31 août, 2009

Métamorphose ou quand l'asparagus devient lys

C'est incroyable les adolescents, cette aptitude à la métamorphose. Vous laissez une fillette livide et dévastée sur un lit d'hopital, et moins d'un mois après vous retrouvez une jeune fille somptueuse, vigoureuse, affectueuse autant et qui vous saute au cou... Vous n'avez de surcroît plus besoin de vous baisser...
Elle a déjà souffert et dans son oeil qui frise on lit qu'elle a compris un peu de la vie déjà... Intelligente en plus ? ben oui... normal ! c'est ma petite-nièce... J'assume ! adonf !
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Il y a des mots, comme ça, que j'aime certains jours

tenez, mes mots aimés d'aujourd'hui sont :
- boulingrins
- catalpa
- céladon
- galuchat
- marquise - bow-window - véranda
- chintz
- terracotta
- organdi
- anthracite
- majolique
- chartreuse
- cadavre-exquis
- girolle
- flanelle
- hibiscus
- villégiature
- cabriolet
ah j'avais oublié un adjectif, le seul : épatant

qu'ils en profitent ! y en a plein derrière qui attendent !

30 août, 2009

Offenbach et ses librettistes.

Entendu hier dans je ne sais quel opéra bouffe du Maître ("La Créole" peut-être), livret, si c'est le cas, d'Albert Millaud :

Et Monsieur le maire?
Il a le mal de mer.
Et le notaire ?
Et bien, le mal de terre !

Voilà aussi pourquoi j'aime autant Offenbach...
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Décidément, Mozart m'ennuie...

Je sais, je devrais pas le dire, c'est presque à la limite immoral, indécent, grossier-gougeat, obscène ! Il est inconvenant de refuser Mozart. Comme il aime l'abbé Pierre, Zidane, Soeur Emmanuelle ou le Dalaï Lama, tout le monde aime Mozart, il paraît même qu'il favorise la lactation des vaches, c'est vous dire ! Mais si comme on le prétend, et Dieu sait qu'on prétend beaucoup à son sujet, il disait "aimez-moi et je vous jouerai de la musique", malgré sa demande, je n'aime pas Mozart et n'attends rien de lui. Il y est pour rien, le pauvre, et serait sans doute, vu ce qu'il avait vécu de son vivant, le premier surpris de cet engouement post-mortem et sans réserve aucune... Il savait ce qu'il faisait, le meilleur et le pire, nier cette évidence, c'est nier son génie. N'empêche que dès que j'entends quelque chose qui y ressemble, et s'il y a un compositeur qui "se ressemble" au bout de deux mesures c'est bien lui, je shunte... J'admets, c'est soigné, raffiné, y a tous les ingrédients qu'il faut, ça module au bon moment, rien à redire, ça vous caresse dans le sens de la cadence, mais c'est peut-être ça, au bout du compte qui me gave, le coté convenu, sans surprise. En fait ce n'est pas que je n'aime pas ça - il y a rien à ne pas aimer - c'est que je m'emmerde à l'écoute... Voilà, c'est dit ! Mozart m'emmerde dans la majorité de ses oeuvres car je pense qu'elles représentent la quintessence, l'aboutissement de la musique occidentale dans ce qu'elle à concocté de plus académique... "tension et résolution de la tension...". Bon ok, en même temps que lui, il y a la cata absolue, Gluck, le mélodiste le plus navrant de son époque avec Rousseau le mal-entendant... Mais quand ça devient comme ça quasiment obsessionnel, à coup de formules réitérées, "copiées-collées" avant l'heure et sans surprise, pour moi c'est clair, ça fait chier ou pour dire ça enfin d'une manière bien plus chic : "ce n'est pas mon univers musical de prédilection" ... Vous allez me dire très familièrement : "y a pas que ça... y a..." Ben y a quoi, au juste ? Je vous vois venir : la dramaturgie, les livrets ! Dont acte, faut reconnaître, il savait choisir...

Mais aussi, honnêtement, faut lui rendre hommage ! Don Giovanni et La Fûte... un ou deux concertos pour piano, autant de symphonies et encore pour être franc un ou deux de leurs mouvements...
Alors là, sans ambage, je le dis, je le proclame : Chapeau ! Chefs-d'oeuvre ! Génie !

Quoi ? seulement quatre ou cinq oeuvres pour prouver son génie ? Mais c'est bien suffisant ! Tenez, "Gaspard de la Nuit" suffit à prouver le génie de Ravel, La Wanderer celui de Schubert et Le Quatuor pour la Fin du Temps de Messiaen à assurer le sien... Alors pourquoi, comme le fait l'au demeurant charmante et fort compétente Mildred Clary, nous estourbir tous les dimanches après-midi sur France-Mu à coup d'intégrales d'Enlèvement, de Nozze ou de Clémence post-prendiales, fût-ce en versions de référence.

Vous la connaissez, bien sûr, celle-là, qu'on attribue à Guitry quand il n'était pas au mieux de sa verve: "Le silence qui suit une oeuvre de Mozart est encore de Mozart !". Et bien moi, ce silence suffit à mon bonheur.

Allez, hop ! Pas de temps à perdre ! une petite sonate en ut majeur et on passe à autre chose !
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29 août, 2009

Ultime offrande

L'Indien sentant venir l'automne a changé de quartier d'été. Il s'est déplacé d'environ deux cents mètres et a transporté ses pénates (soit environ un demi-mètre cube...) sur l'ancien chemin de halage, au plus près de la rivière, sous le dôme discret et encore plus intime d'un énorme saule pleureur.
Mais comme chante Valentin dans Faust,
" Avant de quitter ces lieux,
A toi, Seigneur et Roi des cieux"...
il a laissé une dernière offrande.
Voici l'offrande :
une banane bien mûre mais ferme cependant
une coupe à champagne amputée de son pied, réduite au réceptacle
une grosse boite de lait pour nourrisson.

On pourrait y trouver aucune ou encore mille interprétations...
Mais la première, la plus simple saute tellement aux yeux qu'il n'est pas besoin d'être psy-labélisé-bac + 15 pour émettre l'hypothèse...
L'Indien reste étonnant...
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28 août, 2009

Réitération - je confirme

Dés de melon + glace butter scotch -
Pas d'erreur - Ça
marche !
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Expérience musicale et psycho-sensorielle !

Il y a quelques temps que je voulais faire ça. Ce sont les portraits de Warhol qui m'ont donné l'idée de tenter leur adaptation au système musical selon les procédures occidentales qui chez nous globalement malgré quelques avatars historiques, le régissent.
Je m'explique. Prenez par exemple les portraits de Marilyn de Warhol, c'est l'ensemble des X portraits qui fait l'oeuvre. Un seul d'entre eux, sorti du contexte de"série"(même quand la série se limite à deux), n'a pas le sens de l'ensemble. C'est malgré tout le même portrait reproduit x fois ; mais chacun en raison de ses couleurs, de "sa couleur" reste cependant original à l'intérieur du tout...
C'est le même rôti à chaque fois, mais c'est la sauce qui change.. Et le coup de génie de Warhol, c'est d'exposer la cuisine entière... .
J'ai donc cherché un truc qui approcherait, et pour ce, composé une longue phrase musicale, plutôt et à dessein tonale donc mémorisable ou au moins reconnaissable, d'environ quatre vingt mesures, pour flûte et piano (la noire à cent, avec les (nombreux) points d'orgue, elle dure environ. 4 mn).
Puis, je l'ai recopiée une fois directement à la suite du premier énoncé. J'ai en revanche changé totalement la partie de piano. Et curieusement, contrairement aux séries de Warhol où quoi qu'on fassent on reconnaît toujours Marilyn, personne parmi ceux à qui je l'ai faite entendre n'a été foutu de s'apercevoir que c'est la même phrase musicale dite deux fois...
Les romantiques se posaient en peinture la question de la prédominance du trait ou de la couleur...
Ça reste pas simple cette affaire... .

27 août, 2009

Requiem sur le parking

En milieu d'après midi je pars faire les courses chez Leader Price. J'allume la radio, France Mu. Je reconnais, je le connais par coeur, le Requiem de Duruflé. Je me parque, car même si je le connais par coeur, à chaque fois, ça me surprend... il paraîtrait que ce serait en partie ça, le propre du chef-d'oeuvre... Je ne peux pas descendre, les courses attendront. Comme il fait chaud, j'ai ouvert les portes et les fenêtres de la voiture... Et "à donf" comme disent ceux qui écoutent et c'est leur droit, autre chose, j'écoute le Requiem de Duruflé...
Duruflé ? mais c'est sublime, c'est comme Ravel, y a rien à jeter...
Et en plus d'être génial, c'était un brave, un honnête homme... Y a des cumulards, comme ça, d'authentiques croyants qui même si vous ne partagez pas leurs convictions vous réconcilieraient par leur oeuvre avec l'espèce humaine.

La Nature sait-elle être rigide ?

On imagine la nature cédant à ses instincts naturels... Na-tu-rels ! Quand on pense à ce mot on pense incontrôlé, désordonné, sans contrainte, "baroque" pour ainsi dire...
Mouais...
La Nature est parfois d'instinct trompeuse, rigide, droite, quadrillée... la preuve :

pas de tuteurs, pas de fils... et pourtant... Bref... La Nature est bizarre...
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Oscar (de ton ! bien sûr)

Depuis qu'Oscar le Chien fréquente des Prix de Rome,
il revendique, affiche son goût pour la musique,
au point de s'endormir sur une pile de partoches...

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Rocard et la Maréchale

Je sais pas si vous vous souvenez, mais jusqu'à un passé (très relativement) récent, quand il y avait une importante cérémonie nationale d'anciens combattants on sortait invariablement la regrettée Maréchale Leclerc de Hautecloque, admirable et austère veuve du héros national, pour agrémenter de sa caution historique dépôts de gerbes et remises de décorations.

Aujourd'hui les temps changent ! dès qu'il y a une nouvelle commission dans l'air, on sort le Rocard ! comme caution d'on ne sait trop quoi, peu importe ! il est content, le Rocard. Le problème c'est qu'il est supposé avoir des idées...
Mais rassurez-vous, les idées de Michel Rocard ont autant d'influence sur les projets de ceux qui les lui demandent que les chapeaux noirs de la digne Maréchale en avaient sur le sort des anciens combattants...

C'est pourquoi on lui colle des nurses, des gouvernantes un peu plus jeunes, à l'immarcescible Rocard... Juppé, Orsenna.. ok, ces deux là, c'est pas le top du top même s'il y a pire (y a toujours pire...), mais en tant qu'"auxiliaires de vide", c'est bien suffisant au regard de l'obligation de résultat qu'on lui impose... Car vous savez, ces augustes vieillards qui ont tant servi, ça vous a parfois des incontinences conceptuelles sévères...
Et la Couche Méfiance pour contenir les pertes d'idées foireuses reste à inventer...
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Me r' voila !

Le routeur étant de retour, voila, reconnecté je suis !
En fait, ça m'a rassuré, cette affaire, car je m'attendais en bon blog-addict que je suis que ce serait insupportable. Finalement... Ok, deux jours, c'est pas très long... mais tout de même !

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25 août, 2009

vacances forcées

Déjà, j'ai un ordinateur à gaz, et le routeur qui me relie au net en partage avec ma moitié s'est éteint hier soir pendant l'orage ! Mort de trouille, le routeur. Bref en attendant; je vais vous foutre la paix deux ou trois jours, le temps que le nouveau arrive !

Ah, pendant que j'y suis, ne cherchez pas de glace au butterscotch chez Leader Price, y en a plus ! en revanche, y a une marron-rhum que je vais tester pour vous ce soir , avec du melon, of course !

Voilà, soyez heureux ! Je vous retrouve au plus tard ce ouicande.

24 août, 2009

Guermantes ou la fin d'un rêve


Le château de Guermantes, oui, celui dont le nom, plus que la beauté qu'il ignorait alors, inspira qui on sait va devenir un lieu de séminaires, de rencontres, de stages de formation pour cadres supérieurs, de luxe certes mais tout de même. Il a été vendu par ses propriétaires de longue date , (banquiers suisses saisis par le besoin, l'indivision, voire le désintérêt ? qui eurent l'honneur d'être remerciés par Proust lui-même d'avoir utilisé ce simple toponyme) pour en faire une sorte d'hôtel de luxe... Heureusement, il est classé M.H du sol au plafond....
La Belle Inutile... on dit que cette galerie aurait inspiré la galerie des glaces de Versailles...On dit tant de choses...

Heureusement , la Duchesse de Guermantes n'est qu'un personnage de roman ... Imaginez...
Quoi ? de l'amiante à Guermantes ?
Tout fout le camp, moi , je vous le dis !
Cliquez sur la photo du bas pour l'agrandir

Verte Vallée (suite) 2

En fait, après quelques doutes, plus j'avance dans le truc et plus je trouve ça bien... D'abord on y découvre déjà l'application d'idées patronales qui font encore, toujours florès, du genre :
- Vous voulez pas baisser votre salaire ? pas de problème, y en a qui font la queue pour bosser à votre place pour moins que vous !
Et puis il y a le père, exploité, humilié jusqu'au trognon, assailli de garçons, de fils qui en ont ras la casquette de bosser pour des prunes, et qui ont même des idées sur la manière dont le filon de charbon est mal exploité, bref, qui sont en train de virer dangereux gauchistes, d'autant plus dangereux qu'ils réfléchissent et de filles qui commencent, elles aussi, à se poser des questions jusqu'à celle de l'existence de Dieu, c'est vous dire... Oui, il y a le père, chrétien en diable, qui continue de croire qu'il va convaincre les patrons d'être un peu plus réglos, par la seule et chrétienne prière...
Moi ça me rappelle étonnamment la droite libérale actuelle et ses affidés qui appellent les banquiers et les patrons "à plus de morale", en s'auto-régulant, bien sûr et sans contrainte... Prière, voeux pieux...

Décidément, "Quelle était verte ma vallée", au fil des pages, c'est de mieux en mieux !
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23 août, 2009

Amis morfals du soir, Bonsoir !

Voilà, en vrac !
Il faut :
- des fusilli paesani, ou mieux, des cortecce (les mêmes presque, mais la taille au dessus)
- deux gros oignons, c'est évident !
- des fruits de mer surgelés (sachet panaché chez Leader Price)
- un poivron ou deux mais dans ce cas, de différentes couleurs, pour faire plusse beau
- du tabasco
- du poivre
- du gros sel
- de l'huile parfumée à l'orange (si non, du zeste !)

ah ! j'oubliais, quitte à paraître snobobo en diable, mais un wok, c'est vachement pratique...

I - faites cuire vos pâtes dans l'eau avec de l'huile pour que ça ne colle pas.Ces pâtes-là cuisent longtemps et n'ont pas besoin d'être croquantes.
et pendant ce temps-là
II - émincez vos deux gros oignons
III - décongelez vos fruits de mer au micro-ondes.
IV - dans le wok faites revenir dans de l'huile normale très chaude les oignons, pour les faire fondre et roussir un peu.
V - sitôt fait ajoutez les fruits de mer et les poivrons coupés en très très petits cubes
VI - une fois que tout ça a un peu cuit ensemble, versez les cortecce que vous avez rincés au préalable

Mélangez le tout dans le wok laissez chauffer doucement en versant quelques gouttes de tabasco
Versez l'huile parfumée au moment de servir.(Si y a pas, huile d'olive coupée arachide ou tournesol, et jus de citron ou d'orange pressé(e))
Temps de préparation : celui de faire cuire les pâtes (pendant ce temps là on fait le reste) soit envion 15 minutes !
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Libérée, clairement...

C'est Lys Gauty en 1933, et qui ne chantait pas que le "Chaland qui passe"...
C'est clair, c'est précis....



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22 août, 2009

Imprégné de sommeil.

En ce moment, je suis en pleine forme. Mais je dormirais 40 heures par jour. J'ai besoin de dormir, la nuit, la sieste l'après-midi. Quand je dors, j'ai l'impression que le sommeil déborde, s'écoule de mes yeux, de mes oreilles, imbibe mon oreiller, et ce, dans un flot d'endorphines... le pied ! Je suis imprégné ! au point que j'imagine que si l'on m'essorait au dessus d'une bassine, on y recueillerait des litres de sommeil...
Sur ce.. je vais me coucher...
Gute Nacht !

A l'occasion d'un anniversaire ami de blog, je me souviens de cette chanson de Brel,

http://www.youtube.com/watch?v=yUmLfaIiGQM&feature=related
C'est pas la plus connue certes, mais c'est l'une de mes préférées !
ça vous étonne ?
Pour l'anecdote, je l'ai entendue pour la première fois en 1997 à Erfurt, par un excellent chanteur français
dont j'ai oublié le nom, invité de l' Alliance Française...

Et pendant ce temps là...

Pendant ce temps là, les banques américaines, tandis l'Europe et la France font preuve à ce sujet d'un incroyable déni de réalité en prétendant que tout est terminé, continuent journellement de plonger, entraînant maintenant directement les entreprises dans leur chute. My half qui est , comme vous le savez peut-être, américain s'informe... Tenez... à titre d'exemple, le créateur d'un truc que vous connaissez pour l'avoir peut-être utilisé, McAfee, filtre à virus qui a fait sa fortune a été en début de semaine derniére, sommé par sa banque de commencer à réaliser ses actifs, en vendant (aux enchères !) quelques propriétés qu'il avait eu le bon goût d'acheter... Car ses avoirs et ses placements ont fondu comme neige au soleil... C'est pas le seul... Alors, quand on vous dit que tout va repartir, comme avant... Rigolez, puisque vous n'avez pas encore les lèvres gercées...
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C'est demain dimanche !

Que ceux qui comme moi ont appris et n'ont pas oublié cette comptine osent le dire !
C'est demain dimanche
La fête à ma tante
Qui balaie sa chambre
Avec une orange
Elle la coupe
Elle la mange
Oh, la vieil' gourmande

21 août, 2009

Le dessert du soir inventé à l'instant.

Très simple :
Dans une coupe, disposez de petits cubes de melon des charentes
Recouvrez d'une grosse boule de glace au butterscotch (salé)
C'est tout.
Croyez-moi, c'est très, très bon...
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Bon Ramadan !

Demain c'est Ramadan, dès qu'on aura trouvé l'heure exacte du début, car c'est un peu la chanson de Trénet "Le Soleil a rendez-vous avec la lune." Moi, j'aime bien cette incertitude pleine de poésie.
Bon, c'est pas parce que j'ai arrêté de faire Carême depuis des lustres, que je bouffe du curé et de ses confères de toutes religions que je ne dois pas souhaiter un bon Ramadan à ceux qui l'observent volontairement quand pour eux c'est (aussi) une façon de faire voir qu'ils existent un peu ; quand ils en auront marre, ils feront comme moi, discrètement, ils arrêteront... D'autant plus que cette année, il se trouve en plein cagnard, le mois des privations diurnes, même quand on se rattrape copieusement la nuit tombée, ça reste, peut-être d'ailleurs pour ça, éprouvant. Maintenant, vous me direz que c'est pas né sous le cercle polaire, cette affaire et que les Croyants ont un peu l'habitude...
Néanmoins, Dalil Boubakeur, recteur de la mosquée de Paris, le dit clairement : observance, peut-être, mais doucement, sans jamais mettre sa santé ou celle des autres en danger, c'est le Coran qui le dit.
Faut dire qu'il est toubib, le recteur...
Quoi ? le chef religieux des musulmans français serait médecin ? pas marabout ? médecin, pour de vrai, avec un stéthoscope, inscrit à l'Ordre, avec une blouse blanche, à jour de ses cotisations, et tout et tout ? Ben oui, et qui plus est diplômé de la faculté de médecine de Paris, où il se trouve qu'il enseigne aussi désormais...
Je sais, amis racistes antisémites et arabophobes, c'est chiant, mais c'est comme ça...

Bernard Lubat est increvable !







Lubat, je suis pour ! A l'instant sur Europe, il parle de "son" festival d'Uzeste (de citron, of course !).
"On fait de la musique insupportable à l'oseille"
et puis coup de pied de l'âne à un festival voisin et très convenu :
" Chez nous on découvre ! ailleurs on retrouve ! " ...
Lu-bat ! Lu-bat ! Lu-bat !

photo empruntée à Boudiou-Blog

Pourquoi j'admire et j'aime les coureurs à pied

D'abord, comme Hussein Bolt, le fabuleux, ils sont généralement beaux, qu'ils soient hommes ou femmes (d'ailleurs parfois, à ce sujet et en ce qui concerne ces dernières, y a litige...) leur allure est superbe, et surtout, contrairement aux coureurs cyclistes parfaitement ridicules sur leurs drôles de machines, il ne leur faut pas un mois de sudation, d' ahanements et de prétendues stratégies laborieuses pour gagner une médaille. Quand ils courent en équipe ? Idem-Pareil. Bref, les coureurs à pied ont l'élégance de vous faire vibrer sans vous emmerder tous les jours de juillet avec des histoires de maillots de toutes les couleurs... Quelques secondes suffisent, et hop ! Et puis, 37 km/h sans autre outil que leurs jambes...
Bref, la course à pied, je suis fan.
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Nuit d'été, rue, des gens qui passent en auto. Mystère !

Rentrons de dîner de chez notre amie G. Soirée évidemment sympathique.
Rentrons à pied.
Personne.
Sauf une auto qui nous croise.
Les passagers ne savent pas que je les ai photographiés.
Ils sont là pourtant, même si on ne les voit pas, ils sont là ! la preuve, car s'ils n'étaient pas là, il n'y aurait pas d'auto...
M'enfin ! PPlemoqueur ! puisqu'on ne les voit pas...
Peut-être... n'empèche que même si on ne les voit pas ils sont quand même sur la photo...
Ils ne m'ont pas vus... Là ou j'étais, planqué derrière un arbre, ils ne pouvaient absolument pas me voir. Je n'existe pas pour eux.
Eux, existent pour moi. Pour vous aussi, vous le savez bien... Pour une fois que je montre au lieu de causer... Mais on ne voit rien ! allez vous me rabâcher. Et quand je vous cause des gens, vous les voyez, peut-être ? Pas plus, honnêtement... Alors...
Ok, qui me dit que c'est "eux",
pas "lui"
ou bien "elle(s)"...
C'est vrai ! On va pas chipoter, qui peut le plus peut le moins...Vous le savez, j'aime pas ratiociner sur le nombre...
Quelques milliards de neurones coincés dans un tas de tôle en mouvement, qui m'ignorent quand je les considère, je les constate... sans rien savoir, sans être su...
Je suis le voyeur qui ne voit rien....
Mystère...

20 août, 2009

Gagner !

Comment
Je Gagne 300€/Jour ?
Mode d'Emploi Gratuit d'une Astuce

m'annonce dans ma fenêtre de pub un certain Emmanuel qui veut me faire partager la recette de son bonheur et sa réussite à condition que je lui donne mon adress e-mail etc.

Ça me rappelle une histoire que racontait ma mère (j'ignore si l'histoire était vraie ou si ce n'était qu'une "histoire") .
Un mec vachement malin, entre les deux guerres passait une annonce dans la presse.
Comment devenir riche rapidement ?
Adressez-moi BPxxxx
100 francs
plus une enveloppe timbrée à votre nom et adresse
pour recevoir ma recette infaillible.
Les victimes recevaient un petit papier ronéoté sur lequel était écrit :
Faites comme moi !

19 août, 2009

Bonnie and Clyde dans la rue Monge ou les filles aussi

Dix sept ans qu'ils ont, les Bonnie & Clyde qui ont attaqué une banque de la rue Monge. Si c'est pas de la maturité, ça ! Nouveauté hormis l'âge, une fille, dans le lot ! Mais, les filles, elles ne serviraient que de cheval de Troie, pour amadouer le personnel et favoriser l'entrée des mecs dans l'agence... C'est ce que disent la police et les bien pensants... Décidément les nanas quoi qu'elles fassent, légal ou non, continuent d'être traitées comme des sous-fifres, réduites au rang de faire valoir, à jouer les utilités. Une gamine gangster ? C'est pas possible ! L'attaque de banque c'est un truc de mecs, ça, de couillus ! Mesrines, c'était pas une fendue ! C'est pas entièrement faux, quand on considère les traders indélicats et autres Madoff, même s'ils cambriolent sans danger pour leur peau de l'intérieur... Mais c'est aussi oublier Calamity Jane, Bonnie effectivement et bien sûr Ma' Dalton ! Bref, il faudrait que nos élus, de tous poils de tous bords se rendent compte que les temps changent... Et qu'à force de leur montrer en exemple le chemin du bonheur par la réussite sociale uniquement et bien sûr par le fric, faudrait quand même pas s'étonner qu'ils cherchent le raccourci pour l'obtenir, le fric, garçons et filles de la même manière et, rendons leur grâce, en épargnant les petites vieilles, ce que ne font pas les banquiers-bandits...
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Quand en ces temps, à Genève, on ne rigolait pas avec la pensée

Vous savez que je ne vous cache pas grand' chose de mon intimité. C'est ainsi que j'ai à portée de main, dans mes toilettes le Petit Robert Illustré des Noms Propres. J'y lis ce matin l'article sur Sébastien Castellion que je découvre, à l'occasion...
"Protestant, il rencontra Calvin à Strasbourg et accepta sur ses instances un poste de régent au collège de Genève. En 1544 à la suite de différends sur la canonicité du " Cantique des Cantique" et sur la descente du Christ aux enfers, il quitta Genève pour Bâle où il enseigna le grec..."

Voilà, à l'époque on ne déménageait pas pour n'importe quelle raison, non, il fallait du sérieux ! Tiens, vous en connaissez, vous des gens, aujourd'hui, qui se feraient la malle pour cause de canonicité du "Cantique des Cantiques" ? Et pour l'incontournable problématique de la descente du Christ aux enfers, hein ?

Bon, faut dire qu'à l'époque, un certain Calvin, sorte d'ayatollah parpaillot, grand producteur d'idées autant que tueur d'hommes et arbitre des moeurs, régnait en despote sur la cité helvète, ses murs, ses hommes et leurs esprits... Calvin ? Taliban ? Même si l'un se faisait porteur de culture quand les autres aujourd'hui souhaitent sa destruction, pour le commun des mortels, ça sonne un peu pareil, non ? j'aime pas les iconoclastes...

18 août, 2009

Micheline et nitrite d'amyle

Chaque été un peu chaud, vers la mi-août, j'y repense...
Bon, dans l'ordre...
Nous avions un ami, mondain, très beau, très doué, cultivé, polyglotte, jet-set en diable mais à qui, si vous l'invitiez en week-end, il fallait impérativement sauf esprit badin, éviter de confier la cuisine, en particulier la fabrication des desserts car il avait une propension irrépressible à mettre de l'acide dans les sorbets et de l'herbe ou de l'huile dans les compotes, douceurs et confitures. Il était connu pas seulement pour ses incursions remarquables et remarquées dans le milieu un peu empoussiéré de la musique ancienne, d'orgue en particulier, mais aussi pour avoir envoyé au plafond et ce pendant deux jours sans les avoir vraiment prévenus tous les invités londoniens de la très célèbre à l'époque duchesse de B. De Londres à Paris de Tokyo à New-York, ces dames de la haute se l'arrachaient et il était en même temps devenu dans les années soixante-dix une star du Gay Paris en pleine effervescence. Du Sept au Colony, du Bronx au Manhattan, du Transfert à la Mendigote en passant bien sûr par le Keller, tout le monde le connaissait. Il fut le premier à introduire à Paris ce produit que le tout New-York gay ou non d'ailleurs, sniffait déjà depuis un bail, le poppers. Un de ses potes propriétaire d'un laboratoire pharmaceutique le lui refilait en bonbonne, à charge pour lui de le conditionner en petits flacons, les mêmes que les Haré Krishna utilisaient pour vendre leurs "senteurs" mirifiques à ouvrir les chakras... Dans sa cuisine, fenêtres grandes ouvertes, il remplissait à la pipette ses petites bouteilles, un masque sur le nez, car à l'époque, contrairement à ce qu'il est devenu depuis des années, c'était du vrai nitrite d'amyle, vaso-dilatateur puissant prescrit en cas d'urgence à certains insuffisants cardiaques... (C'est ainsi qu'un jour, ayant maladroitement fracassé la bonbonne dans sa cuisine, il dut quitter en hâte son appartement, au risque d'y laisser la peau...). A la suite de quoi, en bon petit colporteur des sensations fortes, il faisait, en précurseur du vélib, le tour des lieux à bicyclette...
Bref, à l'époque, j'avoue, j'étais adepte et ravitaillé gracieusement...
Et c'est ainsi qu'en août 1976, année de sécheresse et de canicule, je partis en train de Poitiers à Royan, retrouver un pote. J'avais, car il fuyait un peu, placé mon flacon de poppers plein à raz-bord dans un ancien tube d'aspirine effervescent. Tout allait bien, enfin tout fut pour le mieux jusqu'à Angoulème où je changeai de train pour prendre l'autorail vers Royan. C'était l'une de ces michelines vétustes sans couloir, avec ouverture directe des portes sur l'extérieur. Je m'installai dans un compartiment déjà surchauffé et quasiment plein de robustes charentais et charentaises avec des paniers en osier, qui se rentraient à la campagne, bien après Cognac, du coté de Matha ou de Brizambourg, pour ceux qui connaissent. Le train partit. Nous n'avions pas fait trente kilomètres que sitôt après avoir entendu comme le bruit étouffé d'un bouchon de champagne qui saute, application évidente de la dilatation des produits volatiles, je sentis se répandre alentour et émanant fortement de mon sac de voyage, l'incomparable odeur de chlore et de vieille chaussette, senteur particulièrement reconnaissable du poppers d'alors. Ç'aurait été supportable, si je n'avais vu, me faisant face, une dame un peu pléthorique s'empourprer en trois secondes, commencer à manquer d'air, le palpitant en chamade... Je fouillai discrètement dans mon sac pour emmailloter ma trousse de toilette dans un pull, puis devant mon échec je décidai de foncer aux toilettes me débarrasser du tout... Mal m'en prit, car me déplaçant j'augmentais la diffusion des vapeurs... Je me mis alors à gamberger... C'est sûr, elle va exploser, la voisine... Quelqu'un va tirer le signal d'alarme, on va arrêter le train, les gendarmes vont venir, on va découvrir la chose, je vais être accusé d'homicide involontaire... Moi, ça allait, je savais ce que c'était, comment respirer, que les effets fussent-ils très puissants étaient brefs, j'avais l'habitude... On aéra, et tout commença à se calmer. J'avais jeté le contenu dans les chiottes, plus de danger. La brave dame avait mis sans doute ça sur le compte de ses chaleurs et de la canicule. Seulement y avait encore l'odeur de chaussette sale qui continuait d'empester le wagon. Omnibus, qu'elle était la micheline ! ça prit presque deux heures, le trajet... on s'arrêta à toutes les gares, toutes, je vous jure, je crois me souvenir en avoir compté une vingtaine ! et à chaque fois le même voyageur s'empressait, me jetant un oeil furibard, inquisiteur et méprisant, d'ouvrir en plus des fenêtres la porte en grand...
Jamais de ma vie, ni avant et ni après, je ne fus plus heureux de voir dans mon esprit la honte succéder à la peur...

17 août, 2009

Et oui, j'aime la guimauve, à condition qu'elle soit faite par les meilleurs confiseurs !

C'est Astor Piazzola et Gerry Mulligan dans les années soixante-dix et j'aime toujours autant ça et pas uniquement pour les souvenirs que ça me rappelle...

Ça s'appelle Years of Solitude

http://www.youtube.com/watch?v=zFIHAHkm52w&feature=PlayList&p=95CD001819CEAC18&playnext=1&playnext_from=PL&index=4

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Where or When...

que ça s'appelle.
ou quand Errol rigole...
C'est bref !
C'est génial !
C'est Errol Garner avec un bassiste et un batteur que je ne connais pas. D'ailleurs, j'y connais pas grand' chose en matière jazz, mais le premier qui me dit que c'est nul, il aura affaire à moi, je procéderai sur lui, pour lui apprendre, à "l'enfoncement du petit bout de bois dans les oneilles ! :

http://www.youtube.com/watch?v=dIImGf9SsK4&feature=PlayList&p=BDF4E6A4712A0D69&playnext=1&playnext_from=PL&index=1

"La musique ? mais c'est très simple !" semble-t-il dire avec son beau sourire, ses mains indépendantes et son air de faire tout ça sans peine, comme si ça coulait de source, juste pour rigoler... facilité, élégance... quand on voit et qu'on entend tant de tâcherons qui peinent et sont fiers de le montrer...

cliquez, il y a en plus, une play liste qui se met en route.

Verte vallée (suite) 1

Alors, je vais pas attendre, comme je vous l'avais annoncé, la page 37 pour vous tenir au courant. Car honnêtement, ça se réveille ! Après avoir marié deux de ses frères dont l'un dans une ambiance "Petite Maison dans la Prairie", notre jeune héros et néanmoins narrateur commence à s'apercevoir qu'il se passe des choses... Ça commence à gronder à la mine. L'un de ses frères (ah oui, j'ai oublié de vous dire, ils sont nombreux !), sorte de Cassandre du monde libéral qui pointe, annonce les pire horreurs sociales qui, malgré l'incrédulité du père, ne manquent pas d'arriver et dare-dare et d'une manière qui fait encore florès aujourd'hui ! Allons-nous voir une conscience politique sortir de cette tourbe galloise ? Mais c'est que ça y ressemble bigrement.... Y a de la grève dans l'air ! Bon ok, pour le moment les travailleurs, gallois pur laine, ne supportent pas leurs exploiteurs parce qu'ils sont anglais... comme si le fait qu'ils eussent été gallois les eût rendus plus agréables... prolos, certes, mais nationalistes quand même... ils n'ont pas encore compris que le patron, n'a pas de nation, qu'il s'en fout, même en ce début du siècle dernier, que ce qui l'intéresse comme son descendant aujourd'hui, c'est déjà et oui, faire de la thune, sans états d'âme, et en inventant des moyens toujours efficaces aujourd'hui ! un point c'est tout ...
J'en suis là !
L'Internationale va-t-elle, entre deux cantiques, surgir dans la verte vallée ? Vous en saurez plus dans quelques jours, car, finalement, ça commence à m'intéresser, cette histoire...
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16 août, 2009

Mon père avait raison ! (suite, un peu, du précédent)

Mon père aimait Mauriac, bien sûr pour sa peinture au vitriol des moeurs bourgeoises et bordelaises, mais aussi pour sa concision qu'il me citait en exemple. Il aimait aussi Balzac et les auteurs russes. J'en déduis que c'était pour des raisons diamétralement opposées... Il était donc du genre, et il avait raison, à aimer une chose et son contraire... Je suis pour ma part beaucoup moins élastique ...

"Qu'elle était verte sa vallée !"

Je vous avais dit que je vous tiendrais au courant de ma lecture. Bon, j'ai lu cinq pages de plus depuis l'autre jour, et j'avance pas, car plus je lis et plus j'ai l'impression d'ouvrir le robinet, que dis-je, la vanne des bons sentiments dans lesquels j'ai un peu l'impression qu'on cherche à m'engluer ! Help ! Je continue tout de même ; j'en suis à la page 17, je vous ferai un rapport page 37 ! Ok ?
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Allez, charade, y a pas de raison ! je m'y colle !

-mon premier est l'animal têtu par excellence
-mon second a été supprimé(e) par trop de paysans
-mon troisième est un adverbe de lieu
-mon quatrième est un cirque fameux
-mon cinquième est une monnaie d'Asie
-mon sixième fut un énorme tube d'un chanteur récemment disparu

Mon tout est un célèbre film d' Alain Resnais !

Réponse en fin d'après-midi, ci-dessous comme promis :

" L'âne haie derrière amar yen bad "
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0 % ou "l'eau mild"

Les marchands et les publicitaires sont extraordinaires, si si !
Tenez, après le lait, les yaourts, les fromages allégés, "l'eau mild" fallait l'inventer ? C'est fait !
Je vous explique ! Polo et moi on adore l'eau gazeuse. Ils nous en faut au moins deux packs de 6 litres-1/2 par semaines, par canicule c'est plus. Mais comme ce sont pour la plupart des eaux minérales, on varie pour ne pas trop se charger en produits et ions divers. Il y a trois jours on fonce chez Leader Price pour s'approvisionner, et là, rupture de stock, on ne trouve qu'un truc qu'on avait pas encore vu. Ça s'appelle "Fine Ligne "! Je vous jure, j'invente rien et comme il était important qu'en plus du nom étonnant pour une eau, on fasse figurer un O % évocateur de bien-être and fitness et bien il ont osé, en gros sur fond rouge à coté d'une silhouette légère : O% de Nitrates... Ben, heureusement qu'il y en n'a pas, de nitrates... Manquerait plus que ça ! Pourquoi pas O% de cyanures ou d'arsenics pendant que vous y êtes !
Moyennant quoi, elle est tellement chargée en sodium et en en chlorures divers, qu'on a l'impression tant elle est salée de boire un verre d'eau de mer à chaque fois, à moins qu'elle ait été conçue exprès, pour donner soif... vous savez de nos jours dès qu'il s'agit de vendre !
Ah ! les salauds !
A quand l'eau lyophilisée ?
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15 août, 2009

"Les Nouveaux Monstres" encore - (suite de la suite)

Super !

J'avais oublié à quel point !

http://www.youtube.com/watch?v=rdBKr8utPZk


Ce court métrage et le précédent sont deux admirables histoires de manipulation, l'une par le charme et le sexe, l'autre par la rhétorique cléricale à usage politique placée là où on ne l'attend pas forcément et surtout de cette manière. Elles sont hélas, l'une et l'autre toujours d'actualité. Le premier car la folie meurtrière qu'elle soit "résistante" ou "terroriste" fonctionne toujours et l'autre parce que le discours lénifiant s'il n'est plus l'apanage des curés est désormais celui de la droite libérale qui certes ne demande pas d'attendre "l'au-delà" mais d'attendre par exemple la "fin de la crise", et ceux qui y croient sont un peu comme les paroissiens du film face à un cardinal pariculièrement bling-bling et bon "communiquant"... Notons que les deux films sont en miroir, le premier "Senza Parole" joue sur le silence et l'autre "Tantum ergo" sur la "tchatche", le prélat n'étant qu'un bonimenteur extraordinaire, par hasard de passage et qui se casse une fois son oeuvre faite. Du grand art ! Le premier dans le racourci, le second dans la progression.
Un cinéma de divertissement, ça ? tu parles ! de la subversion en barre ! oui !
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Cinéma italien des années 70 ( suite)

C'est bref, sans pathos, c'est néanmoins terrifiant de cynisme appliqué... Et quand je vous dis qu'elle est superbe (lui aussi, honnêtement, d'ailleurs) !
C'est l'un des sketches les plus courts mais pas le moins dense des "Nouveaux Monstres" et c'est de Dino Risi).

14 août, 2009

Cinéphilie- Souvenirs de femmes

J'ai été cinéphile. Cinéma, ciné-clubs même. Je le suis beaucoup moins depuis quelques années, le cinéma a fini par m'emmerder très fort ou disons que depuis quelques lustres, je me suis trop emmerdé au cinéma... Ma grande période de bonheurs cinématographiques, c'est les années 60/70. Et dans les films de cette époque, ceux du cinéma italien. Et, puisque c'est d'elles, en fait, que je veux parler, les femmes que j'aimais à l'écran, plus que Deneuve, Bardot sur sa fin et les autres qu'on a oubliées, c'étaient, qu'elle fussent "sexy" ou non :
- Giulietta Massina
- Sophia Loren
- Sylvana Mangano
- Laura Betti
- Monica Vitti
- Ornella Muti
En fait, je crois que si j'avais été beaucoup, beaucoup plus vieux, j'aurais été un fan de "La Duse"... Bien sûr, il y avait eu Gina, Magnani la sublime, mais dans les années cinquante, j'étais pas encore opérationnel...
"La mama et la putana" donc ?
Eh ! ma foi ! sans doute ou peut-être, peu importe ! Mais je vous parlerai un jour des mecs...
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Histoire d'Oscar, du collier, de nous

Hier, nous sommes invités, enfin Oscar est invité et nous l'accompagnons chez deux demoiselles de nos amies qui veulent le connaître. Elles habitent rue du Ranelagh, un fort bel hôtel avec jardin. (Le chat d'hier se trouvait dans un immeuble voisin ). Nous partons à l'avance car, à chaque fois je me plante, et demander son chemin à la Muette... Avant l'autoroute nous passons chez Leader Price faire provision de pains divers et en regagnant la voiture où nous attend Oscar, Polo me dit en rigolant "Et si on achetait un nouveau collier au chien ? " J'éclate de rire, car depuis le matin, je me disais, en vue de sa visite parisienne, "On devrait changer le collier du chien, celui qu'il a est vraiment pourave"... Ce qui est rigolo, dans l'histoire, c'est que j'étais sérieux avec une pointe de rigolade, tandis que Polo, en miroir, rigolait avec un soupçon de sérieux... Bref, comme nous avions fait chacun à sa manière la moitié du chemin, nous avons aussitôt acheté un nouveau collier rouge (il n'en porte pas d'autre couleur !) au clebs, qui s'en fout, que vous pouvez pas imaginer...
Voilà... nous, quand on fait dans les convenances bourgeoises, on le fait pas à moitié. Lésiner ? Quelle horreur !
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13 août, 2009

Le chat du Ranelagh


Le chat du Ranelagh
S'ennuie à sa fenêtre...
Il rêve de quitter
Sa colline natale.
Vers l' avenue Mozart
Descendre à l' aventure
Jusqu'au Trocadero...

Mais ses maîtres infâmes
Lui font croire que s'il part
Il sera transformé
En un chat de métal
Semblable à celui qui
Depuis des années trône
A la porte d'entrée
De l'immeuble où pourtant
Il s'emmerde à mourir...
Le chat du Ranelagh
A les yeux pour le dire.

Paris, dans le haut de la rue du Ranelagh, aujourd'hui, vers les dix-huit heures avec Oscar le chien...

Les romans qu'il faut lire....

Je me dis de temps en temps "tu te rends compte ? t'as pas lu ça, ni ça !" Alors quand l'occasion se présente, je m'y colle, sans projet, juste en me fiant au hasard ! C'est ainsi qu'ayant dégoté une édition quasiment neuve de 1948 (vous savez, ces éditions qu'on lisait armé d'un coupe-papier) de "Quelle était verte ma vallée", je m' y suis mis. Roman témoin de l'époque victorienne à sa fin, ça raconte l'histoire d'une communauté rurale galloise saisie par l'industrialisation, c'est même devenu un film de John Ford.
J'en ai lu 12 pages, et déjà, je cale... Je crois avoir un peu compris... en raccourci : d'un coté Llewellyn et ses pleurnicheries sentimentales, et de l'autre Lawrence et ses révoltes... à moins que je me goure. C'est juste pour ça, pour être certain, que je vais quand même continuer ma lecture, même si honnêtement, le Llewellyn et sa bonne conscience me gavent un peu... Je vous en recauserai !
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12 août, 2009

Imprévisible...

Elles étaient à mille lieues d'imaginer ça.... La trentaine passée l'une et l'autre, mariées toutes les deux et mères chacunes de trois enfants. Et puis elles se sont rencontrées... Mieux que ça, elles se sont trouvées... Voila...
Pour pouvoir être ensemble, honnêtes, elles ont divorcé, l'une sans problème, "ex" intelligent, l'autre en revanche, bien qu'il ait déjà refait sa vie lui fait, en bon pervers, la vie dure... mais comme il était pervers avant qu'elle le quitte pour "une" autre, alors ma foi... En attendant je vous jure, être femme, hétéro ou homo, en cas de litige, c'est pas de la tarte...
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Dans la même journée !

Je me souviens qu'au cathéchisme nous faisions une sortie annuellle. On affrétait un car, un "Rapide du Poitou" et pique-nique en bandoulière, à la suite de l' abbé H. (tiens je l'avais bien à tort oublié dans ma courte liste des rares curés honnêtes), nous partions à l'aventure le temps d'une journée.
Ce jour-là c'était Saint-Laurent sur Sèvre. Le lieu était connu des poitevins en raison de l'institution religieuse réputée et un peu menaçante où l'on éduquait les garçons, pour le fantôme de Louis-Marie Grignion de Montfort, son fondateur, saint respecté autant que local et qui a sa rue à Poitiers, et tout près d'ici, au pied d'une petite chapelle néo-gothique un peu délabrée, une empreinte dans la roche, autrefois vénérée au titre de Pas de la Vierge, rien de moins !
Comme ce que je vous raconte, contrairement aux apparences et le Rapide du Poitou pour preuve, ne se passait pas au XIX° siècle mais bien dans la deuxième moitié du XX° et que nos éducateurs étaient soucieux aussi d'un peu de modernité, on nous conduisit visiter l'usine Fleury-Michon voisine où l'on nous montra avec force explications, heureusement c'était dimanche et les chaînes étaient arrêtées, les grandes pinces qu'on mettait sur la tête des porcs pour les électrocuter avant leur dépeçage... J'avais huit ou neuf ans et le coeur bien accroché, sommes toutes... N'empêche que depuis, chaque fois que je lis cette marque, j'y pense...

L'une des raisons de la fin de l'animisme sous nos latitudes !

A la suite de mon article sur mes conversations néo-franciscaines avec les oiseaux vivants, Orlando de Rudder (qui, entre nous, est un peu jaloux de mes talents et de mon charisme avicoles), me fait part de celles qu'il a à chacun de ses repas avec les oiseaux morts, de préférence rôtis qu'il met dans son assiette. Même s'il s'agit de facto plutôt d'un monologue, il renoue néanmoins ainsi avec une tradition animiste disparue depuis des millénaires sous nos cieux qui consiste à rendre hommage, voire demander pardon à l'animal qu'on va tuer pour le bouffer !

Ah, mais c'est qu'il a raison ! il faut rendre hommage à la bête qu'on va dévorer, et ce d'autant plus qu'ayant, civilisation aidant, un peu perdu nos us de chasseurs primitifs, nous nous excusons assez peu souvent avant que de les estourbir puis de les engloutir !

Le problème, c'est que ça prend un temps fou ces rituels magiques si on veut être réglo ! Un rôti de porc encore, ça va, c'est assez vite fait. Un homard, on a tout le temps vu qu'on l'ébouillante ou qu'on le scie en deux vif. Ça se corse avec les plats plus composites. Tiens, imaginez le rituel avec des moules marinières ou mieux encore avec une paella ! Le temps de rendre un hommage appuyé à chacune des bestioles présentes y compris le cochon du chorizo et hop, y a plus qu'à faire réchauffer le tout !

C'est pour ça qu'ayant raz le bol de bouffer encore froid alors qu'il venait à peine et à grand'peine d'inventer le feu, l'Homme tendit peu à peu vers un monothéisme digestif dont il ne s'est depuis jamais départi !
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11 août, 2009

Honte à vous architectes indignes !

©A.K lisible sur photo bas droite

Je vous ai montré avant-hier des photos du forum de Bussy Saint-Georges avec ses deux statues jumelles évoquant Vénus à la Pomme (Venus génitrix).
J'ai bien entendu trouvé l'original : le voici, c'est au Louvre tout simplement.
Si vous ne comprenez pas pourquoi je m'énerve...

Oiseau !

Vous savez pas ? Et ben, je suis un mec comme Saint François, moi aussi je cause aux oiseaux. Si si ! Tiens, ce matin tandis qu'Oscar sniffe je ne sais quoi dans la rue, j'entreprends avec un oiseau indéfinissable une fort intéressante conversation. Il est minuscule mais il fait un raffut d'enfer, genre machine à écrire, facile à imiter. Je l'imite, il me reprend, je répète, ça dure comme ça pendant trois bonnes minutes. Le problème, c'est que contrairement à lui qui m'a très bien compris, moi, j'ai rien pigé, même et surtout de ce que je racontais. J'espère que j'ai pas dit de conneries !
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10 août, 2009

Histoire de poils

Ça y est ! je me laisse repousser les cheveux ! Ils font au moins un centimètre, puisque je peux en appréhender une pincée ! Ça fait des années que je n'avais pas eu cette bobine. Et je suis persuadé qu'ils sont blonds, comme avant...
Mais non couillon ! à l'évidence, ils sont blancs ! Et si au lieu de les raser pendant des années, tu étais normalement passé par le stade intermédiaire, tu les aurais vus grisonner ! Finalement, y a pas de mal, j'ai gagné une étape ! J'attends maintenant, ce qui va prendre un peu de temps, qu'ils bouclent, comme avant avant... ça, ils devraient encore savoir faire !
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09 août, 2009

La vie comme je l'aime

Nous vivons en ville, une petite ville, certes, mais comme on dit au credoc, nous vivons en milieu urbain. Ce matin je reçois un coup de fil. C'est Maria. Comme elle ne téléphone pas souvent et que généralement, le dimanche ou en fin de soirée, je dis rarement "allo" mais "pronto" ou "moshi-moshi", elle, la sicilienne, est un peu surprise. Elle nous appelle car elle a des légumes frais à nous donner. Des patates nouvelles et un tas de trucs. Elle et son mari ont un jardin ouvrier. Il doit faire deux cents mètres carrés, le jardin, mais putain, il produit ! et sans engrais, c'est sûr, ils sont pas fous, c'est pas pour vendre, c'est pour eux ou c'est pour donner ! Maria et son mari, ils habitent à trois cents mètres d'ici, j'aurais pu y aller à pied, avec Oscar ou à vélo, les chercher, nos légumes ! Seulement je les connais, Maria et son jules et je prends la voiture ! J'ai bien raison ! Je reviens avec dix kilos de patates, autant d'oignons, des rouges, des jaunes, un kilo de haricots verts cueillis du jour, au bas mot deux kilos de tomates y compris les tomates-cerises mures, prêtes à éclater (juste pour l'apéro, qu'elle me dit, presque en guise d'excuse !) et deux courgettes king-size, du genre qu'on farcit...
Ah c'est pas des riches, mais je vous le dis, le savoir vivre, c'est eux qui l'ont !
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Bussy-Saint-Georges ou Bucarest sur Marne ? - Vous avez dit " néo" ?

La Grande Pétanqueuse


Et un Palais du Peuple à l'Occident !


Et un Palais du Peuple au Levant !


Entre les deux, juste au milieu, pas n'importe où !
L'Agora superbement vide ! Chirico !


L'Agora et l'une de ses deux torches


une galerie, en ville


et puis, l'OEIL au sommet, qui toujours vous regarde !


même la verdure est envahie... colonnes, colonnes,
à croire que ça se sème et que ça pousse...



Colonnes et portiques de style toscan pour la plupart "sans base", photophores surdimensionnés, statues et escaliers monumentaux, espaces vides, symétries obsessionnelles.
Et puis vous avez vu, au dessus des statues particulièrement croquignoles (agrandissez la photo, on dirait des pétanqueuses boule en main) en fait, deux fois la même, pas même inversée, "Vénus à la Pomme", improbable copie d'une belle statue antique... et au sommet de chaque fronton brisé, un oeil : l' OEIL.
Tout y est de l'architecture totalitaire, des "Palais pour le Peuple" pour finalement évoquer, bien involontairement, je crains, la peinture métaphysique de Chirico.
Bien sûr, c'est d'abord ridicule... Bofill enfoncé, dépassé curieusement par le manque de moyens ! Mais c'est aussi, bien inquiétant, parce que c'est le résultat d'une forme évidente de mégalomanie au rabais et aussi et surtout parce que... ça plaît !
C'est d'autant plus couillon que le site n'étant pas protégé, c'aurait pu devenir un laboratoire d'architecture nouvelle. Ce n'est que le rappel de certaines (les pires) conventions architecturales fascistes, nazi et communistes de sinistre mémoire (elles sont à un moment donné cousines dans la plus imbécile horreur) celles prétendument héritées des Architectes des Lumières.
Impossible de savoir si le ou les architectes-urbanistes coupables de ça se rendent compte de ce qu'ils véhiculent... s'ils sont cyniques, idéologues ou tout simplement imbéciles.

Oscar le chien n'a pas supporté, paniqué devant cet excès de colonnes à honorer, il a voulu après trois pipis symboliques, rentrer très vite dans la voiture...

Je propose donc qu'on décerne un Prix Albert Speer et une Médaille Boris Iofane aux brillants artistes qui ont réalisé cette oeuvre mémorable à défaut d'être "de mémoire", ainsi qu'à leurs commanditaires.
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Rêve d'enfant...

Dans une petite grotte artificielle, fausse rocaille de pierre meulière, derrière une épaisse vitre, il y avait deux fennecs. Ils dormaient sur un lit de sable clair, toujours sec et tenu impeccable, près d'un vieux morceau d'arbre sec.
J'allais très souvent à la grotte.
Voir les fennecs ?
Non, voir le sable et le bout d'arbre mort
et rêver du désert...
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Jan Garbarek est génial !

Jan Garbarek peut jouer breton, un peu comme les soeurs Goadec
Jan Garbarek se fait indien, Hopi, hop-la !
Jan Garbarek va-t-à l'église et là se fait grégorien,
recueilli et modal en diable !
Jan Garbarek part en Afrique, nous la joue pygmée, c'est trop chic !
Avec un hindou, Garbarek est prêt à se boolywooder
Jan Garbarek, dit un critique,
est aussi "brésilien dans l'âme"
Jan Garbarek est très new age,
Dauphins tout bleus et gros nuages
Jan Garbarek c'est un petit son,
un très petit son, tout en attaques...
Les harmoniques ? faudra attendre le prochain coup,
on peut pas tout faire à la fois...
Ce qui fait que sans le savoir comme Monsieur Jourdain à la prose,
l'ami Jan s'adonne au biniou.
et...
Il a bien raison, le bougre, car son public en redemande !
Je vous le dis :
Jan Garbarek ? il est génial !
D'ailleurs, la preuve, tout le monde le dit !