31 janvier, 2011

Les murs tombent ...

Il y a vingt ans passés, en 1989, "le Mur" était tombé. Qui aurait, quelques mois avant, imaginé ça... Ce qui se passe aujourd'hui au maghreb et au mashrek, c'est pareil, personne ne l'aurait cru ! Un mur tombe, bien plus fragile encore que celui du bloc communiste à l'époque... Tant mieux. Ok c'est pour relancer le commerce et le bizness que les USA les poussent à partir à leur profit quand nous avons tenté pour le notre de les sauvegarder. Tant pis, tant mieux... Rien ne prouve que les peuples vont se laisser avoir aussi facilement.
Tous ceux qui sont encore en place, d'El Assad à MVI, envisagent une libéralisation... C'est pas grave, tout est bon à prendre. Il y aura tout le temps après pour leur régler leur compte.

Ils tournèrent leurs carabines... ( Potemkine !)

L'armée égyptienne refuse de tirer sur le peuple égyptien... et considère comme légitime son exaspération... Ok, ce peut être une manoeuvre, en attendant, c'est clair, maintenant elle ne tirera pas, des morts en moins, on va pas se plaindre !
Mais que fait Alliot Marie ?

Bernadette Chirac, j'aime !

Interviouvée sur Europe à propos des rumeurs concernant la santé de son mari, après avoir formellement nié la possibilité d'Alzheimer, elle a, sous couvert d'une bienveillante affection, ce mot sublime de cruauté conjugale :
"Il a 78 ans, il n'est plus exactement ce qu'il a été... "
Bernadette, voyons, un peu de tenue !
Notons que la tendre épouse, née Chodron de Courcel, est elle-même âgée de 77 ans...

30 janvier, 2011

"Encore un tour de pédalos, je hais les gais."

Je vais pas faire de pub, pour la bonne raison que c'est à la dernière que j'ai assisté cet après midi avec Polo au Petit Marigny.
J'avais vu la première mouture il y a ... je dirai rien, j'ai horreur qu'on me date, oh ! pas par coquetterie mais parce que ça me "décompte" !
Mais j'avais un peu oublié. Ce que j'ai vu cet après midi est réactualisé à la faveur de 30 années ( ça y est je l'ai dit !) de vie homo, parisienne, il faut bien en convenir. D'abord quelques minutes de crainte car contrairement à ce qu'Alain Marcel laisse penser, non, tous les pédés quand ils sont enfants, ne passent pas leur temps à piquer en lousdé les fringues, les pompes et le make-up de leur mère, y en a qui jouent aux cow-boys et aux indiens, aux gendarmes et aux voleurs, ce qui permet, par de fort sensuelles et innocentes bagarres, des rapprochements physiques des plus réjouissants. Ils seront néanmoins, je peux en témoigner, pédés comme les autres, folles ou non !

C'est après, que le spectacle devient intéressant, car d'une vivifiante cruauté et d'une salutaire auto-dérision. Oui, les homos sont des gens comme les autres, même si certains pensent le contraire. Le numéro sur l'homosexualité rêvée comme ascenseur social, le goût du paraître et l'option libérale, le fric, qui permet de se "payer" un mec, juste pour marquer son pouvoir est proprement terrifiant, car il est toujours, voire encore plus, d'actualité... Tout ce qui est "sociétal" est criant de sinistre et bouffonne vérité. Seul les bears auxquels, honnêtement, je suis apparenté, Dieu sait pourquoi et sans raison aucune sont épargnés.

Après, il y a des petites choses ratées parce que pas assez travaillées sur le plan de l'écriture en français ou en musique et quelques longueurs. D'autres (le palestinien et l'israélien) tellement idéalisées qu'elles deviennent et c'est dommage "insignifiantes". En attendant, ça reste quoi qu'il en soit touchant d'humanité et bigrement intelligent.

Marcel a choisi une forme entre la revue et la comédie musicale et toutes les personnes qui connaissent un peu la musique comprendront qu'il possède son Sondheim sur le bout de l'oreille. Ça ne redescend, hélas, pas assez jusqu'au crayon. C'est pas grave !

Les comédiens chanteurs se débrouillent plutôt bien, guidés remarquablement par un pianiste sans doute aussi leur chef de chant, car ce n'est pas facile à chanter, en solo ou en groupe. Ils ont, de toute évidence, été choisis pour leur compétence et non leur physique, et c'est pour ça que ça marche.

Quand à la mise en scène, de l'auteur, elle est parfaite, car elle est aussi un peu chorégraphie. Et puis quand on n'a pas forcément les moyens et surtout aucune raison de se payer des décors, il faut quelqu'un de sérieux pour les lumières... ils l'ont ! C'est Pierre Peyronnet, rien de moins...

Bref, ce serait con que ce spectacle ne tourne pas.


La subversion en Chine ? les dirigeants, c'est bizarre n'aiment pas du tout..

Ils cherchent, paraît-il, par tous les moyens d'empêcher la diffusion de ce petit chef d'oeuvre :



c'est sur Rue 89

29 janvier, 2011

Les dictateurs orientaux manquent, de nos jours, de courage et de classe !

Il fut un temps où les tyrans orientaux, dès qu'ils étaient déchus, mourraient dans leur palais avec leurs courtisanes, leurs chevaux favoris au milieu d'un brasier dévorant leurs richesses ! Aujourd'hui, ils partent en exil, en cavale, en douce, avec les Ferrari, une seule épouse et une part du magot.
Ils sont, eux qui tuent sans vergogne, incapables de s'immoler ! Ils sont nuls, même Hitler, ce con, l'a fait, c'est vous dire.

Ils ont tort ! car on les oubliera, quand on pense toujours au grand Sardanapale !




Poireau et Carotte

Je sais c'est con, mais c'est pourtant vrai, j'ai connu des gens qui s'appelaient Careau et d'autres Poirotte.

28 janvier, 2011

Attention ça dépote !

An Evening In Paris (1967) un film de Shakti Samanta

Attention, femmes voilées !

Boutros Boutros

Ce mec couvert d'honneurs, ex secrétaire général des Nations Unies, ex président de la commission nationale égyptienne des Droits de l'homme (oui, ça existe !) et néanmoins vieux pote du tyran Moubarak est tellement fier de lui qu'il dit son nom deux fois.
La France n'avait pas prévu ce qui se passe en Tunisie, ok c'est nul mais, joker ! on est pas tunisiens .
Boutros Boutros, lui il est sur place et il nie l'agitation ! ou plutôt il la minimise et pour nous en convaincre ajoute que c'est comme ça depuis toujours dans son pays (d'esclaves)... Ah bon !
Espérons que dès la chute inexorable de Moubarak, ils vont le choper, le Boutros Boutros, pour lui faire ghali-ghali. Mort de rire !

Mozart et l'informatique

Mozart n'existe que par ses fulgurances et c'est quand même pas si mal... Non ? Le génie est dans la fulgurance, l'éclair ou il n'est pas ! Le reste n'est que formules réitérées (ce qui n'est pas le cas de Bach, je dis ça parce que je vous vois venir...) . Le coup de génie de Mozart, comme celui de Vivaldi, entre autres, c'est en dehors de ces "fulgurances", preuves évidentes de leur esprit visionnaire, d'avoir inventé un truc qui n'a rien à voir, mais qui a depuis fait ses preuves, le "copié-collé", trois siècles avant la P A O, Finale ou Sibélius, logiciels d'écriture musicale performants. Si Mozart avait eu à sa disposition ce confort dont nous disposons, son catalogue eût été multiplié au moins par dix, sans être ni plus, ni moins génial pour autant... Il aurait été simplement plus prolifique encore.

27 janvier, 2011

Non mais !

C'est incroyable ! ces bougnoules, pourtant connus pour leur paresse, leur mollesse, ont bien caché leur jeux ! Les voilà qui se rebiffent sans prévenir contre les remarquables libérateurs qu'on leur a laissés il y a trente ans ou plus ! Sournois donc, ces salauds, et de plus, efficaces ! Je suis au regret de vous l'annoncer, le bicot qu'on croyait, par nos soins, servile et illettré n'est plus ce qu'il était !
Imaginez qu'un jour à son tour, le français se réveille...






Céline, suite et fin.

En excluant en grand ramdam Céline des commémorations 2011, au titre du cinquantenaire de sa mort, on a fait la plus grande pub qu'on pouvait faire à sa mémoire. C'est toujours comme, ça, faut vraiment être con pour l'ignorer. L'eût on inclus dans le bidule, qu'il se serait noyé dans la masse...
A se demander s'il ne l'ont pas fait exprès...

26 janvier, 2011

Céline et les illettrés

1934 Céline donnant sa conférence en hommage à Zola le 1er octobre 1934


La meilleure chose qui pouvait arriver post mortem à Céline dans son schéma de pensée, c'est ce qui vient de lui arriver, avoir été blacklisté en règle par une institution gaulliste née dans le cerveau d'un grand résistant par des gens dont la tradition gaulliste est purement rhétorique... fallait juste trouver les bons cons pour que ça se produise. Le guide des commémorations, machin inventé par Maurice Druon, éphémère ministre de la culture sans pour autant avoir été, et loin de là, pire que l'actuel, refuse cette année l'hommage républicain à l'un des plus grands écrivains français. C'est tellement con que même B.H.L et Finkielkraut s'en offusquent, c'est vous dire ! que grâce leur soit rendue ! Druon, homme intelligent et qui avait vécu, n'en n'eût pas demandé autant, moins en tout cas que ce qu'un Mitterrand réclame...
Savez-vous, imbéciles sonores, que Clara Malraux elle même, juive, et d'autres encore, avaient dit qu'il fallait lui foutre la paix, qu'il avait payé sa dette et puis, parce que c'était un écrivain, un vrai...

Allez ! camarades, vous souviendrez-vous, au titre de votre dégoût justifié de la pédophilie, quand ce sera encore son tour, que Flaubert et sa copine Maxime Du Camp allaient en Algérie se faire des petits arabes et littérateurs oblige, en parlaient entre eux et par écrit de la manière la plus abjecte.

Pauvres cons ! Lisez Barthes !
"L’auteur est construit à partir de ses écrits, et non l’inverse. L’auteur n’est plus à l’origine du texte ; celui-ci provient du langage lui-même. Le « je » qui s’exprime, c'est le langage, pas l'auteur"...
Ce n'est pas l'homme qu'on honore, couillons, avec ses qualités humaines et ses défauts,
c'est l' oeuvre, en partie ou entière.
Et merde ! c'est décourageant !
Et puis, quand même, curieux croisement de l'histoire, ceux qui éjectent Céline de ce bidule sont les mêmes que ceux qui cherchent à avoir la peau de Hessel ...
Lucette Destouches, née Almenzor, 98 ans, veuve discrète et j'espère richissime, vous qui l'avez aimé et avez partagé sa vie, ce qui ne devait pas être un cadeau... oubliez ce camouflet qui vient des plus médiocres, vous qui avez côtoyé un génie.
Car Céline le détesté, le détestable, n'est plus un homme, c'est une oeuvre et des chefs-d'oeuvre.
Un point c'est tout....

Le Conseil économique et social coûte cher, nous dit Rue 89...

Le Conseil économique et social , c'est la rente assurée mais aussi les bonnes oeuvres de la république. Que l'on soit ministre, conseillé déchu à recaser ou artiste ami(e) dans la merde, n'importe qui peut y entrer selon le voeux du prince. C'est ainsi que Georgette Lemaire, rivale malheureuse de Mireille Mathieu, au bord de l'indigence, fut nommée au CES en 1989 par charité mitterrandienne... Peut-être y est-elle encore...
Je le savais et Wikipédia s'en souvient :
En juin 1989, sur l'intercession de François Mitterrand, président de la République, elle est nommée membre du Conseil économique et social, au titre des « personnalités qualifiées dans le domaine économique, social, scientifique ou culturel » nommées par décret en conseil des ministres, sur le rapport du Premier ministre.

C'est vrai que ses compétences dans le domaine économique, social, scientifique ou culturel étaient patentes.

La maison du notaire

italianisante, en le sachant ou non,
mais surtout, une tour d'intimité, de secret et de discrétion.

Simple mais de bon goût ?

vous connaissez, bien sûr cette expression.
Mais son contraire est vrai aussi :
"Compliquée et d'un vrai goût de chiottes !"
Le faîtage surtout ! agrandir la photo en cliquant pour constater.
C'est la dernière tour construite à la Défense...

Yours or mine ?

mur peint, "ambigu", comme dirait l'autre

Wachka et le goret-gore

il film tout tout seul, une seule caméra, il fait le montage, la musique. Il est drôle, il est tendre, il est grinçant !
Wachka, on aime ! évidemment !


25 janvier, 2011

Juif et de droite, encore... la même question ou le "Syndrôme de Portier de Nuit"

Je me demandais le mois dernier comment peut-on être pédé et de droite tout en rappelant, vous vous en souvenez, que je ne dédouanais pas pour autant la gauche de ses tendances hygiénistes à la "normalité". Je me demande aujourd'hui et pour presque les mêmes raisons même si ce n'est pas la même chose bien sûr, comment peut-on être juif et de droite. Comment peut-on être Simone Veil rescapée des camps qui fait copain-copain avec un spoliateur de juifs notoire, patenté, milliardaire, bailleur de fonds de son parti politique et propagateur par la presse sur laquelle il règne, d'idéologies libérales. Comment peut-on, comme ce pauvre, cette chenille processionnaire de Zemmour, fréquenter le paillasson de cette même racaille folliculaire et historiquement antisémite tout en étant et c'est normal farouchement pro-israélienne et anti-palestinienne.
C'est ce que j'appelle le "Syndrome de Portier de Nuit". Le propos de Liliana Cavani dans ce film bizarre et néanmoins convaincant, n'était pas vraiment de ne montrer qu'une seule fascination érotique et scabreuse, non, il était de toute évidence visionnaire en dévoilant crument des rapports d'un autre ordre et curieusement vitaux entre des victimes, juives ou non, la question ne se pose plus, et leurs ex-tortionnaires ou leurs fils spirituels. Toute sympathie médullaire pour la droite, toute collusion avec elle, qu'elle soit celle des homos ou celle des juifs, ou, on l'a vu à l'extrême droite avec l'éviction par Marine Le Pen d'un membre musulman du bureau politique de FN, chacun pour ses raisons, chacun à sa manière, relève dans le meilleur des cas d'une forme de fétichisme anecdotique, dans le pire, de pathologie grave... et dans tous les cas car il existe, d'un projet politique malsain.

Roman-Mystère


Je sais pas si ça vous arrive de prendre un bouquin que vous n'avez pas lu et le feuilletant, en en lisant des bribes, imaginer, dans un système de narration traditionnelle, pas d'erreur, ce qu'il raconte. Chez Gallimard,vous êtes tranquille, la plupart du temps pas de "4ème de couv" pour vous aiguiller. Très souvent on imagine un truc qui se tient, même si au bout du compte une fois qu'on l'a lu on s'aperçoit qu'on était à coté de la plaque. Et puis il y a les romans de la même écriture apparemment classique qui résistent à l'exercice.

Je viens d'ouvrir à l'instant "La Marge", de Mandiargues. "Prix Goncourt 1967" me rappelle le bandeau rouge passé à l'intérieur à l'état de marque-page. Je le parcours au hasard, comme je le fais habituellement, mais là, rien qui puisse me mettre sur une piste. "Nada !" dirait-il lui-même puisque des indices laissent penser que ça se passe en Espagne. Vais-je le lire ? J'en sais rien, les noms des deux personnages qui apparaissent dès le début sont tellement cons que j'hésite. Lire les aventures de "Sergine" et de "Sigismond", ça fait hésiter...

24 janvier, 2011

Le Manège ou

"Roulez, roulez, petits bolides !"
comme on disait à la foire quand j'étais gamin




il ne manque plus que la queue du Mickey !

Le tout c'est de savoir !

Il y a actuellement à la radio, une pub étonnante sur des médicaments para-pharmaceutiques à base de plantes. Je vous donnerai les références, j'ai pas eu le temps de noter.
On y apprend par la voix d'un "scientifique", on ne le voit pas, dommage, il doit avoir une blouse blanche, des lunettes, et un crayon à la main, qu'après bien des travaux, des recherches, on a compris enfin que les flatulences étaient liées à la digestion, bref que le pet était fils de la fermentation.
J'attends avec impatience que l'on nous annonce, au titre de découvertes nobelisables, que les migraines sont dues à des maux de têtes et les hémorroïdes à des varices de trou du cul !

L'aphorisme du jour de PPlemoqueur

Celui qui ne se demande pas au moins une fois par jour "à quoi ça sert tout ça" est mal barré. Celui qui a une réponse et une seule à cette même question l'est encore plus...

Carine Roitfeld, mais qui donc l'a inventée ?



mais William Klein, voyons !
dans
" Qui êtes vous Polly Maggoo", bien sûr !



Klein avait tout vu tout compris...
et que ce qui reste indémodable dans la mode,
c'est curieusement ce qu'elle a de plus ridicule, à savoir
les postures de ceux qui la font,
de ceux qui la jugent et de ceux qui la portent.


Bizarrerie publicitaire

Un marchand de Sonotone a installé cette imposante oreille lumineuse au dessus de sa boutique.
M'enfin, Coco, ils sont sourds tes clients, pas malvoyants !

Pierre et Paul et Côme et Damien

Pierre et Paul -------------------- Côme et Damien
Vous savez, ces saints qui vont par paires.

Hier dans le train une famille de bonne famille. Madame, blonde, cheveux mi-longs, serre-tête de velours, manteau matelassé demi-saison, foulard "Hermès" dans le chemisier blanc col relevé, une vraie mythologie barthienne à elle toute seule. Monsieur, grand, moins typique, en jean, parka à capuche bordée fourrure. Tous deux la quarantaine, à peine, en notant large ! Et puis, déjà ! six enfants parité respectée : 3 filles 3 garçons. Une vraie flûte de pan familiale et chrétienne. L'aînée doit avoir 14 ans et la dernière 3 ans environ. Ils foutent un gentil souk dans le wagon, malgré les douces menaces maternelles. Papa feuillette le supplément dimanche du Figaro avec une autre de ses filles. Les Lequesnoy existent je les ai rencontrés.
- Aliénor, dit la maman à la petite dernière, assieds-toi, tu vas tomber !
- Irénée, crie l' un des garçons à son frère à l'autre bout du wagon, viens !
Je me dis, comme c'est parti, vu ce que j'entends, comme dirait l'autre, sûr qu'il y a dans la portée un Côme et un Damien !
Côme, j'en sais rien, mais Damien, oui !
- Maman, Damien me pousse ! Arrête Damien...
Je vous le disais...
Pour ce qui est de Pierre et de Paul, je ne saurai jamais, le train arrive en gare...


23 janvier, 2011

Il y avait Stéphane Hessel... Il y a aussi Edgar Morin

Y avait Hessel, 93 ans qui nous secouait le paletot, il y a quelques semaines. Mais voila-t-y pas que ce gamin d'Edgar Morin 89 ans s'y colle et s'y recolle ! Pour nous donner des leçons de jeunesse, de vigueur, de rigueur !
Caltez volailles ! disent-ils aux politiciens sans honneur, aux penseurs qui les lustrent, aux salauds qui les suivent !
Vive Hessel ! Vive Morin !
ou
le "De Senectute" enfin justifié !

Soldes !

Je me dis in petto parce que je suis discret, étant dans le quartier, je vais aller faire les soldes !
J'arrive rue de la Paix, où faire les soldes ailleurs, d'ailleurs ?
et toc ! : Cartier ? fermé ! tous fermés ! à commencer par Dunhill (en haut), Boucheron, Van Cleef, Chopard ! A croire qu'ils gagnent assez d'argent ! comme dit Madame Pichegru ma voisine quand son boucher part aux Seychelles.

Ah ! suis-je sot tout de même ! aller faire les soldes Place Vendôme un dimanche au lieu d'être comme tout le monde à Deauville, quand on a la semaine entière pour les faire.
Même mon chouchou de Buccellati était irrémédiablement clos lui aussi !

De dépit, ne pouvant acquérir ce superbe "bénitier", ce tridacne de belle taille entièrement monté argent, ceux de Pigalle à Saint-Sulpice étant trop loin et seulement montés cuivre, je suis allé à la messe à coté, à Saint Roch paroisse riche, car Colette était fermée, avec cependant quelques travailleurs un peu africains, si si, qui s'agitaient sans bruit en entrant des palettes...
J'ai donné un demi euro à un accordéoniste roumain qui, sur le parvis de l'église, là où Bonaparte fit tirer le 13 vendémiaire sur les royalistes, jouait la Cucaracha, chant révolutionnaire mexicain s'il en fut ! tout se recoupe...

Retrouvailles

Je suis ravi ! je viens de retrouver une amie chère que je ne voyais plus depuis trois ans persuadé que j'étais, n'ayant plus de ses nouvelles, qu'à l'occasion d'un conflit qui m'opposa à un imbécile que nous connaissions professionnellement l'un et l'autre, elle avait pris le parti adverse. Cette histoire me chagrinait depuis des dizaines de mois. Elle m'a appelé en début de semaine surprise elle même que je le sois aussi... Nous nous sommes expliqués... Et curieusement c'est l'autre imbécile qui sachant notre amitié à décidé de ne plus la voir. C'est vrai que le temps passe et qu'il y a des gens que j'aime et que je n'ai pas vus depuis des années. Des voeux qui n'arrivent pas à un moment où il faudrait à tout prix qu'ils arrivent, et puis des événements qui font que, et voilà... Nous avons désormais des projets et comme avec elle, rien n'est impossible nous allons récupérer le temps passé à ne rien faire ensemble. Merci Françoise.

22 janvier, 2011

Roman, simple, pur, parfait, chef d'oeuvre.

Saint-Germain / Saint-Savin sur Gartempe
Avouez, quand on voit ça, qu'à coté, le gothique est une sombre, nécessaire certes, et amusante horreur !

Attention ! l'Algérie se réveille...

Monsieur l'ambassadeur de France en Algérie, ouvrez bien vos esgourdes, autant que vos mirettes ! Ca va chier, là aussi !

Bilan d'évaluation !

Je suis pas plus con qu'un autre, pas plus malin non plus. Je pige pas les choses plus vite, d'ailleurs qui peut le prétendre... mais je les pige à temps et, pour ma part, vu à qui j'ai en général à faire, c'est, hélas pour mon ego, bien suffisant.

Oui ! Moréas, c'est bien !


Le grain de blé nourrit et l’homme et les corbeaux,
L’arbre palladien produit la douce olive,
Et le triste cyprès, debout sur les tombeaux,
Balance vainement une cime plaintive.

Hélas ! n’as-tu point vu ta plus chère amitié
Etaler à tes yeux la face du vulgaire ?
Tu ne sais pas languir et souffrir à moitié :
Quand tu reprends ton cœur, c’est qu’il n’en reste guère.

Adolf (von) Menzel, l'extraordinaire

On connait peu, en France, voire pas du tout, ce peintre allemand, éclipsé par son contemporain suisse, le symboliste Böcklin dont un chromo de "l'Ile des morts" quelle qu'en fut la version ornait curieusement tous les salons bourgeois allemands de l'époque.
Menzel est un peintre, un graveur et un illustrateur inclassable, peintre des mondanités, parfois peintre pompier, mais aussi impressionniste et expressionniste avant l'heure. Peut être connaît-on sa très manetienne "Chambre au balcon".
Alors plutôt qu'un long discours, regardez... Oui, toutes ces toiles sont du même peintre.

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Robert Combas, fils caché de Meredith Monk et de Francis Cabrel...

Entendu Combas ce matin sur France-Cul, je crois . Il est marrant Combas, il est sympa et sa peinture on aime. Mais voilà-t-y pas qu'il a décidé de réaliser l'un de ses plus vieux rêves : chanter. Pas de problème, comme pour la peinture, tout le monde a le droit, je suis pour !
Ils font entendre deux "chansons", dans le poste. Ça
donne un truc un peu minimaliste, on ne dira pas indigent par gentillesse, une logorrhée à vocation poétique sur un fond vaguement répétitif par un synthétiseur à gaz ou un Midi sous exploité. Le résultat ? une sorte de croisement anémié, terne, chiant, en totale opposition avec sa peinture, entre Meredith Monk pour ce qui serait de la forme, de l'idée et de Cabrel en raison de l'accent méridional quasiment militant. Comme il est rigolo, Combas et que je ne le connais pas, je suis bien emmerdé car infoutu de dire dans cette histoire, s'il est sérieux ou s'il se fend la gueule. En tout cas moi, ça m'éclate, coté rigolade, au bénéfice du doute, bien sûr. Bon, ok, un moment, pas trop non plus...

21 janvier, 2011

STÉPHANE HESSEL

juste comme ça, pour clamer son nom !

un 21 Janvier à 10h22, mort de Louix XVI

Marie-Antoinette dit, en attendant la sienne :

Si vous voulez ma mort, ne cherchez pas d'excuse
La voix du peuple est là ainsi qu’une arme blanche
Ce n’est que vous ici et non moi qu’on abuse,
Et par ce goût du sang que l’on veut que j’étanche.

Que vous ai-je donc fait si ce n'est exister
En ce monde où plus rien ne justifie qu'on reste,
Quand la mort réjouit ceux qui voient affûter
Cette lame qui glisse sur le cou, là ! si preste.

Elle glissera sur moi comme elle glissa sur Louis,
Au mitan de l'hiver. Moi, j’attendrai l'automne :
Le feuillage rougi des arbres aux Tuileries
Se teintera alors du sang que je vous donne.
P.A. Dupré-Laverré in "Une Reine à part"

Par ses ascendants, il coulait dans les veines de "l'Autrichienne" bien plus de sang français qu'il n'en coulait et pour les mêmes raisons dans celles de Louis XVI.

Mais j'y pense,

j'étais pas drôle, hier soir !
Alors pour oublier tout ça,
même si cette chanson n'est pas vraiment rigolote :
Blondie



Hortefeux et l'aporie sécuritaire

Comment peut-on à la fois se glorifier d'une baisse de la délinquance et manipuler en même temps l'argument de l'insécurité ?
Eh bien tout simplement avec du culot et en prenant les gens pour des cons.

20 janvier, 2011

La souffrance et la mort

Bon, on va être clair, on peut ? La souffrance n'existe que par le souvenir de la souffrance. Ça fait même partie de l'apprentissage. La fameuse fessée honnie et interdite de nos jours n'a d'autre projet que celui d'alimenter le souvenir de la douleur à des fins pédagogiques... Savez-vous qu'il existe, a contrario, une maladie grave et congénitale qui fait qu'ignorant la douleur, on se casse une jambe sans morfler un instant ?
Souffrir avant de mourir ? mais on s'en fout puisqu'on ne s'en souviendra pas et qu'on ne souffrira plus... C'est même le seul moment où l'on peut souffrir tranquille. En revanche c'est pénible pour l'entourage qui souffre par empathie et, se souvenant de notre douleur, souffre même après qu'on ait fini de souffrir... Il est gentil l'entourage, il a raison de vouloir mettre un terme à nos souffrances, puisque de toute façon, le terme est proche. Mais c'est surtout la peur de la souffrance de quelqu'un en pleine forme et qui s'en souviendra qui l'anime...
L'euthanasie ? j'ai vraiment rien contre à condition qu'on considère que c'est un deal entre celui qui souffre et celui qui ne supporte plus à juste titre de le voir souffrir.

indéniablement, c'est encore l'hiver !

à l'instant, en rentrant de promenade avec Oscar le Chien, dans la cour, juste dans l'alignement, en regardant vers le sud, au dessus bien sûr et malgré la presque pleine lune on ne voit qu'elle, la constellation d'Orion, comme ci-dessous, ou presque !

L' ÉCONOMAT

Ah, "l'Économat" ! Seuls ceux de ma génération qui ont été élevés chez les curés ou qui ont eu des grands pères cheminots savent ce qu' "Économat" veut dire ; sur ce terrain, je suis un cumulard : petit fils de cheminots, élevé chez les curés...
Contrairement à ce qu'on pourrait penser, mystère sémantique, l'Économat était fait pour dépenser.
Oui ! mais avec modération !

Au collège Saint-Stanislas de Poitiers, l'Économat était l'endroit où l'on pouvait acheter crayons, gommes et cahiers, à condition, faut reconnaître, de montrer les cahiers remplis, les bouteilles d'encre taries, les gommes usées et les crayons réduits à leur moignon.

A la SNCF l'Économat, c'était l'épicerie privée, interne, l'équivalent du "PX" pour les forces américaines d'occupation. N'y avaient droit que les cheminots et leur famille du premier cercle. Étant môme, j'y allais avec ma mère. C'était un endroit étonnant. Hors de question de traîner dans les rayons... On demandait aux employés derrière un immense comptoir ce que l'on voulait. Y en avait ou y en avait pas... Ça sentait le sucre et l'engrais, car on trouvait aussi de quoi faire son jardin. Globalement, ça sentait un peu, faut le dire, la pénurie... J'adorais y aller, plus que d'aller au Prisunic ou au Printemps, parce que tout le monde n'avait pas le droit d'y entrer... Avoir connu ça, c'est sans doute ce qui fait que, l'impression d'être privilégié en moins, je n'ai jamais eu aucun problème à aller dans les magasins discounts...

De l'origine des surnoms et qui sait, des noms...

Mon grand-père Jean-Baptiste, cheminot remarquable qui avait conduit des locomotives à vapeur comme Gabin dans la "Bête Humaine" avait en gare de Poitiers un collègue qui était surnommé Calibourne. Personne ne savait son vrai nom. C'est lui qui, c'était "avant guerre", armé d'un porte-voix, annonçait du quai les départs des trains, et invariablement dès qu'il lançait le Paris-Hendaye disait " Attention ! Attention ce train ne s'arrête qu'à Libourne et Bordeaux... " .
Ça tient à peu de chose un sobriquet.

19 janvier, 2011

Moi, mon orgueil et mon corps...

J'ai toujours mal quelque part et je peux me faire un lumbago en ramassant une aiguille par terre. Mais dès qu'il s'agit de faire quelque chose hors-norme, pas de problème, je me rassemble et j'oublie tout !
Aujourd'hui, alors que dès le petit déj j'étais sous Ibuprofène, avec deux cannes dans le cerveau, j'ai entrepris dans l'après-midi de virer un canapé usé pour le remplacer par un plus neuf et surtout moins imposant. J'ai attendu d'être tout seul pour le faire, que Polo soit parti, pour passer par la fenêtre un Burov de qualité des années 80 (le même que sur la photo, exactement, jusque dans la couleur !) qui devait peser ses 200 kilos, j'exagère pas, on l'avait monté à quatre... J'en ai chié, mais comme j'avais décidé que j'y arriverais tout seul, parce que je suis, dans ces cas, horriblement orgueilleux et peut être encore plus, opiniâtre, c'est à dire très con, même si personne ne me voit. Eh bien j'y suis arrivé, sans l'aide de personne... Le Président Mao n'a-t-il pas dit qu'il fallait compter sur ses propres forces ?
Résultat ? Le canapé aux encombrants et pour moi pas la moindre séquelle.
Mon orgueil ? c'est depuis toujours une histoire entre moi et moi, intime, pas besoin de public, de témoins.
Pour ce qui est de la volonté, je suis ni fan ni partisan de son apologie à tout crin, n'empêche que ça marche !

La Tunisie et la France : une vieille histoire


Copié/collé Wikipédia pour le fun !

"Louis IX espère convertir le sultan de Tunis au christianisme et le dresser contre le sultan d'Égypte. Les croisés s'emparent facilement de Carthage mais l'armée est victime d'une épidémie dite de peste (en réalité de dysenterie). Louis IX en meurt le 25 août 1270 sous les remparts de Tunis. Son corps est étendu sur un lit de cendres en signe d'humilité et les bras en croix à l'image du Christ. Cette défaite marque la fin des croisades, qui doit survivre à une saignée sévère dans la lignée royale. Isabelle d'Aragon, épouse de Philippe III, meurt en Sicile sur le chemin du retour. Alphonse de Poitiers et son épouse Jeanne de Toulouse, meurent à 3 jours d'intervalle en Italie."

Bref, Louis IX, dit Saint Louis, qui voulait convertir tout le monde et qui inventa (l'étoile) jaune, pour in fine racketter les juifs en échange du droit de ne pas la porter, est mort, pas de la peste comme on nous l'a répété, mais d'une tourista particulièrement sévère, en un mot et c'est moins glorieux, de la chiasse !


La Tunisie ce n'est pas qu'un tyran renversé, des doutes et des espoirs, c'est aussi , qu'on le dise,

des musiciens des cinéastes des peintres des chercheurs des écrivains, hommes et femmes bien entendu !

Alors en voici un, je sais pas qui c'est, s'il était benaliste ou contre.
Il s'appelle Hammouda Lasmar. En attendant, il chante et bouge, lui et sa partenaire, même s'ils sont éloignés l'un de l'autre, vachement bien.
Et faire connaitre les artistes tunisiens c'est plus qu'utile. Parce qu'on aurait tendance à nous faire croire en ce moment, qu'à part Salambô dans le genre antique, dans le genre sublime Claudia Cardinale, Delanoé dans le genre banal et dans le genre comique, feu Seguin et Boujenah, bref uniquement dans le passé, il ne serait, depuis, rien de bon en Tunisie ! Ca va !




et puis, amis bretons qui écoutez ça, reconnaissez que votre musique traditionnelle,c'est, on le savait mais c'est quand même bien de le rappeler, un beau "retour de croisade"...

J'aime toujours et j'ai bien raison...

bien sûr, c'est une scie, un tube, une rengaine, n'empêche... quand ça marche comme ça, ça marche.

828.000 nouveaux nés en france en 2011

Voila le progrès ! Quand les gens n'ont plus de thunes pour sortir et faire la teuf, le seul plaisir gratuit qui leur reste, c'est de baiser. Et comme ils n'ont plus les moyens de se payer de capotes ou parce qu'ils aiment pas ça, v'la le résultat.
Comme dans le tiers monde ! Une sexualité débordante gagne, que dis-je, envahit la France ! Des bêtes !

Vatican lave plus blanc !

Ben Ali : Ta robe est plus blanche que la mienne !
Jean-Paul II : Normal ! j' utilise "Vatican, la lessive des pratiquants", sans bouillir, c'est pour ça que ma robe, en plus et contrairement à la tienne, ne rétrécit pas au lavage !

Merci à Olivier chez qui j'ai trouvé cette photo

18 janvier, 2011

Topiaires extraordinaires

je suis un fou des labyrinthes
et un vrai cinglé des topiaires...

alors...

Quand le Crif sort ses griffes.

Bon, c'est clair, dire ce qu'on pense d'Israël, c'est, si l'on ne manipule pas l'encensoir, être antisémite.
Le Crif veille à ce que la parole soit formatée. Le Crif lobbyise. Le Crif hystérise tout discours sur Israël. Il n'est bon bec que d'Israël. Israël est un Paradis. Israël ne fait rien de mal. Israël est victime de la malveillance du monde entier. Qui n'est pas avec et pour Israël dans ses oeuvres est contre. Et qui est contre Israël est contre les juifs. Qui est contre les juifs est de toute évidence antisémite, syllogisme et cqfd !

Israël fait chier...

C'est sur place que j'ai très tôt compris qu'Israël faisait chier. Ça ne date pas d'hier, alors que j'avais en ces temps, mon voyage en témoignait, d'excellentes dispositions à son égard. C'était en 1969 et je cueillais des oranges au kibboutz Alonim ("Les chênes"). Je partis un jour avec les copains faire une virée à Eilat et près de Hebron, en Judée c'est à dire en territoires occupés, le chauffeur de la bagnole qui nous avait pris en stop écrasa sur une route toute droite et dégagée, parce qu'il roulait trop vite en vainqueur des "six jours", le chien de troupeau d'un vieux berger palestinien en pleurs qu'il injuria parce que sa caisse était abîmée...

J'avais juste vingt ans, je m'en souviens comme si c'était d'hier. Je fus saisi sans pouvoir l'exprimer sur le coup d'un de ces sentiments d'injustice qui vous marquent à vie, la preuve. C'est à des trucs comme ça qu'on comprend les choses, pas en lisant des journaux ou en regardant la télé ou en écoutant tout ce qu'on vous dit, sans réfléchir, en gobant tout.

Le Crif fait chier !
J'ai probablement cueilli plus d'oranges en kibboutz que n'en ont jamais cueillis les glandus idéologues parisiens du Crif ! Après, j'ai vécu des années avec un israélien qui, aussitôt après avoir fait la guerre du Kippour, quitta son pays comme tant d'autres à l'époque parce qu'il ne supportait plus d'y vivre... Alors faites chier si vous voulez, mais ne m'emmerdez pas !

"Savoir faire"

Le "savoir faire policier" de la France. Elle ose dire ça. Ce savoir faire qu'elle proposait à Ben Ali, tandis qu'il faisait ses bagages, s'il existe c'est parce qu'il nous est en premier chef destiné, et contre nous entrainé. Cette police qu'on aurait bien prêtée à un dictateur pour éradiquer ses opposants, mais, oui, c'est notre police, à nous, pour nous... C'est clair ? non ?

A quoi sert l'ambassade de France à Tunis ?

- à transmettre des informations fiables et actualisées sur la Tunisie ?
- à organiser des pince-fesses inter-communautaires ?
- à transmettre les propositions de la France de mettre à la disposition du dictateur déjà en fuite le "savoir faire" de la police française ?
- à se la couler douce dans les piscines des villas avoisinantes ?
- à partouzer peinards, bref, à se faire sucer sous les jasmins en fleurs ?

Une chose est certaine, Monsieur ou Madame l'Ambassadeur de France en Tunisie avec ou sans jasmin n'a pas bien fait son travail.

Allez, soyons cléments ! mutons-le en Algérie ou au Maroc, histoire de lui laisser une chance d'annoncer à l'avance la chute d'au moins l'un des deux régimes douteux qui restent au Maghreb

Voilà !

photo : plantes-et-jardin.com

17 janvier, 2011

Curieusement...

C'est injuste mais faut le reconnaître, la seule chose positive qu'a faite Ben Ali l'a perdu...
Il a de toute évidence participé à l'éducation des tunisiens, de ces tunisiens qui aujourd'hui lui reprochent à juste titre de les avoir éduqués pour rien, pour en faire des chômeurs. S'il les avait laissés dans l'illettrisme que Bourguiba n'avait pas eu le temps de régler, il serait encore en place. Ce qui l'a perdu, lui et sans doute surtout les siens, c'est le goût du fric. On va pas se moquer d'eux, le goût des Rollex est des deux cotés de la Méditerranée...
La leçon est valable pour tout le monde... pas uniquement pour les pays du Maghreb et du Mashreq. Elle est peut-être aussi valable pour les pays d'Europe... Car entre nous, être chômeur avec bac + cinq, en Afrique du nord ou à Paris, où est la différence ? Si ce ne sont les aides et encore pour combien de temps ?

Tunisie : la chute d'un mur

Ce qui se passe en Tunisie aujourd'hui est, pour cette partie du monde, l'équivalent de ce que fut la "chute du mur" il y a vingt deux ans pour l'Europe du Nord. Faut pas prendre ça à la légère. Imaginer que ça va se régler en mascarade électorale, c'est reculer pour mieux sauter. Plus dure encore sera la chute.

Frédéric Mitterrand et Ben Ali

Il y a encore quelque jours, Frédéric Mitterrand jurait que Ben Ali n'était pas un "dictateur". C'est un peu chiant d'avoir pour ministre de la culture un individu atteint, comme Mélanchon vis à vis de Castro mais pour des raisons opposées, d'une affligeante forme d'illettrisme.

Ah ! qu'il est doux d'avoir des amis fiables quand on est dans l'adversité !






La France, par la voix de son Président
a refusé le droit d'asile à son ami d'au moins trente ans.

Et pourtant :

l'album de famille est énorme !
Il vous suffit de taper Sarkozy Ben Ali sur votre moteur favori de recherches d'images pour le constater.

Honnêtement, à voir comme ça, il était plutôt sympathique Ben Ali, et pour le moins, autant que son ami Sarkozy, jovial et chaleureux !

Maintenant, pour votre gouverne, amis dictateurs que Sarkozy soutient, sachez qu'il vous laissera tomber dès votre chute qu'il ne peut de toute façon, en raison de ses petits moyens, empêcher !

Ça va, ça vient !

Avant hier l'ignoble Ben Ali quitte la Tunisie.
Aujourd'hui Jean-Claude Duvalier dit Bébé-Doc, ex-dictateur Haïtien en exil en France rentre au pays...

Quand je vous dit qu'il faut régler leur cas tout de suite, à chaud et sans attendre, à la Romanov, à la Capet, à la Ceaucescu ! Avec ou sans simulacre de jugement ! Les tyrans, c'est comme les blattes ou les morpions, question vitale, faut pas en louper un !
Car eux, ils ne vous louperont pas.
Je vous vois venir ! Comment, vous PPlemoqueur grand abolitionniste, vous voudriez qu'on exécute les tyrans ?
J'ai jamais dit qu'il fallait les exécuter ! J'ai dit qu'il fallait les abattre, c'est pas pareil !

Boum badaboum ! 1967...

Minouche Barelli / Gainsbourg
C'est d'autant plus drôle que cette chanson représentait Monaco.
Il est probable que le jury, fut-il populaire, put en apprécier les paroles.
Ils ne remportèrent pas le Concours Eurovision de la Chanson...
Quelques mois plus tard : boum badaboum !

rien ne vaut l'original !



cela dit, sans tomber dans la rosalie, il aurait pu moduler une fois ou deux, vers la fin ...
Allez, c'est pas grave !

"Encore des mots, toujours des mots", non il ne s'agit pas de la chanson de la plus célèbre des tunisiennes de France...

il s'agit du rapport des journalistes avec le sens des mots.
A l'instant sur Europe une journaliste à propos de la révolution tunisienne, pose la question suivante à un "expert" :
" Doit-on craindre une contagion vers les pays voisins ? "
Démasquée la journaliste ! ou idiote.
N'aurait-elle pas dû plutôt dire d'une manière moins partisane :
"Doit-on s'attendre à une contagion vers les pays voisins ?"
Même moi qui le pense vraiment je n'aurais pas osé dire :
" Doit-on souhaiter une contagion vers les pays voisins ?"

Mais sans doute voulait-elle dire : "les dictateurs voisins doivent-ils craindre une contagion?..."

16 janvier, 2011

Maroc : quand "M. VI " va tomber

Quand Mohammed VI va tomber, eh bien, les français à commencer par leur presse, vont prétendre aller de surprise en surprise. Et la gauche et la droite d'affirmer n'être allées, leurs Vuitton à la main, à la Mamounia ou dans leurs riads que par solidarité, pour faire marcher le commerce local...
Car, pire encore ou mieux qu'en Tunisie, c'est selon, tout lui appartient au Maroc, au roi, à lui et aux siens. De la plus humble orangeraie à la compagnie Air Maroc... Tout, plus tout ce qu'il possède en France et probablement ailleurs. Ben Ali à coté, c'était un nouveau riche, une misère, un plouc.
Ah ! me dira-t-on, mais ça ne fait pas vingt ou trente ans que c'est comme ça, ça fait des siècles. Eh bien justement, une raison de plus pour que ça cesse !
Mais,
va-t-on me dire encore, irresponsable bolchevique que vous êtes : "et l'Islam radical qui risquerait de le remplacer !" Stop ! Ignares que vous êtes ! Le roi du Maroc, le Sultan, pour être précis, c'est actuellement le seul dirigeant dans le monde islamique entier qui cumule le statut de "Commandeur des croyants", descendant officiel du Prophète, et celui de chef séculier à la fois ! Son collègue d'Arabie Saoudite, tout richissime qu'il est du fait de son pétrole, n'est rien sur le plan religieux que la dame pipi des lieux saints, le guichetier de la Kaaba.
Ce statut de chef religieux, c'est même ce qui à plusieurs reprises sauva son ordure de père d'au moins un attentat (celui de Skirhat qu'une amie diplomate vécut de l'intérieur du "coté de femmes").
Alors vite ! amis marocains, soyez dignes de vos frères tunisiens ! Et si vous vous retrouvez l'arme au poing face à votre moderniste tyran, prêts à tirer et qu'il vous dise comme avait dit son père au dernier qui le mit en joue " Tu tirerais sur ton chef religieux ? " Contrairement à vos pères qui tentèrent de zigouiller le sien, soyez fort et pour toute réponse : tirez avant qu'il ne se tire !
Résistez !
Sic semper tyrannis !


Les Trabelsi et la presse télévisée nationale française .

Le tyran déchu, la presse télévisée française se lâche, fait sous elle et découvre les Trabelsi, famille de l'épouse Ben Ali... Aucun journaliste, même le plus investigateur, jusqu'à il y a trois jours ne connaissait ce clan et ne savait ce qu'on en dit aujourd'hui... On découvre ! On découvre ce que les tunisiens criaient depuis dix ans, vingt ans, trente ans et que ce gros con de défunt Philippe Séguin cacha, nia de sa forte prestance et il ne fut pas le seul !
Ne dites plus "un journaliste de France 2" dites un "fumier" tout simplement. Dans ce système abject, Madame Ben Ali n'est pas plus indigne que ceux qui, aujourd'hui, l'accablent.

Piques et Piques

Moi je trouve qu'ils s'en tirent bien les aristos du roi Ben Ali et sa famille qui a réussi sa fuite sans Varennes car c'est pas à Barheïn qu'ils allaient se faire gauler... Nous, nos aristos, ont leur a, certes, brulé leurs châteaux, comme le font aujourd'hui les tunisiens un peu colères, mais on a trimbalé leurs têtes aux bouts de piques. Et en plus, nous, on était pas des musulmans fanatiques !
Je trouve qu'ils manquent pas de tenue, les révoltés. Tant mieux.


Ah ah ah ! le con !

lu à l'instant dans Mediapart ce grand élan de fraîcheur :

"Farid Smahi dénonce le "racialisme" de Marine Le Pen"
"L'ancien conseiller d'Ile-de-France frontiste, de confession musulmane, a été évincé dimanche du nouveau bureau politique. Partisan de Bruno Gollnisch, il accuse Marine Le Pen de l'avoir exclu en raison de sa confession "

Lui, il préférait Gollnisch, parce que si les fendues même fascistes prennent le pouvoir, y a un malaise, qui c'est qui pisse debout ?


Elle a raison Marine qui frémit d'la narine ! Pas de bougnoules à la "directisation" du F.N ! Pourquoi pas des nègres aussi et pis des youpins et des niaquoués pendant qu'il y est. Il rêve, le bicot !
Elle l'a viré tout simplement parce qu'il est con ! Quand on est rebeu, on vient pas au FN à moins d'être vraiment con, la preuve !


C'est pas du "racialisme" qu'elle fait la blonde, c'est du bon sens : du
"racionalisme" ...

La pub qu'ils ne pourraient plus faire aujourd'hui.

Trouvé dans un vieux "Nouvel Observateur", semaine du 23 au 29 avril 1992

Grande Peur dans Les Riads !

Bon, si tout va bien, ça devrait se propager, ce vent du désert libérateur, vent d'est/vent d'ouest et gagner l'Algérie puis le Maroc. Aux minarets les voyous algériens, puis le roi du Maroc ! Ah ça ira ! Illah Allah ! D'abord le Magreb, le Mashreq attendra !

Moi, je serais les Strauss-Kahn, les Bernard-Henri Lévy, les Jamel Debouzze et autres Azmavour, je mettrais mon riad marrakchi en vente au plus vite avant qu'ils le saccagent ! Pour ce qui est des réservations, je ne verserais pas d'arrhes à la Mamounia ni à la Gazelle d'or pour d'hypothétiques "séjours de rêve" comme on dit dans les dépliants ...
Parce que justement, faut pas rêver, le gouvernement français va encore se planter en soutenant outre mesure la racaille en déconfiture et comme en Tunisie, alimenter les humeurs vengeresses...

Enfin, moi ce que j'en dis !

14 janvier, 2011

Qui a chassé Ben Ali, ce soir ?

Le peuple tunisien lui-même ? ou l'entourage du dictateur pour mieux sauver les meubles ?
Il serait déjà arrivé en France, malgré les dénégations du gouvernement français. A suivre, donc pour confirmation.

Pour être rapidement au courant de ce qui se passe chez nous et ailleurs, il faut lire la presse étrangère, CNN par exemple, la presse française est toujours un peu à la traine, même lorsque ça la concerne...

Maeterlinck, l'immense Maeterlinck.




Et s’il revenait un jour
Que faut-il lui dire ?
— Dites-lui qu’on l’attendit
Jusqu’à s’en mourir…

Et s’il m’interroge encore
Sans me reconnaître ?
— Parlez-lui comme une sœur,
Il souffre peut-être…

Et s’il demande où vous êtes
Que faut-il répondre ?
— Donnez-lui mon anneau d’or
Sans rien lui répondre…

Et s’il veut savoir pourquoi
La salle est déserte ?
— Montrez-lui la lampe éteinte
Et la porte ouverte…

Et s’il m’interroge alors
Sur la dernière heure ?
— Dites-lui que j’ai souri
De peur qu’il ne pleure…

(Seconde des Quinze Chansons)
Photo : Maeterlinck visitant le chantier d "Orlamonde".
"Maurice Maeterlinck Petits carnets de Vie 1862-1949"