31 mars, 2010

Unforgettable...

J'ai un mal fou à me souvenir des dates des morts de ceux que j'ai aimés. C'est pour ça que je pense que cela va faire bientôt quinze ans. Quinze ans qu'on l'a retrouvée, hilare mais morte dans un cinéma d'une ville du midi où elle était allée voir un film drôle. Morte d'inanition, usée, bien avant quarante ans, de ses privations esthétiques. La peur du gramme en trop. Je pense souvent à elle car elle m'a appris bien des choses. Mon amour pour Guido Reni, pour Subleyras, pour Vouet, c'est elle. C'est fou ce que les femmes m'ont appris...
Il y a des gens comme ça, qui moins d'une heure après qu'on vous les ait présentés sont comme si on les connaissait depuis des années. Elle faisait partie de ceux-là. Une heure après, donc nous devînmes jusqu'à sa mort des amis proches et sincères. Elle était paradoxale. Égocentrique mais sachant toujours vous mettre en valeur, capricieuse et totalement attentive aux autres, radine mais toujours prête à aider en cas de besoin, d'une drôlerie indicible et d'une tristesse absolue, belle et laide à la fois, maigre mais avec de beaux seins, capable à la fois d'une grande élégance vestimentaire et d'un goût de chiottes confirmé. Elle était surtout extraordinairement cultivée mais sans ostentation, fine, sensible et sachant à merveille faire partager ses passions dès qu'on avait les mêmes qu'elle, c'était mon cas. J'étais un peu mais de toute évidence ce grand frère qu'enfant unique elle n'avait pas eu. Vous me direz qu'elle aurait pu se trouver une grande soeur... Impossible, elle n'aimait que modérément les femmes et ce avec une redoutable énergie. Alors, nous avons eu une relation curieuse pendant les quelques années où elle vivait en même temps que moi à Paris. Elle était historienne de l'art et je m'occupais de musique pour la même collectivité territoriale. Ce qui fait que pendant au moins quatre ans nous ne nous sommes qu'assez peu quittés. Nous prenions le train le matin et le soir ensemble, déjeunions à midi ensemble quand nous ne faisions pas ensemble à la place du repas de la gym dans la même salle de sport ("faut que je fasse des haltères, j'ai les peaux qui tombent" disait-elle avec son inénarrable sens des formules). Seuls le soir et nos "orientations opposées" nous séparaient...
C'est une des personnes avec qui j'ai le plus ri... Elle riait elle aussi, au risque de perdre en riant de ses beaux yeux bleus et clairs de myope ses lentilles correctrices. C'est aussi une de celles qui m'ont le plus gonflé et dont, bonne pâte, je supportais des choses qui m'agaçaient. Tenez, par exemple, au restaurant, elle commandait trois fois rien par peur de grossir, mais une fois servie elle venait taper dans mon assiette car elle avait quand même la dalle, un peu comme ces fumeurs qui ne veulent pas acheter de clopes parce qu'ils ont "décidé d'arrêter" mais viennent régulièrement vous en taper une. Elle avait, elle, décidé d'arrêter de manger... Il faut dire aussi qu'au titre de confident j'avais droit à tous ses déboires amoureux car elle avait une propension à tomber amoureuse de tous ceux "qu'il ne fallait pas", pas des homos comme certaines, non, des hétéros souvent très beaux, parfois brillants mais de préférence déjà "en mains"... Alors c'était des nuits au téléphone à écouter des incongruités remarquables mêlées à des traits de bons sens évidents, mais tout ça dans le désordre, en vrac, histoire de brouiller le sentiment. Il faut dire aussi qu'elle me maltraitait, oh, pas dans le genre méchant, non, dans le genre "je vais te foutre la trouille". C'est ainsi qu'un soir sur les onze heures, elle m'appelle, et devant ses silences humides, je lui demande, comme d'habitude ce qui ne va pas. "J'ai pris une boite de Léxomil" me dit-elle d'une de ses voix mutines que je lui connaissais quand elle se livrait sans vergogne et à mon endroit au foutage de gueule en règle."Bon, y en avait combien, dans la boîte ?" que je lui demande pragmatique, "Oh, je sais pas, quatre, cinq". Voilà c'était ça... Le problème, c'est qu'elle avait une terrifiante inaptitude au bonheur et si peu d'envie d'en avoir, et ne fût-ce qu'un moment de désirer que ça change... Et pourtant, quelques mois avant sa mort elle semblait heureuse et vivait une histoire pour une fois plutôt calme avec un mec pas plus beau ni brillant qu'il faut. Heureusement, elle est partie avant de découvrir que c'était un sale con. Là ou d'aucun serait allé consulter, elle prenait un soin malin et attentif à aggraver son cas, à se charcuter le moral, se taillader l'affect.
Je supportais d'elle un tas de choses pour la seule raison que je savais... Je savais des choses que j'étais, parce qu'elle me les avait dites ou montrées, le seul à savoir.
Elle me "tenait", non par des confidences que je lui aurais faites, mais tout au contraire par les secrets qu'elle m'avait dits... C'est rare, c'est vrai, mais ça marche aussi dans ce sens là, parfois...

J'aime ça !

Je sais, tout le monde connaît, n'empêche, celui (ou celle) qui a écrit ça mérite !
Je dors, mais mon cœur veille.
J'entends mon bien-aimé qui frappe.
« Ouvre-moi, ma sœur, mon amie,
ma colombe, ma parfaite !
Car ma tête est couverte de rosée,
mes boucles, des gouttes de la nuit ».
- « J'ai ôté ma tunique,
comment la remettrais-je ?
j'ai lavé mes pieds,
comment les salirais-je ? »
Mon bien-aimé a passé la main par la fente,
et pour lui mes entrailles ont frémi.
Je me suis levée pour ouvrir à mon bien-aimé,
et de mes mains a dégoutté la myrrhe,
de mes doigts la myrrhe vierge,
sur la poignée du verrou.

Bref, Salomon était un queutard ! Loué soit-il

Pablo Emilio Moncayo libéré par les Farc

Pablo Emilio Moncayo prisonnier des Farc depuis douze ans vient d'être libéré.
Grâce à Ingrid Betancourt ?
A qui ?
Non mais, vous rigolez, grâce au père de l'otage.

Rachida Dati privée d'équipage

Scandale au royaume ! Rachida Dati vient d'être privée : de son automobile, de ses deux chauffeurs et de ses gardes du corps bref du carosse et des laquais dont elle gardait, comme on dit, la jouissance bien que légalement elle n'y eût plus droit depuis son départ du ministère de la justice. Le scandale n'est donc pas dans le fait qu'on la prive de quelque chose, mais dans celui qu'elle continuât d'en profiter...
C'est marrant, mais cette histoire de carrosse, ça me rappelle Mérimée et bien sûr Offenbach.
Rachida Dati ? Mais c'est la Périchole !

Bon, on en est ou ?

Orlando de Rudder demande et il a bien raison, ce que sont devenus les compagnons de misère de l'ignoble, la truqueuse Bétancourt.
Il y a un tas de questions comme ça qu'on peut se poser, des plus tristes aux plus marrantes
Tiens, dans le genre ancien et triste, quid de l'enquète sur la mort de Zyed Benna et Bouna Traoré dans un transfo EDF à Clichy le 17 octobre 2005 ?
Tiens, dans le tout récent et plutôt rigolo, quid de la grippe qui devait tous nous toucher et surtout, que sont devenus les vaccins ?
Y a plein de trucs comme ça dont on ne cause plus... La preuve, j'en oublie plein...


30 mars, 2010

Le jour où Louis XIV se paya le pape

On connaît peu l'histoire que nous rappelle cette opulente tapisserie des Gobelins du château de Versailles. En 1662, à Rome, une bagarre éclata entre des gardes corses du pape et un équipage de l'ambassade de France. Un coup de feu fut tiré contre le carrosse de l'ambassadrice et un de ses pages fut tué. Louis XIV en fut fort marri... Il exigea qu'un légat pontifical vînt lui lire une lettre d'excuses (on voit ici Louis XIV le recevant dans sa chambre). Il exigea aussi qu'on construisît à Rome une "pyramide" commémorant les excuses du pape, ce qui fut fait dans la grande cour du Vatican (nous dit dans ses souvenirs la Marquise de Créquy qui raconte comment, arrivant bien des années après avec son père nouvel ambassadeur auprés du Saint Siège, elle fit semblant de ne pas remarquer la pyramide honteuse, ce dont on lui sut gré...). Les royaux désirs furent donc tous exaucés.
Ajoutez quelques milliers d'heures de travail des lissiers des Gobelins pour immortaliser les suites d'un fait-divers...
Plus susceptible et plus chic que Louis XIV ? Petits politiciens chefs d'états d'aujourd'hui, ne cherchez pas, y a pas !

Suite et fin de l'histoire.
Les coupables furent envoyés aux galères, la garde corse du Vatican, dans la foulée, dissoute. C'est ainsi que les corses, rancuniers comme pas deux, nous envoyèrent, vengeurs, l'ignoble Bonaparte.

"Dans le décor" de Jérôme Beaujour

J'ai lu hier "Dans le décor" de Jérôme Beaujour. 122 pages d'intelligence, de drôlerie, de tendresse et de savoir faire, oui de métier car une grande part de la réussite de ce court récit est dans sa construction incroyablement bien ficelée. Beaujour manipule son lecteur en le traînant en permanence, dans un sens puis dans l'autre, en avant, en arrière, un point à l'endroit, un point à l'envers, de la fiction à la réalité. Il l'embrouille, son lecteur et pour son plus grand bonheur. C'est aussi un écrit très "musical", car cette construction fonctionne, le sait-il, comme un vrai contrepoint, avec des entrées, des renversements, des variations entre fiction et réalité, vrai ou faux, se payant même le luxe comme à la fin d'une fugue d'une sorte de "strette" terminale. L'histoire ? la vie, l'amour, la mort, bien sûr. Mais aussi au bout du compte, en filigrane, pourquoi, comment écrit-on quand on fait profession d'écrire et de quelle manière s'agence ce bordel cérébral. Tout ça en partie et quand il le faut, sur le ton du conditionnel, le temps de l'imaginaire et celui des jeux enfantins, "alors on dirait que je serais... et que tu serais... qu'on serait" avant de nous ramener dans le récit le plus trivial de mésaventures nocturnes du coté de Pigalle. Bien sûr ce pourrait n'être qu'éblouissant de virtuosité, mais c'est aussi extrêmement touchant. Ce "décor" ce n'est pas le décor dans lequel on se plante quand on roule trop vite, c'est le "décor" du cinéma, ce cinéma dont il est l'un des scénaristes les plus discrets, c'est aussi celui de ce qui finalement aura aussi été un film. Illusion ? Oui, et c'est ce en quoi, en jouant avec ces artifices, ces jeux de miroirs, ces trompe-l'oeil, ces "abîmes", Beaujour écrit un roman authentiquement "baroque".

Beaujour est pour ceux qui l'ignorerait le co-auteur avec Duras de "La vie matérielle"
Récatonpilu :
Le titre : "Dans le décor'"
L'auteur : Jérôme Beaujour
L'éditeur : P.O.L. 33 rue Saint-André-des-Arts, Paris 6 ème

29 mars, 2010

Le petit banc de chez Soubise

Dessous la colonnade, Hôtel de Soubise
Il est un banc de bois qui fait bien mine grise
Il voudrait qu'on le mît Hôtel de Rohan.
Ah ! ce qu'il serait fier ! fier comme un petit banc...

Sidinaction

Il semblerait que le Sidaction rapporterait moins cette année que l'année dernière. On se pose des questions sur ce désintérêt. Les gens rechignent, arguant quand on les interroge de l' effet Bergé ou du refus des dirigeants de dévoiler leurs salaires. En attendant, quelles que soient les raisons, y en a un qui se marre, c'est Mr. H.I.V.

Les Mariés de la Tour Eiffel et le lion de Namibie

Les Mariés de la Tour Eiffel sont un superbe bordel imaginaire comme Cocteau savait en être l'auteur. Dans les Mariés et sur la première plateforme de la tour mythique et métallique on trouve un tas de gens, et puis des animaux, une autruche improbable et un lion incongru.
Vincent Colin a fait une relecture des "Mariés" avec des comédiens africains. J'ai pas vu, mais c'est certainement très bien.
Il y a une autruche et un lion, j'imagine, dans le spectacle de Colin, et comme l'histoire est transposée en Namibie, c'est bien normal, et pas très surprenant, ma foi...
Voilà, rien de plus à dire .

V'la l'printemps !

Les violettes sont de sortie,

Oscar le Chien est très content !

28 mars, 2010

Des volcans de boue fine et derrière eux , l'ombre de Zoroastre...

Après une longue visite des pétroglyphes de Gobustan, nous sommes arrivés en milieu d’après-midi. Nous étions trois, l’attaché culturel de l’ambassade et sa jeune femme russe et moi. Nous avions roulé doucement sur un chemin caillouteux et sinueux. Ce n’est qu’arrivés sur le plateau, à une centaine de mètres des volcans que nous les avons vus. Le site ne devait pas faire plus de trois ou quatre hectares. Au loin mais très détachée et ce jour là particulièrement bleue, la Caspienne à quelques kilomètres en contrebas. Ils sont tout petits, ces volcans. On en connaît paraît-il huit cents de ce type dans le monde, trois cents d'entre eux se trouvent concentrés ici. Leurs cratères éphémères ne mesurent pas plus d’un mètre de haut avant de s’effondrer sur eux-mêmes jusqu’à la prochaine éruption qui peut survenir par surprise quelques minutes après ou se faire désirer pendant une heure. Nous avons marché au milieu d'eux, au hasard. Il y avait quelques personnes équipées de boites en plastique qu’ils remplissaient de la boue grisâtre que les cratères expulsent régulièrement. Une boue curieusement froide, excellente pour la peau. Je me suis approché au pied d’un cratère sur le sol qui me semblait solide et me suis enfoncé une jambe jusqu’à mi-mollet au moment dans un petit bruit de dragon furieux un spray de boue tiède me crépissait du haut de la tête à la ceinture.
Quand nous avons regagné la voiture nous avons vu à l'abri d'un énorme rocher une bâtisse très basse, en pierres sèches que nous n’avions pas vue en arrivant. Et curieusement venant d’on ne sait où, de derrière des rochers, des hommes, des femmes les bras chargés de victuailles et de bouteilles de vodka et quelques enfants très joyeux. Assis sur une pierre un vieil homme coiffé de sa haute toque en astrakan doré. La femme de l’attaché culturel est allé lui parler. Il ne demandait pas mieux. Elle traduisit. Il ne  regrettait en rien  la présence passée  des russes dont il parlait, paraît-il, parfaitement la langue. La fête qu’on préparait dans la maison derrière lui ? voyons ! Allez à Ateshgah, nous conseilla-t-il. Ateshgah, les temples du Feu... Zoroastre... La fête qui se préparait était bien, comme on l'imaginait, un rituel zoroastrien.
Nous savions que la chose existait. J’avais rencontré deux ans auparavant à Baku une jeune fille qui nous avait dit que cette religion née ici se pratiquait toujours. Deux jours après, je me fis conduire à Ateshgah, je vous en ai déjà parlé...cf :

Shadoky

Trouvé sur un site qui leur est dédié ces quelques aphorismes shadokiens qui me rappellent certaines personnes du monde politique dans leurs propos, leurs projets ou leurs actes :
« Pour qu'il y ait le moins de mécontents possible, il faut toujours taper sur les mêmes. »
« S'il n'y a pas de solution, c'est qu'il n'y a pas de problème. »
« Quand on ne sait pas où on va, il faut y aller... et le plus vite possible ! »
et ce petit dernier particulièrement d'actualité :
« On n'est jamais aussi bien battu que par soi même. »

C'était hier le No Sarkozy Day

J'ai décidé de n'en point parler hier, car le simple fait de le faire contrevenait évidemment à l'idée de la chose... C'est pas simple, et l'aporie est insoutenable : comment, le jour même, parler du No Sarkozy Day sans prononcer son nom ?

27 mars, 2010

Saint Dominique de Guzmán et les clous dans les couilles

J'ai un tas de livres d'art que je feuillette sans projet, pour le plaisir, dans n'importe quel sens. Et je tombe hier sur un bouquin que je n'avais pas ouvert depuis longtemps, sur la peinture espagnole. J'y vois un tableau que j'avais oublié ou plutôt qui ne m'avait pas particulièrement intéressé. Il s'agit du Saint Dominique de Guzmán graciant un hérétique ou l' Autodafé de Pedro Berruguete, peintre espagnol de la renaissance. C'est un panneau de bois peint qui reste dans la tradition didactique des peintres du moyen-âge. Ce qui fait que le contenu théologique est plus important que la qualité picturale du tableau. On y montre comment le repentir est salvateur et la persistance dans l'erreur mortifère et selon un principe narratif archaïsant, des évènements qui semblent concomitants sont bien entendu successifs. C'est donc une vraie BD éducative qui nous est proposée. Les personnages ont la taille de leur importance. L'ignoble, le salopard Dominique trône, par sa place et son volume, dans la partie supérieure du tableau, sous un dais somptueux, tandis qu'au dessous sont montrés les personnages sur lesquels il exerce son odieux pouvoir, un repenti cathare qui sauve sa vie et deux " parfaits" qu'on voit d'abord affublés de la tunique de la honte puis, sur le bûcher du supplice . Et là je me dis quand même : "était-ce bien nécessaire avant de les brûler de leur enfoncer, comme on le montre ici, un pieu dans les couilles?"
Un autodafé est étymologiquement un "acte de foi"... Ce tableau dans sa fraîcheur est paradigmatique de l'horreur de l'église catholique et de la glorification des salopards qui l'ont faite. Oui, oui, je sais, c'était y a longtemps... On ne peut pas juger aujourd'hui de la cruauté d'une époque lointaine...C'est ce qu'on dit. On peut tout au moins en apprécier les nuances...
Et puis, en est-on certain, que cette glorification des enflures soit terminée ? quand on a assisté il y a quelques années à la canonisation du fondateur de l'Opus Dei Josemaría Escriva de Balaguer, saloperie de baderne franquiste... Heureusement, il y a des Berruguete pour, et bien malgré eux, nous rappeler tout ça.

Le Jeu de la Mort ? Quel jeu de la mort ?

Non mais qu'est-ce que c'est que cette couillonnade ? Il ne s'est jamais agi d'un "jeu de la mort", mais d'un "jeu de la torture"... C'est pas la même chose. Les candidats réels ou non ne sont pas fascinés par la mort éventuelle de leur cobaye réel ou non qui n'a, ils le savent et le souhaitent, aucune chance de se produire mais par la douleur qu'ils lui infligent. C'est ça qui les fait jouir, la douleur supposée et le cri qui en résulte, certainement pas la mort. Un sujet mort ne hurle plus... On n'a plus aucun pouvoir sur un cadavre... Un cadavre c'est sans intérêt face à une gégène... La mort n'a pas sa place ici car elle est silencieuse et car elle fout la trouille.
Bien sûr il peut y avoir des jeux sado-masos qui se terminent comme ça, mais c'est normalement en pleine connaissance des partenaires.
Alors cette histoire d'émission de télé prétendument scandaleuse, c'est surtout une histoire de télé ridicule à l'intention de couillons-gogos en mal de fantasmes S.M infantiles et très formatés.
C'est ainsi qu'il aurait été intéressant de poser la question suivante aux pseudo-tortionnaires : avez-vous, quel que fut votre degré de conscience de la réalité ou non de la prétendue expérience, ressenti au cours de votre séance d'interrogatoire un plaisir érotique à "envoyer la décharge", c'est à dire plus crûment : avez vous déchargé vous-même quand vous avez pensé provoquer enfin, contraint ou non, le choc le plus violent ?
Car c'est évident, mais personne n'ose le dire, toute la question est là...

Acharnement contre le pape et arguments de défense !

Non mais vous avez vu ? Ces américains qui continuent de s'acharner contre le pape, au prétexte qu'il aurait à l'époque des faits protégé voire "couvert" (oh, le vilain mot!) ce prêtre américain convaincu d'actes de pédophilie sur environ 200 petits sourds- muets qu'on lui avait confiés !
Alors là, faudrait pas exagérer ! dit le Vatican !
Et d'abord :
"Qui ne dit mot consent"
ensuite
"Si c'est pas la preuve que la masturbation rend sourd, ça !"

25 mars, 2010

Bien sûr, il y a Alim Qasimov, mais faudrait pas oublier Arif Babayev

et ses deux accompagnateurs, l'un remarquable au târ et l'autre fabuleux joueur de kamantché dont on ignore hélas les noms, dommage !

Les Offusquements de Chantal Jouanno, de Rama Yade ou bien des autres

Elles sont là pour s'offusquer. C'est leur métier, leur fonction. Elles sont l'une et l'autre, chacune à sa manière "Ministre de l'Offusquement". A chaque fois qu'un coup se prépare ou réussit, elles sortent sur commande leur Offusquement de leur vanity-case. Mais jamais elles ne démissionnent, jamais elles ne sont lourdées pour leur Offusquement. On ne démissionne pas des Ministères de l'Offusquement parce que justement, on est chargé dès qu'on est recruté, pour des raisons de stratégie, de communication, de s'Offusquer, c'est inhérent à la fonction. On est même payé pour ça. On a un ministère avec du personnel, une automobile avec chauffeur, des flics qui vous ouvrent la route quand vous vous déplacez; car l'Offusquement, comme le reste, ça se protège. C'est tellement vrai que parfois même vous trimbalez précieusement avec vous d'un ministère alibi à un autre votre Offusquement personnnel. Il faut noter que ce sont le plus souvent les femmes qui s'Offusquent dans ce gouvernement. Normal ! "La femme", c'est bien connu, c'est courageux et c'est sensible ! Même l'ineffable la tendre Christine Lagarde qui le plus souvent se réjouit, se laisse parfois, comme aujourd'hui avec la question des frais bancaires, aller à s'Offusquer ! C'est vous dire !
Et le bon peuple, alors, de s'esbaudir de leur courage !
Allez, Jouanno, Yade, Lagarde, Offusquez-vous ! Personne n'est dupe... Votre Offusquement est à l'électeur ce que le râteau est à la pelouse... Il ratisse, Môssieur, il ratisse ! Reste à savoir ce qu'il retient.

L'homme et le propos ou pour en finir avec le petit Zemmour

Il y a une chose vachement intéressante dans cette histoire, c'est le décalage entre l'importance du propos et celle de la personne qui le profère. Souvenons nous. Quand Chirac avait parlé des odeurs des cages d'escaliers, c'était grave parce que c'était lui. Mais objectivement, dans le cas présent, si sa phrase est odieuse, Zemmour, c'est quoi ? Un folliculaire, c'est à dire pas grand chose... Car curieusement ce discours misérable qui est le sien et qu'il prétend désormais regretter, est aussi tenu par des milliers de gens en France et dont on ne parle pas. Alors, de là à considérer que c'est en suintant ce genre d'ichor malodorant que Zemmour tente d'exister, il n'y a qu'un pas. Zemmour est à l'idéologie nauséabonde ce que le coprophage est à sa nourriture, un goinfre, un insatiable.

Maintenant faut être logique, dire que tous les dealers sont blacks ou arabes parce qu'il y en a parmi eux, c'est aussi absurde que de dire que tous les Zemmour sont des gangsters de haut vol parce qu'il y eut la fusillade du Bar du Thélème, pour ceux qui se souviennent ...

Zemmour fait ses Zexcuses

Zemmour est-il un dégonflé ?
Son modèle, son maître en rhétorique et son dealer d'idées, Le Pen est quand même plus culotté qui maintient ses cochonneries quitte à en payer le prix d'un procès.
Le problème de ce "petit mec" c'est qu'il n'a pas les moyens financiers de ses lepeniades. Car il n'est, de saloperies ordinaires, de saillies éculées, qu'un petit rédacteur besogneux doublé d'un cachetonneur fort médiocrement appointé.
C'est pour ça qu'il demande pardon, le jean-fesse, qu'il crie merci !
La trouille de Zemmour et la contrition qui en résulte se trouvent là, résumées : plus de tribune, plus de thune...

Mais imaginez qu'un jour Zemmour, pas par talent, voyons, ni par courage, se trouve par mariage ou bien par héritage à la tête d'une belle fortune... alors, là, vous allez l'entendre ! Car jamais il n'oubliera d'avoir dû s'humilier, lui qui aime tant humilier les autres.

24 mars, 2010

Rennes le Château : de plus en plus merveilleux !

Je vous ai vanté les mérites de la Mission Sainte Bernadette et puis de sa succursale la Mission Saint Antoine de Padoue!
Mais aujourd'hui j'ai trouvé mieux encore ! Le site de la Boutique de Rennes le Château !
C'est beaucoup plus cher !
Allez vite voir !
http://www.rennes-le-chateau.tv/
Parmi les produits proposés j'ai opté pour le crâne en quartz fumé dont voici la description et les qualités, je n'invente rien, je vous le jure :
Crâne de Cristal en Quartz Fumé Le Quartz Fumé est une pierre de bases. Il est utilisé le plus souvent pour surmonter la dépression, les cauchemars et la tension. Le quartz stimule le cristal naturel dans les tissus du corps et les liquides pour résonner à la plus haute fréquence curative. Le quartz fumé le plus clair est le plus intense, en ouvrant puissamment la Couronne Chakra émanant la lumière en bas à la Racine Chakra, donc, en incitant la méditation Alpha/profonde. Le Quartz Fumé aide à conserver la mémoire Puisqu'il est associé à la Racine Chakra, il aide à soulager la peur, l'anxiété et a associé la dépression émotionnelle. Quand placé en face d'autre crâne dans une grille en cristal ceux-ci la pierre vibrent à un haut niveau d'énergie.C'est la pierre parfaite pour fonder la Couche Etheric de l'Aura. Cela fait du quartz fumé une grande pierre pour désintoxiquer et fortifie la détermination.Pour ceux s'occupant des éditions d'image de corps comme le sentiment du quartz trop gros, maigrichon, court, grand, fumé est pour vous. De toutes les pierres de bases, il établit la connexion la plus douce et aimante avec le corps. Poids:2677 g Dimensions: 266x103x118 mm Pièce Unique Prévoir un délai de livraison d'environ 10 jours (sic !)
Bon, d'accord ça coûte 1.980 euros... Mais comme on dit dans les Tontons Flingueurs, " le prix s'oublie, la qualité reste ! "

Ah! l'amour fou ... ça fait parfois de bonnes chansons...

"Chut, chut ! qu'il dit le mec, j'ai cru l'entendre dire mon nom ! Chut ! Chut! elle m'a brisé le coeur mais je l'aime quand même !"
C'est un peu con, le clip est génialement tarte et décalé, mais qu'est-ce que c'est bien ! d'ailleurs toutes les versions sont excellentes, que ce soit Billy Joe Royal, Deep Purple ou Joe South (l'auteur) toutes, sauf, eh oui ! l'adaptation de Johnny... mais si, rappelez-vous : "Mal, mal !" (cliquez ci-dessous), parce que Johnny, il prenait ça au sérieux...
http://www.youtube.com/watch?v=_Aag9fTTdHs&feature=related

23 mars, 2010

Qui c'est-y ?

Trouvé cette photo sur un site que j'aime bien, mais dont je ne vous donne pas le nom tout de suite car vous trouveriez facilement réponse à la question :
qui donc se cache derrière ces superbes lunettes ?

De la supériorité du C.R.A du Mesnil-Amelot sur le Camp de Drancy et les Stades de Santiago.

La chose n'est pas nouvelle. Peu de gens le savent, le centre de rétention administrative de Roissy a longtemps été hébergé en toute discrétion au dernier étage d'un hôtel de catégorie moyenne d'une grande chaîne hôtelière à la périphérie de l'aéroport. Vous conviendrez avec moi que ça ne pouvait pas durer, même au prix des "single".
Mais là n'est pas mon propos. Je voulais simplement me réjouir de ce que dans le traitement de l'exclusion on a enfin pris les choses dans le bon sens et ainsi évité toute précipitation préjudiciable à une bonne communication en la matière ! Fini les immeubles HLM disposés en U dont on fermait en hâte le quatrième coté pour y loger sans grand confort et aux yeux de tous, un flux quasi instantané d'exclus avant de les charger dans des trains vers des destinations inconnues, vers l'aventure ! Fini les casernes à peines ignifugées ! Fini ces stades sud-américains où l'on enfournait des rouges, ennemis de l'intérieur.Au diable le traitement de masse de l'expulsion. Il ne s'agit plus d'attendre que cette racaille interlope et cosmopolite soit en surnombre pour la chartériser, on ne peut pas ajouter de wagons à un charter... Alors, comme toute bonne gestion, rien de telle qu'une gestion de père de famille. Plus la peine de s'emmerder à traiter 13152 personnes en une fois. Pourquoi attendre, repousser à demain, bref faire preuve de procrastination quand on peut faire ça au jour le jour ? 240 places avec des chambres quasi individuelles, des toilettes, des douches et puis des petits appartements pour les familles avec enfants, car contrairement aux habitudes antérieures, on ne sépare pas les parents des enfants, soucieux qu'on est du coté humanitaire de la chose, on n'est pas, c'est vrai, des bourreaux. On "retient" donc un peu chaque jour, mais tous les jours, et comme pour le traitement des ordures avec ou sans tri, on procède au vidage hebdomadaire ou plus selon les cas et les besoins.
Je reste béat d'admiration devant l'organisation en général et devant ceux qui savent la mettre en oeuvre et ce avec rigueur.
Je sais, je sais, j'exagère, c'est pas la même histoire, on ne les envoie pas à la mort... Pas tous, pas tous...

21 mars, 2010

Origami électoral

Comme mes potes du bureau de vote manquaient de dépouilleurs, je suis allé dépouiller.
- Pécresse !
- Huchon !
- nul !
C'est pas croyable ! Il parait qu'au seul son de ma voix et de mon élocution on devinait ma sensibilité du moment, mon choix de deuxième tour ! J'étais, si besoin fut, démasqué.
Et puis est arrivé l'instant où un bulletin Huchon est sorti d'une enveloppe, entre mes mains, qui était plié fort joliment façon cocotte en papier mais qui néanmoins se défaisait d'un seul geste et sans dégradation comme l'eût fait tout autre bulletin bêtement plié en quatre.
Alors ? Valable ? Pas valable ? Il y a eu palabre ! J'ai prêché pour la validité du bulletin en arguant que je voulais qu'on me montre dans le code électoral posé là, sur la table, l'article où serait spécifiée l'interdiction de se livrer au joies de l'Origami dans l'isoloir ! Monsieur le Maire, président du bureau a été convaincu !
Le bulletin, quand bien même l'intention du votant, ce faisant, fut contraire, a été validé !

In illo tempore

En ce temps de Pâques, E-start chrétienne masquée m'envoie ce message que je vous livre intégralement et qui court dans l'éducation nationale :
Enseigner, c’est pas facile….
En voyant la foule de gens, Jésus alla sur la montagne.
Et lorsqu'il fut assis les douze vinrent à lui.
II leva les yeux sur ses disciples et dit :
« Bienheureux sont les pauvres en esprit car le royaume des cieux leur appartient.
Bienheureux ceux qui souffrent car ils seront consolés.
Bienheureux les doux car ils posséderont la terre.
Bienheureux ceux qui ont faim et soif de justice car ils seront rassasiés.
Bienheureux les miséricordieux car ils recevront la miséricorde.
Bienheureux ceux qui ont le cœur pur car ils contempleront Dieu.
Bienheureux les pacificateurs car ils seront appelés enfants de Dieu.
Bienheureux ceux qui seront persécutés pour avoir choisi la juste cause, car le royaume de Dieu leur appartient. »

Alors Simon Pierre dit : « faut apprendre tout ça ?»
Et André dit : « fallait l'écrire ? »
Et Philippe dit : « j'ai pas de feuille ».
Et Jean dit : « les autres disciples n'ont pas eu à l'apprendre, eux ! »
Et Barthélemy dit : « est-ce qu'on l'aura en contrôle?»
Et Jacques dit : « est-ce qu'on sera interrogé sur tout ? »
Et Marc dit : « ça sera noté ? »
Et Mathieu quitta la montagne sans attendre et dit : « je peux aller aux toilettes ? »
Et Simon le zélote dit : « c'est quand qu'on mange ? »
Et Jude dit enfin : « vous avez dit quoi après pauvres...? »

Alors un grand prêtre du temple s'approcha de Jésus et dit :
«Quelle était votre problématique?
Quels étaient vos objectifs et les savoir-faire mis en oeuvre?
Pourquoi ne pas avoir mis les disciples en activité de groupe?
Pourquoi cette pédagogie frontale ? »

Alors Jésus s'assit et pleura.

Dieu soit loué ! les enfants grandissent !

cliquez sur l'image pour l'agrandir et constater que les communiant(e)s ne sont plus des enfants de choeur. Pas loin d'1m60 au garrot et puis de quoi, puisque c'est un vêtement mixte, loger à l'aise la poitrine opulente de Barbie ou celle body-buildée de Ken... Et oui ça pousse, ça pousse ! Enfin, le principal c'est que, en croissant, ça continue de croire, n'est-ce pas ?

20 mars, 2010

FINALEMENT SARKOZY, IL EST PAS SI MAL !


WOUUUUUUUAAAAAAOUUUU !

AHAHAHAHAHAHAHAHAHAH !
ARGH ARGH ARGH PFRRRRTT!

JE VOUS AI BIEN EUS !!!!!!!!!!!!!!

Pédophilie ecclésiastique et conscience de classe

"Quand vous pensez, mon cher Robert, qu'au cours de la conversation que nous avons eue, il a fini par me dire les raisons exactes pour lesquelles il m'avait convoqué. Des bruits courraient qu'il y a quelques années, j'aurais touché certains des jeunes gens que j'emmenais faire du bateau sur la Loire ! Moi ? enfin vous me connaissez, mon cher Robert ! Quand je pense à tous ces dimanches que je leur ai consacrés ! D'ailleurs lui ai-je répondu, il n'y a jamais eu la moindre suspicion de la part des parents. Imaginez vous que le professeur X, le bâtonnier Y , le docteur de Z m'auraient confié leurs garçons s'ils avaient pensé un instant que je sois "comme ça" ? "
J'écoutais ça, que cet imbécile classieux racontait à mon père, les ennuis qu'il avait avec son archevêque. Oser parler ainsi en ma présence, moi qui depuis des années, après un long trajet en voiture au cours duquel il m'avait, profitant de la promiscuité, tripoté (et je m'en tirais bien) les tétons sans vergogne, faisais en sorte de ne jamais me retrouver seul avec lui, oh, pas par vertu, mais parce qu'il me déplaisait souverainement... En attendant, je le regardais d'un oeil amusé et narquois, l'abbé, carré dans son fauteuil voltaire près de son superbe piano à queue, une CravenA fichée dans son fume-cigarette et son verre de whisky à la main. Car moi je le savais ! qu'il était "comme ça", comme il, comme on disait pudiquement ; il savait que je savais mais il pensait comme toujours, que je culpabilisais à l'instar de toutes les victimes à l'époque et ce suffisamment pour fermer ma gueule (personne de toute façon ne m'aurait cru)... En fait je m'en foutais... et je vais vous dire maintenant pourquoi je m'en foutais. Je sais, c'est odieux, mais c'était par réflexe de classe. Nous n'étions pas, mes frères d'abord et moi longtemps après, assez chic pour qu'il nous invitât à souquer avec les garçons de la bourgeoisie tourangelle... Le mépris qu'il nous portait, c'est la seule raison pour laquelle nous avions été épargnés*... Quand aux petits jeunes gens, fils d'avocats, fils de médecins qu'il embrigadait sur son voilier, j'en conviens aujourd'hui, c'est dégueulasse, mais à l'époque et ce jour là, je me disais que c'était leur prix à payer à ces petits cons déjà imbus de leurs petites personnes pour vivre leur snobisme naissant et leur statut social ... Petit

* Petit codicille ajouté à ce texte après les commentaires :
Ça me rappelle à l'instant que dans le "Salo" de Pasolini, les prédateurs fascistes qui rôdent dans la campagne lombarde pour trouver leurs victimes ne prennent pour les massacrer et selon leurs critères que les plus beaux et les plus belles, abandonnant les autres, le "tout venant", après examen ...

Veille d'élections














Il y a quelques minutes, près de chez moi.
La droite n'a même pas pris la peine de coller une affiche sur le panneau qui lui est imparti.
Trois hypothèses :
- soit elle est sûre d'elle et de sa victoire
- soit elle manque de colle
- soit et c'est plus que probable, elle s'en fout...

drôle de suite d'idées...

Je vous parlai à l'instant du Vatican et je pense à ce qu'il faut que je vous prévienne, pour cause de vécu !
Si, à Rome, vous donnez rendez-vous à quelqu'un au Panthéon, entrez sous la coupole ou restez sur la place mais ne faites jamais le poireau sous le pronaos, vous vous ferez conchier par les pigeons en surnombre. Je sais de quoi je cause ! ça m'est arrivé

Le Vatican et le "poids des mots"

Bon, c'est encore la presse anglo-saxonne qui s'y colle aujourd'hui, mais faut le dire, c'est un peu la cata dans les caves du Vatican. Les allemands on tiré sur la corde et les cloches commencent à sonner... Et l'on découvre ainsi, non que Ratzinger lui-même ait été pédophile, mais qu'il eut dans ses divers avatars, quelques complaisances dans le traitement juridique de la chose et de ses acteurs, et surtout dans leur évitement de la justice. On a surtout trouvé un mot pour la définir, la chose. Ainsi ce qui dans le droit français s'appelle trivialement "excitation de mineurs à la débauche" ou " abus sexuels sur mineurs par personne ayant autorité" se pare dans le sabir vaticanesque du nom plus simple, plus global et surtout sibyllin de "crime de sollicitation" terme du droit anglais certes, mais qui arrange tout le monde....
Maintenant, si vous lisez un peu l'anglais, lisez ce texte (confidentiel) de 1962
destiné à l'encadrement du clergé du monde entier (c'est pour ça qu'il est en anglais) et qui donne les clefs pour régler en cas d'urgence une question déjà préoccupante...
On y lit en substance que l'omerta est le premier principe à respecter, que toute personne, acteur témoin ou /et victime de ce fameux crime de sollicitation devra fermer sa gueule sans même qu'on ait besoin de le lui dire au risque d'une excommunication automatique de fait, et surtout, tenez-vous bien, culpabiliser les jeunes victimes en les obligeant à se confesser...
Je sais, on va me dire que j'exagère, que je m'acharne, qu'il n'y pas tant que ça de curés pédophiles. D'abord j'ai pas dit ça, j'ai dit que j'en ai connu et puis faudrait quand même pas rêver, on n'est pas dans un système ou le nombre de curé pédophiles serait égal au nombre de victimes...
l'équation n'est pas, comme pour tout pédophile :
1 curé pédophile = 1 victime
mais bien
1 curé pédophile = X victimes
car c'est objectivement moins le nombre de criminels que le celui des victimes qui importe.
Je sais aussi, je l'ai déjà dit, que c'est surtout dans les familles que la chose se pratique, mais on n'a jamais lu un traité édité à l'usage des familles françaises pour éviter les assises aux parents un peu trop... solliciteurs...
.

19 mars, 2010

La semaine du cerveau

Il paraît que la semaine prochaine c'est la semaine du cerveau. Bien sûr, je pourrais, pour vous snober, vous causer synapses, dendrites, axones et acétylcholine, dopamine, inhibiteurs et neurotransmetteurs et vous prouver ainsi que le mien est au top !
Mais je préfère vous chanter un bout de la "Java des bombes atomiques" de Boris Vian, ingénieur-trompettiste de génie dont le cerveau, contrairement à son coeur, fonctionnait à merveille !
A mesur' que je deviens vieux
Je m'en aperçois mieux
J'ai le cerveau qui flanche
Soyons sérieux disons le mot
C'est même plus un cerveau
C'est comm' de la sauce blanche

Sans doute que pour la semaine du coeur, s'il y a, je vous le citerai encore... y a matière...

Le Grand Assistant a viré Prométhée


Au quartier de l'horloge, à Beaubourg, derrière le Centre Pompidou sur sa face nord, on peut voir une petite sculpture de Max Ernst perchée sur un immense piédestal. C'est " Le Grand Assistant". Et je me souviens d'un seul coup en prenant cette photo que pendant longtemps il y eut à sa place un Prométhée en bronze de Zadkine. Pourquoi avoir procédé à ce changement ? Et pourquoi l'avoir perché si haut quand on peut le voir presque à hauteur d'homme, au milieu d'une fontaine à Amboise ? Personne, excepté peut-être le service des affaires culturelles de la ville de Paris, ne peut répondre. Mais ce qui est rigolo, c'est que la statue actuelle de Ernst est toujours, sur nombre de guides touristiques en ligne et les photos qu'on peut voir sur le net, attribuée à Zadkine et crédité du titre de Prométhée... Quand au Prométhée en question, je n'allais pas faire tout Paris à pied pour le retrouver. Ça y est, grâce au net, je sais ... il est désormais Place Saint-Germain des Près, et il y est très bien.


18 mars, 2010

Simone Veil - Jean Ferrat, même combat !

Tant qu'à faire, vous croyez pas qu'ils auraient pu l'embaumer plus tôt, Simone ? A 82 ans... ça ressemble un peu à un foutage de gueule, façon soldes avant fermeture. Ça voudrait dire qu'il y a vingt ans ou même dix ans elle était pas encore mure pour glisser dans la naphtaline ? Moi, j'aurais été elle, je les aurais envoyés aux pelotes, les bicorniauds. Je leur aurais dit, c'est maintenant que vous venez me draguer, vieux cochons ?
On a beau aimer les honneurs, Simone, faudrait savoir garder le sien.
A son âge... Je suis sûr que tous les candidats, vigoureux septuagénaires en attente, le XIII° siège à peine pourvu ou mieux, réoccupé, sont déjà en train de préparer leurs "visites"...
Bon, on l'aime vraiment bien Simone, mais pour "deux ou trois choses que l'on sait d'elle", pas plus, enfin pas pour tout. Elle avait et elle a toujours de drôles de fréquentations...
Bon allez, je vais pas l'emmerder avec ça quand j'ai fait hier et par sympathie l'éloge funèbre de Jean Ferrat qui en eut aussi, fussent-elles passagères, de curieuses accointances...
D'ailleurs ils avaient curieusement un point commun, un paquet de malheur en partage ! L'une était revenue de là où le père de l'autre était définitivement resté...
Jean Ferrat et Simone Veil momifiés chacun à sa manière post ou ante mortem à deux jours d'intervale...
"Fidèles, fidèles, ils sont restés fidèles".
Allez ! En ces temps de retournements de vestes, on va pas le leur reprocher !



17 mars, 2010

Le petit Nanard...

Bien sûr, qu'il s'appelait Bernard, mais tout le monde l'appelait Nanard, c'est normal. C'était un gamin sympa, maigre, un peu carencé, avec des quilles en allumettes qui saillaient d'un short bien trop grand. C'était un voisin quasi mitoyen. Il était loin d'être con. et moi, heureux ignorant de ce qu'est un statut social, je l'aimais bien Nanard, j'avais pas de raison de pas l'aimer. On jouait aux cow-boys et aux indiens et pour éviter de se battre entre nous, on se mettait du même coté et on luttait ensemble contre des fantômes. Le problème c'est pas qu'il s'appelait Bernard ou Nanard, c'est qu'il avait par hasard le même patronyme que nous. Moi ça ne me génait pas. Et alors ? me direz-vous. Ben, c'est que ça mère faisait un peu la pute, avec les américains surtout qui, le soir venu, encombraient la rue avec leurs grosses voitures, et même qu'elle avait, disons, un client privilégié, tellement privilégié qu'il ne payait pas, si vous voyez ce que je veux dire. C'était un black, pas spécialement beau, le visage grêlé de petite vérole, un peu façon Crown dans Porgy and Bess, sergent de l'armée américaine qui roulait en Studebaker vanille et rose et qui veillait de près sur ses intérêts. Elle l'appelait son fiancé Il servait, on dirait aujourd'hui, "d'interface" entre ses collègues et la mère de Nanard, et ce dans la discrétion la plus relative. Tout ça pour vous dire qu'elle et son fils, on ne les appelait pas par leur nom, celui d'un mari et d'un père que personne n'avait connu, mais du nom de la grand-mère qui avait elle aussi fait la pute, mais il y avait longtemps... prescription en quelque sorte... Sauf que la grand mère, dite la Mère Pauleau, sensément en retraite, faisait encore de temps en temps et malgré son âge des extras, avec Jean Hernandez, le marchand de peaux de lapins qui n'avait, c'est le moins qu'on puisse dire, pas les moyens d'être très regardant.
Mais c'est bien avant 1965, quand de Gaulle vira les américains, que la Studebaker rose et son propriétaire rentrèrent précipitamment aux States avant que ça tourne au scandale, l'Otan étant supposée fournir des soldats, pas des maquereaux. Nanard qui était déjà adolescent et sa maman qui venait de fait de perdre sa clientèle quittèrent notre rue pour une destination inconnue. Seule la grand-mère resta dans sa petite maison où elle mourut quelques années après sans susciter la moindre émotion dans le voisinage, car c'était, faut bien le dire, une fouille-merde à temps plein qui aurait fait brouiller la terre entière.
Ce que je vous raconte là, c'était pas il y a cent ans dans un village perdu, c'était dans les années soixante dans les faubourgs de Poitiers... Nanard s'il est encore en vie, doit avoir soixante-cinq ans, pas plus...

Antartage

et puis pendant qu'on y est si on mettait un accent aigu sur le premier "e" de ''Adélie"
Je sais, je suis chiant, et moi aussi j'an fait, des fôtes, mais c'est pas une réson, non ?

16 mars, 2010

Contradictions secondaires

J'ai rencontré, il n'y a pas deux heures, une jeune femme qui habite près de chez nous, écolo, de gauche et propriétaire d'un jardin dont le sol n'est plus ce qu'il était. Son sol est-il pollué ? Ses lilas périclitent et ses ifs défunctent ! Peut-elle faire des tomates, espérer des radis ? Elle voudrait que la ville finance une expertise, évalue les effets de la pollution et puis dans la foulée lui offre de la terre fraîche... Je lui explique qu'il n'y a aucune raison que les habitants de la ville en général et des HLM, ses voisins, raquent pour analyser son sous-sol perso, le lui améliorer et qu'elle n'a qu'à se les payer elle-même, son expertise et la bonification de son jardinet.
"Qu'est-ce que ça peut leur faire ? me dit-elle in petto et selon une logique incertaine, puisqu'ils ne cultivent pas ?"
Et puis elle se ravise et me dit en toute candeur :
"D'ailleurs, je ne sais pas si c'est une si bonne chose de savoir... Si l'on apprenait que mon sol est pourri, je ne pourrais plus vendre..."
"Eh oui, que je lui réponds, un poil agacé, vaudrait mieux pas que ça se sache !"
On rencontre des gens bizarres parfois... Des salauds de tous les sexes... à n'importe quelle heure.

La "Liste Chrétienne" est bizarre

J'ai reçu comme tout votant il y a quelques jours dans une grande enveloppe les professions de foi des listes en présence et leur bulletin de vote. Je les ai gardées car je m'en sers pour ramasser les crottes d'Oscar le Chien de Gauche. Hier c'était le Front National qui s'y collait, aujourd'hui c'était le Modem, avec un peu de regret car le candidat Delium, faut dire, il est beau mec. Cet après midi j'avais le choix entre Dupont-Aignan et une liste qui avait échappé à ma sagacité. J'ai donc torché le clebs avec Dupont-Aignan et gardé la Liste Chrétienne pour la lire! Ah c'est que c'est pas triste la Liste Chrétienne, c'est tout autant curieux.
Mais mieux qu'un commentaire, lisons.
- La Liste Chrétienne revendique un positionnement politique nouveau. Ni de droite, ni de gauche, nous ne sommes pas au centre non plus.
- Forts de 2000 ans d'expérience, les chrétiens s'appuient sur la Doctrine Sociale de l'Église pour promouvoir le bien commun qui concilie l'intérêt général et le bien de chacun
- Il y a pour nous des valeurs non négociables, telles que la famille, la liberté d'éducation, ainsi que le respect de la personne.
- ...autres valeurs : respect du foetus, des handicapés, des relations professionnelles, commerciales, de la nature, de l'embryon qui n'est pas un matériau de laboratoire ...
- Les femmes méritent mieux que l'avortement . En 35 ans 7 millions d'enfants auxquels on a refusé le droit de naître en appellent à notre conscience.
- Arrêt des campagnes d'affichage et de subventions pro-avortement
- La France est une terre chrétienne. Sa culture, sa civilisation, son humanisme sont imprégnés des valeurs chrétiennes.
bref, les fondamentaux, comme on dit aujourd'hui !

et puis contre toute attente cette phrase étonnante au regard de ce qu'on vient de lire :
- C'est en partant de ce qui a fait notre histoire que nous pourrons construire avec les nouvelles populations ce "vivre ensemble" si nécessaire à la paix.
.

Ah, Monsieur d'Ormesson ! ou in memoriam et "alla" Jean Ferrat

On enterre ce matin son ennemi de classe
Qui fut on s'en souvient et pour lui censuré,
Le jour où il lui mis le nez dedans sa crasse,
Ses écrits scélérats et leur ton infatué.

Dans le petit village où il vivait tranquille.
Ni curé, ni rabbin, pas de discours, de prêche.
Mais tous ceux qui l'ont pu sont venus en Ardèche
Et comme il aurait dit, "ils sont là, cent et mille !"

Un jour prochain sans doute, car fût-il "éternel"
Il lui faudra enfin prendre congé des siens
Je crains que d'Ormesson, tout au pied de l'autel
Ne soit suivi que de vieux académiciens...
.

15 mars, 2010

La musique et ses lieux

Il y a des endroits comme ça à Paris, où des oeuvres musicales célèbres, du "répertoire", sont fixées comme la moule à son bouchot. Tenez, les 4 Saisons de Vivaldi, le Requiem de Mozart, le célèbre Canon de Pachebel et le tout aussi fameux Adagio d'Albinoni sont définitivement greffés sur la Sainte Chapelle ou son annexe, la Conciergerie. Ça fait cinquante ans que c'est comme ça. D'abord c'était l'orchestre Paul Kuentz, puis vint Bernard Thomas, puis Alexandre Stajic et d'autres encore que j'ai Dieu merci oubliés... Ceux là, vrais saisonniers du coup d'archet, c'était l'hiver qu'ils faisaient leur chiffre, et comme ils partaient, l'été venu, polluer les festivals de leurs sinécures musicales, ils laissaient en bons camarades la place toute chaude aux marchands de doubles croches arrivés d'outre-Rhin, orchestres de chambre de Nüremberg, de Bamberg, de Bidülberg et autres Fickenberg...
J'étais persuadé que la source était tarie, les lieux désinfectés ! Des clous ! La relève est assurée la preuve !

Petits désagréments personnels

Le pollen de bouleau traîne et ça fait une dizaine de jours que je me demandais pourquoi j'avais le nez pris et des yeux de lapin blanc... Ma pharmacienne m'a dit : c'est rien, c'est le bouleau ! On nous a prévenu il y a quinze jours, il va y avoir un pic ! Voila, alors je suis reparti avec ma Polaramine répétab... Ça marche, seulement j'avais oublié... Ça ne me fait pas dormir... Ça m'assomme...

14 mars, 2010

Delicatessen

Je me suis promené cet après midi dans le Marais. Et dans la rue Sainte Croix de la Bretonnerie, je suis passé devant une boulangerie pâtisserie où l'on trouvait il y a bien longtemps de simples et délicieuses polonaises. Voilà ce qu'on y trouve aujourd'hui et en vitrine : des bites en viennoiserie... Ça se passe comme ça dans le Marais....

Je suis partisan et ignoble

J'aime voir la tronche des candidat(e)s de droite quand ils perdent, j'aime leur voix défaite et toujours insolente quand ils sont au tapis ; j' aime leur mauvaise foi piteuse et inutile.
Je suis très bon perdant et très mauvais gagnant.
Je sais c'est dégueulasse, indigne, mais c'est comme ça.

J'ai failli me dire...

comme 56 % de trop de gens :"bôf à quoi bon !" Et puis j'ai entendu il y a deux jours Cynthia Fleury parler de son livre "La fin du Courage", Ferrat à peine froid qui "d'en haut" me disait : "Souviens-toi ! Potemkine !". Alors je suis allé voter ! Bien sûr, il n'y avait pas besoin de me pousser fort et pour une fois, tout de suite, j'ai voté "utile", comme on dit, tout de suite ! histoire de démoraliser et d'emblée l'adversaire.
Peu importent les moyens, mon slogan, désormais, ou plutôt, comme avant, ça reste toujours, encore et définitivement : "La peau de la droite en descente de lit !".

Le juge et la goutte d'eau

Monsieur Galant était Juge de Paix, on dirait aujourd'hui Juge de Première Instance, dans une sous-préfecture du Poitou. Il était vieux garçon et organiste amateur ; il jouait en fait surtout de l'harmonium, un superbe Alexandre, trônait chez lui dans son bureau, un autre dans sa ravissante maison "Renaissance" du coté de l'Isle-Jourdain. Monsieur Galant venait au concert d'orgue avec son plaid écossais. On rigolait, mais il avait bien raison, car lui, au moins, ne se les gelait pas. Toujours vêtu avec soins, chemise blanche et cravate noire. Monsieur Galant, c'était un peu le Monsieur William de Caussimon. Comme il était doucement bigot et qu'il partageait avec un autre notable le même patronyme, ses collègues du parquet, pour le différencier, l'appelaient en douce Galant-Jésus, surnom qui avait dépassé de beaucoup les limites du prétoire. Il était végétarien et avait à son actif un tas de principes d'hygiène alimentaire, de régimes, de méthodes. La plus spectaculaire concernait la neutralisation de la caféine (c'était avant que le "déca" soit aussi répandu qu'aujourd'hui). Ainsi donc, quel que fût l'endroit où il se trouvait, chez lui, au restaurant, chez des amis ou connaissances, à la fin du repas dès le café servi, il montait sur sa chaise et, de sa hauteur, faisait choir délicatement dans sa tasse à l'aide de sa cuiller, la goutte d'eau supposée abolir les effets insomniaques... A la suite de quoi il reprenait sa place et continuait en buvant son café, la conversation un moment interrompue.

13 mars, 2010

Jean Ferrat est mort

et je suis bien triste
alors, Ferrat + Godard =

Les papes, moi je vous le dis, c'est plus comme avant !

Au Vatican avant, dans le bon vieux temps, on se posait même pas la question ! un pape c'était très logiquement pédé et italien et ça marchait très bien pour l'usage qu'on en faisait. Et puis, il y a eu, rien que pour faire chier les communistes, cet épisode incongru, d'un pape polonais et probablement hétéro. Le charme était rompu et la porte ouverte à toutes les combinaisons possibles ! C'est alors que, le polonais à peine défuncté, on a vu débarquer avec la fumée blanche, cette somptueuse et tudesque créature à la sexualité totalement indéfinissable. D'ailleurs, en ce qui le concerne, on ne sait toujours pas si c'est prêt à peloter homme ou prêt à peloter femme. En revanche, il semblerait que dans son très proche entourage, sa "Maison" comme on dit, les orientations aient été depuis longtemps déterminées. En effet un très proche de sa très blonde sainteté s'est fait gauler* pour être à l'origine avec un chantre de la basilique St Pierre, d'un réseau de prostitution masculine aux abords des appartements pontificaux et que, comme l'affirme la presse américaine beaucoup plus bavarde sur le sujet que la presse européenne, "the pope was aware of it".
Et alors ? le pape actuel renouant avec la tradition séculaire serait une copine et se ferait, comme pour les pizzas, livrer à domicile ? avouez que c'est quand même moins grave que s'il avait été réellement nazi. Maintenant, il peut le dire, même les rugbymen le font ! on n'en fera pas une histoire.

Je sais, certains catholiques vont me dire, mais de quel droit vous mêlez vous de la pine du pape, de son trou de cul et de l'hypothétique usage qu'il ferait des deux ? Allez donc plutôt, me dirait un La Morandais avec son franc-parler de sous-officier de cavalerie, chercher la petite bête dans les couilles des rabbins, sur le pubis des imams ? cathophobe que vous êtes ! Et bien tout simplement parce que, contrairement à ceux-là, il ne se prive pas, même si on s'en tape, de s'occuper des nôtres, ajoutant aussi à sa sollicitude, les foufounes du monde entier.

* ce n'est pas le premier : cf mon message du 14 octobre 2007...