30 novembre, 2009

Raciste, moi ? ouuuuuuais, ça y est, enfin !

Je suis sans doute encore le seul, mais depuis hier,
je suis ouvertement helvétophobe !
D'ailleurs, je l'affirme :
Guillaume Tell était rien qu'une tarlouze bodybuildée
qu'avait même pas fait les croisades ! alors, les arabes,
camembert ! comme on disait dans le temps !
J'attends, de main ferme, un coup de semonce de la LICRA !

Pourquoi hait-on l'islam, pourquoi en a-t-on peur ? Suite du précédent, ou, et, histoire de cul ...

J'ai failli d'abord écrire "Pourquoi haïssons-nous, et pourquoi avons-nous peur"... Et puis je me suis dit, ce faisant, je me mets dans le lot. J'ai pas envie ! Je vais être clair, je n'aime pas plus l'islam que le judaïsme, le catholicisme, le protestantisme, les témoins de jéhova, les adeptes du dalaï lama, les adorateurs fous du concombre sacré, ou bien les sectateurs du grand volubilis. Les religions me gonflent et vous le savez déjà, leurs employés, leur personnnel, me dégoûtent. Pour ce qui est de leurs adeptes, ils peuvent en s'entre-tuant crever la gueule ouverte, martyrs ou bourreaux, je m'en tape, du moment qu'ils me font pas chier, et ne m'empêchent pas de ne pas croire en quoi que ce soit, en prétendant que c'est pas possible! Mais de là à en stigmatiser une en particulier, faut aller voir ailleurs, je suis pas votre homme !

Maintenant, faut pas se leurrer... La peur, la haine, dans le quotidien, ne visent pas vraiment l'islamiste radical ou non. Ben Laden n'est qu'une sorte de personnage mythique, curieusement irréel, sorte de Tintin malfaisant dont on connaît l'oeuvre sans le connaître lui-même. Et tout arabe fortuné, fut-il un despote notoire, passe par hypocrisie de ceux qui ont besoin de lui à travers le crible. Non, la peur, la haine visent le bougnoule, le crouille, le pinpin, le bicot qui se trouve, être non seulement pauvre, immigré, en situation souvent irrégulière et en plus, le con, musulman... Il s'agit d'une haine de proximité, comme le commerce du même nom. Allez, avouez-le ! C'est l'arabe qu'on déteste... Et faut reconnaître que l'arabe, il a une bobine, une tête d'arabe, fût-il chrétien, libanais ou maronite... Le prétexte du choc des cultures est une foutaise quand il émane le plus généralement de politiciens totalement incultes ou de prétendus penseurs particulièrement foireux.

Oui je sais, cent cinquante ans de vie commune en Algérie avec les arabes, qui d'ailleurs ne sont pas vraiment ni tous des arabes... Oui, mais c'est la fin qui a été déterminante dans la suite.

Vous ne vous êtes jamais demandé pourquoi les asiatiques, vietnamiens, cambodgiens, sont relativement épargnés par le racisme actif (ils ne le sont pas par le racisme sous-terrain) ? Mais tout simplement parce qu'ils nous ont foutu une telle peignée à Dien Bien Phu, que ça, Môssieur, ça force le respect vis à vis des générations suivantes.

Et puis, ces musulmans citoyens suisses, qui veulent sans vergogne ériger dans nos campagnes, suisses d'abord, puis dans la foulée, de l'Europe entière, des minarets, emblêmes phalliques s'il en est, à travers cette interdiction, c'est aussi, évidemment, "Touche pas la femme blanche !" qu'on leur dit...

Ne cherchez plus... Quand il y a, fût-ce par "votation", de l'interdit collectif aussi hystérique, y a de toute évidence, du cul refoulé derrière...

crétins des alpes et querelles de clochers


Les helvètes ont voté massivement contre l'érection de minarets sur leur plancher des vaches. Des clochers, oui, des minarets non ! Ah j'entends déjà les bonnes âmes qui vont me dire après mille arguments intéressants (dont probablement la question de la culture et celle de l'identité), le meilleur, le plus fort : "Ah Ah Ah ! PPlemoqueur, je vous coince, là : est-ce qu'on peut construire des clochers en pays musulmans, hein ?". Ben, probablement, voire sûrement pas... Mais ça, c'est pas une raison ou si c'en est une c'est une raison de con. Car cette impossibilité vient de ce que c'est moins l'islam qui l'interdit que les régimes politiques qui s'en recommandent et dont on ne peut pas dire honnêtement depuis le temps, qu'ils soient tous vraiment démocratiques...
Et puis, après, la surenchère dans la connerie et l'intolérance n'est pas une nécessité vitale.
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29 novembre, 2009

Albert Cohen et Simenon ou Ah ! les mamans !

Albert Cohen avait et c'est logique une maman mama-juive. Il a écrit à sa mémoire un joli livre qui s'appelle "Le livre de ma Mère"(ok, c'est pas ce qu'"il a écrit de mieux, mais c'est ce qui nous intéresse en l'instant). La maman d'Albert Cohen c'est un peu un mélange de la Madame Sarfati du regretté Elie Kakou et de la mère de Romain Gary façon Mercouri dans la "Promesse de l'Aube"...

Simenon avait, c'est bien normal, une maman belge, mais moitié flamande, moitié teutonne, quand même une rareté du genre. Il lui a écrit, visiblement en temps réel (c'était un pro !) tandis qu'elle agonisait à 91 ans à Liège (avec Luxembourg l'une des villles les plus sinistres au monde), une lettre. C'est aussi un livre, qui s'appelle "Lettre à ma Mère". La maman de Simenon, c'est un peu la mère dévouée en sacrifice de L.F.Céline qui aurait pu à tout instant virer définitivement FolleCoch'...

Je viens de la lire, la lettre.

Et bien, femmes aimées, vous en prenez, des risques, en devenant maman, surtout en enfantant des écrivains mâles...

En même temps, ces deux-là et bien d'autres, seraient-ils les écrivains qu'ils furent si leurs les mères avaient été différentes ?

Ne cherchez pas, y a pas de réponse...

Deux histoires donc ! certes différentes, mais au bout du compte, la même histoire... Celle de l'incompréhension radicale autant que réciproque comme expression forcenée de l'amour... Traiter tout une vie "Oedipe" par la souffrance... drôle de programme... Dur, dur...

Ça me fait penser que les papas sont moins souvent l'objet d'écrits régulateurs. A part Weyergans qui a fort bien tâté de la question dans Franz et François et Queffélec qui arrête pas d'en causer sans (à ma connaissance) n'avoir jamais rien écrit sur le sujet... les pères existent finalement assez peu en littérature autobiographique, qu'ils le soient de fils ou de filles. Pas besoin de tuer le père, il est nié dès le départ ou très minimisé, une cellule, une gamète... Tragique !

Ah ! les mamans ?
Bof ! les papas !

Neuf mois de grossesse ? Vous rigolez... Les femmes sont les seuls mammifères qui portent encore en leur giron leurs enfants et surtout peut-être leurs garçons longtemps, longtemps, post-mortem...

Et en parlant de ces mères-là, c'est bien sûr de la mienne que je parle... de la votre aussi peut-être.

Tiens, un jour je vous parlerai de l'Oedipe chez les homos, tel que je l'imagine... Même Freud, un peu débordé pas ses trouvailles envahissantes avait, sur la question, fait totalement l'impasse...

La recette d'hier soir


Voilà...
Le congélateur ayant menacé, le con ! de décongeler, j'ai sauvé un tas de bouffe sauf deux sachets de coquilles saint-jacques.
Alors j'ai fait un truc vachement bon même que je l'ai inventé si-si je vous jure !
J'ai fait frire les bêtes dans de l'huile d'olive avec tout plein d'ail, et des fines herbes.
J'ai fait cuire des brocolis en quantité suffisante pour.
J'ai servi tout ça ensemble (sur assiette, pour ne pas mélanger les saveurs ah non mais !) avec, sur les coquilles un petit filet d'huile au gingembre et à la citronnelle et sur les brocolis, de la crème fraîche fouettée au curry.

Enlevez ! C'est pesé !

J'ai enlevé ce matin un message que j'avais posté hier. Je moquais à l'occasion quelques personnes dans leurs pratiques absurdes de petits bourgeois misérables et ratiocinateurs prétentieux, qui veulent avoir l'air. Et puis je me suis dit qu'au bout du compte, ils ne méritaient pas qu'on leur accordât le moindre souvenir, fût-ce pour en rire, les cons me font de moins en moins me marrer...
Voilà : enlevez, c'est pesé, comme disait ma mère.

28 novembre, 2009

Beethoven et le piano salvateur

Bon, à y regarder de bien près, enfin à y écouter de bien près, ce qui sauve Beethoven, c'est le piano. Honnêtement, les symphonies, à part quelques instants de l'une et un mouvements de l'autre, avouez que c'est d'un chiant indescriptible, calcifiant ! un pensum pour mélomanes obligés qui n'osent pas avouer leur ennui, bien fait pour eux ! Aaarrhhhhh ! La neuvième avec son Hymne ! juste bon à servir de gimmick à une Europe qui se cherche !

Mais alors, dès qu'il y a un piano, ça change tout ! Seul ou avec orchestre ça chatouile le sublime en permanence. Hormis la Hammerklavier, accidentel summum de l'emmerdement fait piano, ça devient dans les concertos non seulement écoutable, mais truffé, du début du premier à la cadence du cinquième, de trouvailles, d'élans irresistibles sans être putassiers, bref, de bonheurs musicaux. Et les quatuors, alors ? horrible iconoclaste ! me direz-vous ! C'est vrai, rien à redire ! Mais le quatuor c'est un truc tellement à part, tellement codifié, corseté, intellectualisé (tiens, pourquoi au fait ?) que, soit ça passe, soit ça casse... et là faut reconnaître, ça passe...

C'était la minute de musicophilie appliquée de PPleMoqueur !

Rigolotes réminiscences musicales

Vous avez sans doute remarqué qu'on trouve dans des oeuvres musicales classiques, sérieuses, du "répertoire", de courts voire très courts passages qui rappellent irrésistiblement d'autres choses qu'ils ne devraient pas rappeler ... un peu comme l'homéopathie, à l' "état de trace"...
Ainsi,
- dans le troisième mouvement du premier concerto pour piano de Beethoven on trouve : "Tico-tico" (Zequinha de Abreu)
- dans le dernier mouvement du concerto pour flûte et harpe de Mozart , " The lady with a tutti frutti hat" (Leo Robin) immortalisés l'un et l'autre par Carmen Miranda...
- dans "Appalachian Spring" de Copland, " La bamba", ce qui est, sommes toutes et vu les dates, beaucoup plus vraisemblable au regard d'un possible "emprunt d'inspiration" par Ritchie Valens...
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Honneurs ! ou Camus, suite et fin

Quand Ravel refusa la légion d'honneur, Satie la teigne écrivit en substance : « Ravel vient de refuser la légion d'honneur, mais toute sa musique l'accepte ». C'était gratuitement méchant et surtout complétement faux.

Alors, a contrario : pourquoi faire entrer Camus au Pantéhon, quand de toute évidence toute son oeuvre le refuse ?
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Panthéonade...

Notre Président bien aimé, veut faire entrer Albert Camus au Panthéon.

Certains, et ils sont nombreux à commencer par le fils Camus (l'ingrat !), voient dans cette proposition un simple coup médiatique.
Il s'agit probablement aussi de manifester un pouvoir. Celui d'attirer à lui des "gens de gôche" vivants dans son gouvernement n'étant visiblement plus suffisant, ils lui faut aussi détourner des morts emblématiques, Jaurès, Guy Mocquet. Autre hypothèse corollaire : avoir le pouvoir de faire accéder quelqu'un au Panthéon, n'est-ce pas un peu aussi y entrer soi-même ?

Maintenant, pourquoi Camus ? Ne me dites pas que c'est parce qu'il est un des rares hommes de gauche qui soit mort dans une luxueuse voiture de sport conduite par un ami très riche... Une mort bling-bling, en quelque sorte ? A moins, à moins qu'il soit persuadé que l'"Étranger" est un ouvrage dénonçant les horribles dangers de l'immigration...

Tiens, pourquoi pas Lucie Aubrac, par exemple, s'il veut panthéoniser utile... Ah ! elle affichait encore, peu de temps avant sa mort, un goût inaltérable pour la "Résistance". Résistez! disait-elle... Mais il sait très bien contre quoi et contre qui elle lançait ses imprécations, l'extraordinaire Lucie !

Maintenant, entrer au Panthéon, c'est bien, c'est remarquable ! Encore faut-il ne pas y être convié par n'importe qui...

Et bien sûr, pour rigoler aussi ...

Guy Béart et "Chandernagor" censurés à la demande de Tante Yvonne qui, mine de rien, avait tout compris !

26 novembre, 2009

Pierre Bergé ? et si c'était un mec bien ?

Peut-on être pété de thunes et être un mec bien ? Vous me connaissez, sur un sujet comme ça, je renâcle pas ! c'est le genre de question qui me turlupine !

Peut-on foutre sa merde en ouvrant sa gueule sans vergogne à un moment-clé sur un sujet hyper-consensuel et être un mec bien ?

Le problème avec Bergé c'est que ses détracteurs ne peuvent pas sur ce terrain, lui reprocher grand'chose...

Dans cette histoire du téléthon, il ne demande pas qu'on ne donne plus au téléthon pour donner au sidaction, non, au contraire ! Donnez ! dit-il.
Mais il demande simplement qu'on fasse pot commun, qu'on partage... Partager, c'est quand même pas un mot obscène ? Encore que, finalement, en ces temps de libéralisme diarrhéique, peut-être bien que c'est obscène, le partage !

La gestion de l' association qui ramasse tous ces sous et ce qu'elle en fait ? Bah, Bergé, il sait peut-être pas tout faire, mais depuis le temps, un bilan financier, il sait lire... C'est même pour ça que contrairement à tant d'autres prétendument compétents qu'on a vus récemment à l'oeuvre, il n'a, pendant sa carrière de patron, mené aucune de ses entreprises à la ruine, ni poussé personne par la fenêtre...

Et puis, le plus chiant, avec lui, c'est qu'on peut pas lui reprocher de faire du charity bizness... Vu tout ce qu'il refile de sa caisse perso pour aider les uns et les autres, des causes les plus utiles (celle qui nous intéresse) aux plus désespérées (Ségolène...). La fameuse vente mythique de la collection YSL? Le produit a visiblement été, sans bruit, englouti dans les associations d'aide à la recherche et aux malades.

Ok ! c'est un vieux pédé qui s'intéresse qu'au Sida et à la recherche contre... Et ben ! heureusement qu'il y a des vieux pédés richissimes qui s'intéressent au Sida... Ils sont pas légion... Les vieux hétéros richissimes encore moins...

Ah, il exagère quand il trouve qu'on exploite d'une "manière populiste" l'image des petits myopathes convoqués pour la soirée à aller faire la bise à Gérard Holtz ou à Daniel Auteuil, (façon gogols de Madame Pompidou par Wolinsky dans sa BD qui fit scandale dans les années 70) ? Ben, c'est vrai, c'est populiste ! Il a raison, Bergé, surtout quand il reconnaît en même temps que c'est efficace...

Voyez-vous, suggère-t-il, une soirée avec des grabataires de tous âges perfusés, (j'allais dire "branchés", comme si c'était la mode !) de partout, en phase terminale du Sida ou de cancers, qui risquent de claquer sur le plateau ?

C'est un truc à fermer sa télé et son "poste"-monnaie...
Mais, c'est pas une raison...

Ah ! enfin ! un mec que je ne trouve pas spécialement sympathique, pas vraiment chaleureux, peut-il être un mec bien ?

Ça, en revanche, j'en suis persuadé !

Le Groupe Eiffel dans la rue

Il y a des groupes, comme ça qui existent depuis des lustres et que j'ignore...
Tiens, le Groupe Eiffel, je le découvre à l'occasion d'une chanson que j'aime bien. Ça s'appelle "A tout moment la rue.." Musicalement, c'est très malin, bonnes guitares un poil saturées. Et puis il y a ce texte, qui est très bien écrit, et puis qui dit tout simplement, que contrairement à ce que d'aucuns pensent en lui en déniant le droit, la rue peut s'animer face à la misère, l'injustice, l'adversité...
Juste un truc... il faut que le chanteur du groupe cesse d'urgence de vouloir ressembler à Bertrand Cantat... A part ça, c'est super, clip compris !

25 novembre, 2009

Anticlérical ! moi ?

Vous savez pas ? On m'a dit que je faisais preuve sur ce blog d'un anticléricalisme patent. On ne m'a pas dit primaire, car celui qui me l'a dit se réjouit de mes propos...
Bon... Faut pas rêver... Je suis pas anticlérical façon rad-soc 3éme et 4éme républiques réunies... non ! encore que... En fait je m'en fous des églises et des religions et des croyances ! Dans ce cas de figure, entre escrocs et victimes, faut être deux, y a pas de lézard ! Je me sens assez peu impliqué dans l'arnaque. Mais je veux simplement qu'on ne vienne pas me dicter ma conduite en fonction de leurs désirs et de leurs fantaisies les plus folles, leurs plus morbides errances...
D'ailleurs, je vais faire simple... Je vais pas vous la jouer "identité"! Nous sommes certes une société monothéiste et occidentale qu'ils disent... Parpaillote ? non, pas parpaillote, les minorités, la ferme ! Musulmane... bah, désormais, faut prendre en compte. C'est vrai, quoi, devenir catho, c'est pas sorcier, un petit coup de baptême et hip ! Même qu'on l'est le plus souvent sans avoir rien demandé. Musulman ? c'est tout aussi simple, une petite sourate et hop ! En fait y a que les rabbins qui me laissent de glace, car ils cherchent pas le contact, ils font pas la retape ... même que pour ceux qui veulent s'y coller, c'est pas simple, ça se mérite ! et on prétend que les juifs ont l'appât du gain chevillé au corps... Car si, sérieusement, tout clergé est avant tout une structure économique, leur boutique n'est pas et de loin la plus florissante ... et c'est pas demain que le grand Rabbin de France se paiera une "rabbimobile"...

Non, la question que je me pose est autrement plus sérieuse.

Si Dieu existe, et après tout pourquoi pas, comment pouvez vous imaginer un seul instant que dans sa toute puissance, il aurait besoin d'intermédiaires aussi crapuleux minables que tout cette racaille ecclésiastique de tous poils ?

Et les polythéistes alors ? hindouistes, bouddhistes tibétains, taoïstes, shintoïstes, chamanes, marabouts, devins, augures, auspex et aruspices, animistes, obscurantistes divers, cartomanciennes, spirites, astrologues, pythonisses numérologues...
Les sectes ? j'ai plus la place !
Allons...
Le dalaï lama ? Ouaaaa ! Le dalaï lama ! et son valet Mathieu Ricard ! Je crois que je préfère encore Benoît Sexe, lui au moins, il est rigolo ! Et puis avouez ! il est beau, tout blanc qu'il est, qu'on dirait une meringue ! tiens, on en mangerait !

Allons, Dieu, si tu existes, qu'attends tu pour virer ces enflures de tes temples ?
Supprimons les intermédiaires !

C'est quasiment mathématique :
Plus les religions sont et moins Dieu est !

24 novembre, 2009

Pour la fessée !

Edwige Antier, médicastre et députée UMP veut, elle est moderne, faire voter une loi contre la fessée. Ah ! la fessée ! Quelle horreur ! quelle humiliation !

Bon, on va remettre les choses en ordre. Les gens qui veulent régler leur rapport à la fessée soit parce qu'ils l'ont reçue, soit parce qu'ils en rêvent, le font beaucoup plus avec des putes de tous les sexes, spécialisées, qu'avec des psy qui ne le sont pas...

"spanking" disent les anglophones qui ont un mot pour tout et ce qui est ludique...

Interdire la fessée, c'est à la longue intervenir d'une manière ou d'une autre sur les activités lucratives de tout un pan de la confrérie des "domina" et autres putes à fouet, Catherine Robbe-Grillet y compris !

Alors, avant de vous intéresser à la fessée, occupez vous d'abord des giffles, beaucoup plus dévastatrices... Ah, ça va avec ? alors parlez éventuellement et globalement de sévices corporels... pas uniquemet de fessées, obsédé(e)s du cul que vous êtes...

Confidence : on peut depuis toujours me frapper sur les fesses, je m'en fous... Qu'on me donne en revanche ne serait-ce qu'une petite tape sur la tête et je deviens fou, violent... prêt à cogner, à tuer. Sur la tête ? faut pas ! la tête ? on touche pas, sauf pour les caresses... je suis un vrai clébard... C'est comme ça... Comme quoi ...

Flûte alors !...

Je vais voir pour des raisons professionnelles une (délicieusement lactée) jeune femme "chargée de communication". On discute. Je lui parle musique, normal, c'est un peu mon karma, la musique. Elle note : "flutte"... je lui explique : économie ! pas besoin de mettre deux "t"... un suffit ! elle en convient ! Je lui suggère aussi, tant qu'à faire, un petit chapeau sur le "u"...
Voilà... C'est ça la "com", un travail de chaque instant !

En fouillant bien...

Pendant huit jours sans blog je suis allé de désespoir fouiller, fouiller les vieux cd, les clefs, j'allais attaquer les vieilles disquettes, quand on a été rétablis... fouiller donc !
Dans un tas de trucs que j'avais oubliés, tiens par exemple ça, anticipation parnassienne du mémorable "Il venait d'avoir dix-huit ans"... :

Les Surprises de l' Amour

Dans la chambre incarnat où trône un lit d’ébène
Impavide elle attend l’assaut du bel éphèbe
Qui, vierge encore, viendra, pour peu qu’on le lui mène,
Des vannes de ses sens libérer tout l’ Érèbe.

Sur les jetés de soie cousus d’or et de jade
Sa peau d’ambre frémit sous le vent et l’envie
Tandis que l’on prépare, ultime mascarade
Le jeune esclave glabre, à la mine ravie.

Elle le veut, car elle est vénéneuse et volage,
Telle qu’on l'eût cueillie dans la flore symboliste.
Et il arrive enfin, vif, mais un brin machiste :

“C’est dans les vieux hanaps qu’on fait un bon breuvage”
Dit-il, en la saillant de son vit triomphant...
Surprise elle s'écrie : "Mais c'est un éléphant ! "

Anatole-Nestor O'Neam (1840-187- )

Coucou !

Bon et bien me re-voilà !
On croyait que ça venait de l'ordinateur, et ça venait de Numéricable. Je vous raconte pas, c'est pas la peine, je vais encore m'énerver. Polo a été remarquable ! Ce matin il a décidé de ne pas leur lâcher ma grappe.... Une heure et demie après (en fait huit jours et une heure et demie après) ça marchait... Bref....

C'est qu'il s'en est passé des choses en huit jours !
Comment pas grand chose?
Et la main de Thierry Henri ?
Et Ségolène qui se tape l'incruste chez Peillon

Et Bergé qui dit que le Téléthon pompe tout le pognon sans partager, opinion que je partage...

Voilà...

20 novembre, 2009

katastrophe !

Actuellement déconnecté
Vous retrouve au plus vite !

16 novembre, 2009

Un jour de rien...

Y a des jours comme ça ! Des jours de rien. Des jours où même ce qui pourrait énerver énerve peu. Des jours à rayer du calendrier pour cause de rien.
Tiens, l'autre jour on demandait aux gens "Vous souvenez-vous de ce que vous faisiez le 9 novembre 1989 ?". Jamais on ne demandera aux gens : "Vous souvenez-vous de ce que vous faisiez le 16 novembre 2009", sauf si ça relève du personnel, de l'intime !
Pragmatique/professionnel :
- C'est le jour où j'ai signé mon CDI
- C'est le jour où j'ai été licencié
Romantique :
- C'est le jour où je lui ai dit que je l'aimais
- C'est le jour où il ou elle m'a dit qu'il ou elle m'aimait
- C'est le jour où on s'est dit qu'on s'aimait
Tragique :
- C'est le jour où on s'est quittés
- C'est le jour où untel est mort
Cul :
- C'est le jour où on s'est envoyés en l'air pour la première fois

Bref, rien d'extraordinaire ...

Sauf que, à raison de quelques milliards de terriens sur terre, il y a de fortes chances que ces événements qui semblent si individuels soient, au bout du compte en les cumulant par catégories, remarquablement universels...


15 novembre, 2009

Alfredo Arias - Tangos et Tatouage -

Offrez-vous une soirée Arias
au Théâtre du Rond-Point !

(ou qu'on ne vienne jamais me dire que j'aime jamais rien !)
à 18h30 - Trois Tangos
et à 20h30 - Tatouage
Soit : deux (excellents) spectacles musicaux
(Nous avons Polo et moi fait ça hier soir)

Ok, je suis un peu un fan... et ce depuis "Luxe" au Festival d'Automne, en 1972 (ou 1973 sans doute...)
D'accord ! ça ne nous rajeunit pas, direz-vous...
Et bien justement si, ça rajeunit à chaque fois parce que c'est toujours aussi inventif, savoureux, drôle, émouvant et grave, c'est à dire tout simplement poétique.

Arias est le seul qui sait me fait rire d'un oeil tout en pleurant de l'autre...

-Trois tangos-

Ce sont trois mini-opéras qui racontent trois histoires traitant chacune à sa manière, chacune à une époque et dans trois styles musicaux différents et autant d'avatars du tango, l' "alliance objective" et inévitable d'Eros et de Thanatos par l'éternel trio la Femme le Mari l'Amant, ou en bref, comment se débarrasser de l'Importun cocu !
Un "truchement" nous lit l'argument simplifié de ces trois histoires qui sont chantées, la première en espagnol, la seconde en italien, la dernière en français. En ouverture de chaque séquence, un couple danse à la perfection trois sublimes tangos.
Il ne s'agit en aucune manière d'un spectacle "revival" mais juste un peu référencé et tous ceux qui ont vécu à Paris dans les années 70 entre la Mouff' et le Flore reconnaîtront dans le dernier tableau du triptyque un personnage synchrétique, mélange de l'inoubliable "Cui-cui" et de l'"Homme au rat" qui hantaient à l'époque les terrasses de Saint-Germain des Près autant que celles de la Contrescarpe. C'est musicalement excellent et fort bien arrangé

- Tatouage -

Arias renoue avec ses fresques argentines, Mortadella et Un Faust Argentin et un genre qu'il maîtrise totalement depuis toujours, celui de la revue de Music-Hall. Rien d'autobiographique ici (encore que...). C'est l'histoire de Miguel de Molina chanteur espagnol victime du franquisme pour homosexualité galopante qui fut accueilli (voire recueilli) par Eva Péron. Et c'est là qu'Arias montre son génie. Il fait de cette histoire triste et intime d'exilé (comme lui) un roman picaresque et avec très peu de moyens un spectacle hollywoodien... Les chansons sont des standards du siècle dernier. C'est tendre, c'est dur, (vous verrez même que c'est "vache" !) c'est marrant, c'est triste...

Maintenant, pourquoi ça marche ? et aussi bien...
Tout d'abord parce que c'est bien écrit, bien construit et remarquablement mis-en-scène avec trois fois rien. Ensuite parce que Arias a le chic pour dégoter des talents invraisemblables. La production est ici entièrement argentine. Ils savent, à l'américaine, tout faire... Ils chantent (très, mais vraiment très) bien, ils dansent tout aussi bien, ils sont polyglottes avec juste ce qu'il faut d'accent pour l'exotisme, ils sont d'une grâce, d'une élégance rare, d'une précision gestuelle ébouriffante, d'une inégalable présence sur scène et ils ont ce que j'appelle "la pêche argentine", une énergie sans cesse contenue, maîtrisée et une santé inaltérable car ils enchaînent chaque soir les deux spectacles. Si vous ajoutez à cela que c'est réglé comme du papier à musique...
Et puis il y a Arias lui-même sur scène. C'est vrai c'est toujours un peu pareil, mais, l'âge venant, Arias, excusez du peu, c'est le grand, l'immense Totò qu'il rappelle ici et maintenant...

Et puis aussi ou enfin, on se dit en sortant, Polo et moi, musiciens que nous sommes, qu'un homme qui aime autant, fortement, évidemment la musique, ne peut pas être un mauvais homme !

Alors, générique (partiel ) !

Sandra Guida
Alejandra Radano
Carlos Casella
Marcos Montes

et pour les tangos
Maria Filali
Jorge Rodriguez

musique originale pour "Trois Tangos"
Axel Krygier

ils ont tous peu ou prou un site

Récatonpilu !
(comme aurait dit Jean Tardieu à qui la salle est dédiée)

C'est à la Salle Jean Tardieu
du
Théâtre du
Rond-Point

Ne traînez pas, la salle n'est pas très grande
et ça se termine le 31 décembre !


résa au : 01 44 95 98 21
ou
http://www.theatredurondpoint.fr/
-------------------------------------------------------
Il y a une troisième pièce qui s'appelle
"Cabaret Brecht Tango Boradway "
mais je ne l'ai pas vue.
C'est pas une raison pour ne pas la voir !

13 novembre, 2009

Epopée ! Il y était aussi

Lorsque le mur tomba
Bien sûr, il était là

Tien an Men, c'est trop beau !
C'est lui sur la photo.*

La mission Apollo
L'aurait trouvé là-haut...

En mai soixante-huit
Il passait là, (mais vite)

Oui, les Accords d'Evian,
On le voit les signant

C'est au Débarquement
Qu'on comprit son talent

Le traité de Versailles ?
C'est lui, vaille que vaille

Le Soldat inconnu ?
C'est lui, bien entendu !

On a perdu Sedan
Car il était absent

Sans lui Napoléon
N'aurait rien fait de bon

Qui donc pris la Bastille ?
C'est lui et sa famille

La Victoire de Rocroy ?
C'est encore lui, ma foy !

On le vit à Lépante,
Au concile de Trente.

Aux batailles de Poitiers ?
Il était chevalier !

Qui chargea à Bouvines ?
C'est lui, Bonté Divine !

Le vase de Soissons,
Il le trouva, dit-on

Il se montra épique
Aux Champs Catalauniques

Oui, il risqua sa vie
Défendant Gergovie

On dit que Dioclétien
Comptait sur son soutien

mais...

C'est aux Ides de Mars,
Clament ses détracteurs
Et mille salopards
Qu'il aurait débuté
Parmi les sénateurs...

On le vit député,
vous connaissez la suite

* merci à Olivier qui m'a donné l'idée

12 novembre, 2009

ATTENTION !


Attention !
Si on ne fait pas gaffe :
2012 Nicolas Sarkozy réélu

2017 Jean Sarkozy élu

Je déconne ? on parie ?
Vous savez très bien
que désormais, tout ça
n'est qu'une question de
"com" et des moyens
qu'on y consacre

Vous n'y croyez pas ?
Peu importe ! ils en rêvent,
possèdent les recettes,
ont le pouvoir et ces moyens...


IDENTITÉ

Serons-nous un jour tous "identiques"?
C'est probablement
le voeu, le projet de certain(s)

Réveillons nous,
bon Dieu de nom de Dieu !

Soyons, avant tout,
et que ce soit trop tard
DIFFÉRENTS !

Triste...

Je n'ai pas eu une enfance malheureuse, car j'ai été aimé, choyé.
J'ai pourtant eu une enfance triste... comprenne qui veut
Je viens de retrouver une des chansons que j'avais écrites il y a trois ans pour un recueil, pour les enfants, justement... Tous compte fait, ce n'est pas vraiment pour les enfants...

Ça s'appelle : "Maman ne veut pas"

Maman ne veut pas que je joue
Car je n'ai pas fait mes devoirs
Je pleure tout au bout du couloir,
Je pleure à me mordre les joues

J'aime bien rêver je l'avoue
Dans ma chambre quand il fait noir
Là, je me raconte le soir
Des histoires à dormir debout

Je suis distrait et j'oublie tout
Je fais des nœuds à mon mouchoir
On dit qu'il suffit de vouloir
Et que c'est simple, comme chou

Si maman parfois est à bout
C'est parce qu'elle ne peut pas voir
Que je suis près du désespoir
Mais c'est ainsi, que voulez vous...

Il y a une musique là-dessus, pas plus gaie, j'en conviens...
.

Ecclésiastique escroquerie

Dans le jardin du musée il y a des pots de terre surdimensionnés plantés d'arbustes. C'est assez joli et si on y regarde de près, si on y réfléchit, ça devient un bonzaï géant, nouveau concept s'il en est...

Mais ça me rappelle surtout un truc de quand j'étais gamin. Il y avait tous les ans en juin la fête de la paroisse, Montierneuf pour ceux qui connaissent et n'ont pas oublié. Ça se tenait généralement dans la propriété de Monsieur R. entre l' Hôpital des Champs et la voie du Paris-Bordeaux. Je me souviens que nous y allions, en famille... Mais nous étions nombreux et pas très riches... Le moindre sous donné par les parents ne pouvait en aucun cas être gâché, fut-ce pour la bonne cause, celle de l' Église... Je me souviens qu'une année il y avait parmi les pêches à la ligne, les jeux de massacre, les balançoires et autres tombolas truquées une tente en forme de tipi. Un scout faisait, comme à Pigale devant un strip-tease, la retape "Entrez ! Entrez! voir le peau rouge !" Je décidai, je devais avoir cinq ans passés, d'aller le voir, l'indien, et comme un grand je payai mon entrée. Il y avait sur un tabouret un petit pot de fleur en terre vaguement peint en rouge... Je ne trouvais pas ça drôle du tout, même pas amer, mais sidéré, confus devant tant de malhonnêteté, même si je compris instantanément le pouvoir du "jeu de mots". "Qui a le droit, qui a le droit d'faire ça, à un enfant qui croit vraiment, c'que disent les grands". Ben oui Bruel t'avais raison....
Tout ça pour 20 (anciens) francs de l'époque... Fumiers de curés de charogne maudite

Éric Raoult ou le fils caché de Monsieur Prudhomme et d'Erich Honecker

Il en loupe pas une Eric Raoult, dès qu'il s'agit d'étaler son bon sens près de chez lui. Ça, c'est son coté délicieusement prudhommesque. Il s'attaque à ou plutôt attaque Marie NDiaye Prix Goncourt 2009 au prétexte qu'elle affiche un anti-sarkozysme militant qui lui a, contrairement à d'autres qui se l'étaient promis, fait quitter la France.
Là où il se plante c'est quand il veut arguer du fait qu'elle devrait la fermer parce qu'elle a reçu le Goncourt. Le Goncourt n'est pas, et quand bien même ce serait, une bourse du gouvernement français... Ce n'est pas l'ex Prix de Rome et le séjour à la Villa Médicis... C'est un prix financé par une fondation privée, avec des sous privés...
En fait, il voudrait en gros que les intellectuel(le)s français(e)s qui gagnent une réputation nationale et internationale soient soumis(e)s à un devoir de réserve... Autant dire à une censure fût-elle auto-décrétée.

Raoult fête la chute du mur à sa manière. Il regrette de toute évidence un "Comité des écrivains" à la manière de ceux des pays de l'est d'avant, du bon temps...Ça, c'est son coté merveilleusement "vintage" Honecker...

Crypto-bolchevique
, Raoult ? eh-eh !
Besson est bien devenu sarkozyste !

A moins que dans son opulente culture il n'ait confondu Rama Yade et Marie NDiaye... vous savez, ces françaises d'origines africaines, elles se ressemblent toutes un peu... elles ont des noms façon anagramme à coucher dans la savane et sont, c'est d'actualité, un peu "IDENTIQUES", non ?

11 novembre, 2009

Enfant Jésus de Michel Ange, Éros de Lysippe

Oui je sais, c'est facile... entre l'enfant Jésus de Michel-Ange de Bruges et l'Éros (de Lysippe?) d'Éphèse... Enfin moi, je disais ça, comme ça..

10 novembre, 2009

Suite du précédent

Heureusement j'ai trouvé un autre site, un peu cul-bénit, certes,
mais sérieux et accueillant et dont les photos sont de qualité.

Cliquez pour une meilleure image

Bon, d'accord, j'avais oublié....elle tire la tronche, Marie. Faut dire, même si c'est pas n'importe qui, qu'il est un peu surdimensionné, le sacré bambin... Et puis comme tout enfant, il ne supporte pas qu'on ne s'occupe pas de lui et il fait rien que l'empêcher de lire... au point qu'elle a, de lassitude, fermé le livre qu'elle tient dans sa main droite, sans même du doigt marquer la page. Normal, Marie c'est le paradigme du renoncement... elle sait déjà et ça se voit.

Michel Ange était malgré ses arrangements nécessaires avec les proportions, un sculpteur réaliste... Une scène religieuse ? Des clous ! une scène de genre, familiale, intimiste. Et si c'était tout autant, dans un projet catéchétique, pour bien marquer le fait que si Dieu s'était "fait homme", il fallait d'évidence qu'il fut aussi enfant... Notez qu'il est debout, hors de son giron, déjà presque autonome et qu'elle le retient de sa main gauche un peu crispée tandis qu'il serre encore et si gentiment de sa main gauche aussi, un pan, un pli de sa robe ou sa cuisse en dessous... Notons que ce sont leurs mains gauches, celles du coté du coeur qui s'accrochent et retiennent....
"Humains, forcément humains !", aurait dit qui vous savez...

En attendant, alors, ils sont pas beaux, tous les deux ? Elle, grave et mélancolique comme une jeune patricienne romaine, et lui charmant comme Éros en personne...
"Dieu est Amour ! " N'est-ce pas la devise des chrétiens... Michel Ange avait tout compris...

Ah les cons, parfois ! Ou "Que la Vierge leur pardonne !

Je cherche à l'instant parce que je ne l'ai plus totalement en mémoire une photo de la "Vierge à l'Enfant" de Michel Ange qui se trouve dans l'église Notre Dame de Bruges.
Je tombe sur ce site où je puis la contempler mais où l'on me traite d'emblée de pirate potentiel, de forban dans le placard, bref, d'escroc en puissance, avant de tenter de me racketter d'un euro et demi pour contempler ce qui est gratos ailleurs!
tenez, une fois cliqué sur le lien, cliquez sur la photo
de la vierge en question pour l'agrandir un peu.
C'est de surcroît un site destiné aux touristes...
J'aime sincèrement beaucoup la Belgique et nos amis les belges (flamands, wallons, teutons, je m'en tape, c'est leur problème) mais il y a des jours où je me dis que toutes tendances confondues, tout de même...

Un truc à avaler de travers son waterzoï de lapin, spécialité du lieu...

09 novembre, 2009

Qu'aurais-je été en ces temps là ?

Bon, je sais c'est une drôle d'idée qui m'effleure, mais après tout...
La question n'est pas innocente, pas plus qu'elle est sans intérêt.
Je ne vous demande pas ce que vous auriez été.
Je vous dis simplement aujourd'hui en fonction de ce que je sais de moi et aussi de l'Histoire, que dans ces cas extrêmes, ces périodes troublées, j'aurais été dans un schéma virtuel de l'horreur sociétale et de la bipolarité, plus évidemment, certainement, un apparatchik communiste qu'un dignitaire nazi.
Mais en même temps, je m'avance un peu, car c'est sans compter sur l'environnement... Tant il est plus que vraisemblable que j'aurais, dans l'un ou l'autre cas de figure été très tôt et rapidement éliminé du système..

Recette du Soir, Bonsoir !

Bien entendu, vous savez trousser un céleri rémoulade.
C'est évident, la salade de choux rouge ou blanc n'a pas de secret pour vous.
Mais...
Avez-vous un instant imaginé unir les deux ?
Et bien, c'est délicieux.
C'est toujours, comme pour le kir ou le pastaga une question de tiers.
La cuisine comme le feu de cheminée est très souvent ternaire.
En un mot comme en trois, vous râpez deux tiers de chou rouge et un tiers de céleri-rave (normal, c'est le plus parfumé, le plus goûtu)
Vous faites une sauce moutarde. Avec de l'ail, du sel, du poivre, de la ciboulette aussi ou quelque chose d'un peu vert, du persil, par exemple...
Depuis une heure, j'arrête pas de le goûter au prétexte que c'est nouveau et qu'il faut peut-être l'améliorer... Tu parles ! Je le goûte parce que c'est définitivement vachement bon !
Ah, mettez-le au fridg, frais c'est encore meilleur !
.

Mon histoire de mon Mur à moi

Je vous ai peut-être déjà raconté ça, je sais plus... Pas grave, c'est aujourd'hui d'actualité. En août 1987, j'étais à Berlin. Ça sentait toujours la guerre froide, le roman d'espionnage, le parapluie bulgare, l'abondance d'un coté, l'austérité de l'autre, avec les ballets permanents d'hélicoptères, les avions sur Tegel ou Tempelhof à ras les toits, Check-Point-Charlie haut-lieu du tourisme du frisson anti-bolchevique, la terrasse en bois de la Porte de Brandebourg pour mater au dessus du mur "les carences dont nous sommes si heureusement privés...", la relève militaire russe curieusement au pas de l'oie au monument au héros soviétique situé à l'ouest, au bord de Tiergarten sur l'avenue du 17 juin , et la magie de "Der Himmel über Berlin" de Wim Wenders, film extraordinaire tout juste sorti et dont je cherchai sur place entre deux musées (celui de Dahlem en particulier, près duquel nous logions et où se trouvaient alors de sublimes Carpaccio ), tous les lieux, de Grosser Stern aux friches. J'avais cet été là les ailes de Bruno Ganz... Bref, il faisait beau et chaud, lourd comme tous les étés berlinois et nous buvions une bière blanche au sirop à une terrasse du Ku'damm face au Kempinski avec ma copine Catherine et sa soeur Pascale. C'était l'époque à laquelle l'ineffable Carrère d'Encausse annonçait en spécialiste la pérennité du régime soviétique et nous étions attablés avec une jeune urbaniste berlinoise qui avait entrepris de faire classer des pans entiers du mur en prévision disait-elle de sa chute imminente et de la récupération immédiate du noman's land par des promoteurs qu'elles décrétait forcément indélicats... On rigolait... " Tu déconnes ! c'est pas demain la veille ! " lui disions nous amusés et certains... Comment savait-elle ?

Caméras de surveillance ? Y a les mauvaises et y a les bonnes...

Ce matin, anniversaire oblige on cause des perversions du régime est-allemand. Un allemand pour surveiller l'autre et surtout, les caméras. Il y avait, c'est vrai, des caméras partout.
Mais ce qui est rigolo c'est d'entendre aujourd'hui s'en offusquer ceux qui sont prêts à en installer ou à supporter qu'on en installe autant voire plus, technologie oblige, dans toutes les villes de France.
Ah ! mais c'est pour la sécurité.
Ben voyons !

Quand Cohn-Bendit déconnne et fait le salopard

C'est tout frais. Il y a une petite heure sur Europe on demande à des gens connus de raconter leur 9 novembre, pas celui de la "Nuit de Cristal" de 1938, non, le 9 novembre 1989. On fait écouter à Cohn-Bendit une intervioue de Danièle Mitterrand racontant comment elle avait mis en garde Vaclav Havel contre les mirages du libéralisme et qu'il l'avait envoyée aux pelotes en lui rappelant ce qu'ils avaient vécu pendant le régime communiste. "Je l'avais choqué " reconnaît la vieille dame indigne sans pour autant renier ses propos. Cohn-Bendit s'enflamme, crie au scandale. Comment, elle qui venait d'un pays libre, pouvait-elle se permettre de suggérer à Havel qu'il fallait peut-être améliorer la prison plutôt que d'y saquer le feu, sans même réfléchir...
Allons, couillon, était-ce plus scandaleux d'inciter à trouver des accommodements avec le communisme en 1989 que d'en chercher avec le libéralisme comme tu le fais à chaque instant aujourd'hui ?

08 novembre, 2009

Alésia, Vercingétorix et le Chanoine Kir

Certains veulent et depuis cent-cinquante ans passés que le site l' Alésia soit Alise-Sainte-Reine. Tout le monde qui s'intéresse un peu à la question sait désormais depuis les recherches d' André Berthier que c'est, fût-ce dérangeant, plus qu'improbable (lire les très sérieuses et passionnantes publications de l'Institut Vitruve sous l'égide d'Antoinette Brenet) et, qu'exceptée l'opinion calcifiée de quelques mandarins empêtrés dans leurs allégations répétitives autant qu'incantatoires, c'est de toute évidence à Chaux-des-Crotenay/Syam dans le Jura.

Alors, pourquoi continuer d'alimenter cette controverse absurde ?
Il y a de la place pour tout le monde, à chacun son héros !
Laissons à Syam qui le vit se battre le sublime Vercingétorix
et à Alise-Sainte-Reine qui le vit naître, l'inoubliable Chanoine Kir !
.

Le Kir

J'apprends hier matin d'un ami hyper-bourguignon puisque dijonnais, les canoniques proportions du Kir.
Et bien, c'est bien pire ou bien mieux que ce que j'imaginais...
C'est pas une trace de cassis dans un verre de blanc...
C'est plus sérieux, plus proche de la recette de César pour le pastis... C'est un tiers de cassis pour deux tiers de vin blanc !
Il fallait, pour certains et certaines chichiteuses kir-addicts de mon entourage, que la chose fût d'urgence remise à plat !

Les K7 de Frau Obst

L'été 1997 j'étais avec Polo à Erfurt, huit ans donc après la chute du mur. Une brave dame d'une cinquantaine d'années s'occupait de nous conduire dans la ville. Dans sa vieille VW elle écoutait des K7 de chants d'avant la chute... Oh, pas des chansons de refuzniks... non, des chants communistes, de "pionniers". Frau Obst regrettait l'Allemagne d'avant et en aucune manière fascinée par le mirage libéral salvateur, ne s'en cachait pas.
J'entends aujourd'hui à l'occasion du 20ème anniversaire une émission sur France Inter. Ils sont nombreux encore ceux qui regrettent. Oh, ils ne regrettent pas la dictature, la Stasi, un allemand pour fliquer l'autre, l'impossibilité de sortir d'Allemagne sauf vers les pays frères, non, ils regrettent le plein emploi, le fait que les femmes pouvaient travailler, les crèches pour les enfants, ils regrettent une époque où la concurrence n'était pas de mise pas plus que le goût du lucre exacerbé et à court terme (sauf bien entendu pour les apparatchiks qui d'ailleurs s'affichaient sommes toutes assez peu). La liberté d'aller et de venir ? L'un des interviouvés dit : "Ok, mais on n'a pas d'argent..." plus de 80% de l'économie de l'ex-allemagne de l'est est désormais aux mains d'allemands de l'ouest... On leur avait promis le bonheur capitaliste après le paradis communiste... Ils ont l'impression qu'on s'est un peu foutu de leurs gueules...

07 novembre, 2009

Catherine Clément est impayable !

Catherine Clément est après Radio France maintenant sur Europe... Lévi-Strauss selon elle était quasiment devenu bouddhiste. Ah ! si Catherine Clément le dit !

Dans le petit commerce clémentesque des dérivés lévistraussiens, après :
- Lévi-Strauss ou la Structure et le malheur,
- Claude Lévi-Strauss
elle préparerait les ouvrages suivants :
- Mon Lévi-Strauss - (My own personnal Lévi-Strauss) par Catherine Clément
- Le Lévi-Strauss ? Mais c'est très simple ! par Catherine Clément
- Mes recettes de cuisine de Claude Lévi-Strauss par Catherine Clément
- Un jour au cirque avec Lévi-Strauss par Catherine Clément
- D'un Lévi-Strauss l'autre par Catherine Clément
- Mon tour du Monde en 80 Lévi-Strauss par Catherine Clément
- A la Recherche de mon Lévi-Strauss perdu par Catherine Clément
- Ma nuit avec Lévi-Strauss par Catherine Clément
- Si Lévi-Strauss m'était conté par Catherine Clément
- Lévi-Strauss et les femmes par Catherine Clément
- Le Lévi-Strauss pour les nuls par Catherine Clément
- Aimez-vous Strauss (Lévi-) ? par Catherine Clément
- Lévi-Strauss raconté aux enfants par Catherine Clément
- Le petit Lévi-Strauss illustré par Catherine Clément
- Ce que je n'ai jamais dit sur Lévi-Strauss par Catherine Clément
et bien sûr le plus important (1523 pages) :
- Lévi-Strauss et Catherine Clément par Catherine Clément

la série des "Catherine"
- Catherine à la plage avec Lévi-Strauss par Catherine Clément
- Catherine à la montagne avec Lévi-Strauss par Catherine Clément
- Catherine à la ferme avec Lévi-Strauss par Catherine Clément
et le bientôt inoubliable :
- Catherine chez les Indiens Bororos avec Lévi-Strauss par Catherine Clément

deux pièces de théâtre :
- Who's afraid of Claude Lévi-Strauss par Catherine Clément
- En attendant Lévi-Strauss par Catherine Clément

et un essai indispensable : " Lévi-Straus mangeait-il son steack cru avec quelques frites ou cuit avec des carottes ?" par Catherine Clément.