Il y a quelques temps que je voulais faire ça. Ce sont les portraits de Warhol qui m'ont donné l'idée de tenter leur adaptation au système musical selon les procédures occidentales qui chez nous globalement malgré quelques avatars historiques, le régissent.
Je m'explique. Prenez par exemple les portraits de Marilyn de Warhol, c'est l'ensemble des X portraits qui fait l'oeuvre. Un seul d'entre eux, sorti du contexte de"série"(même quand la série se limite à deux), n'a pas le sens de l'ensemble. C'est malgré tout le même portrait reproduit x fois ; mais chacun en raison de ses couleurs, de "sa couleur" reste cependant original à l'intérieur du tout...
C'est le même rôti à chaque fois, mais c'est la sauce qui change.. Et le coup de génie de Warhol, c'est d'exposer la cuisine entière... .
J'ai donc cherché un truc qui approcherait, et pour ce, composé une longue phrase musicale, plutôt et à dessein tonale donc mémorisable ou au moins reconnaissable, d'environ quatre vingt mesures, pour flûte et piano (la noire à cent, avec les (nombreux) points d'orgue, elle dure environ. 4 mn).
Puis, je l'ai recopiée une fois directement à la suite du premier énoncé. J'ai en revanche changé totalement la partie de piano. Et curieusement, contrairement aux séries de Warhol où quoi qu'on fassent on reconnaît toujours Marilyn, personne parmi ceux à qui je l'ai faite entendre n'a été foutu de s'apercevoir que c'est la même phrase musicale dite deux fois...
Les romantiques se posaient en peinture la question de la prédominance du trait ou de la couleur...
Ça reste pas simple cette affaire... .
Je m'explique. Prenez par exemple les portraits de Marilyn de Warhol, c'est l'ensemble des X portraits qui fait l'oeuvre. Un seul d'entre eux, sorti du contexte de"série"(même quand la série se limite à deux), n'a pas le sens de l'ensemble. C'est malgré tout le même portrait reproduit x fois ; mais chacun en raison de ses couleurs, de "sa couleur" reste cependant original à l'intérieur du tout...
C'est le même rôti à chaque fois, mais c'est la sauce qui change.. Et le coup de génie de Warhol, c'est d'exposer la cuisine entière... .
J'ai donc cherché un truc qui approcherait, et pour ce, composé une longue phrase musicale, plutôt et à dessein tonale donc mémorisable ou au moins reconnaissable, d'environ quatre vingt mesures, pour flûte et piano (la noire à cent, avec les (nombreux) points d'orgue, elle dure environ. 4 mn).
Puis, je l'ai recopiée une fois directement à la suite du premier énoncé. J'ai en revanche changé totalement la partie de piano. Et curieusement, contrairement aux séries de Warhol où quoi qu'on fassent on reconnaît toujours Marilyn, personne parmi ceux à qui je l'ai faite entendre n'a été foutu de s'apercevoir que c'est la même phrase musicale dite deux fois...
Les romantiques se posaient en peinture la question de la prédominance du trait ou de la couleur...
Ça reste pas simple cette affaire... .
Ca me rappelle une flute faunesque et un certain boléro... voire la klngsfarben melodie..Il y a quelque chose à explorer là... Mais déjà, les superstrucures d'accords du jazz donnent l'impression que le thème change... Après tiut, il suffit d'une jolie rioe pour exacerber le charme d'une femme... Et deux vinaigrettes différentes rendent différente la même laitue!
RépondreSupprimerHors landau.
Pourquoi ajouter de la sauce warhol? Le plat est plus succulent si la bouteille de sauce n'est pas sur la table.
RépondreSupprimerEt puis varol n'a jamais eut l'œil musical! GR aRa
vérifiez le mot :hylosidi