10 novembre, 2009

Suite du précédent

Heureusement j'ai trouvé un autre site, un peu cul-bénit, certes,
mais sérieux et accueillant et dont les photos sont de qualité.

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Bon, d'accord, j'avais oublié....elle tire la tronche, Marie. Faut dire, même si c'est pas n'importe qui, qu'il est un peu surdimensionné, le sacré bambin... Et puis comme tout enfant, il ne supporte pas qu'on ne s'occupe pas de lui et il fait rien que l'empêcher de lire... au point qu'elle a, de lassitude, fermé le livre qu'elle tient dans sa main droite, sans même du doigt marquer la page. Normal, Marie c'est le paradigme du renoncement... elle sait déjà et ça se voit.

Michel Ange était malgré ses arrangements nécessaires avec les proportions, un sculpteur réaliste... Une scène religieuse ? Des clous ! une scène de genre, familiale, intimiste. Et si c'était tout autant, dans un projet catéchétique, pour bien marquer le fait que si Dieu s'était "fait homme", il fallait d'évidence qu'il fut aussi enfant... Notez qu'il est debout, hors de son giron, déjà presque autonome et qu'elle le retient de sa main gauche un peu crispée tandis qu'il serre encore et si gentiment de sa main gauche aussi, un pan, un pli de sa robe ou sa cuisse en dessous... Notons que ce sont leurs mains gauches, celles du coté du coeur qui s'accrochent et retiennent....
"Humains, forcément humains !", aurait dit qui vous savez...

En attendant, alors, ils sont pas beaux, tous les deux ? Elle, grave et mélancolique comme une jeune patricienne romaine, et lui charmant comme Éros en personne...
"Dieu est Amour ! " N'est-ce pas la devise des chrétiens... Michel Ange avait tout compris...

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