Le poil comme outil de la subversion

Federico Zandomeneghi comme de Nittis et autres Fattori et Cabianca fait partie de ces peintres italiens impressionistes que les français tellement persuadés à tort que l'impressionnisme est un truc typiquement français ignorent.

J'aime beaucoup ce tableau. J'aime l'extraordinairement érotique moiteur qu'il suggère , ce corps de jeune fille heureux, abandonné et cette aisselle, soulignée du trait blanc du liseré de la chemise, et qui ose montrer ses poils... Bien sûr, dans l'histoire, on est un peu voyeur, et l'on est en droit d'avoir plus envie de se glisser gratuitement dans ce lit que de casquer ( un bouquet ?) pour entrer dans celui de l'Olympia de Manet qui contrairement à celui-ci n'offre pas de place pour deux...
Et puis, si ce n'est pas l'Origine du Monde... avouez que ce n'en est pas si loin.
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Autopsie d'un succès ...

J'ai du mal à imaginer les raisons de son succès. Il n'est pas beau, dénué de tout charme, pas spécialement intelligent ; il n'est même pas brillant selon les critères de sa classe : il n'a pas fait l'ENA, ni Sciences Po, ni Polytechnique, HEC était hors de sa portée, même les Arts et Métiers auraient probablement refusé de l'accueillir... Il est profondément vulgaire, pas fiable pour une thune, parfaitement inculte et assez antipathique. Alors ?
Alors ? Il a au moins compris une chose ( et à défaut d'être intelligent, le fait d'avoir compris ça le rend curieusement génial) c'est qu'en exhibant sans vergogne ( il dirait " sans complexe" ) sa médiocrité absolue, il permettait à chaque français qui le voulait bien d' imaginer qu'il pouvait lui aussi réussir, et le plus fort de tout, c'est que cette réussite se trouve entérinée par cette mise en évidence de sa médiocrité. En bref : " Je suis nul. Si vous m'aidez en me suivant, à faire de cette nullité un outil de ma réussite, vous pourrez, par mon succès, et par le même outil, rêver de la votre... C'est imparable... Ça a marché ...
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La dictature nouvelle est arrivée

Notre nouveau président de la République de tous les français ( LS.T. !) fait preuve d'un dynamisme dont on n'a jamais vu d'équivalent chez aucun de ses prédécesseurs. En effet, notre président se mêle de tout, il est au four et au moulin, sur le front social, international, en haut , en bas, à gauche, à droite, et bientôt sans doute en travers. Il est clair qu'avec la complicité de celui dont la fonction est encore officiellement celle de premier ministre, il a entrepris de se livrer sur sa personne à une remarquable concentration des pouvoirs au point que certains voient dans son avènement celui d'un régime présidentiel. Le problème c'est que tant que la Constitution n'a pas été révisée voire ré-écrite, cette concentration des pouvoirs ressemble étrangement à une transgression sournoise de cette Constitution en son état actuel et surtout à la définition que le Robert donne du mot " Dictature" : une dictature est une concentration de tous les pouvoirs entre les mains d'un individu, d'une assemblée, d'un parti, d'une classe. Le président Sarkozy, ayant décidé de participer physiquement à la campagne des législatives, affirme donc sa volonté de rester contre toute tradition républicaine le chef du parti qui l'a mené au pouvoir... La dictature n'est plus forcément le résultat, comme en Amérique du Sud dans les années soixante- soixante-dix, ou de nos jours encore dans des républiques ex-soviétiques, d'une prise de pouvoir par des militaires en exercice ou en retraite ou d'ex-aparatchiks en pleine forme... C'est fini, ça... La dictature n'est plus forcément sanguinaire... Elle se fait par la contamination des cerveaux... Plus besoin d'utiliser la force physique, puisque l'esprit a été convaincu... Et sans doute est-ce ce en quoi, cette dérive actuelle est particulièrement "moderne"...Par son apparente douceur et sa "consensualité", elle trompe son monde qui ne demande que ça... Il est même foutu, malgré l'interdit constitutionnel formel, de se pointer un jour sans prévenir, à l' Assemblée Nationale. J'exagère ? J'espère...
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Subleyras le sublime, les fesses de Charon et des autres, les linceuls et Böcklin et Bazille et Caillebotte aussi ...

Qu'il y ait des rapports entre Bazille et Subleyras, rien de bien étonnant, ils étaient quasiment "pays". Qu'il y en ait avec Böcklin est tout de même moins attendu. Et pourtant... Regardez :

Le Charon de Subleyras a clairement inspiré Bazille pour son " Pêcheur à l'épervier"
Quand à Böcklin, le personnage sur la barque qui accoste l'"Île des morts" est bien, debout, redressé, l'un de ces deux êtres emberlificotés dans leurs linceuls à qui Charon fait passer le Styx, à croire qu'il descend directement de la barque de Subleyras dans l'Île de Böcklin...
Subleyras participe chez Böcklin à l'inspiration d'un tableau sombre et romantique et chez Bazille à celle d'un tableau "vivant", estival, sensuel, un "poil" naturaliste ( et un peu crypto-homo, je vous l'accorde...). Bazille (comme Caillebotte) traque ( drague ?) Éros, Böcklin Thanatos... Chacun son truc... (Et puis comme chacun sait, si Buffon a dit : "L'Homme c'est la fesse", le propre du génie chez l'homme est d'être, comme sa fesse, universel...)

Ce qui est rigolo, à ce sujet, c'est que Subleyras peint un Charon très réaliste, à la Caravage, la plante du pied terreuse, arborant cette morphologie "ouvrière" ( Charon est citadin, la blancheur de sa peau l'atteste...) qu'appréciera aussi Caillebotte ( "L'homme s'essuyant")... Mais Bazille se vit refuser son tableau au "Salon" car il était trop réaliste (malgré, comme le fait remarquer J.C. Bourdais, la référence au classicisme, par le deuxième personnage assis au fond, au "Tireur d'épine") c'est à dire un peu trop pédé pour le jury de l'époque qui à défaut d'être moderne n'était tout de même pas con au point de ne pas flairer...

Et oui c'est ça Subleyras... Subleyras peignit des tableaux religieux, de superbes scènes de la mythologie gréco-latine comme ce Charon, mais aussi, bien avant Boucher et Fragonard des tableaux érotiques d'une grande subtilité, directs et sans aucun alibi, dont quelques illustrations des contes de Perrault.

Et, puisqu'ils sont réunis sur cette page, il y a entre ces quatre tableaux un élément commun : l' eau... Celle du Styx de Subleyras, celle d'un lac ou de la mer de Böcklin, celle d'un ru près de Montpellier chez Bazille et celle du robinet chez Caillebotte...

Subleyras inspirateur à la fois du romantisme allemand et de l'impressionnisme français ?
Subleyras sublime ? Forcément...

J'ai à l'instant et j'en ai bien le droit, une pensée pour mon amie Catherine Camboulives qui me fit découvrir, entre-autres, il y a quelques lustres Pierre Subleyras...
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On peut, bien entendu, pour mieux apprécier, agrandir les images en les cliquant.
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Fillon ? C'est le cerveau...

J'ai écouté Fillon, ce matin. Oh la la ! Pas con Fillon... Pas con du tout. Beaucoup plus intelligent que l'ineffable et compassé Villepin, que l'oubliable et rustique Raffarin, mais surtout, surtout ! beaucoup plus intelligent que Sarkozy lui-même. Plus classieux aussi, Harris Tweed contre Lycra, Ladurée contre Jeff de Bruges, Piaget contre Rollex, Solesmes contre "La Paloma" ... y a pas photo... Précis, clair, vif, et curieusement, plus radical dans l'expression de ses engagements, à se demander si dans le duo, l'un ne serait pas la tête et l'autre les jambes... Un exécutant, Fillon ? Vous rigolez... Sa propension à pousser au régime présidentiel n'est pas innocente car dans ce système qu'il appelle de ses voeux en faisant croire à son partenaire qu'il a tout à y gagner, le premier ministre n'est plus le fusible idéal... Démasqué ! Fillon le dur, se met déjà en lice pour 2012... Il est clair que le cerveau c'est lui... à l'autre la boite crânienne ! A suivre ...
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Reconnaissance

On annonce l'arrivée d'un certain Laurent Solly, déja ancien directeur de campagne adjoint de Nicolas Sarkozy, à la direction générale deTF1. Aussitôt, on crie au scandale ! Main mise de la Présidence sur une chaîne de télé, retours aux pratiques ancestrales, façon Peyrefitte...
Mais non, fi donc ! En hauts lieux on nous rassure ! Pas de projet de contrôle là-dedans, il s'agit juste de remercier le brillant jeune homme pour ses services rendus .
Ouf ! La liberté de la presse est sauve !
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N.V.M.

Le nouveau ministre de l'Éducation propose que le vouvoiement devienne la règle entre professeurs et élèves. Il y a sans doute des choses plus urgentes à mettre en place, mais c'est pas forcément idiot. Même si j'ai le tutoiement facile, je me laisse aller à pratiquer par goût le vouvoiement. J'avais, comme ça, à la campagne une voisine avec qui nous avions en toute amitié mis en place une relation parfaitement "juste, équitable et paritaire" basée sur l'échange soutenu de propos vachards. Nous aurions dû nous tutoyer depuis longtemps, mais sachant l'un et l'autre que la rhétorique de la vacherie est plus efficace et bien plus savoureuse en passant par le "vous", jamais nous ne transgressâmes ce contrat implicite.
Bon ok, Nique Ta Mère, de prim'abord sonne mieux que Niquez Votre Maman... encore que, faut voir, à l'usage...
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La lettre de Guy Mocquet

La lettre de Guy Mocquet est touchante tout d 'abord parce qu'elle a été écrite par une personne qui va mourir dans quelques heures, qui le sait et qui a dix-sept ans.
Est-ce pour autant que cette lettre va signifier quelque chose pour ceux à qui on va la lire, dans un contexte qui sera bien moins théâtral que celui dans lequel elle a été lue la semaine dernière. Une salle de classe un jour de rentrée n'est pas la cascade du Bois de Boulogne un jour d'intronisation présidentielle, et il n'y aura pas avant chaque lecture des maxgallos municipaux venus préparer les sensibilités... Le professeur chargé de la lecture, va devoir dire, pour commencer, les mots suivants d'une sincérité certes tragique mais aussi d'un style pour le moins suranné :

Ma petite maman chérie
Mon petit frère adoré
Mon petit papa aimé

Bon courage !

Je crains que les gamins, sauf dans les "beaux quartiers" (et encore !), avant même d'entendre la suite, ne se mettent à rigoler sans vergogne, pour peu qu'on les ait prévenus de ce que l'auteur de la lettre avait dix-sept ans passés au moment où il l'écrivit, fût-ce une heure avant de mourir en héros...
C 'est, je le crains, la mémoire de Guy Mocquet qui va à chaque fois en pâtir... Car des milliers de petits cons préparés ou non qui s'en foutent (ou font semblant : "potes", "gonzesses" à coté...) vont, contrairement à ceux qui étaient présents lors de la lecture récente et contrairement à l'effet souhaité, se fendre la gueule en entendant ces quelques premiers mots...
Car, le reconnaître n'est pas porter atteinte à la mémoire de son auteur, la lettre elle-même est tout de même assez faible, d'un ton pour ainsi dire résigné et à la limite repentant vis à vis des siens. Est-ce cet aspect qui a décidé du choix de notre Président ( L.S.T !) ?
Décidément, la vie, la mort de Guy Mocquet et surtout, surtout, son engagement fulgurant sont infiniment plus importants que cette lettre.

Peut-être eût-il été plus judicieux plutôt que d'imposer une seule lettre, de laisser le choix aux professeurs parmi les nombreuses lettres de Résistants dans lesquelles l'esprit et le mot de Résistance seraient mieux exprimés. A moins qu'on ait un peu peur de ce mot...

Le fait qu'il ait eu dix-sept ans ?

Mais ils s'en foutent, les gnards, des héros de tous âges, sauf de ceux de Taxi I II III ou de "Plus Belle la Vie"...

L'engagement pour un combat, contre un ennemi casqué, botté, un peloton d'exécution, la torture ? Dans ce cas là si l'on veut être efficace, faut tout leur raconter tout de suite, et leur dire, qu'aujourd'hui en Irak, au Darfour, à Gaza, en Afghanistan, au Liban et "millepart" ailleurs, il y a des Guy Mocquet en pagaille, qui n'écriront jamais de lettre...

Le bon cheval

Ça y est, ils ont remis les panneaux d'affichage électoral. 13 espaces, pas moins, dans ma rue. La concurrence va être sévère, un derby à 13 contre un... Je ne sais pas si vous avez pas remarqué, mais les panneaux électoraux aux premiers tours, ça ressemble étonnamment à une barrière de départ d'hippodrome. Pour qui voter donc ? L'élection des députés étant aussi un scrutin de proximité, je suis sûr qu'il y en a qui vont voter pour Untel ou Unetelle, parce que finalement "c'est pas un mauvais cheval"... Pour ma part, même si les dernières élections nous ont montré que certains pouvaient "tourner casaque", je miserai encore sur l'écurie, mais je vais peut-être changer de couleur...
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La cuistrerie est-elle transitive ?

Dans le Canard de mercredi dernier, il y a un truc rigolo et assez méchant qui aurait pu l'être plus... Pour nous prouver si besoin était que nous avons un président qui sait lire et écrire, ses communicants l'ont montré à sa table de travail rédigeant son dernier livre. D'abord, et bien qu'il soit le parangon de la modernité, notre Président ( L.S.T !) écrit encore au stylo... Sans doute est-ce pour prouver que c'est bien lui qui écrit, ou parce qu'il n'y a pas encore d'ordinateurs "Mont-Blanc en or 18 carats"... Mais surtout, ses conseillers, fâchés sans doute autant que lui avec l'orthographe n'ont pas pris soin de masquer une ligne de son manuscrit... On peut donc lire la phrase suivante : "Tous les sujets qui appellent à des décisions difficilles"... Ok vu ! Ça peut arriver... Mais il y a une chose qui a en revanche échappé à la sagacité du Canard, c'est "appeler à"... On "appelle à voter ", on "appelle à la rescousse", voire "au meurtre", mais un sujet appelle, le plus directement transitivement du monde, des décisions difficiles (ou non)...Il aurait pu s'en tirer par la formule "faire appel à"... Ben oui... Bon ok, il lorgne pas le prix Goncourt et c'est pour ça que tout Président qu'il est, la pub pour la vente de son bouquin continue tous les jours. Les droits, sans aucun doute, doivent être versés à une oeuvre.
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Villa-Lobos surtout connu pour le moins bon de lui-même.

Tout le monde connait les Bachianas Brasileiras dont la plus célèbre pour ensemble de violoncelles et voix de femme est le Chabadabada des divas en bout de piste. Villa-Lobos, c' est infiniment mieux que ça. Je le sais, j'en suis certain depuis hier soir, après avoir écouté sur France-Mu un extrait de sa Deuxième Symphonie ( la 2ème/12 ! il barguignait pas, Heitor... ) C'est inspiré, c'est bien écrit, avec un tas de finasseries harmoniques et rythmiques loin d'être gratuites, c'est bien orchestré et ça a une pêche à la brésilienne à coté de laquelle les pourtant sympathiques brasileries de Milhaud sont vraiment bien élevées . Au tout début, on a cru que c'était d'un Stravinsky d'avant le "Sacre", bref, une vraie surprise musicale et la découverte d'un compositeur curieusement célèbre pour ce qu'il a fait de moins bien... Écoutez d'urgence les symphonies de Villa-Lobos, c'est plus bandant que Boulez, c'est de meilleur goût que Messiaen, Ok c'est pas difficile, mais tout de même...
Je vous dirai pas "ce que c'est aussi bien que"... A vous de trouver, vous êtes bien assez grands...
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L'Art et la Manière

Si vous vous intéressez à l'"Art", au Patrimoine et à la manière dont ils sont traités par nos gouvernants, allez jeter un oeil sur http://www.latribunedelart.com. On y apprend un tas de choses passionnantes sur les acquisitions des musées mais aussi sur les moeurs actuelles en matière de gestion du patrimoine et des personnes... et sur la politique menée.
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Réplique

Bien sûr, il y a "Atmosphère, Atmosphère".
Il y a aussi " Bizarre, Bizarre".
Mais il y en a une autre dans Drôle de drame qui passe plus inaperçue mais que j'aime tout autant. C'est au moment où (de mémoire, mais comme la mémoire joue parfois des tours, merci de me corriger si je me trompe ou si j'adapte !) Margaret Molyneux (Françoise Rosay) croit voir le fantôme d'Archibald Soper alias l'évêque de Bedford alias Bébé Bedford (Louis Jouvet) supposé être mort. Lorsque son mari Irwin Molyneux alias Felix Chapel (Michel Simon) lui demande : " A quoi avez-vous vu que c'était un fantôme ? " Elle répond mystérieuse et néanmoins péremptoire :

" Il avait le blanc de l'oeil tout blanc ! "

Si vous voulez vous marrer, consultez la critique anglaise de "Drôle de drame" sur le site suivant (en troisième ou quatrièeme position dans le déroulement des films critiqués).
http://www.moviepoopshoot.com

Le Conseil National du PS : squatt ou maison de retraîte ?

Ce qui a perdu le PS, c'est que son organe directeur est devenu un squatt... Oui mais pas n'importe quel squatt, un squatt, et c'est très rare, occupé non par des jeunes, des sdf , mais par toute une population de nantis cacochymes qui devraient être en maison de retraite assistée... Et là, hélas, pour le cas présent, pas de loi d'hiver, ni de loi d'été... Comment les virer ? Et puis, même une fois envoyés à la "Sérénité", à l'"Éleusis", ou dans le Mapi du coin, les remplacer par qui ? Car la structure mentale de ceux qui vont prendre la suite est inévitablement, au risque de ne pas réussir, proche de celle de leurs glorieux aînés qu'ils souhaitent pousser vers la sortie... C'est vrai à droite aussi, mais à droite, je m'en tape...
A moins que le Conseil National du PS ne soit pas le squatt que j'imagine mais déjà une maison de retraite ?
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Et la Gôche dans tout ça ?

La quoi ? La gauche ? Ben oui glandu ! la gauche pour laquelle t'as "voté utile"... deux fois, que t'as mis ton petit bulletin ! a voté !Oh c'est pas que tu y croyais vraiment, non, mais c'était un peu comme l'hostie à la messe, il parait que plus tu en manges, plus tu y crois... . Bon ok, le miracle ne s'est pas produit... Oh mais, les miracles c'est pas tous les jours... pas tous les ans...1936, 1981, 1997... depuis, des nèfles... bon faut dire que le clergé est pas très croyant... pour preuve ceux qui viennent de se convertir au culte majoritaire... D'abord , il voulaient pas d'une papesse même si c'était pas la papesse Jeanne... "Bene pendentes" comme ils disent. Pourtant elle a essayé... elle a même tout essayé... à croire que de l'autre coté quelque soit leur évangile, ils y croyaient ferme, hélas... Bon sans vouloir remuer, il faut dire que s'ils ont été moyens pendant la campagne, ils sont particulièrement tartouilles depuis l'échec...Histoire de toucher le fond... Le carriérisme s'affiche... Il est déjà insupportable de la part des vainqueurs, alors quand il est le fait des perdants, je vous dis pas... Ah les cons ! Je pense qu'il vaudrait mieux confier autant que faire se peut la gauche à des gens de gauche...
Je dois vous avouer, je me sens comme une escalope, roulé dans la farine...
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La Maman et la Putain

L'arrivée ou le retour concomitant au pouvoir pour cause de parité de certaines personnes me rappelle le titre ( uniquement le titre !) de ce film de Jean Eustache...
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Greffe du visage

Heureusement pour les renégats, la greffe du visage se répand et se perfectionne. Ils pourront bientôt se regarder dans leur glace...
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Le petit Talleyrand illustré

Il était drôle...
et il reste comme tous les faiseurs d'aphorismes, toujours d'actualité.

« Les mécontents, ce sont des pauvres qui réfléchissent. »

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Sauver la France !

On raconte que Louis XVIII harcelé par sa droite extrême se plaignait à Talleyrand :
"X... veut sauver la France".
"Sire lui répondit-il, pourquoi ce ministre ne pourrait-il pas sauver la France? Les oies ont bien sauvé le Capitole! »"
Et comme on ne prête qu'aux riches, il y a une deuxième version.
Le roi : "les ultras veulent sauver la France ! "
Talleyrand : " Sire, je n'ai jamais cru que les oies ont sauvé le Capitole! "
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Les nouveaux Cincinnatus...

Je peux pas dire que ça me fasse rêver, tout ça, en revanche, ça me laisse rêveur...

Tous ces gens qui font don de leur personne à la France... Qui s’immolent eux-mêmes sur les marches des ministères, qui poussent le sens du dévouement jusqu'à sacrifier leurs propres amis, leur famille, leur communauté. La France avant tout. Ah, que c’est beau... Cette abnégation, ce sens du devoir dans son avatar ultime : le cas de conscience. "Doit-on trahir ses amis pour sauver la Patrie"... Pas de doute, c'est un sujet de philo pour le bac 2007 ! Et ce d'autant plus que même dans l'Athènes ou la Rome aux moeurs si austères, on n'a jamais vu ça... Ah certes, on a trahi, mais jamais en prétendant que ce fut pour "la Patrie"...
Bref, encore une fois, comme dit mon amie Elvire, "C'est beau comme l'Antique".

Admirables et nouveaux Cincinnatus qui dès que vous aurez sauvé la France allez quitter les ors de la République pour retourner cultiver votre lopin de terre...

Souvenirs, souvenirs...

Dans les années soixante-dix, au 49 boulevard Saint -Germain où je vivais parfois, enfin, souvent, habitaient Max Gallo, les de Brunhoff et Marthe Mercadier. Il y avait au début de la rue de la Montagne Sainte Geneviève, un petit traiteur arménien qui faisait les meilleurs böreks à la viande et au fromage de la France entière... il y avait une boutique fascinante d'accessoires pour magiciens, il y avait aussi un magasin de produits vietnamiens dont la propriétaire avait dans son tiroir-caisse une loupe d'orfèvre et de lapidaire pour évaluer les bijoux que ses compatriotes réfugiés venaient lui proposer... Sur la Place Maubert on croisait Mitterrand qui sortait de la rue de Bièvre et à la boucherie chevaline je faisais la queue avec Danièle pour acheter mon tartare... Je voyais aussi Jankélévitch, avec sa grande mèche blanche... Je rêvais de lui parler... Je n'ai jamais osé... Qu'est-ce qu'on est con quand on est jeune...
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Max Gallo : " Entre ici Guy Moquet !"

Max Gallo se prend, c'est évident, pour un autre. De Gaulle eut Malraux, Sarkozy a Gallo et oui, tout est de niveau...
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Glamour... dit-elle

Nicole Bacharan spécialiste autoproclamée des USA et lobbyiste besogneuse en France de la cause de G.W Bush, enfile les perles et les flagorneries. Oubliez JF et Jacky Kennedy, Humphrey Boggart et Lauren Bacall, Katharin Hepburn et Spencer Tracy, Liz Taylor et Richard Burton... car pour elle, le couple Nicolas et Cécilia Sarkozy (1m60/1m78 - 52 ans de moyenne d'âge ) est "glamour"!!!!! Au regard des cotes, ça ressemble plutôt à un ménage "à la Dubout"...
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Guy Moquet à titre d'exemple... ou les joies de la récupération

Notre nouveau président souhaite qu'à partir de la prochaine rentrée on lise dans les collèges la lettre que Guy Moquet écrivit à ses parents la veille de son exécution. Ça ne peut pas faire de mal. Mais franchement, en dehors de l'aspect "romantique" de cette lettre, en quoi peut-elle être efficace pour des gamins qui n'ont et heureusement pour eux connu jusqu'à présent aucune guerre et pour qui l'idée de Résistance relève dans le meilleur des cas pour ceux qui ont vu l'Armée des ombres, Nuits et Brouillards ou Le train de l'aventure, du romanesque... Ça va leur faire hélas à peu près le même effet que le testament de Marie-Antoinette ou les dernières paroles de Toutankhamon... Est-ce le fait qu'il avait dix-sept ans qui serait déterminant ? Pourquoi pas... Est-ce suffisant ? Sûrement pas. Guy Moquet "parle" à ceux de plus en plus rares qui ont vécu cette période ou à ceux qui en ont, comme moi, entendu parler par leurs parents... Puisqu'on parle de Résistance, sans oublier Guy Moquet, on pourrait aussi parler de Jacques Bonsergent qui fut tout autant un héros et le "premier fusillé" de la France occupée... Il écrivit lui aussi une lettre avant de mourir..Oui mais il avait déjà 28 ans... moins beau, un peu chauve et surtout atteint, dans le processus de récupération, par la limite d'âge... Il est probable que le choix de Guy Moquet ait été fait par un conseiller, pas par le Président lui-même... C'est comme ça.... Les jeunes parlent aux jeunes... 17 ans ça va , 28, c'est déjà l'âge d'un prof... Et si l'on citait Lucie Aubrac morte récemment ? Une communiste elle aussi comme Guy Moquet ? Guy Moquet, héros, image sublime et rimbaldienne, ( au fait a-t-on rappelé qu'il était communiste ?) n'est pas dangereux. Sa contemporaine Lucie Aubrac, étouffée malgré elle sous les honneurs posthumes, du fait qu'elle ait survécu et vécu me parait plus efficace... elle l'a prouvé en faisant jusqu'à sa mort des interventions dans les écoles... alors, on n'a rien inventé...Ah, j'oubliais, elle disait que la Résistance n'est pas morte... et elle a fait campagne contre...Subversive à presque cent ans... La "Vieille dame indigne" du souvenir français... Ah c'est pas simple l'utilisation des icônes...

Notre Président ( L.S.T! ) a le sens du raccourci.

On savait que notre Président avait le sens du raccourci rhétorique. Nous savons maintenant, après deux heures de fonction présidentielle, qu'il a aussi celui du raccourci historique. En effet, une heure avant de se rendre en Allemagne pour son premier voyage de chef d' État, il rendait, à la Cascade du Bois de Boulogne, un vibrant et justifé hommage aux jeunes résistants et à Guy Moquet tués par les allemands... Heureusement que Merkel est née en Allemagne de l'Est...Bref, décidément, c'est un rapide...
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les deux K du Président

Notre nouveau Président ( L.S.T ! ) est extraordinaire.
Vif, actif, positif, il se propose de tout régler

au k par k :
le Kärcher à l'intérieur,
le Kouchner à l'extérieur...
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Benoît Sexe au Brésil

Benoît XVI alias Benoît Sexe alias Poupin la Bulle est au Brésil. Il en profite pour "revisiter" l'Histoire et asséner de honteuses et robustes conneries .

Un communiqué A.P annonce :

Lors de la dernière journée de sa visite au Brésil dimanche, le pape Benoît XVI a estimé que les Indiens d'Amérique latine de l'époque pré-coloniale "attendaient silencieusement" de devenir des chrétiens lorsque les colonisateurs espagnols et portugais ont débarqué sur leurs côtes il y a cinq siècles, tuant et asservissant en grands nombres. Il a ajouté que l'invasion des terres amérindiennes n'avait jamais constitué "l'imposition d'une culture étrangère".

"En fait, la proclamation de Jésus et de son évangile n'a à aucun moment impliqué une aliénation des cultures pré-Colomb, et n'était pas l'imposition d'une culture étrangère", a -t-il affirmé...

Allons, Ratzi ! la seule chose que le Portugal a apporté de bon au Brésil, c'est le Carnaval...

Ce qu'il y a de bien avec Poupin la Bulle, c'est qu'il n'y a pas besoin de faire de commentaires. Il suffit de le servir tel quel.

Photo Terry George ( http://terrygeorge.co.uk)

La fin d'un nul

Bon, ça y est, il s'en va. Il a fait ses adieux. Un discours bizarre, où se mêlent dans une dialectique indéfinissable passé, présent, futur et d'où il ressort qu'il n'est pas mécontent de lui-même. Et pourtant, à part la conquête du pouvoir, il n'aura rien compris à rien... Quarante ans de vie politique, une grande réussite personnelle et un fiasco total de son exercice du pouvoir. Une sorte de vie impotente comme celle d’un d'étalon stérile. Le zéro absolu de l’efficacité... la congélation de la pensée politique. Des avortons de réformes scélérates, des fœtus non viables d’actions foireuses entreprises heureusement en pure perte et le ratage total de celles qui comme la dissolution de 1997 aboutirent...
Bref, Chirac c'est "Beaucoup de bruit pour rien"...

Le bonhomme était sympathique ? Oui, Bourvil et de Funès aussi...

Il veut se reconvertir dans l'écologie... A croire que c'est le mot "durable" qui le fait (encore) rêver...

D' Yvonne de Gaulle à Cécilia Sarkozy

Rappelez -vous :
Yvonne de Gaulle
Claude Pompidou
Anémone Giscard d'Estaing
Danielle Mitterrand
Bernadette Chirac
Toutes votaient...
Qu'est ce que c'est que cette personne qui se permet au mépris de la fonction fraîchement officielle de son mari de ne pas voter ?

" La femme de César...?"

Oui, absolument, la femme de César doit être irréprochable... tout comme César lui-même...

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A la manière de Monsieur de La Fontaine

Renard sur le trône du Lion

Messire Renard un jour parvint
Sur le trône où, par habitude,
Siégeait le lion. Nul n’en revint.
Certains la trouvèrent un peu rude,
D’aucuns pleurèrent et d’autres rirent
Devant un tel événement.
Renard et ses amis promirent
D’ouvrir grand le gouvernement,
A tous les animaux sauvages,
Au poulailler pareillement.
Beaucoup n’y voyant qu’avantages
S' y précipitèrent goulûment
Pour amasser un peu de grain
De la ferme, un peu de froment...
Benêts, tous, autant qu’ Ysengrin
Ils firent confiance au Roi Renard
Qui dès qu’il les tint sous sa patte
Les saigna. Il était trop tard,
Il n’y eut pas de carapate...
Fi de l'honneur, foin de vergogne !
Certains tentèrent de se sauver
En vain et vers le terrier sombre
Où traînait parmi la charogne
Le sort qu’ils n’auraient du braver.

Moralité :

“Ne quittez pas la proie pour l’ombre”

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L'abstention entre officiellement à l' Elysée

Devant cette question qu'on se pose en regardant son voisin, pour qui a-t-il voté ? il y a au moins une personne dont on sait qu'elle n'a pas voté pour Nicolas Sarkozy au second tour, c'est sa femme... Cela relèverait du domaine privé et c'est à ce titre que le Journal du Dimanche s'est refusé à publier cette information. Sauf que si le vote reste secret qu'il soit blanc ou non, l'abstention est publique puisque n'importe qui a le droit de consulter les listes d'émargement, un vote, une signature et qu'on ne vienne pas dire qu'elle a oublié de signer, on ne récupère sa pièce d'identité, le vote effectué qu'après avoir émargé... Et s'abstenir, comme aurait dit Monsieur de Lapalisse, c'est ne voter pour personne... Madame Veto ? non, La Mère J'm'abstiens...
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L'antique Palmyre

Le père Morin, prêtre non pédophile et professeur d'histoire, nous parlait de Palmyre dans le cadre élargi du programme. Il nous cita Baudelaire et ce vers de "Bénédiction" dont il considérait que c'était l'un des plus beaux de toute la poésie française...

"Mais les bijoux perdus de l' antique Palmyre"

J'étais en sixième...et je m'en souviens...
Sans jouer au vieux con... Vous connaissez un prof de sixième, le serait-il de français, qui peut aujourd'hui se permettre ce genre d'exercice ?

photo www.cosmovisions.com

Les déserteurs de l’ armée en bayroute...

Ses amis affamés l’ont, au bord de la route,
Abandonné pour mieux rejoindre à l’Assemblée
Celui qui, le croient-ils, les nourrira sans doute
Sans rien leur demander en retour et d’emblée.
Je sais, ils ont besoin de s’assurer leur croûte.
A ce prix leur conscience ne peut être troublée
Ce sont les déserteurs de l’ armée en bayroute...

Si je m'apprêtais à devenir transfuge...

Si je m'apprêtais à devenir transfuge, j'attendrais le résultat du deuxième tour des législatives au lieu de me précipiter dans le premier gouvernement venu au titre de " l'ouverture". Je craindrais en effet d'être éjecté dès le premier remaniement après avoir servi de papier tue-mouches en participant activement, par ma seule présence, au triomphe achevé de la droite à l'Assemblée... Enfin moi, ce que j'en dis, Monsieur Védrine, Madame Lauvergeon...
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Inéluctabilité et résistance

Quand bien même on arguera toujours qu'on ne compare que ce qui est comparable, il ne reste pas moins vrai, que la "résistance" s'oppose à "l'inéluctabilité". La "résistance" dans son sens le plus simple est toujours salutaire, dans son sens historique, elle l'a prouvé aussi. Un nouvel ordre mondialisateur se dessine ? En serons nous les collaborateurs ?

Guy Sornan et ses analyses ? Des sornettes ...

Guy Sornan serait assez malin, s'il n'était qu'une sorte de sophiste patenté (appointé?) du libéralisme protéiforme. Il expose ce matin une analyse dont il pense ou, mieux encore, affirme qu'elle est irréfutable du succès de Nicolas Sarlozy. Il s'agirait moins de celui d'un homme à un moment donné que de l'aboutissement d'une évolution logique et inéluctable de la France, commencée il y a vingt environ pour la mettre enfin en accord avec celle du monde... Mais là où sa logique curieuse frotte un peu dans les coins, c'est que s'il considère que cette évolution avait débuté sous Mitterrand, il nous dit qu'en même temps qu'elle n'a pas eu lieu par la suite car Chirac comme son prédécesseur mit lui aussi les freins, en bref que rien ne s'est passé et donc qu'il était temps enfin... comprenne qui peut. Il veut surtout nous faire admettre que le plus important "dans l'histoire" c'est qu'avec l'irrésistible avènement de Nicolas Sarkozy, "l'exception française" est définitivement enterrée. Tout ça en nous jurant ses grands dieux, qu'il ne porte pas de jugement (hormis celui d'affirmer malgré tout aussitôt après que le libéralisme n'est pas la chose la plus haïssable au monde et que c'est même plutôt bien) mais qu'il constate. Selon Sornan, sartrien malgré et contre lui-même, la réalité de ce succès relèverait donc de "l'en-soi"... Le "pour-soi" n'admet pas cette vaste couillonnade.

Ajoutons à ça ce qui est aussi parallèlement et particulièrement grave : on ne porte plus de jugement, on constate...
soit :

La légitimité de l'idée fondée sur l'évidence
ou le culot comme auxiliaire notoire de la pensée foireuse...

On peut même, comme Guy Sornan, en être fier... fier de moquer et heureux de voir disparaître cette exception française qui fut, entre autres, celle de 1789, de l' abolition de l'esclavage fêtée il y a quelques jours et, quoi qu'ils en disent, celle de mai 68.

Une France qui entre dans le moule, propose-t-il, lui et les siens...
Une France de moules...

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Du triomphe de la médiocrité

Mon bon maître J-A.V....... ("un maître cinquante neuf !" se plaisait-il à rappeler quand on l'affublait de ce titre) qui fut mon second père, m'entretint toujours dans mon projet précoce de mal penser. Il me laissait improviser au piano au lieu de m'apprendre le solfège, et participait avec moi à la création d'un vocabulaire inédit. Nous inventions, entre deux inventions ( de Bach , bien sûr), des mots. Tenez, par exemple : la verblugne. Avez vous déjà eu la verblugne ? Bien entendu ! Vous l'avez eue si vous avez mangé des fruits un peu verts... Mon bon maître ( comme tous les bons maîtres ) était un visionnaire. Il était persuadé du triomphe de la médiocrité.... Au point de vouloir en écrire un traité... Il est mort en 2000... sept ans avant que sa prophétie se réalise...
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Le Président Sarkozy : un homme de paroles et d'actions !

Il paraît que l'action Boloré a grimpé de 2 % depuis les élections.
La preuve en est donnée, il nous l'avait bien dit :
notre nouveau président est bien un homme d'actions !
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Parvenus

Dans l'histoire de la République Française,
de nombreux hommes ont accédé à la présidence.
D'autres n'y sont que "parvenus"...
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Hoax, hoax, hoax

Une excellente amie vient de m'envoyer en me demandant de la propager ce qu'elle prend pour une information sérieuse et croustillante mais qui n'est qu'un banal hoax affirmant que Bernard Kouchner se serait fait gauler par des gandarmes de Haute-Savoie roulant à 240 kmh dans une Ferrari appartenant à Médecins Sans Frontières...

Elle ignorait que le même hoax traîne avec cette fois David Douillet à fond la caisse dans une Porsche payée par les pièces jaunes de Bernadette...

A quand Bayrou se faisant arrêter à Pau un samedi soir, sortant d'une boîte de nuit saoul comme un polonais, au volant d'un tracteur payé par la F.N.S.E.A ou Besancenot sur les grands boulevards promenant hors des pistes cyclables sa copine sur le porte-bagages d'un vélo de la Poste...
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Les héritiers de Léon Blum sont furieux et le disent

Lu à l'instant sur :

http://www.legrandsoir.info/

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Mercredi 9 mai 2007.

Nous avons entendu avec stupéfaction, en boucle ce matin sur LCI, la déclaration de monsieur Vincent Bolloré selon laquelle sa famille aurait « reçu Léon Blum à son retour de captivité en 1945 ».

Nous, proches parents de Léon Blum, opposons un démenti formel à cette allégation.

Léon Blum n’a jamais eu aucun lien avec la famille Bolloré, ni avec la moindre famille du milieu des affaires.

A son retour de déportation, en mai 1945, Léon Blum ne dispose d’aucun logement habitable, son appartement ayant été pillé et dévasté, la maison de son épouse Jeannot à Jouy en Josas ayant été détruite .

Léon Blum trouve refuge auprès de Felix Gouin, président de l’Assemblée Consultative, qui siège au Palais du Luxembourg, en attendant de pouvoir habiter la maison de son épouse à Jouy en Josas où il finira ses jours, et qui est aujourd’hui le musée Léon Blum.

Dans un état de santé très délabré, il ira, rarement, se reposer dans la maison, peu luxueuse, d’amis proches en région parisienne.

Est-il utile de rappeler que Léon Blum, en dehors d’une magnifique bibliothèque aujourd’hui à la Fondation des Sciences Politiques, ne possédait aucun bien, qu’il n’a vécu que de ses traitements d’homme d’état, et que ses frères et lui, ont donné, au long de leur vie, une bonne part de leurs revenus au parti socialiste ...

Est-il utile de rappeler (voir les biographies dont celle de Lacouture) que Léon Blum, qui n’avait aucun goût pour l’argent et le luxe, est mort dans un relatif dénuement, ses traitements ayant beaucoup de retard après la guerre...

Christine Blum

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Nouveau jeu à la mode

Comme je le disais dans un message précédent, celui qui tentera et/ou réussira dans son propre parti à éliminer le Président Sarkozy lorsqu'il se représentera aux élections de 2012 se trouve déjà dans son entourage proche et commence à se préparer. Le jeu est de trouver qui c'est.

J'ai personnellement un faible pour Jean-François Copé. Et vous ?
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J'ai, ces quinze derniers jours, mis en musique (voix, piano et saxophone soprano) ces inédits :

Trois épigrammes
de
P-A. Dupré-Lavéré
(1897 Buxerolles -1932 Lourenço Marques)

I
Ah non ! Plus jamais

Ah, ah, non ! Jamais, plus jamais, nous n'irons au bois non ! non ! non ! L'herbe y est touffue, les promesses vaines. Ah non, plus jamais nous irons au bois ! Je m'imaginais de sa fleur sublime humer le parfum, toucher le calice. Mais non, hélas rien ! Elle n'a pas voulu ! Au diable le bois !

II
Cuir

Sous le cuir noir de ta conscience mon âme est là, prisonnière, dans un carcan. Tu as la main sur ma fierté, sur mon cœur et la joie m'étreint dans un souffle. Je meurs, oui, de bonheur. Ah ! qu'enfin sur ma peau, ta main m' honore .

III
Colin-Maillard

Jouant à colin-maillard un jour de pluie, c'est au toucher que tu m'as reconnu. Comment as-tu su ? deviné ? Était-ce à l'étoffe ou à ce qu'elle contenait ? Quand rejouerons-nous à colin-maillard ?
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La vie n'est pas toujours que chienne !

J'ai reçu ce matin de ma nièce chérie d'Issoire ( j'ai pour mon bonheur un certain nombre de nièces chéries de par la France entière - de neveux aussi, ha-ah, neveux qui imaginez que je vous ai oubliés..) j'ai reçu disais-je deux bouteilles d'huile de noix. Deux crus différents. J'en ai goûté un ce soir. Épais comme du caramel, ambré comme du sirop d'érable, et de cette odeur profonde âpre et boisée que je n'avais pas sentie aussi forte depuis des lustres. Alors, j'ai fait une petite salade de mâche avec du saumon fumé et des échalotes en pagaille. Et là pas besoin de renforcer comme je le fais habituellement avec l'huile de noix du commerce par de la muscade râpée ( entre nous, ça marche !).

Les élections ne m'ont donc pas coupé l'appétit ?
Manquerait plus que ça !
Voila...

Étre beau joueur

Il faudrait, paraît-il, après un tel échec, se montrer "beau joueur"...
Faire preuve d'élégance, aller vers l'adversaire, le serrer sur son coeur,
Lui dire des mots, amour, toujours.
Non ! encore ? et puis quoi ?
C'est pas une partie de petits chevaux, de l'oie
Ou de monopoly qui s'est jouée là, ma foi...
C'est notre vie de tous les jours...
Alors, excusez-moi, quitte à paraître nul :
Beau joueur ? Beau joueur ? Beau joueur ? mon cul !
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La fin des concepts antiques ou le mot et la chose

On nous rappelle que le concept de "lutte des classes" est mort. Mort du coup de grâce porté il y a maintenant quelques lustres par ceux-là même qui l'avaient inventé et rapidement asservi et exploité au mieux pour leur plus grand profit. Dont acte (de décès..) !
Mais qui est assez léger pour croire qu'il suffirait de supprimer le mot qui ne voulait plus dire grand'chose pour que la chose disparaisse d'elle même ?

Les faits et les gestes

Pour ce qui est des faits, ils sont indéniables. Nicolas Sarkozy a bien été élu le plus légalement du monde Président de la République Française.
Pour ce qui est des gestes, ils le sont aussi. Il s'affiche dans les heures qui suivent son élection le plus légalement aussi chez l'une des plus grosses fortunes françaises.
Tous ça est parfaitement légal.
Mais on est en droit de penser ce qu'on veut de la succession immédiate de ces deux événements les plus légaux du monde... C'est tout, mais ce n'est pas rien...
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Naboléon

Nous avons eu Napoléon
et nous avons Naboléon

Instantané 2

La mendiante de Notre-Dame qui oeuvre maintenant dans le RER aux Halles assise sur un pliant et appuyée sur sa béquille, une fois sa journée terminée, plie bagage et, le siège à la main, la béquille à l'épaule, rentre tambour battant chez elle.
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Instantané 1

Rue Beaubourg, près de la rue Saint Merri. Un unijambiste sort d'un immeuble suivi de près d'un homme en salopette bleue, une énorme scie à la main...

On me reproche d'exabuser...

Je croyais avoir été clair, ben non...
Je ne dénie pas à Sarkozy la légalité de son élection. Il est devenu effectivement avec un score du tonnerre le Président de la République Française. Pas moins, pas plus. " Je serai le Président de tous les Français" a-t-il dit .. Ça en revanche c'est une autre histoire car je ne pense pas que ce soit écrit ainsi dans la constitution, même s'il est convenu qu'il doit quitter sur le champ le parti qui l'a propulsé au pouvoir. Et si c'est pour certains un truisme, ça ne l'est pas pour lui-même qui éprouve le besoin, comme les autres et comme je l'avais prévu, de confirmer dans un élan de prétérition forcenée ce qui pour les mêmes confine à l'évidence... " Je serai le Président de tous les Français"

Et je dis à ceux qui me reprochent des propos un peu "radicaux", soyons pratiques :
Que ferez vous si "votre président de tous les français" entraîne la France dans des dérives incertaines telles que, dans un élan d'américanophilie galopante, se joindre à Bush pour aller guerroyer en Iran par exemple...

Je ne vous dirais rien (sombrant moi aussi dans la prétérition...) de dérives concernant la France vue de l'intérieur (expulsions, contrôles musclés, bavures, lois scélerates...etc... Mais vous trouvez peut-être ça normal et c'est effectivement votre droit de citoyen respectueux de la légalité...)

Votre solidarité loyaliste et infaillible avec votre "Président de tous les français de la République Française" serait donc votre fierté ?
Ce ne sera jamais,au grand jamais la mienne...

Il n'a jamais été écrit non plus dans la constitution que nous devons faire confiance à quiconque, fût-il élu sans entourloupe...
C'est même tellement vrai qu'il y a à l'Assemblée Nationale un bidule récurrent et tout à fait inutile qui s'appelle le "vote de confiance"... comme quoi la chose n'est pas vraiment acquise...

Je récapitule donc : Nicolas Sarkozy est depuis dimanche dernier Président de la République Française, c'est tout .

Et la vieille formule "le président de tous les français" n'est qu'une tentative, à chaque fois qu'elle est prononcée, de reteinter la fonction présidentielle d'un soupçon de couleur régalienne... père attentif, bienveillant mais ferme, sévère mais juste... etc...etc... Basta ! Ça suffit...
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Centre

Le Centre est une foutaise et Bayrou un jeanfoutre. Ca fait plus de quarante ans que le Centre essaie d'exister... Vous vous souvenez ? Lecanuet ? Puis JJSS et les autres oubliés depuis, tous, à part Giscard qui a bénéficié de circonstances particulièrement favorables ( un deuil dans la famille !) et qui au moment de l'élection ne s'est pas présenté comme centriste, se sont plantés... Car les français veulent des socialos de droite et des néo-post-gaullistes de gauche... Ils aiment les chimères pas les veaux morts-nés...
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Une France mérovingienne

Le Président Sarkozy avait dans sa campagne souhaité éradiquer les remugles soixante-huitards. C'est réussi. Avant de ramener la France vers Cro-Magnon, il a souhaité faire une étape. Grand traître envers ses pairs et ses pères, entouré lui-même de traîtres de tous bords, il nous propose une pose façon haut moyen-âge. A nous les querelles de palais...les intrigues... Comme avant, me direz-vous... non, beaucoup plus qu'avant. Car l'homme, par sa réussite fulgurante, va susciter de nouvelles vocations. La campagne de 2012 a commencé et celui qui lui aura la peau dans son propre camp était parmi ceux qui étaient hier soir à ses cotés tout au long de son triomphe... Qui est-ce ? on le saura au plus tard dans quatre ans...Peut-être même avant...
Du Shakespeare ? non, chacun à sa place ( nous sommes en France !) : du Dumas teinté de Labiche...
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Finalement ce Sarkozy...

Finalement ce Sarkozy, il est pas si mal.( non, je déconne...).
Regardez, les Zapatero, les Prodi, après l'avoir conchié et soutenu Royale, désormais comme le président Bush ( le seul réellement, et c'est terrifiant, sincère) l'embrassent sur la bouche... C'est la preuve non ? C'est la preuve surtout qu'à défaut d'être du même bord, on est d'abord du même monde... Tous pourris ? Mais non, ce serait trop simple... Lâches pour la plupart, en revanche c'est certain... Mais de toute façon, l'élection présente un pouvoir rédempteur. Une fois élu, le candidat qu'on massacrait de sarcasmes devient tabou puisqu'il devient une image, qui serait celle du peuple qui l'a élu... Comme s'il était, ainsi que tous et lui-même le prétendent, le président de tous les français. Mais non, c'est faux ! Le président de la république est et à toujours été celui des x % qui l'ont élu. Je ne considère pas, même s'il est en droit juridiquement de prétendre le contraire, que ce monsieur me représente et jamais ces engagements ne seront forcément les miens en raison de ces élections, fussent-elles tout à fait légales... Quoi qu'il fasse et quoi qu'il dise, Monsieur le nouveau président, comme le furent ses prédécesseurs qu'ils aient été de droite ou de gauche n'est que celui de ceux qui l'ont élu... C'est déja pas si mal... Désolé, mais même s'il l'est légalement, ce président n'est pas le mien. C'est un homme à la tête de la France. Comme le flic au coeur du rond-point, le gendarme au bord de la route, il représente "l'autorité", pas plus, pas moins...
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Ah au fait...

Va-t-il, si ce n'est pas déjà fait, nous annoncer qu'il veut être le président de tous les français ?

Mai 2007...

Sarkozy, pardon, le Président Nicolas Sarkozy, qui voulut mettre un terme à l'esprit de mai 1968, va-t-il provoquer dès son arrivée "mai 2007" ?

N'oubliez pas que la démocratie peut produire des tyrans

Il n'est pas élu depuis une heure que déjà les émeutes se produisent. Il a été élu démocratiquement ...oui certes... d'autres le furent aussi qui déclenchèrent des catastrophes... Fallait pas l'élire... Faudra pas se plaindre...

53%, Bravo ! France terre d'accueil et de modernité !

Il a gagné, c'est indéniable. La démocratie, paraît-il, triomphe. Et bien maintenant tout commence... qu'il nous prouve qu'il est le garant de cette démocratie qui l'a porté au pouvoir. L'" Etat de grâce", c'est cent jours en général... Attendons... D'ici là n'oubliez pas que vous pouvez lui offrir d'emblée en juin une cohabitation utile à défaut de lui être agréable. Donc :

RÉSISTANCE !

Ne croyez surtout pas que ce mot est obsolète
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Comment règler la dette : histoire juive

Shlomo doit des sous à Avrahm depuis des mois. Il n'en dort plus... Tsiporah sa femme en a marre des insomnies de Shlomo son mari. Alors, un matin, elle va voir Avrahm et lui dit : "Avi, tu sais, tous ces shekels que te doit Shlomo, et bien, il ne te les rendra jamais !" . Elle rentre chez elle et dit à Shlomo : " Dors, Shlomo, dors, maintenant, c'est lui qui ne dormira pas... "
J'aime cette histoire dont je ne sais plus qui de Serge, de Haïm, ou de Lalo me la raconta...
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Intox-désintox

Il semblerait que ce soir les RG ne donnent pas comme les sondages de la presse Sarkozy 54% / Royal 46 % mais 50,5 / 49,5...
Qu'on se le dise...

Les plus forts...

Sarkozy veut vous faire croire qu'avec lui vous serez les plus forts...
Le monde ne serait donc fait que pour les plus forts?
Non, vous rêvez... pour qu'il y ait des plus forts, il faut qu'il y ait des plus faibles...
Ce n'est pas Sarkozy qui vous assurera d'être parmi les premiers... Vous ne serez jamais par sa grâce, malgré vos rêves les plus secrets, ni Martin Bouygues, ni Arnaud Lagardère...
En revanche, même si vous avez voté pour lui, votre bulletin ne vous donnera aucune certitude d'être parmi ses élus... Vous ne serez jamais que les petites mains, les larbins... Tant pis pour vous... Ça ne durera que cinq ans minimum...
Votez Sarkozy couillons, couillonnes... ne venez pas vous plaindre après...
Si un jour vous vous prétendez comme, prévu dès aujourd'hui, "déçus du Sarkosisme"... je rigolerai... si je le peux encore...
Pensez aux trois cadres sup de chez Renault qui avaient cru à ces foutaises... pensez à leurs veuves, qui tentent de faire passer pour des accidents du travail les suicides de leurs cons de maris soumis à d'hypothétiques insupportables pressions à 5000 euros par mois minimum... Pauvres cons morts de leur connerie bientôt reconnue comme maladie professionnelle... Combien de chômeurs se suicident sans qu'on en fasse une histoire ?
A quand une reconnaissance par la médecine du travail du traumatisme des PDG n'ayant pas reçu leurs golden-parachutes ?
Je suis désolé , mais je me scandaliserai d'abord du suicide des chômeurs avant de m'attendrir sur le suicide des cadres stressés par un système qu'ils (pour la plupart) cautionnent ...
...
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Ariane Mnouchkine : Allez-vous vraiment faire ça ?

On me transmet ce message d' Ariane Mnouchkine :

Allez-vous vraiment faire ça ?

Vous les plus purs que d’autres, les plus intelligents que d’autres, vous les plus subtils, vous les cohérents, vous les fins stratèges, vous allez faire ça ? Vous, les à qui on ne la fait plus, les durs du cuir, vous allez vraiment, en ne votant pas pour elle, voter pour lui?
Vous allez vraiment faire ça ? Vous allez le faire ?
Vous, les vrais de vrais de la gauche vraie, vous allez faire ça ? Pour cinq ans ! Pour cinq ans, peut-être dix, vous allez faire ça ?
Vous, les toujours déçus de tout, vous les amers, les indécis décidés, les laves plus blancs que blanc vous allez faire ça ?
Mais pourquoi ? Parce que quoi ? Parce que jupe ? Parce que talons hauts? Parce que voix ? Parce que sourire, cheveux, boucles d’oreilles? Parce que vraie ?
Il n’y a rien qui vous aille dans son programme à elle, rien ? Pas cinquante propositions sur les cents ? Pas vingt ? Pas dix ? Pas une ? Vraiment, rien du tout ?
Trop de quoi ? Pas assez de quoi?
Pas assez à gauche ? On voudrait, quitte à tout perdre, une campagne à gauche toute ?
Mais même l’extrême gauche, cette fois-ci, au deuxième tour ne joue plus à ce jeu-là. Peu importe, vous, vous allez y jouer ?
Le résultat du 21 avril 2002 ne suffit pas ? Non. On le refait en 2007, mais en mieux. Pas au premier tour, non, carrément au deuxième. C’est plus chic.
Que ceux qui ressemblent à Nicolas Sarkozy, ou qui croient qu’il leur ressemble, que ceux-là votent pour lui, quoi de plus normal. Que ceux qui lui font sincèrement confiance pour améliorer leurs dures vies, que ceux-là l’acclament et votent pour lui, quoi de plus normal. C’est même estimable.
Que les grands patrons votent Nicolas Sarkozy, pas tous d’ailleurs, loin s’en faut, non, mais par exemple les grands patrons de presse, qu’on a vu se si nombreux, si heureux, à Bercy avant hier, qu’ils votent pour leur copain, qui va vraiment améliorer leurs belles vies, c’est moins estimable, mais quoi de plus normal ?
Mais vous, une respiration possible, un air nouveau, un espace de travail politique, une chance espiègle, ça ne vous dit rien ? Vraiment rien? Mais qu’est-ce qui vous fait si peur ?
Les Italiens ont enfin chassé Berlusconi, les Espagnols, après une grande douleur révélatrice, se sont débarrassés d’Aznar, et voilà que nous, à quelques milliers de voix près, nous allons repasser le plat de la droite dure ?
Il y a un pari à prendre contre une certitude sombre, et vous ne pariez pas ?
Quels désirs obscurs allez-vous satisfaire ? De qui donc, de quoi êtes-vous secrètement solidaires. Ce ne peut-être du bien de ceux qui ont besoin, vitalement, de mieux être. Vitalement. Maintenant.
Supporterez-vous dimanche soir d’apprendre qu’il a manqué une voix ? Une seule. La votre.
Je vous en supplie.

Ariane Mnouchkine

Refléchissez, Bon Dieu !

Je sais bien que parmi ceux qui viennent régulièrement me lire, il y a peu de chances que certains d'entre eux votent à droite. Néanmoins... Réfléchissons...

Comment peut-on ne pas comprendre ce qui va se passer si le candidat de droite est élu. Comment peut-on croire que, par magie, cet homme va tout régler.
La question n'est plus de savoir si la dette va être réglée, si l'économie va repartir, puisque de toute façon l'économie n'est plus depuis longtemps de la compétence des politiques. En revanche, la vie quotidienne relève encore des pouvoirs régaliens du chef de l'état. La police, l'armée. Ces deux pouvoirs, contrairement à l'éducation la santé, resteront entre les mains du nouveau président, et ce dans le but d'aider et de protéger ceux qui ont le pouvoir économique. Il sera prêt à chaque instant à intervenir pour faire en sorte que se réalisent les projets de ses maîtres.
Que ceux qui imaginent qu'avec ce candidat l'économie va repartir instantanément sachent qu'au contraire se passera la chose suivante : cet homme étant naturellement et par nécessité autoritaire sera par son inflexibilité responsable de grèves et de conflits sociaux extrêmement coûteux...
N'oubliez pas non plus que les policiers, s'il est élu, vont se sentir pousser des ailes de bombardiers... Que l'éducation et la culture vont être soumis à un régime carencé...

Pourquoi vouloir à tout prix vouloir connaître aujourd'hui ce dont ce sont débarrassées l' Espagne et l'Italie récemment. Quel est ce comportement masochiste des électeur de la droite aujourd'hui. Qu'ont ils donc à expier au point de se livrer pieds et poings liés à celui qui va les mater en guise de remerciement de l'avoir élu... Que les petits cadres libéraux qui pensent qu'ils vont être sauvés par le candidat de la droite sachent qu'à la moindre occasion, s'ils perdent leur taf, ce sera de leur faute et que leur sauveur le leur rappellera. Pour ce qui est des autres... il y aura pour chacun d'entre eux une intention particulière de leur élu bien aimé...

Un drame en peu de mots

J'ai trouvé hier dans la rue une enveloppe bistre. A l'intérieur un carré de papier bistre lui aussi sur lequel on lit ces mots tracés au crayon de papier :

le 20 juin
J'ai vu votre fils à Vincennes
les allemand son gentil ( sic) avec les prisonniers
Dans tous les cas il va bien
Meilleures salutations

D....

6 av de la poste montrouge 14h

Sur l'enveloppe un nom et une adresse à St Brieux, C.du N.
et surtout, la flamme de la poste qui indique la date ( 24 juin 1940) et invite les français :

FRANÇAIS
N'ÉCOUTEZ QUE LA
VOIX DE VOS CHEFS

Attention, dimanche pas de joker !

Bon, nous avons encore quelques heures avant de choisir la France qui gagne :

le droit d'être plus riche pour les riches,
plus pauvres pour les pauvres.

Ça vous paraît simple, simpliste ?
allez d'urgence voir en cliquant ci-dessous :
http://www.dailymotion.com/relevance/search/refutations%2B1/video/x1ur6v_refutations-1/1
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Débat, débat , déballage d'images...

J'ai commencé, n'ayant pas la télé, par écouter le débat à la radio. Au bout d'un quart d'heure, je coupe... je la trouve mauvaise, voix mal placée, faussement agressive, menant un discours en parallèle, insupportable pour un supporter... Je veux rien voir, rien savoir... Chagrin, déception, désespoir... Je m'y recolle à la fin du débat, mais cette fois ci sur le net, avec l'image, et là, tout change. Nom de Dieu de nom de Dieu, elle est épatante ! Du coup sa voix redevient supportable, son discours plus signifiant... Elle trône, droite et souple, élégante, elle parait curieusement presque plus agée, plus mure que son partenaire. Le candidat, lui est rétracté, presque recroquevillé, tourné vers les deux animateurs livides, façon bal des vampires. Au bout du compte, c'est bien injuste, l'image, un peu comme si l'on avait fait tourner dans le même film Piéral et Sophia Loren...
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Mai 1968, parlons-en

1° Contrairement à ce que dit "le candidat", il n'a jamais été question en 1968 de dire que "l'élève égalait le maître", mais que les mandarins commençaient à faire sérieusement chier avec leurs certitudes, qu'ils n'avaient pas toujours raison et que leur pouvoir intemporel et démesuré était en dehors de la réalité...

2° Il n'a jamais été question de considérer que tout le monde était génial, mais que chacun de quelque milieu qu'il fut avait le droit de tenter de savoir s'il l'était...

Il est pourtant une chose avec laquelle, en revanche, "le candidat" devrait être d'accord, lui qui est encore rélativement jeune, c'est que mai 68 en avait marre de la gérontocratie...

Qui qu'on soit, on ne se sort pas de "l'Histoire", comme ça , impunément, sauf si l'on est inculte ou volontairement oublieux. Mais j'avais oublié, "le candidat" n'est pas historien...
Tiens, au fait, qu'est-il au juste ?

Pour ce qui est de la décrépitude supposée du système éducatif, tout le monde sait qu'elle n'est en rien l'héritière du laxisme gauchiste de 1968 mais bien l'effet souhaité de la fameuse " Réforme Haby" entreprise sous Giscard avant la première crise, dans le but de créer un prolétariat destiné à travailler à vil prix ( et oui, déjà, c'était un visionnaire ! ) pour les entreprises françaises, à l'époque...
Alors, les couillonnades, ça suffit !
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Pierre-Jean Grassi, mort lui aussi de la mucoviscidose

Il y a une bonne vingtaine d'années mourait Pierre-Jean Grassi. Il devait avoir dix-huit ans et à son catalogue un nombre important d'oeuvres de musique de chambre et symphonique. Grassi fut un compositeur génial, son oeuvre d'une écriture traditionnelle est vigoureuse, d'une orchestration luxuriante, construite et surtout totalement inspirée. Un CD existe de certaines de ses oeuvres les plus remarquables. On doit pouvoir s'en procurer un exemplaire auprès des éditions fy.(www.fy-solstice.com)
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Pascal Nègre : un vrai professionnel de la musique...

Ce matin, Pascal Nègre, l'ineffable pédégé des éditions Universal ( variétoche en tous genres) rend hommage à Gregory Lemarchal mort hier de mucoviscidose.

"Gregory avait quatre octaves, il allait de tout en bas jusque tout en haut"...( sic !)

Ah ! quand les professionnels de la profession s'en mêlent, la tenue des panégyriques et éloges funèbres est garantie !