Moi je trouve qu'ils s'en tirent bien les aristos du roi Ben Ali et sa famille qui a réussi sa fuite sans Varennes car c'est pas à Barheïn qu'ils allaient se faire gauler... Nous, nos aristos, ont leur a, certes, brulé leurs châteaux, comme le font aujourd'hui les tunisiens un peu colères, mais on a trimbalé leurs têtes aux bouts de piques. Et en plus, nous, on était pas des musulmans fanatiques !
Je trouve qu'ils manquent pas de tenue, les révoltés. Tant mieux.
Je trouve qu'ils manquent pas de tenue, les révoltés. Tant mieux.
Ouais...
RépondreSupprimerJe me demande pourquoi ils ont laissé l'oiseau s'envoler. Est-ce que par hasard il aurait eu deux ou trois confidences à faire sur le nouveau pouvoir ?
C'est bien joli de tout mettre sur le dos de Ben Ali, mais il n'était pas tout seul. Bien sûr, la famille, mais les ministres ? Les députés ? Les fonctionnaires ? Tous ces rouages sans lesquels Ben Ali n'aurait pas pu tyranniser.
C'est très bien qu'il se soient débarrassés du tyran, mais ils vont mettre quoi à la place ? Une démocratie à la française, qui réserve le vrai pouvoir, celui de l'argent, aux "200 familles" ?Toujours la vieille histoire de la Ferme des Animaux (Orwell).
Oui, mais il faut bien commencer par quelque chose, et ce quelque chose, en l'occurrence, c'est le nettoyage.
RépondreSupprimerSi on se pose la question de ce qu'il y aura après, le meilleur ou le pire, on laisse les choses en l'état et c'est ce sur quoi comptent les dictateurs. "La crainte du pire".
Il faut se rappeler malgré ce qu'on essaie de nous faire croire, que le régime du shah était aussi dictatorial que celui de Khomeyni. C'était pareil, en apparemment plus moderne, mais la trouille, les disparitions, la torture existaient sous le shah autant qu'après lui. Alors...