Le chat du
RanelaghS'ennuie à sa fenêtre...
Il rêve de quitter
Sa colline natale.
Vers l' avenue
MozartDescendre à l' aventure
Jusqu'au
Trocadero...
Mais ses
maîtres infâmesLui font croire que s'il part
Il sera transformé
En un chat de métal
Semblable à celui qui
Depuis des années trône
A la porte d'entrée
De l'immeuble où pourtant
Il s'emmerde à mourir...
Le chat du Ranelagh
A les yeux pour le dire.
Paris, dans le haut de la rue du Ranelagh, aujourd'hui, vers les dix-huit heures avec Oscar le chien...
trop comme j'aime : j'ai mis la photo et le premier couplet sur mon blog avec la lien pour ici.
RépondreSupprimerJ'aimerai lire d'autres aventures du chat du Ranelagh .. ;)
A mes yeux, tout à coup, m'est apparu le monstre.Souvent, pour m'éviter de croire qu'ailleurs, là-bas, à la porte, l'herbe à chat est plus belle, mes maitres racontent ses exploits,au soir, à la veillée; moi, je ne peux bouger, tétanisé.Le voilà à 2 pas & je supplie que le vil clébard disparaisse de ma vue, que je devienne aveugle.
RépondreSupprimerCHA aRa