze fait des photos que j'aime !
on peut les voir sur :
http://www.levankakabadze.com/

Je l'ai découvert grâce à http://colt-rane.com/


29 janvier, 2010

BLOG SUIVANT

J'ai cliqué sur "Blog suivant " et suis tombé sur ça. J'aime bien, alors, comme d'hab' je partage.

Allez ! Oubliez tout ! Pas besoin de croire en quoi que ce soit ...

écoutez ! c'est l'une des plus belles
oeuvres musicales jamais écrites.

Elle s'appelle, vous l'aurez compris
pour ceux qui découvrent,

"Wie schön leuchtet der Morgenstern",
comme le choral luthérien
et la cantate Bwv 1 dont elle est l'ouverture.

28 janvier, 2010

Deux petits poissons s'aimaient d'amour tendre

Xavier Darcos, ancien ministre de l'Education Nationale a souhaité, il a au moins fait ça de bien, que l'on participe dès le primaire à la lutte contre l'homophobie. C'est dans ce cadre précis d'une directive ministérielle qu'à été réalisé un petit film, un dessin animé destiné aux enfants des Cm1, Cm2 pour leur parler gentiment de la question. Oh, pas de cul là dedans, juste l'évocation du fait qu'on puisse s'aimer entre individus du même sexe... Il s'agit donc de deux petits poissons mâles ( les femelles, certes, on verra plus tard...) qui s'aiment. S'aimer, c'est quand même pas un crime.
J'entends ce matin, alors que globalement tout le monde trouve ça plutôt sympa, la représentante d'une association de parents d'élèves de l'ouest qui s'insurge... Vous savez comment elle s'appelle, en plus ? Madame Bourge... ça ne s'invente pas. Prédestination patronymique ? Prédestination, comme l'homosexualité, comme la connerie ?

La seule fois où je fus raciste... enfin, c'est à voir...

J'avais dix ans tout au plus et lui aussi. Nous étions en colonie de vacances. Dès le début ce fut la haine, mais honnêtement, pas de ma part. Il était beaucoup plus petit que moi, je ne pouvais donc pas le cogner. Il était cambodgien et parlait comme Norodom Sihanouk, ça je l'ai su longtemps après, bien sûr... Bref, pendant toutes les vacances, il m'a cherché, le petit teigneux et j'ai fermé ma gueule au lieu de lui claquer la sienne. Mais la veille du départ, du retour, je l'ai coincé sans témoin, et je l'ai traité de "singe vert à pattes jaunes"... Il est resté sur le cul... Et les vingt-quatre heures suivantes ont été idylliques... on s'est même fait, en douce dans le car entre Oléron et Poitiers, dix fois la bise avant de se de séparer... Un mois de perdu...

Orlando et Ophélie ou de fil en aiguille

Orlando à l'occasion de la mort de Jean Simmons nous rappelle qu'elle fut la si belle Ophélie de Laurence Olivier, et il met sur son blog, in memoriam, le poème de Rimbaud.
Alors je fais la chaîne... je reprends le poème de Rimbaud, et j'ajoute, c'est normal, le tableau de Millais.

Ophélie

I

Sur l'onde calme et noire où dorment les étoiles
La blanche Ophélia flotte comme un grand lys,
Flotte très lentement, couchée en ses longs voiles ...
- On entend dans les bois lointains des hallalis.

Voici plus de mille ans que la triste Ophélie
Passe, fantôme blanc, sur le long fleuve noir;
Voici plus de mille ans que sa douce folie
Murmure sa romance à la brise du soir.

Le vent baise ses seins et déploie en corolle
Ses grands voiles bercés mollement par les eaux;
Les saules frissonnants pleurent sur son épaule,
Sur son grand front rêveur s'inclinent les roseaux.

Les nénuphars froissés soupirent autour d'elle;
Elle éveille parfois, dans un aune qui dort,
Quelque nid, d'où s'échappe un petit frisson d'aile:
- Un chant mystérieux tombe des astres d'or.

II

O pâle Ophélia! belle comme la neige!
Oui, tu mourus, enfant, par un fleuve emporté!
- C'est que les vents tombant des grands monts de Norwège
T'avaient parlé tout bas de l'âpre liberté;

C'est qu'un souffle, tordant ta grande chevelure,
A ton esprit rêveur portait d'étranges bruits;
Que ton coeur écoutait le chant de la Nature
Dans les plaintes de l'arbre et les soupirs des nuits;

C'est que la voix des mers folles, immense râle,
Brisait ton sein d'enfant, trop humain et trop doux;
C'est qu'un matin d'avril, un beau cavalier pâle,
Un pauvre fou, s'assit muet à tes genoux!

Ciel! Amour! Liberté! Quel rêve, ô pauvre Folle!
Tu te fondais à lui comme une neige au feu:
Tes grandes visions étranglaient ta parole
- Et l'Infini terrible effara ton oeil bleu!

III

- Et le Poète dit qu'aux rayons des étoiles
Tu viens chercher, la nuit, les fleurs que tu cueillis,
Et qu'il a vu sur l'eau, couchée en ses longs voiles,
La blanche Ophélia flotter, comme un grand lys.

Arthur Rimbaud (1854 - 1891), Poésies (1895), Ophélie (1870).

Camouflage(s)

Lesafaker sur son blog http://lfaker.blogspot.com/
s'intéresse au(x) "camouflage(s)"
et montre cette photo
à laquelle j'ajoute celle-ci :
Étonnant, n'est-il pas ? .
.

27 janvier, 2010

un jour...



Un jour c’est vrai je serai mort
Et ne le saurai même pas.
A mes proches c’est le seul tort
Que leur aurai fait ici bas.

Ah, le con ! voila qu’il nous laisse
Pour tout héritage des os
Avec autour bien trop de graisse
Diront-ils et fort à propos.

Que faire de lui qui nous fit rire ?
Quand ce jour il nous fait pleurer.
Rien ne fut dit, le mieux, le pire.
Le brûler ou bien l’enterrer ?

Mettons-le dans un beau drap bis
Brodé de jours d’Angles aux bords
Et confions le à Anubis,
Il aimait les chiens, non ? alors...
.

Votre répertoire de cantiques n'est plus à jour ?

Réactualisez-le !
seul, en couple (légitime bien entendu)
mieux encore en famille,
révisez les classiques,
découvrez les nouveaux,
par la méthode la plus moderne !
Vous voulez étonner
dimanche prochain à la messe ?
alors, une seule adresse :

26 janvier, 2010

Dürer, juste comme ça, en passant

"Das Männerbad"
cliquez sur l'image pour une meilleure définition

Là aussi, tout est dans le détail...

Etre de gÔche aujourd'hui ? Êtats d'âme

Oh putaingue, quelle idée ! J'ai mis un point d'interrogation, j'allais quand même pas mettre un point d'exclamation, quand aux points de suspension, j'en ai marre, j'en abuse. Le problème à ce jour c'est que cette question de l'appartenance, comme disait mon grand-père : "c'est comme un bâton merdeux, on sait pas par quel bout le prendre!".
Bon, être de droite, faut en convenir, c'est pas très compliqué, laisse aller, c'est une valse ! Il s'agit simplement d'imaginer ou de faire croire désormais, qu'on est dans le sens de l'histoire et de la modernité en effectuant sans état d'âme le "moonwalk" du regretté Michael Jackson. La droite est peut-être très bien, mais quoi qu'elle rabâche, son essence est d'être rétrograde et réactionnaire, c'est même à ça qu'on la reconnaît et pour ça que tant de gens l'aiment et ils ont, en ce qui les concerne entièrement raison, ils roulent pour eux ou croient le faire, ils verront bien...
Être de gauche, enfin prétendre être d'une certaine gauche, c'est actuellement hélas avoir des états d'âme en rêvant d'être révolutionnaire tout en étant dans la situation de ceux qui sont de droite et qui n'en ont pas...
Mais c'est que c'est vachement compliqué pour des gens pour qui, quel que soit l'endroit où ils se placent ou tentent de le faire, la réflexion ne doit pas prendre le pas sur l'action... Ah ! l'action ! quoi qu'on fasse le mot est chargé ...
Arrêtez d'agir ! Fait chier, l'action ! pensez un peu.
L'inéluctable ? mais c'est là que ça coince, justement... rien n'est inéluctable que ce dont on veut bien pour diverses raisons avouables ou non, qu'il le soit. Si l'inéluctable existait vraiment, Hitler aurait définitivement gagné et mis en place le Reich qu'il appelait de ses voeux "pour mille ans"
Agir, n'importe qui peut le faire, tiens, même mon grille-pain le matin agit, et comme eux, sur commande...

5 légumes / jour, 3 produits laitiers / jour, 1 litre d'eau / jour...

Après le lobby des fruits et légumes, celui du lait, celui de l'eau, je crains le jour ou le lobby des marchands de p-q va s'y mettre...

Regrets chronologiques et fort républicains

Je regrette :

François MITTERRAND
(21 mai 1981 - 17 mai 1995)
Valéry
GISCARD-D'ESTAING
(27 mai 1974 - 21 mai 1981)
Georges
POMPIDOU
(20 juin 1969 - 2 avril 1974)
Charles DE
GAULLE
(8 janvier 1959 - 28 avril 1969)
René
COTY
(7 janvier 1954 - 8 janvier 1959)
Vincent
AURIOL
(16 janvier 1947 - 6 janvier 1954)
Albert
LEBRUN
(10 mai 1932 - 9 juillet 1940)
Paul
DOUMER
(13 juin 1931 - 6 mai 1932)
Gaston
DOUMERGUE
(13 juin 1924 - 12 juin 1931)
Alexandre
MILLERAND
(23 septembre 1920 - 11 juin 1924)
Paul
DESCHANEL
(17 janvier 1920 - 21 septembre 1920)
Raymond
POINCARÉ
(16 janvier1913 - 16 janvier 1920)
Armand
FALLIIÈRES
(18 janvier 1906 - 16 janvier 1913)
Emile
LOUBET
(18 février 1899 - 17 janvier 1906)
Félix
FAURE
(17 janvier 1895 -16 février 1899)
Jean
CASIMIR-PERIER
(26 juin 1894 - 15 janvier 1895)
Sadi
CARNOT
(3 décembre 1887 - 24 juin 1894)
Jules
GRÉVY
(30 janvier 1879 - 2 décembre 1887)
Edme-Patrice
de MAC-MAHON
(24 mai 1873 - 30 janvier 1879)

excepté l'ignoble

Adolphe THIERS
(18 août 1871 - 24 mai 1873)

et en faisant l'impasse

sur l'impardonnable et prétendu "État Français"

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j'en suis même, ce jour, à regretter :

Louis-Napoléon BONAPARTE
(10 décembre 1848 - 2 décembre 1851)

et comble du comble :
Jacques CHIRAC
(depuis 17 mai 1995 - 16 mai 2007)

qui par action ou par défaut nous le ramena !
C'est vous dire l'ampleur de mes républicains regrets !

non évènement

Comme je vous le disais il y a quelques heures, n'ayant pas la télé je ne pourrai pas choisir de ne pas regarder Sarkozy, je ne pourrai pas aller voir Star Wars, rien que pour l'emmerder. Tant pis ou plutôt tant mieux car si j'avais choisi Star Wars, c'eût été le faire exister par défaut ou par réaction sur l'autre chaine. Donc, ce soir, excepté et c'est déjà trop, le temps de ce billet, pour moi, pas de Sarkozy.
Je préfère m'intéresser aux grues et à leur construction.

Histoire de grues et pourquoi sont-elles jaunes

A trois pas de chez moi, dans la rue on s'apprête à construire un immeuble. On assemble donc une grue, et je vais vous faire rigoler, mais c'est la première fois que j'ai pu constater que pour monter une grue, il faut une grue... plus haute que la grue qu'on installe. Pourquoi n'utilise-t-on pas directement ces grues téléscopiques plutôt qu'en construire des fixes. Et puis au fait, pourquoi sont elles pour la plupart jaunes ?

.

Heureusement il y avait les "Buggles"

Je les avais complètement oubliés et je viens de les ré-entendre sur France Inter...
dans la foulée des Kraftwerk en plus rigolos et tout ça avec des synthés, un vocoder et des ordinateurs à gaz...
Une mention particulière pour les deux choristes, admirables, exemplaires !

Cela dit je me demande si les gens qui connaissent la musique que j'écris imaginent tous la musique que j'écoute...
.

En vrac : charité, foutage de gueule et Cie

Bon, ce matin dans le poste Carole Bouquet de sa belle voix grave nous invite à oeuvrer pour les pauvres. C'est tout simple, il suffit de se rendre dans un hôtel de l'avenue Georges V pour acheter à leur profit trois babioles de chez Cartier. Vous savez, quand on peut faire un peu de bien !

Ah, et puis ce soir !
Ben rien, puisque je n'ai pas de télé pour ignorer une émission que je n'ai pas l'intention de voir.
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24 janvier, 2010

Bon, les filles, si vous voulez plaire,

va falloir réviser vos classiques !

Bigard... Bigard dont vous savez tous qu'il fait mon bonheur me déçoit.

Ah Bigard ! Bigard est à l'humour français ce que Bigeard (pour ceux qui s'en souviennent) était à l' armée française : une sorte de paradigme du courage et de l'abnégation derrière le bourrelet frontal. Bigard ose tout (matez l'affiche ci-dessus), "c'est même à ça qu'on le reconnaît" aurait dit Audiard. Sauf que là je suis un peu, et même très déçu... Car si son spectacle est comme il le prétend "vivant", il aurait dû montrer le sien de slip, le vrai et dans le bon sens, le jaune devant, le marron derrière -ah-ah-ah-ah !
Je suis pas drôle? ah ben merde alors ! je croyais être à bonne école !

22 janvier, 2010

L'amour et le temps.

Je me souviens avoir aimé, dix minutes, un quart d'heure peut-être, autant qu'en deux ou trois années... Je ne suis pas le seul, bien sûr ! Car l'amour dans tous les sens, ignore, ou mieux, se fout du temps.

Alix, Enak, à suivre !

Jacques Martin, non, pas "l'amuseur" c'est déjà fait, l'autre, le très étonnant dessinateur scénariste est mort. Jacques Martin c'était l'inventeur extrêmement (dé)culotté de la plus ancienne BD directement et très sournoisement homo de l'histoire du genre. Tous les parents de la génération des miens, qui se réjouissaient de voir leurs fils lire le bien pensant journal Tintin leur ont offert sans le savoir, pour ceux que ça intéressait vraiment bien entendu, un rendez-vous hebdomadaire avec des personnages totalement homo-érotiques à coté desquels les petits scouts en short de Prince Vaillant et de la collection Signe de piste étaient de vrais enfants de choeur... La tunique volait au vent et les manifestations de franche et romaine camaraderie s'engouffraient régulièrement sous le pallium. Le coup de génie de Martin en dehors de son talent de conteur et de dessinateur, c'est d'avoir planqué le cul-pédé partout dans la reconstitution historique. Subversif ? Tu parles ! et comment ! On pourrait en écrire des pages. Mieux vaut tout simplement le lire et le regarder, car, c'est bien connu, le diable est dans le détail.
Ah ! Alix et Enak avec leurs javelots suggestifs...
au fait,
kotéku, avekousantunik, Alix et Enak, ki-nik-ki ?
.

21 janvier, 2010

Stephen Sondheim, enfin !

Je ne sais pas qui dirige actuellement le Châtelet, mais c'est quelqu'un de compétent qui sait prendre des risques. On va enfin voir et entendre bientôt "Treemonisha", le seul opéra connu à ce jour de Scott Joplin, mais avant, une oeuvre de Stephen Sondheim.
De qui ? de Stephen Sondheim.
Sondheim est un peu connu en France pour être crédité des lyrics (les paroles) des chansons de West Side Story. Mais tout le monde sait et on s'en aperçoit si l'on a deux sous de jugeote musicale et de connaissance stylistique, qu'il en a composé une bonne partie de la musique car c'est aussi un compositeur génial.. Il y a un jeu amusant qui consiste à trier dans W.S.S. ce qui est de Bernstein de ce qui est de Sondheim.
Mais là n'est pas mon propos. On va donc pouvoir enfin entendre "A little night music". Oh, ça n'a rien à voir avec Mozart. C'est une adaptation mise en musique de " Sourires d'une nuit d'été" de Bergman. Il y aura Lambert Wilson, et le retour de Leslie Caron... On va pas se plaindre . Alors, pour avoir un avant-goût, je vous mets un lien sur Youtube. Profitez-en pendant que ça passe !


Céleste Boursier-Mougenot et les oiseaux ou une chose et heureusement, son contraire !

Je vous avais déjà montré ça, désopilant :
http://www.youtube.com/watch?v=9QdgUJss9BU
Et voilà son pendant, en miroir, y a pas de raisons, vu du coté des oiseaux eux-mêmes donc beaucoup plus sérieux ! et pourquoi donc les zoizeaux ne feraient-ils pas de la musique de zhumains puisque certains zhumains prétendent sans rigoler faire de la musique de zoizeaux ?
http://www.youtube.com/watch?v=89Kz8Nxb-Bg&feature=player_embedded
les oiseaux ne trichent pas !

et si comme moi, vous ne connaissiez pas il y a encore cinq minutes Céleste Boursier-Mougenot, découvrez - le vite sur http://www.xippas.com/fr/artiste/celeste_boursier-mougenot
.

20 janvier, 2010

Que d'émotion pour l'émulsion...

Finalement, ça me titille cette histoire de lait... Certains, comme je vous le disais hier, vous poussent à en boire et à en manger quand d'autres au même moment vous recommandent d'éviter ce poison, sournois, violentissime que l'arsenic à coté c'est du caramel mou. A ces derniers je voudrais rappeler que les produits laitiers à la mode, ces fameuses "préparations laitières" qui représentent aujourd'hui la plus grande part de la production , a fortiori de la consommation, ne sont en fait que des émulsions dans lesquelles la portion réelle de lait nocif ou non est pour le moins congrue... Car ces enfoirés de l'industrie alimentaire vous vendent de la flotte au prix du lait, quand ce n'est pas de l'air, du vent, dans la chantilly en bombe.. Alors, il faut faire un choix, soit on vous empoisonne par excès de lait, soit on vous escroque avec du lait mouillé... C'est pas simple, je sais, de devoir choisir chaque jour, à chaque instant, quand on se trouve sollicité par des voyous ou par des cons... encore que c'est quand même pas si compliqué, non ?
On s'en fout ! Soyez rassurés, car pour d'évidentes raisons de profit, il n'y a pas tant de lait que ça dans le lait... Ah ! s'ils pouvaient, puisque ce sont les mêmes, mettre moins d'eau dans l'eau... C'est sûr, ils y travaillent !
Le rêve de l'industrie alimentaire ? à défaut de lyophiliser l'eau, essayer de la mouiller en douce...

J'arrête pas de devenir grand-oncle !

Et voila, ça y est. Il semblerait après inventaire que ce serait "number 29". Mais en fait, on s'en fout un peu des stats, car comme les 28 autres (un inventaire, c'est pas un palmarès !), elle est unique. Je ne l'ai pas encore vue mais si l'on prend en considération, (pour parler moderne et scientifique), les gènes parentaux, elle devrait être belle (ça, je sais, c'est une question de goût !) mais assurément, et là j'en suis certain, c'est indiscutable, "c'est pas écartable" comme on dit dans le pouétou, elle aura oublié toute connerie, fût-ce à l'état de trace, au fond du fond du placenta ...
Voila, elle s'appelle Juliette, et pour ce que je sais d'une autre que je connais bien, à mon avis, c'est un bon départ ! La seule chose qu'elle ignore encore, la pauvre chérie, c'est qu'elle a un grand-oncle in-fer-nal... Quand elle aura vingt ans, j'en aurai quatre-vingts, n'empêche (sauf contre-indication gériatrique !), j'espère qu'on déconnera ferme, chaque fois qu'on se verra ...

19 janvier, 2010

Lobby de l'eau, lobby du lait

Et voilà, il y a quelques années on nous a poussé à boire de l'eau, pour régénérer nos cellules (non, l'eau qu'on boit, on la pisse, surtout), maintenant, il faut boire du lait... Campagne de pub pour sauver nos campagnes... Et si, eau, lait, on buvait ce qu'il faut sans plus et surtout pas dans le but de conforter les bénéfices d'une "filière"...

18 janvier, 2010

Philippe Meyer et les mots usés comme les eaux...

Tenez, par exemple, "matutinal" que j'employais à bon escient et sans abus il y a bien longtemps.
L'adjectif a tellement été galvaudé, noyé, dissout dans son sourire auto-satisfait chaque semaine à la radio par l'indigent Philippe Meyer, qu'il m'est impossible désormais de l'utiliser, fût-ce furtivement dans mon français parlé. C'est dégueulasse ! Pourquoi (m')a-t-il fait ça ? Y en a d'autres des mots, non ? A moins qu'il n'en ait pas tant que ça.

Yvan Levaï ou comment passer pour un con à peu de frais

Samedi dernier je suis réveillé par Yvan Levaï qui fait sur France Inter sa revue de presse. Il est pas plus con qu'un autre Levaï... Hélas, pas moins non plus. Il lit des extraits des articles de ses collègues de la presse écrite, c'est fait pour ça une revue de presse et bien entendu on y parle d'Haïti. Et il cite, ému, le pensum d'un tâcheron de province qui dit, tout ému lui aussi, en fin d'article et tout à fait gratuitement, sans aucune raison objective, juste pour faire chic : "Le Christ s'est arrêté à Haïti"... Et le vaillant Levaï, d' expliquer à ses auditeurs empêtrés dans leur inculture matinale l'allusion du folliculaire ! et de citer (sans en nommer l'auteur...) le livre de Carlo Levi, dont le sujet n'a strictement rien à voir avec le drame des haïtiens, "Le Christ s'est arrêté à Eboli"... Mais le pauvre Levaï confondant, dans sa compassion journalistique, toutes les catastrophes et les misères humaines dit en se vautrant très misérablement : "Le Christ s'est arrêté à... Ebola"...
Allons bon ! En plus du tremblement de terre, leur manquait plus qu'un bon virus... Heureusement, la radio comme la connerie n'est pas contagieuse...

Chez PPlemoqueur, janvier sera, tendance oblige, religieux et mystique

A Benoît Sexe, aka Poupin la Bulle

C’est dans l’azur qu’on voit les anges

Dit-on parfois aux enfants sages,
Leurs ailes douces comme langes
Perdent des plumes à leurs passages…

Dieu porte une barbe très blanche.
Il est assis sur un nuage
Et de sa main droite il déclenche
La pluie, le soleil et l’orage.

Zeus autrefois par sa puissance
N’a pas, que l’on sache, fait mieux,
Lui qui commandait de naissance
Aux héros, aux déesses, aux dieux.

Mais Dieu préfère l'ange incertain.
Est-il femme ? homme ? ou bien les deux ?
Il le roule au creux de sa main,
En un jeu de dé hasardeux.

Et la morale reste sauve
Car Dieu qui n’est pas sot je crois,
Sait très bien qu’à l’instar du mauve
L’homme est bleu et rose à la fois…

voila...
(petite auto-compilation)

Les nîmois ont bien de la chance !

C'est en ce moment le Festival de Flamenco de Nîmes. Il n'y a que des gens biens, et parmi eux tout plein de Galvan, Jose le père bien sûr, Pastora la fille (un peu "jeune" encore) et alors, à tout seigneur tout honneur, Israël, d'abord ! Faut que je vous dise... Le flamenco m'emmerdait ferme, avec ses parades de machos en fut's sous cutanés et ses pétasses en robes rouges à pois verts... jusqu'à ce qu'il y a peu, Amel, peintre sublime et femme de goût, me fit découvrir Israel Galvan, et que le flamenco, ce n'était plus ça du tout, enfin, plus forcément !


http://www.youtube.com/watch?v=yUTCnw4s3rs
pour le voir bouger, cliquez ci dessus

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17 janvier, 2010

Salivons, voulez-vous ?

Bon, le boudin blanc, c'est bon, c'est vrai, mais c'est vite un peu chiant si on le mange selon les habitudes, pommes ou pêches, nature et traditions...
Alors, voilà !
Le boudin ? Au four, ça lui apprendra ! Avec sur le dos une bonne traînée de muscade et de poivre avant cuisson. Une grosse patate douce tranchée en deux et cuite elle aussi au four, comme ça toute nue. Et puis j'avais un de ces petits foies gras industriels en boite, du genre moyen, qui faisait le mort au fond du fridg.
Résultat : les boudins blancs cuits au four. Dans l'assiette, avec une tranche de foie gras, une tranche de patate et puis aussi un gros reste de confiture d'oignons que j'ai faite moi-même de mes blanches mains.
Maintenant surprise ! j'ai râpé du radis noir... et ça c'est le "radis sur le boudin !" Oui oui, out ! la "cerise sur le gâteau", on dit comme ça maintenant !

"Imprédication dominicale"

Un jour on verra le nanti
Aboli,
A la devanture du boucher
Accroché
Lui qui se croit inaccessible,
Hors de cible.
Bien protégé par sa police,
Sa milice...
 ceux qu'il paie il fait confiance.
Bonne chance !
Mais comme en l' antique Carthage,
Vert de rage
Il mourra de ses mercenaires,
Ses sicaires
Quand ils se sentiront floués
Manoeuvrés.
Ils lui transperceront la peau
Comme un veau...
Et ils s'en feront des lacets.
C'est assez !

Hansel & Gretel : maison de la sorcière

Marzipan, charope et guimauve

cliquez sur la photo pour plus de détails

Les yeux plus gros que le ventre...

Comme vous l'avez constaté, tout fier de mes nouvelles connaissances, j'avais mis plein de vidéos en direct... Ça a marché un moment, mais, ça a vite saturé... Alors j'ai du les ôter. Je les mettrai désormais comme avant, par un lien...

Un petit vélo

Un beau matin il prit sa bicyclette, comme il faisait tous les matins depuis des années pour se rendre au boulot. C’était une vieille bicyclette, mais d’une excellente marque. On appelait ça à l’époque où il l’avait achetée, un “routier”. Le cadre était solide, un peu lourd, le guidon était plat et à l’arrière, comme un bât sur le dos d’un âne, se trouvaient de chaque coté du porte-bagages d’énormes sacoches en skaï marron. Il y avait sous la selle, à l’arrière, une petite trousse en plastique dans laquelle on trouvait des rustines (vieilles), un tube de “ Dissolution” (à moitié sec), un câble de frein (roulé sur lui-même), deux démonte-pneus en aluminium et deux ampoules, minuscules, une pour le phare avant, l‘autre pour le feu arrière. Tout ça pour vous dire, preuves à l’appui, que c’était un vélo très commun.

Ce matin-là comme tous les autres qui l’avaient précédé, il quitta sa maison son jardin sa femme ses enfants pour aller gagner leur pain. Il prenait toujours le même chemin, le plus court. Il aurait pu le faire les yeux fermés depuis le temps, et ce dans les deux sens. Seules la lumière et les odeurs changeaient en fonction de l’air et des saisons. Il croisait toujours à la même heure la voiture de l’instituteur qu’il saluait d’un geste du bras par habitude, sans même tourner la tête.
Habitude, habitude, hébétude !

Mais Dieu sait pourquoi, ce jour précisément, à la patte d’oie, là où depuis des années, sans réfléchir, machinalement, il allait à gauche, il décida d’aller à droite. La route était droite, calme, le goudron frais. Tout était extraordinairement normal. Il roula. Il roula, sans effort, et puis, au bout de quelques minutes, petit à petit, il sentit ses roues crisser, grincer, fumer, sans pour autant ralentir, bien au contraire. Derrière lui, un jet de terre, puis de pierre, sortait du garde-boue. Il dut se rendre à l’évidence, sa bicyclette traçait un sillon dans la route. Le sillon devint tranchée, la tranchée devint trou, le trou gouffre, le gouffre enfin abysse dans lequel il se précipita, tête baissée comme un coureur, sans regrets.
On ne le revit jamais.



14 janvier, 2010

Haïti... C'est pas nouveau...

Je me souviens que dans le début les années 80, Elie et moi avions à Paris des amis canadiens. Un couple de mecs très sympathiques qu'il avait rencontrés par un ami commun et qui racontaient des choses sur le Québec et les moeurs des gens riches. Ils connaissaient tout le monde du coeur de Montréal (où ils tenaient un restaurant très chic) au fond de la Gaspésie... En particulier une dame pleine aux as qui employait pour un salaire de misère, voire pas de salaire du tout, une flopée de haïtiens, femmes de ménage, nounous, hommes de peine, jardiniers... Lorsque ceux-ci se rebellaient un peu, ou rechignaient à la tâche, elle les menaçait: "Si tu continues, je te renvoie chez Tonton Duvalier". Alors ils s'écrasaient, car c'est Tonton Duvalier, lui-même, en personne, qui les lui avait envoyés...

Cuba un de ces jours...

Cuba un de ces jours, dès que ce bon Fidel sera lyophilisé, Cuba va cesser d'être communiste. Tant mieux ! penseront certains. Ouais, tant mieux, pour ceux qui en sont certains.. Pour autant, Cuba connaîtra en moins de deux grâce à sa communauté émigrée en Floride les joies du capitalisme libéral sans que ça profite un kopeck à ses habitants actuels, excepté, s'ils se démerdent bien, les membres influents du parti, ceux qui ont les clés de la geole... Et puis, on ré-ouvrira les églises et puis les bordels, aussi, on y a déjà ré-ouvert les hôtels pour touristes... Ouais... Rien que du bonheur, comme on dit dans le poste.
Reviens Ô Batista ! De l'enfer ou d'ailleurs ! Tu ne fus qu'un "artisan", rien d'autre qu'un bricoleur du malheur de ton peuple... tu ignorais le trader, bien sûr l'ordinateur... Ce qu'il va vivre bientôt, ce peuple, est bien pire que ce que tu lui fis subir pour ton seul profit, et en plus, c'est courru, jamais il ne connaîtra un deuxième Fidel, pour son bonheur peut-être, pour son malheur sans doute...

Miction Sainte-Bernadette et Miction Saint-Antoine !

Je vous avais déjà parlé de la très intéressante

Mission Sainte-Bernadette
cliquez ci-dessus

ma fenêtre de pub me propose aujourd'hui sa grande, provinciale et poitevine succursale :

la Mission Saint-Antoine de Padoue
cliquez ci-dessus

C'est plus sobre, plus rustique, mais c'est pas mal non plus. Vous noterez dans l'un et l'autre cas, deux choupinettes versions de l'Ave Maria de Schubert en fond musical.

Du sérieux : jugez-en !

  • Exorcismes des habitations et exorcismes individuels

Nous nous chargeons de chasser le démon, les mauvais entités, les ondes négatives, la malchance, ect...

  • Exorcismes des fermes et des animaux familiers

Ceci comprend l’exorcisme des bâtiments, des animaux et de tout ce qui s’y rapporte

  • Exorcismes sur le mariage

Rétablit l’harmonie familiale

  • Exorcismes des commerces

Nous tentons de ramener la clientèle et le profit habituel

Neuvaines :

Pour toute demande de grâce particulière

Gain d'un procès, achat/ vente d'une maison, obtention d'un prêt, réussite des examens, etc...

Pour une demande de guérison de maladie (à distance ou au domicile du malade)

Attention, le Seigneur seul décide de la suite à donner aux demandes de grâces

Bénédictions :

Ceci inclus( sic!) les bénédictions de tout endroit habitable, fermes, champs, commerces, animaux et bien sûr des malades.

Impositions des mains.


Solal ou Cohen en diagonale

Donner à son enfant un prénom original. C'est ce que tient à faire et c'est son droit une foule de gens. Dans le cas présent, on a choisi, volontairement ou non, en l'appelant Solal une référence littéraire très forte, Cohen, génie absolu et plus précisément, le personnage principal d'une saga, "Les Valeureux" commencée par le premier roman homonyme, Solal et achevée par Belle du Seigneur. Les parents du bambin ont-il, eux-même, lu Cohen ? On peut en douter... car si Solal est au fil de ses histoires picaresques un aventurier sympathique, un séducteur forcené, un arriviste très efficace, c'est aussi un grand dépressif qui, se trouvant déchu, met fin à ses jours...
Moi, si j'avais voulu rendre un hommage à quelqu'un, je n'aurais pas choisi un personnage imaginaire, au malheureux destin, non, je l'aurais appelé Albert, le nouveau-né, comme Cohen, l'immense écrivain...

13 janvier, 2010

Dieu aime les pauvres !

C'est évident, Monsieur le curé, vous m'avez convaincu, converti, Dieu aime les pauvres. Il les veut dans son Paradis. Dieu est un bon gestionnaire du contingent des miséreux. Bien sûr, il en meurt tous les jours, des gueux, sur toute la surface du globe, dans les pays pauvres certes, mais aussi désormais, et c'est heureux question justice, mort équitable, dans les pays riches. Mais ça ne lui suffit plus. Insatiable, gagné par la modernité, en trader du trépas, il veut désormais du rendement, du chiffre, du mort à l'hectare/seconde. Et en l'occurence il a fait Très Fort, le Très Haut ! Il a choisi une île, et pas n'importe laquelle, pas Cuba l' athée la communiste où les secours pouraient s'organiser en moins de deux, non, une île voisine chrétienne un peu vaudou aussi, pas très grande, coupée en deux et dans un état de bordélisation quasi centenaire. D'un coté des pas très riches mais y a pire et de l'autre des pauvres, des très très pauvres, les plus pauvres de tout un continent... Alors tant qu'à faire autant leur faire un épicentre au beau milieu de la foule, en pleine métropole, au coeur des bidonvilles...
Voilà... Ben Monsieur le curé, pas de réponse ?
Mais non, mon fils, vous le savez bien, les voies du Saigneur sont impénétrables .

On l'appellerait mon oncle

Une personne très touchante me laisse aujourd'hui un commentaire sur un message ancien à propos d'un personnage un peu oublié, l'ineffable abbé Marc Oraison, grand promoteur du traitement dont on sait l'efficacité de l'homosexualité par le mariage et particulièrement le mariage catholique. Elle l'a bien connu, il a marié ses parents et elle le considère comme son grand-père... Je ne lui ai pas dit, car elle souhaitait après ma réponse à son commentaire que nous en restions là, qu'un curé ne peut en aucun cas remplacer un grand-père. Il peut être un oncle, éventuellement une vieille tante plus souvent qu'il faudrait, mais là s'arrête son intrusion dans le système de parentèle, fût-ce au titre de substitution...

La Morandais et Johnny...

Généralement, Maillard de La Morandais, curé de son état et dans tous ses états, m'agace un peu avec cette mauvaise foi médiatique et calibrée qui est généralement son fond de commerce, de sacristie, mais là pour une fois il me fait rire et sans ambages . On lui demande ce qu'il pense de Johnny-l'Idole. Bôf, pas impressionné le bon abbé, groupie de Dieu le Père. Il l'a rencontré, Johnny dans un restaurant : "il puait l'alcool, il était moche, c'était une épave". Tout Amour et Charité, l'ecclésiastique.
Voila ! Heureusement qu'il s'est retapé, Johnny, car faudrait pas compter sur La Morandais pour l'homélie à Saint-Roch ou à la Madeleine...

12 janvier, 2010

Madame Auxchats et Madame Rose

Madame Auxchats tous les soirs sur les dix-neuf heures trente, qu'il pleuve qu'il gèle ou bien qu'il vente, Madame Auxchats vient nourrir les chats. Elle a fait installer très soigneusement sur le muret d'une propriété abandonnée des mangeoires à chats. Une mangeoire à chats c'est un peu comme une mangeoire à oiseaux, mais pour les chats, si vous voyez ce que je veux dire. Madame Auxchats qui habite à cent mètres des mangeoires à chats vient avec son cabas. Dans son cabas il y a une bouteille d'eau et des sachets de nourriture pour chats qu'elle achète au prix fort chez un spécialiste et parfois quand elle pense que c'est nécessaire pour certains d'entre eux dont elle juge qu'ils sont fatigués ou un peu carencés, chez le vétérinaire. Elle dépose en ligne les sachets sur le muret pour ne pas se tromper, donner à l'un des chats ce qui serait pour l'autre. Il faut en convenir, Madame Auxchats est obsessionnelle. Tout ça s'effectue par rituel, en répétant les même mots car Madame Auxchats fait de l'écholalie... Ils sont déjà là depuis un moment mais elle les appelle. Il y a Minou, Mimi et Minette et Miminette et comme de toutes façons, elle les appelle tous et qu'ils sont déjà là, pas d'erreur possible. Elle veille à ce qu'ils mangent tout ce qu'elle leur donne et faut dire qu'ils ne se font pas prier. Madame Auxchats est certes un peu folle, moins toutefois que Madame Rose qui faisait il y a quelques années ce qu'elle fait aujourd'hui. Elle ne s'appelait pas Madame Rose, on l'appelait comme ça car elle habitait seule une jolie maison un peu dévastée qui s'appelait la Villa Rose à cause de la plaque émaillée sur le mur et des majoliques au dessus de chacune des fenêtres et qui représentaient des roses. Madame Rose nourrissait tous les chats du quartier et contrairement à Madame Auxchats qui a un mari qui veille, les attirait chez elle. Un jour on n'a plus vu Madame Rose. On a apprit quelques jours après qu'elle était morte, seule dans sa maison, et que les chats, une bonne quinzaine paraît-il, qui avaient un peu faim, avaient commencé de se nourrir sur la bête... Sûr qu'elle l'avait voulu, Madame Rose...

Appel à souvenirs !

Je suis à la recherche de ces injures antiques particulières à toute une période du siècle dernier et émanant de sensibilités comparables à celle de ces trois-ci, classiques et néanmoins délicates. Le net n'est pas très fourni sur ce sujet.
- vipère lubrique (la plus connue)
- hyène dactylographe (très savoureuse)
- vermine fasciste (ou d'autres obédiences)

Orientation sexuelle et activités para-musicales

Mais non, je vais pas vous faire le coup de "Y en a partout!". Je me souviens seulement que dans une vie antérieure, l'une de ces vies où je fréquentais des gens chic et influents, je côtoyais les "spécialistes"(!) de la presse musicale et par la force des choses puisque c'étaient les mêmes, producteurs et animateurs de radios de service public. A part quelques queutards hétéros célèbres pour cette double particularité, la majorité du personnel "para-musical" était plus pédée et plus implantée que de raison. Bref, on retrouvait les mêmes partout, Lesbos étant naturellement sous représenté ou simplement bien planqué. On était donc entre copines... Pour faire simple, on s'y frottait à tous les étages des studios et des rédactions...
Aujourd'hui, écoutant un peu ces mêmes radios et les nouvelles, en lisant la liste des membres des comités de rédaction ou les "signatures" de bien des canards musicaux, je m'aperçois que ce ne sont certes plus les mêmes qu'avant, mais que le principe n'a pas changé... même s'ils sont "d'aujourd'hui", ce sont encore quelques uns, les petits nouveaux qu'on voit partout, comme jadis... et comme je ne fréquente plus ces boxons, ces claques de la vie musicale, et ce depuis fort longtemps, une question néanmoins me turlupine, oh, pas par goût du ragot du people, non, juste par intérêt "sociétal", comme on dit de nos jours : ces brillants sujets doués d'ubiquité professionnelle, sont-ils aussi pédés que l'étaient leurs ancêtres des années 70 ? Attention, hein ! c'est pas pour critiquer, c'est juste pour savoir ! Ah et puis, pas de noms ! on va pas en plus leur faire de la pub !

11 janvier, 2010

Au fait, vous avez vu ?

J'ai repeint mon blog ! Fini le vert céladon, les couleurs assorties, façon rideau et papier peint ! Un grand besoin de rigueur, d'épuré, tu vois coco, un peu minimaliste un poil japonisant mais furieusement Feng Shui en même temps - j'adooooore ! bref, un blog "calviniste" comme dirait Polo qui a le sens des formules qui remettent tout d'aplomb...

Voilà, ça y est, je suis accro à la patate douce !

Je m'étais dit, je vais réduire, voire même arrêter. J'essayais de ne plus y penser, évitant partout où on la trouve, l'étal où en vraie tentatrice elle s'étale ! Et puis ce soir, je suis passé prendre un poilâne au monop. Le présentoir à poilâne, on le voit de la rue, j'ai bien vu qu'il était vide. Je suis entré quand même pour acheter du pain en sachet un peu dégueu mais mangeable quand on le fait griller. Et puis, mine de rien, j'ai fait un tour de magasin, comme ça, histoire de... De loin ça paraissait vide au rayon légumes. Mais quand je suis arrivé dessus, il y en avait encore trois ! Oh, pas énormes... alors, je les ai prises, toutes les trois, à peine un kilo... et j'ai foncé à la caisse, des fois qu'une rombière aux cheveux mauves en ait aussi envie que moi et crie au partage ! Ouf ! c'est passé comme un pet à la poste !

Alors, ce soir, si vous avez un peu de cochon et trois patates douces, vous faites comme moi :
- vous prenez vos dés de porc ou de cochon (c'est vous qui voyez !)
- vous les trempez dans la moutarde puis dans un mélange cassonade-farine avant de les jeter dans l'huile bouillante
- vous les laissez dorer, un peu comme des beignets
-quand c'est fait, vous les sortez et à leur place dans le même récipient, vous faites revenir des oignons avec de l'ail et puis le reste du mélange farine-cassonade.
- quand les oignons ont fondu, ou sont fondus, ce qui du point de vue du goût est vraiment la même chose, vous leur remettez le porc sur le dos... vous laissez cuire un peu avec un bon verre de vin blanc, un peu de soj-sauce et puis des épices, selon et un bouillon cube dissout dans un peu d'eau ...
- vous ajoutez les patates douces en rondelles, vous mélangez le tout et le versez dans un plat que vous mettez au four.
- cuisson à surveiller en goûtant.
Voilà ! encore un repas de "sardine à poil" comme disait mon grand'père et comme dit Orlando qui connaît ses classiques !

10 janvier, 2010

Y a des mecs que d'une manière ou d'une autre il vaut mieux pas être ou avoir été avec ....

On apprend à l'instant que l'ex-femme de Bertrand Cantat (oui, ce con qui se prenait pour Jim Morrison), l'assassin de Marie Trintignant vient, pauvre femme, de se suicider...

Patti Smith au Père Lachaise ou PPlemoqueur mène l'enquête !


Apparaît à l'instant sur http://elvisdepressley.tumblr.com/ cette très touchante photo de Patti Smith au Père Lachaise. Pour moi comme pour vous c'est évident on sait pourquoi, elle est devant la tombe de Jim Morrison avec les bouts de joints qui jonchent le sol comme les restes de cierges à Lourdes... Seulement, derrière elle, le panneau indique 14 ème division. Or Morrison est, j'ai vérifié, dans la 10ème division. Alors ? Et bien c'est tout simple, quand on fait face à cet endroit à la 10 ème division comme elle le fait, on a de l'autre coté de l'allée, la 14 ème dans le dos ! " Elémentaire ! ou Bon Dieu, mais c'est bien sûr !

Jacques Amblard - Duruflé - Requiem - Critique - Madame Michu...

Vous savez (désormais, depuis le temps) que j'aime énormément la musique de Duruflé. Et il m'arrive même, dans l'intimité, d'en lire des critiques qui me tombe sous les yeux avant que de me glisser des mains. Dans un numéro du "Monde de la Musique" d'il y a un an, un certain Jacques Amblard (sûrement quelqu'un de très bien, au demeurant, j'ignore qui c'est) porte un jugement sur le Requiem du divin Maurice, je le cite : "C'est l'un de ces aimables requiem qui semblent décrire le paradis dès la première mesure, sans penser aux lacrimose de la famille du défunt." pour décréter enfin, cerise sur le catafalque, que les interprètes donnent à l'oeuvre "une modernité intéressante, s'approchant un peu de Messiaen" (sic).

Je vais excuser Monsieur Amblard, car je pense que pour d'excellentes raisons qui sont peut-être les siennes, (surbooking, train à prendre, petit creux à satisfaire, critique en retard à rendre d'urgence, enfant à récupérer à l'école, envie de faire pipi, heure de l'apéro (entre amis critiques), que sais-je !) il a écouté ce Requiem en diagonale, faisant l'impasse sur le Domine Jesu et le Libera me (curieusement les parts les plus longues de l'oeuvre) où Duruflé fait preuve et sans prévenir d'une violence pas aimable du tout...

Pour ce qui est de la "modernité", fût-elle "intéressante" (en quoi d'ailleurs la modernité est-elle intéressante où non puisque sa raison d'être est d'être ou n'être pas...?), il s'en tapait le prie-dieu, Maurice, de la modernité, la permanence du grégorien dans toute son oeuvre en témoigne ! Quand à le rapprocher de Messiaen... Il aurait peut-être pu d'abord le rapprocher de Jehan Alain, Mr.Amblard, sans prendre de risques inconsidérés, sans être ridicule non plus. Et puis, plus simplement, il orchestrait plutôt bien, non ? C'est pas intéressant ? Ah bon !

A moins que dans sa hâte et au hasard d'une erreur d'étiquetage et de conditionnement, il ait (encore !) écouté celui de Fauré qui correspond mieux à la très sommaire description qu'il en fait... mais non, je déconne.

Enfin, tout de même : "lacrimose". Mein Gott, Gracious Lord et Doux Jésus réunis ! j'en suis sur le cul, au fond du Gaffiot !
- Ah ! ces critiques musicaux, Madame Michu, quelle culture, j'vous jure, quelle raffinerie, comme disait mon coiffeur ! mais où vont-ils chercher tout ça ?
- "Encore des mots, toujours des mots" comme disait la regrettée Dalida ! qu'elle me réplique, Madame Michu qui en a lu d'autres et à qui on ne la fait pas ...