19 janvier, 2011

Moi, mon orgueil et mon corps...

J'ai toujours mal quelque part et je peux me faire un lumbago en ramassant une aiguille par terre. Mais dès qu'il s'agit de faire quelque chose hors-norme, pas de problème, je me rassemble et j'oublie tout !
Aujourd'hui, alors que dès le petit déj j'étais sous Ibuprofène, avec deux cannes dans le cerveau, j'ai entrepris dans l'après-midi de virer un canapé usé pour le remplacer par un plus neuf et surtout moins imposant. J'ai attendu d'être tout seul pour le faire, que Polo soit parti, pour passer par la fenêtre un Burov de qualité des années 80 (le même que sur la photo, exactement, jusque dans la couleur !) qui devait peser ses 200 kilos, j'exagère pas, on l'avait monté à quatre... J'en ai chié, mais comme j'avais décidé que j'y arriverais tout seul, parce que je suis, dans ces cas, horriblement orgueilleux et peut être encore plus, opiniâtre, c'est à dire très con, même si personne ne me voit. Eh bien j'y suis arrivé, sans l'aide de personne... Le Président Mao n'a-t-il pas dit qu'il fallait compter sur ses propres forces ?
Résultat ? Le canapé aux encombrants et pour moi pas la moindre séquelle.
Mon orgueil ? c'est depuis toujours une histoire entre moi et moi, intime, pas besoin de public, de témoins.
Pour ce qui est de la volonté, je suis ni fan ni partisan de son apologie à tout crin, n'empêche que ça marche !

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