28 novembre, 2010
Traditions !
Comme je n'ai pas pu aller fleurir les tombes à la Toussaint, j'y vais maintenant. Un coup d'autoroute et hop ! Une pierre sur l'une, des fleurs sur les autres, les chrysanthèmes, ce sera pour l'année prochaine, tiens au fait qu'est ce qui résiste au froid ? Ça y est, je sais, la bruyère . Voila, à mercredi !
27 novembre, 2010
On croit que c'est fini et puis on s'aperçoit que non, que ça peut recommencer...
Comme je n'ai pas de secrets pour vous, je vous ai sans doute et déjà raconté comment, de ma prime enfance jusqu'à ce que j'ai environ 25 ans, les fastes de Noël tous les ans m'ont rendu malade, c'est pas une image, physiquement malade ! J'avais en continu une poussée de fièvre dès le 20 décembre qui curieusement s'arrêtait le 2 janvier au matin. Ça commençait dès que les vitrines et les éclairages urbains s' allumaient pour la première fois, ensuite les musiques si joyeuses et de circonstances Jingle Bells, Petit Papa Noël, White Chrismas dégueulées par les haut-parleurs dans les rues et les sonos dans les magasins, grands ou petits et qui faisaient leur oeuvre. Un vrai calvaire visuel et auditif auquel, vivant à Paris, je ne pouvais me soustraire. Heureusement, la première crise énergétique de 1973 a fait qu'on a réduit toutes ces ardeurs festives, j'ai commencé à aller mieux à ce moment là. Le problème, c'est qu'on peut rechuter... Hier j'étais avec Lésa dans un bazar chinois où l'on trouve tout, de la fontaine d'appartement qui murmure en diffusant une petite brume, au ballai de chiottes en strass. Aux rayons accessoires de Noël, là où il y a un mois on fêtait Halloween, où l'on fêtera Saint Valentin et tout le toutim, des petits trucs sonores et nasillards façon Gremlins se sont mis à chanterJingle Bells. C'est avec des trucs comme ça, fabriqués en Chine, que les chinois m'auront, c'est leur projet ! Me voilà d'un seul coup saisi de panique, replongé en arrière, c'est pas possible ! je croyais que c'était fini depuis longtemps, ça y est, ça va recommencer, sueur froide et hyperthermie fulgurante, je veux pas, au secours, help, zu Hilfe ! Vite, nous réglons nos achats. Dans la rue je me remets, fausse alerte... Faut que je fasse gaffe quand même, la "christmasphobia", la "newyearphobia", ça se guérit pas comme ça...
En toute logique ,
pourquoi éclairer les rues la nuit quand il n'y a personne ? Il vaut bien mieux les éclairer le jour quand il y a du monde.
26 novembre, 2010
25 novembre, 2010
BD
Tiens, puisque je vous cause BD, on a glosé, émis des hypothèses sur la sexualité de ce pauvre Tintin. On a même fait à l'occasion des BD-plagiats très drôles et très orientées... Est-il hétéro, homo, bi, zoo ? Mais c'est simple, il n'est rien, car il n'est "rien en quoi que ce soit, rien en tout". Curieusement, dans cette BD mondialement connue, le personnage principal est psychologiquement totalement inexistant. Et ce, pour une raison très simple : contrairement aux autres personnages dont on nous donne les clés, même caricaturales, archétypiques elles aussi, colérique alcoolique comme Haddock, diva hypertrophiée comme Castafiore, inventeur incertain et distrait comme Tournesol, etc, Tintin, lui, est toujours "dans l'action". Il n'a pas le temps d'"être", et d'être quoi que ce soit... D'ailleurs vous l'aurez remarqué, contrairement à la plupart des autres personnages (Castafiore s'appelle Bianca, Tournesol, Tryphon, Haddock, Archibald etc.) Tintin, au choix, n'a pas de prénom ou de patronyme. Tintin "n'est pas", "il est action" et bien sûr, jamais dans l'érection car il est "morale", l'Action et la Morale... Peut-être est-ce le message subliminal que nous aurait laissé Hergé...
C'est probablement la seule BD dans laquelle le héros n'est que le faire-valoir de tous les autres personnages, à commencer celui de son chien... Un chien qui parle, qui pense et se prend des cuites est de toute façon plus intéressant que son maître quel qu'il soit. Relisez bien Tintin et vous serez confrontés à cette évidence, Tintin n'est, fût-ce à travers les siennes, que le truchement narratif des aventures des autres personnages, et le catalyseur de la révélation de caractères tous autrement plus campés que le sien. C'est probablement cette profonde inexistence, consensuelle déjà et ce bien avant que l'idée même existât dans sa moderne acceptation, qui fait son originalité et, de fait, son immense succès. C'est exactement ce pourquoi et depuis que je le connais, qu'honnêtement, malgré mes efforts, et même si je suis sensible aux qualités remarquablement esthétiques du dessin, le personnage de Tintin m'emmerde que c'est pas croyable...
C'est probablement la seule BD dans laquelle le héros n'est que le faire-valoir de tous les autres personnages, à commencer celui de son chien... Un chien qui parle, qui pense et se prend des cuites est de toute façon plus intéressant que son maître quel qu'il soit. Relisez bien Tintin et vous serez confrontés à cette évidence, Tintin n'est, fût-ce à travers les siennes, que le truchement narratif des aventures des autres personnages, et le catalyseur de la révélation de caractères tous autrement plus campés que le sien. C'est probablement cette profonde inexistence, consensuelle déjà et ce bien avant que l'idée même existât dans sa moderne acceptation, qui fait son originalité et, de fait, son immense succès. C'est exactement ce pourquoi et depuis que je le connais, qu'honnêtement, malgré mes efforts, et même si je suis sensible aux qualités remarquablement esthétiques du dessin, le personnage de Tintin m'emmerde que c'est pas croyable...
Comme ça, juste pour voir !
Vous vous souvenez, je présume, des personnages de "Bécassine".
Bon, il y a Bécassine, née Annaïck Labornée à Clocher-les-Bécasses. Il y a sa peste de cousine Marie Quillouch, l'oncle Corentin avec les rubans de son chapeau rond-normal-il-est-breton, qui flottent au vent, la marquise de Grand-Air avec ses chapeaux-cloches, sa pelisse et sa limousine, sa fille Loulotte. Le reste, j'ai du mal.
Tiens, pour les garçons et les garçons un peu plus jeunes, Michel Vaillant. A part Steve Warson, son pote américain et sur la fin un pilote japonais redoutable mais non identifié, j'ai oublié les autres personnages. Au fait, dans le genre amitié virile, ils se bricolent ou non, tous les deux ? Un peu comme Alix et Enak dont la relation est quasiment et clairement avérée et eux aussi, archétypés, le brun et le blond, façon occultée et fort simpliste de répartir les rôles... C'est la question que je me posais sans me le dire vraiment quand j'étais môme et c'est sans doute pour ça que je me souviens de lui. Ah, la mémoire, tout de même !
Bon, il y a Bécassine, née Annaïck Labornée à Clocher-les-Bécasses. Il y a sa peste de cousine Marie Quillouch, l'oncle Corentin avec les rubans de son chapeau rond-normal-il-est-breton, qui flottent au vent, la marquise de Grand-Air avec ses chapeaux-cloches, sa pelisse et sa limousine, sa fille Loulotte. Le reste, j'ai du mal.
Tiens, pour les garçons et les garçons un peu plus jeunes, Michel Vaillant. A part Steve Warson, son pote américain et sur la fin un pilote japonais redoutable mais non identifié, j'ai oublié les autres personnages. Au fait, dans le genre amitié virile, ils se bricolent ou non, tous les deux ? Un peu comme Alix et Enak dont la relation est quasiment et clairement avérée et eux aussi, archétypés, le brun et le blond, façon occultée et fort simpliste de répartir les rôles... C'est la question que je me posais sans me le dire vraiment quand j'étais môme et c'est sans doute pour ça que je me souviens de lui. Ah, la mémoire, tout de même !
Jupe et fut'
Quand j'étais jeune, une femme en pantalon était une gourgandine. Aujourd'hui il paraît qu'une femme en jupe est une salope...
Faudrait savoir.
Faudrait savoir.
24 novembre, 2010
Nicole Notat aurait-elle "fluidifié les rapports sociaux" ? En est-elle aujourd'hui récompensée ?
Nicole Notat prend la tête du Siècle
15 novembre 2010 par Amaury
L’ancienne secrétaire générale de la CFDT et actuelle présidente fondatrice de l’agence de notation Vigéo succédera à Denis Kessler à la présidence du Siècle selon un communiqué de presse de l’association. Olivier Duhamel et Henri Loyrette sont élus vice-présidents. La trésorerie sera assurée par Marc Tessier. Etienne Lacour complètera l’équipe du siècle en tant que secrétaire général.
Une page se tourne après trois années de présidence de Denis Kessler (ancien du MEDEF et actuel président de SCOR). Un symbole : un ex-cfdt remplace un ex-Medef. Mais derrière ce symbole, s’organise un changement dans la continuité. En effet, la vision de la société entre les deux présidences semblent très bien partagée. Pas de révolution au Siècle donc… Le club fondé après la guerre par Georges Bérard-Quelin compte aujourd’hui plus de 700 membres représentant de « l’élite » française qui se retrouvent autour d’un dîner.
15 novembre 2010 par Amaury
L’ancienne secrétaire générale de la CFDT et actuelle présidente fondatrice de l’agence de notation Vigéo succédera à Denis Kessler à la présidence du Siècle selon un communiqué de presse de l’association. Olivier Duhamel et Henri Loyrette sont élus vice-présidents. La trésorerie sera assurée par Marc Tessier. Etienne Lacour complètera l’équipe du siècle en tant que secrétaire général.
Une page se tourne après trois années de présidence de Denis Kessler (ancien du MEDEF et actuel président de SCOR). Un symbole : un ex-cfdt remplace un ex-Medef. Mais derrière ce symbole, s’organise un changement dans la continuité. En effet, la vision de la société entre les deux présidences semblent très bien partagée. Pas de révolution au Siècle donc… Le club fondé après la guerre par Georges Bérard-Quelin compte aujourd’hui plus de 700 membres représentant de « l’élite » française qui se retrouvent autour d’un dîner.
Comme quoi, se syndiquer c'est comme l'amour
faut pas le faire n'importe comment ni avec n'importe qui...
faut pas le faire n'importe comment ni avec n'importe qui...
Violences faites aux femmes
Demain c'est la journée contre
Histoire vraie
C'était dans les années 80. Il était brillant universitaire, drôle et charmant en société, et donnait en public tous les signes, toutes les apparences "du bon père et du bon époux, moderne et chaleureux". Elle était artiste-peintre et il en manifestait devant nous et d'autres de la fierté. Bref ils étaient une sorte de paradigme du couple idéal, "pré-bobo". Lui, c'était un géant, gros mangeur, gros buveur, gros parleur, elle, une petite chose mais sportive, pleine de charme et d'énergie.
C'est quelques temps après, quand ils furent séparés, qu'elle ma raconté... Il la traitait en privé et devant les enfants, comme une merde. Jamais il ne l'a battue, non, c'était trop vulgaire pour lui, en revanche, il s'était spécialisé dans les sévices mentaux, psychologiques, c'est excitant et puis ça ne laisse pas de traces en cas de "main courante". C'est ainsi qu'un jour et c'est ce qui la poussa à se casser dès le lendemain, alors qu'elle était raide allongée sur le carrelage du couloir de leur grande et belle maison, en proie à une crise de tétanie particulièrement dure, il s'approcha d'elle et au lieu d'appeler le médecin qu'elle lui réclamait, lui dit : " Mais non, ma chérie, ce n'est pas une crise de tétanie que tu fais, tu as, le médecin me l'a dit, une tumeur au cerveau, c'est incurable, tu vas mourir..."C'était dans les années 80. Il était brillant universitaire, drôle et charmant en société, et donnait en public tous les signes, toutes les apparences "du bon père et du bon époux, moderne et chaleureux". Elle était artiste-peintre et il en manifestait devant nous et d'autres de la fierté. Bref ils étaient une sorte de paradigme du couple idéal, "pré-bobo". Lui, c'était un géant, gros mangeur, gros buveur, gros parleur, elle, une petite chose mais sportive, pleine de charme et d'énergie.
Ça se passe souvent et aussi comme ça chez les gens chic.
The Hunger - Deneuve et Sarandon
Ce film fantastique qui n'eut en France qu'un succès relatif sous le titre "Les prédateurs" en 1984 réunit Bowie, Sarandon et Deneuve. Il est surtout connu pour une scène lesbienne (soft !) entre les deux (si remarquables) comédiennes. Un journaliste américain un peu couillon demanda alors à Sarandon si ça n'avait pas été trop dur de jouer un rôle de lesbienne. Sarandon lui répondit alors en substance et en rigolant que tout le monde se battrait pour jouer une telle scène avec Deneuve...
23 novembre, 2010
Saillies présidentielles lisboètes , Sarkozy un nouveau Deschanel ?
Bon, il va falloir le purger avant qu'il ne s'entartre. Notre président - Loué soit Il ! - se permet désormais en direct ce qu'il interdit aux autres en les menaçant de ses foudres juridiques.
Bon d'accord, il est surchargé pas les emmerdes et les désagréments qui jour après jour et s'ajoutent et l'accablent. Résultats : écarts de langages, sautes d'humeur, injures diffamatoires, vulgarité médullaire, ne serait-il pas en train de nous quitter déjà ?
Notre président est un peu comme le regretté Paul Deschanel, il se promène en pyjama sur les rails de l'actualité.
Bon d'accord, il est surchargé pas les emmerdes et les désagréments qui jour après jour et s'ajoutent et l'accablent. Résultats : écarts de langages, sautes d'humeur, injures diffamatoires, vulgarité médullaire, ne serait-il pas en train de nous quitter déjà ?
Notre président est un peu comme le regretté Paul Deschanel, il se promène en pyjama sur les rails de l'actualité.
Jehan Alain, le sublime.
A la fin de la vidéo, c'est curieux, une photo de Messiaen... même s'ils furent de la même génération, et camarades de conservatoire, il n'y a pas deux musiciens plus opposés... L'intériorisé, le janséniste Alain et ce grand délirant-saint-sulpicien de Messiaen. Et puis, contrairement à celui-ci qui parfois s'y vautre à plaisir, c'est son choix, Alain ne tombe jamais dans le mauvais goût, jamais !
Ingrid Betancourt alla Alphonse Allais
Ingrid Betancourt fut traitée
De créature, de gourgandine.
Rumeur absurde et éventée :
Ce n’est rien qu’une gourde andine.
De créature, de gourgandine.
Rumeur absurde et éventée :
Ce n’est rien qu’une gourde andine.
22 novembre, 2010
Tiens, Mitterrand, justement...
Je n'ai jamais eu pour Mitterrand de sympathie ni d'admiration.
En revanche le vieux salaud m'a eu comme il a eu tout le monde, par la fascination, le charme, Il m'a eu à la tchatche, à l'affect. Je ne peux pas lui en vouloir, j'étais pas obligé de me laisser avoir.
Aucun avant, aucun après lui ne m'a "enchanté" par le verbe (même de Gaulle, lui aussi grand parleur, j'étais trop jeune pour apprécier à l'époque) .
Je ne regrette rien.
Mitterrand était un reptile sonore et télévisuel, c'est rare ! J'ai toujours aimé les reptiles.
En revanche le vieux salaud m'a eu comme il a eu tout le monde, par la fascination, le charme, Il m'a eu à la tchatche, à l'affect. Je ne peux pas lui en vouloir, j'étais pas obligé de me laisser avoir.
Aucun avant, aucun après lui ne m'a "enchanté" par le verbe (même de Gaulle, lui aussi grand parleur, j'étais trop jeune pour apprécier à l'époque) .
Je ne regrette rien.
Mitterrand était un reptile sonore et télévisuel, c'est rare ! J'ai toujours aimé les reptiles.
Homo de droite. Comment et pourquoi.
Bien entendu qu'il y en a, et même pas mal. Alors, puisque la possibilité de l'être est évidente, que le fait est acquis, je vais passer à la question "comment peut-on être homo et de droite ?" associée à la question-soeur, "pourquoi est-on homo et de droite ? ". Y a pas de quoi écrire une thèse, c'est vrai. Aussi vais-je vous la faire brève. Juste histoire d'essayer de comprendre !
Mais avant de tenter de répondre à tout ça, on va régler la question de la gauche et de l'homosexualité. La gauche dans son ensemble, de l'extrême gauche à la gauche modérée en passant par les communistes, n'a jamais été gay-friendly avant que le terme existe, les tapioles de toutes obédiences, c‘était pas vraiment son truc, à la gôche, l'extrême gauche étant globalement la plus farouchement anti-baise, comme aurait dit Boby Lapointe, notre maître à tous. Pour elle, l'homosexualité a longtemps été une tare indicible, à occulter avec soin, une posture de dandys, un luxe d'artistes et d'intellectuels qui préfèrent s'envoyer en l'air avec les camarades sans risquer de faire des petits prolos avec les travailleuses, plutôt que de lutter avec eux pour les lendemains qui chantent. Il a fallu attendre Mitterrand pour que les lois scélérates soient enfin abolies (la question subsidiaire restant entière de savoir si Mitterrand était vraiment de gauche...), comme le furent sous Giscard et de la même manière les lois anti-avortement. En tout état de cause, merci à lui, à l'autre aussi ! On peut malgré tout et en dépit du comportement de certains homophobes de gauche considérer que l'idéologie socialiste, fût-elle la plus radicale, convient tout à fait aux homos car elle est supposée être universaliste en refusant toute exclusion et que le statut de population minoritaire n'est en aucune manière incompatible avec un idéal socialiste. Bon, on va me ressortir Staline, mais c'est le type même de mauvaise pioche, car Staline était avant tout dictateur et généralement, c'est curieux, les dictateurs de gauche ou de droite détestent les pédés, les goudous ils s'en foutent, ça n'existe pas, d'abord c'est rien que des femmes...
Comment donc, de quelle manière les homos de droite le sont-ils ou le sont-ils devenus ? Ils le sont d'abord parce que leur idée du bonheur passe par un consumérisme de bon aloi autant qu'obligatoire qui les attire depuis que le libéralisme a compris après étude sérieuse façon "crédoc" que le pédé-fashion achetait, et, ce faisant, gagnait en respectabilité ce qu'il dépensait en "biens" divers. Il est pédé peut-être, mais lui et son fiancé, ils achètent car ils ont un peu plus de moyens qu'un hétéro au chômedu, père d'une famille nombreuse et endettée. Le mariage homo existera le jour où le commerce aura besoin d'un coup de pouce sous forme de "liste" de cadeaux spéciale dans les grand magasins... Le rêve du pédé de droite c'est de s'offrir un cock-ring en cuir de chez Hermès.
Le pédé de "base", bien plus que la goudou lambda qui ne tombe pas ou si peu dans le panneau, aime ce qui lui donne l'impression d'accéder à une certaine élite, en plus de la certitude qui est la sienne que l'homosexualité est un gage de supériorité en tout... Reconnaissons humblement que le libéralisme et ses accessoires mettent plus en valeur ses muscles et son bronzage qu'un costume mao des années soixante-dix ou un bleu de chauffe syndiqué. Pour ce qui est du cerveau, comme les autres, hétéro, bi ou métro, ils achèteront le Goncourt pour le laisser traîner sur la table basse du salon en gardant bien le bandeau rouge dans le but d'épater les copines, je le sais, je l'ai vu plus d'une fois.
Le pédé de "l'élite" lui, a compris tout comme l'hétéro de l"'élite", son frère en libéralisme que le seul moyen d'accéder rapidement au pouvoir, qu'il soit économique ou politique, c'est la droite, celle qui garantie une réussite fulgurante. Il suffit de voir comment le "Marais" est entre les mains d'une élite commerçante homosexuelle qui rackette les couillons bodybuildés en leur offrant du rêve sécurisé. Allez dire à une créature du samedi soir qui vient de troquer son costume ou sa blouse contre un ruineux marcel de chez Colette , un jean sous cutané, que la gauche va fermer les bars, les boites, et les back-rooms et vous allez en faire un militant libéral de droite forcené... Le pédé politicien de droite, comme son frère le pédé politicien de gauche, fait généralement son coming-out moins par militantisme que par crainte d'être "outé" par des malveillants, des jaloux !
Le "pédé de base" et le "pédé de l'élite" sont donc des alliés objectifs liés inexorablement par un destin économique et de pouvoir commun ; mais force est de reconnaître que le pédé de base, lui, se fait mettre deux fois, une fois par le fric qu‘on le pousse à claquer, une autre par une idéologie au service du précédent...
Maintenant que nous avons rapidement vu comment, voyons un peu et sans traîner pourquoi. Et bien tout simplement, d'abord parce qu'il faut admettre qu'il y a autant de cons chez les homos que chez les hétéros, pour la bonne raison, quoi qu'ils en pensent, qu'ils sont les uns et les autres les avatars d'une seule et même engeance, l'espèce humaine. On peut aussi prendre en compte le poids d'une tradition familiale ou,ce qui est pareil, une réaction contre... On peut tout autant admettre que l'appât du gain, le goût du fric, tout ce qui concourt à créer l'amalgame, la confusion simpliste entre le "bien être", c'est à dire le "paraître" et le "bonheur" n'a aucune raison d'être réservé aux seuls et uniques hétéros. L'homo de droite est, soit né riche et/ou investi d'un pouvoir en puissance, soit aspire à le devenir... Le pédé de droite est, somme toute, très banal qui cherche à s'intégrer par la consommation et paie au prix fort la reconnaissance de sa "normalité". "Je parais donc je suis".
Pour en terminer, la droite libérale est le temple, le sanctuaire où se trouvent enfin réunis homos et hétéros pour célébrer ensemble et par le rituel sacré de la carte de crédit, le culte du veau d’or, dont chacun sait depuis ce vieux queutard hétéro et néanmoins admirable de Goethe qu’il est toujours debout...
Maintenant, si la question était moins de savoir si l'on est homo, hétéro, bi ou autre, que celle de savoir si l'on a une aptitude au bonheur simple fût-il déchaîné, en dehors de toute considération économique et de représentation.
Demain ou après demain, je vous parlerai de l’homosexualité et du nazisme. Ca va pas être triste...
Mais avant de tenter de répondre à tout ça, on va régler la question de la gauche et de l'homosexualité. La gauche dans son ensemble, de l'extrême gauche à la gauche modérée en passant par les communistes, n'a jamais été gay-friendly avant que le terme existe, les tapioles de toutes obédiences, c‘était pas vraiment son truc, à la gôche, l'extrême gauche étant globalement la plus farouchement anti-baise, comme aurait dit Boby Lapointe, notre maître à tous. Pour elle, l'homosexualité a longtemps été une tare indicible, à occulter avec soin, une posture de dandys, un luxe d'artistes et d'intellectuels qui préfèrent s'envoyer en l'air avec les camarades sans risquer de faire des petits prolos avec les travailleuses, plutôt que de lutter avec eux pour les lendemains qui chantent. Il a fallu attendre Mitterrand pour que les lois scélérates soient enfin abolies (la question subsidiaire restant entière de savoir si Mitterrand était vraiment de gauche...), comme le furent sous Giscard et de la même manière les lois anti-avortement. En tout état de cause, merci à lui, à l'autre aussi ! On peut malgré tout et en dépit du comportement de certains homophobes de gauche considérer que l'idéologie socialiste, fût-elle la plus radicale, convient tout à fait aux homos car elle est supposée être universaliste en refusant toute exclusion et que le statut de population minoritaire n'est en aucune manière incompatible avec un idéal socialiste. Bon, on va me ressortir Staline, mais c'est le type même de mauvaise pioche, car Staline était avant tout dictateur et généralement, c'est curieux, les dictateurs de gauche ou de droite détestent les pédés, les goudous ils s'en foutent, ça n'existe pas, d'abord c'est rien que des femmes...
Comment donc, de quelle manière les homos de droite le sont-ils ou le sont-ils devenus ? Ils le sont d'abord parce que leur idée du bonheur passe par un consumérisme de bon aloi autant qu'obligatoire qui les attire depuis que le libéralisme a compris après étude sérieuse façon "crédoc" que le pédé-fashion achetait, et, ce faisant, gagnait en respectabilité ce qu'il dépensait en "biens" divers. Il est pédé peut-être, mais lui et son fiancé, ils achètent car ils ont un peu plus de moyens qu'un hétéro au chômedu, père d'une famille nombreuse et endettée. Le mariage homo existera le jour où le commerce aura besoin d'un coup de pouce sous forme de "liste" de cadeaux spéciale dans les grand magasins... Le rêve du pédé de droite c'est de s'offrir un cock-ring en cuir de chez Hermès.
Le pédé de "base", bien plus que la goudou lambda qui ne tombe pas ou si peu dans le panneau, aime ce qui lui donne l'impression d'accéder à une certaine élite, en plus de la certitude qui est la sienne que l'homosexualité est un gage de supériorité en tout... Reconnaissons humblement que le libéralisme et ses accessoires mettent plus en valeur ses muscles et son bronzage qu'un costume mao des années soixante-dix ou un bleu de chauffe syndiqué. Pour ce qui est du cerveau, comme les autres, hétéro, bi ou métro, ils achèteront le Goncourt pour le laisser traîner sur la table basse du salon en gardant bien le bandeau rouge dans le but d'épater les copines, je le sais, je l'ai vu plus d'une fois.
Le pédé de "l'élite" lui, a compris tout comme l'hétéro de l"'élite", son frère en libéralisme que le seul moyen d'accéder rapidement au pouvoir, qu'il soit économique ou politique, c'est la droite, celle qui garantie une réussite fulgurante. Il suffit de voir comment le "Marais" est entre les mains d'une élite commerçante homosexuelle qui rackette les couillons bodybuildés en leur offrant du rêve sécurisé. Allez dire à une créature du samedi soir qui vient de troquer son costume ou sa blouse contre un ruineux marcel de chez Colette , un jean sous cutané, que la gauche va fermer les bars, les boites, et les back-rooms et vous allez en faire un militant libéral de droite forcené... Le pédé politicien de droite, comme son frère le pédé politicien de gauche, fait généralement son coming-out moins par militantisme que par crainte d'être "outé" par des malveillants, des jaloux !
Le "pédé de base" et le "pédé de l'élite" sont donc des alliés objectifs liés inexorablement par un destin économique et de pouvoir commun ; mais force est de reconnaître que le pédé de base, lui, se fait mettre deux fois, une fois par le fric qu‘on le pousse à claquer, une autre par une idéologie au service du précédent...
Maintenant que nous avons rapidement vu comment, voyons un peu et sans traîner pourquoi. Et bien tout simplement, d'abord parce qu'il faut admettre qu'il y a autant de cons chez les homos que chez les hétéros, pour la bonne raison, quoi qu'ils en pensent, qu'ils sont les uns et les autres les avatars d'une seule et même engeance, l'espèce humaine. On peut aussi prendre en compte le poids d'une tradition familiale ou,ce qui est pareil, une réaction contre... On peut tout autant admettre que l'appât du gain, le goût du fric, tout ce qui concourt à créer l'amalgame, la confusion simpliste entre le "bien être", c'est à dire le "paraître" et le "bonheur" n'a aucune raison d'être réservé aux seuls et uniques hétéros. L'homo de droite est, soit né riche et/ou investi d'un pouvoir en puissance, soit aspire à le devenir... Le pédé de droite est, somme toute, très banal qui cherche à s'intégrer par la consommation et paie au prix fort la reconnaissance de sa "normalité". "Je parais donc je suis".
Pour en terminer, la droite libérale est le temple, le sanctuaire où se trouvent enfin réunis homos et hétéros pour célébrer ensemble et par le rituel sacré de la carte de crédit, le culte du veau d’or, dont chacun sait depuis ce vieux queutard hétéro et néanmoins admirable de Goethe qu’il est toujours debout...
Maintenant, si la question était moins de savoir si l'on est homo, hétéro, bi ou autre, que celle de savoir si l'on a une aptitude au bonheur simple fût-il déchaîné, en dehors de toute considération économique et de représentation.
Demain ou après demain, je vous parlerai de l’homosexualité et du nazisme. Ca va pas être triste...
Les premiers ennemis de Mélanchon ?
ne les cherchez pas à droite. A droite, Mélanchon c'est un adversaire qu'on considère de mille et une manières, allant de l'agacement au mépris absolu, mais objectivement, y a pas de lézard pas plus que de cadeaux à lui faire, c'est dans l'ordre des choses. En revanche et je m'en aperçois en discutant avec des gens de gôche tous courants réunis, c'est de leur bord que la haine que d'aucuns lui vouent est la plus tenace.
Mélanchon n'emmerde pas la droite. C'est la gôche qu'il perturbe en lui rappelant à chaque instant que la gôche doit être de gauche, ce qu'elle a, bon an mal an, tendance à oublier...
Mélanchon n'emmerde pas la droite. C'est la gôche qu'il perturbe en lui rappelant à chaque instant que la gôche doit être de gauche, ce qu'elle a, bon an mal an, tendance à oublier...
20 novembre, 2010
Pourquoi maltraiter ainsi notre ami à tous, Jean-Sébastien ? Warum ?
quand on peut le traiter bien, en respirant, en chantant, la preuve :
parce que, imbéciles pianistiques qui vous ruez sur la très habile version Busoni, ne vous a-t-on pas dit que celui-ci savait très bien ce que vous semblez ignorer, c'est que c'est d'abord un choral luthérien, que ça se chante, et que Jean-Sébastien, il vous dit de vous réjouir, de prendre votre pied, pas de vous magner le train, façon acte bref, éjaculateurs précoces que vous êtes, avec votre "grand queue".
Ne me rappelez pas qu'Horowitz lui aussi jouait ça le pied au plancher... effectivement, il le faisait et ça n'ajoute rien à sa gloire car c'est l'un de ses rares et épouvantables ratages...
Ne me rappelez pas qu'Horowitz lui aussi jouait ça le pied au plancher... effectivement, il le faisait et ça n'ajoute rien à sa gloire car c'est l'un de ses rares et épouvantables ratages...
19 novembre, 2010
Suite du précédent !
Chirac s'y met et ouvre les vannes...
Ca va se terminer comment cette affaire ?
Au suivant !
Ca va se terminer comment cette affaire ?
Au suivant !
J'accuse !
Bon d'accord c'est pas du Zola, ce serait plutôt du Eugène Sue mâtiné de western série b et d'un poil de Parrain, I II III. Car, ça y est ! Après les soldes au gouvernement, la liquidation, le grand moment des règlements de comptes est arrivé. Ça tire dans tous les coins. Putain ! un vrai congrès de snipers l'arme au point. L'attentat de Karachi ? Y a Millon qui cafte sur les rétro-commissions qui auraient profité à Baladur via son trésorier de l'époque. Galouzeau de Villepin qui en rajoute en disant qu'il en a entendu causer (le contraire eût été étonnant au regard de ses fonctions antérieures) et puis sur un autre sujet moins grave mais piquant, Devedjian en direct qui, se faisant virer de partout, la trouve un peu saumâtre et raconte les pires choses sur son éviction du Conseil Général du Neuf-Deux, visiblement, selon lui, téléguidée d'une officine de la Rue du Faubourg Saint Honoré. Et puis faut pas rêver, pour Woerth, c'est le Tie-Break, le match va reprendre... bref, ça balance sévère, ça accuse !
Vous savez ce qui nous manque dans le scénario ? mais comme c'est pas fini, ça peut encore arriver, c'est un bon cadavre, façon Boulin ou de Broglie, du genre suicidé-de-mort-naturelle-pendu-noyé avec une balle dans le dos... Allez Camarades, un petit effort si vous voulez enfin entrer dans l'histoire.
Vous savez ce qui nous manque dans le scénario ? mais comme c'est pas fini, ça peut encore arriver, c'est un bon cadavre, façon Boulin ou de Broglie, du genre suicidé-de-mort-naturelle-pendu-noyé avec une balle dans le dos... Allez Camarades, un petit effort si vous voulez enfin entrer dans l'histoire.
Oh ! je devrais pas vous raconter ça !
Mais en lisant le blog d'Orlando de Rudder, de fil en aiguille il me revient des souvenirs. des souvenirs de pochetrons, j'ai commencé très jeune ! C'était en 69 , année érotique comme tout le monde sait. Nous étions tout une bande dont faisait partie le fils du directeur d'un quotidien régional. Il était l'ainé d'une famille très nombreuse. Ils habitaient deux appartements qui avaient été réunis au dernier étage d'une tour qui devait en compter dix ou douze. Bien entendu, dès que les parents partaient en w-e avec les plus jeunes, comme il y avait de la place, on faisait des bringues d'enfer dans le penthouse. Il y avait un tas de gens, des potes dont certains ont aujourd'hui une certaine position sociale... Il y avait aussi bien entendu des filles "en quantité suffisante pour" ...
Bref un soir, on avait tellement picolé qu'on a tous gerbé par dessus les balcons affichant nos bacchanales sur la façade, sur deux étages en dessous. Même que ça se voyait d'en bas, de la rue, et comme le papa n'était pas non plus ennemi de la joie et que ça se savait, il a fallu pour éviter que nos excès lui soient attribués, descendre dès le lundi en hâte un peintre professionnel dans une nacelle pour repeindre la façade souillée de jaja rouge, on aimait pas le blanc...
Bref un soir, on avait tellement picolé qu'on a tous gerbé par dessus les balcons affichant nos bacchanales sur la façade, sur deux étages en dessous. Même que ça se voyait d'en bas, de la rue, et comme le papa n'était pas non plus ennemi de la joie et que ça se savait, il a fallu pour éviter que nos excès lui soient attribués, descendre dès le lundi en hâte un peintre professionnel dans une nacelle pour repeindre la façade souillée de jaja rouge, on aimait pas le blanc...
17 novembre, 2010
Attali le visqueux
Au cours d'une émission (voir sur Bakchich) Emmanuel Todd dit fort calmement des choses très dures et surtout très claires sur Sarkozy, ses propos sont précis, et surtout référencés. C'est même sans doute pour ça que le petit douteux d'animateur d'émission l'a invité ou alors, Taddéi c'est n'importe quoi.
Attali le visqueux lui dit, étant à court d'arguments ou pour d'autres inavouables raisons, sur le ton du reproche et de l'instituteur moraliste : "Mais enfin vous parlez du président de la république !". Le présentateur lui aussi s'offusquerait presque ; il a raison, à la télé maintenant, tout le monde est sur un siège éjectable dont le bouton est à l'Elysée.
Mais l'autre, Attali... il a plus rien à craindre, c'est un vieillard, sa carrière est derrière lui. Etre polytechnicien, ingénieur des mines, énarque, et prétendument de gôche pour sortir ce genre d'argument... On se dit face à une telle misère intellectuelle, en fait surtout morale, face à une telle veulerie, que la République est bonne fille d'avoir en son sein couvé pareille anguille...
Attali le visqueux lui dit, étant à court d'arguments ou pour d'autres inavouables raisons, sur le ton du reproche et de l'instituteur moraliste : "Mais enfin vous parlez du président de la république !". Le présentateur lui aussi s'offusquerait presque ; il a raison, à la télé maintenant, tout le monde est sur un siège éjectable dont le bouton est à l'Elysée.
Mais l'autre, Attali... il a plus rien à craindre, c'est un vieillard, sa carrière est derrière lui. Etre polytechnicien, ingénieur des mines, énarque, et prétendument de gôche pour sortir ce genre d'argument... On se dit face à une telle misère intellectuelle, en fait surtout morale, face à une telle veulerie, que la République est bonne fille d'avoir en son sein couvé pareille anguille...
L'intelligence de Sarkozy ou le principe de "moyenneté"
Il paraîtrait que notre président (Loué soit-il !) aurait, selon un présentateur de télé castelroussin d'origine, une intelligence supérieure à la moyenne... Oui Madame !
Mais, imbécile sonore, hormis le fait que le Q.I est une couillonnade immonde et anti-scientifique, il y a de fait, fût-ce selon ces critères, un tas de gens qui ont une intelligence prétendument supérieure à la moyenne, dans la rue, dans le métro, dans votre boulot ! Ce sont même eux qui, comme ceux qui ont une intelligence présumée inférieure, et au même titre, permettent, fifty-fifty, de fixer cette moyenne.
Voilà... Alors faudrait pas, en disant des conneries-salopardes de ce genre pour passer la brosse présidentielle à reluire, imaginer en les lui assénant, que la majorité des gens à qui on veut faire gober ça n'a qu'une intelligence inférieure à cette même moyenne...
Et puis, in fine, l'intelligence de Sarkozy, on s'en tape. On lui demande en revanche, tout simplement, d'être honnête. D'accord, il n'y a pas de "Q.H", de Quotient d'Honnêteté.
Y a-t-il une moyenne, un seuil, des critères objectifs autant que mesurables définissant l'échelle et la moyenne de la flagornerie télévisuelle et du foutage de gueule médiatique ?
Mais, imbécile sonore, hormis le fait que le Q.I est une couillonnade immonde et anti-scientifique, il y a de fait, fût-ce selon ces critères, un tas de gens qui ont une intelligence prétendument supérieure à la moyenne, dans la rue, dans le métro, dans votre boulot ! Ce sont même eux qui, comme ceux qui ont une intelligence présumée inférieure, et au même titre, permettent, fifty-fifty, de fixer cette moyenne.
Voilà... Alors faudrait pas, en disant des conneries-salopardes de ce genre pour passer la brosse présidentielle à reluire, imaginer en les lui assénant, que la majorité des gens à qui on veut faire gober ça n'a qu'une intelligence inférieure à cette même moyenne...
Et puis, in fine, l'intelligence de Sarkozy, on s'en tape. On lui demande en revanche, tout simplement, d'être honnête. D'accord, il n'y a pas de "Q.H", de Quotient d'Honnêteté.
Y a-t-il une moyenne, un seuil, des critères objectifs autant que mesurables définissant l'échelle et la moyenne de la flagornerie télévisuelle et du foutage de gueule médiatique ?
Clair, précis, raffiné sans chichi , expressif mais sans emphase,
le goût du son, l'équilibre indispensable (on entend tout). Et l'on sait où l'on va, sans détour et enfin, l'énergie qu'on attend, croyant ou non, d'une oeuvre "d'action de grâce". C'est le genre d'oeuvre où l'on doit, si l'on est agnostique, se mettre momentanément volontairement en "l'état de foi " pour en bénéficier pleinement des effets...
Parfait ? ben, pas loin... pour une oeuvre géniale mais tellement ressassée.
Parfait ? ben, pas loin... pour une oeuvre géniale mais tellement ressassée.
Mimi Perrin est morte.
Pianiste, chanteuse, leader, puis traductrice, elle savait faire swinguer les mots.
Regardez bien la photo, c'est Quincy Jones au piano.
De lui aussi la musique de ce truc infernal
mais comme elle était très marrante, ce qu'on sait moins
c'est que c'est elle la dame ultra- chic qui dit le gimmick de la chanson :
"un, deux, trois, elle tremblait de montrer quoi ?"
Regardez bien la photo, c'est Quincy Jones au piano.
De lui aussi la musique de ce truc infernal
mais comme elle était très marrante, ce qu'on sait moins
c'est que c'est elle la dame ultra- chic qui dit le gimmick de la chanson :
"un, deux, trois, elle tremblait de montrer quoi ?"
15 novembre, 2010
Remember, Mr President !
écoutes, magouilles and so on ...
"Je reconnais mes erreurs, mais
je n'ai jamais, tout au long de ma vie publique,
profité des services de l'Etat,
ni fait obstacle à la justice
... /...
j'ai gagné tout ce que je possède
... / ...
je ne suis pas un escroc..."
Ça ne vous dit rien d'actuel ?
"Je reconnais mes erreurs, mais
je n'ai jamais, tout au long de ma vie publique,
profité des services de l'Etat,
ni fait obstacle à la justice
... /...
j'ai gagné tout ce que je possède
... / ...
je ne suis pas un escroc..."
Ça ne vous dit rien d'actuel ?
Aristidem expulerunt...
Ils bannirent Aristide...
Mon propos n'est pas de savoir pourquoi les athéniens bannirent le vainqueur de Marathon. Je me dis simplement qu'il a eu du pot, Aristide. A Socrate, les mêmes firent boire la cigüe. J' ai, je n'y peux rien, un problème avec le châtiment. La peine de mort pour Socrate et tant d'autres et l'enfermement, tout autant. L'enfermement, définitif bien sûr, m'est aussi insupportable que la peine de mort. J'ai, dans une vie antérieure, fait des animations musicales en milieu carcéral. Pas en maison d'arrêt, non, en Centrale, dans un lieu où vraisemblablement sont encore enchristés des mecs que j' ai vus il y a vingt cinq ans.
C'est insoutenable. Visitez une centrale, vous verrez. Ne croyez pas Verlaine. Le ciel est par dessus le toit, certes, mais il n'y a pas d'arbre et encore moins de palme....
Je sais, vous allez me parler des victimes. C'est pas le moment. Le jour où je voudrais parler des victimes, je le ferai, je suis assez grand.
Je garde de ces moments un souvenir épouvantable. Je sais, je sais, il faut enfermer les criminels. C'est comme ça depuis toujours. Mais j'ai, vous le savez et de plus en plus, du mal avec ce qui est "incontournable". Si c'est pour les empêcher momentanément de nuire, éventuellement je veux bien. Mais vous savez comme moi que c'est moins pour les neutraliser que pour leur faire payer leur crime et que la "prison à perpet'", c'est la mort qui ne dit pas son nom. Avons-nous le droit moral de le faire. La vengeance est-elle à ce point un droit ? Offrons-leur au moins la digne cigüe plutôt que ces neuroleptiques qui les maintiennent en vie, abrutis, pour notre bonne conscience. Le prisonnier qui se suicide en prison emmerde tout le monde mais surtout il prive l'homme de bien de sa vengeance en se dérobant au verdict, parfois même avant qu'on le rende. Je ne me sens en aucun cas partie prenante, soit à hauteur d'un soixante millionième, d'un jugement rendu au nom du peuple français.
C'est pourquoi je me disais en pensant à cette phrase exemplaire qui rappelle un fait historique, cet idiome latin puisé dans le Petitmangin, que le bannissement, c'était bien. A l'époque d'Athènes c'était possible, même jusqu'à un passé relativement récent.
Bannir aujourd'hui ? pour les envoyer où ? Quand on bannit désormais des gens qui n'ont rien fait d'autre que d'être venus chez nous, s'étant bannis volontairement eux-mêmes et sans avoir commis le moindre délit de leur propres pays...
En attendant, je pense qu'il faudrait à l'instar du "bouclier fiscal" créer un "bouclier pénal"...
Alors je vous vois venir, les Fourniret, les Dutroux, les vrais monstres et autres massacreurs en séries ? Oui, là , j'avoue, je suis dans la merde. J'ai pas de réponse, mais ce n'est pas pour ça que je renonce à ce que j'ai dit avant, car j'ai horreur de l'amalgame.
Il ne faudrait pas croire que, parce que la peine de mort a été heureusement abolie, la question de l'enfermement carcéral n'est plus qu'une question sans importance. A quoi bon vivre quand on est mort vivant ?
Mon propos n'est pas de savoir pourquoi les athéniens bannirent le vainqueur de Marathon. Je me dis simplement qu'il a eu du pot, Aristide. A Socrate, les mêmes firent boire la cigüe. J' ai, je n'y peux rien, un problème avec le châtiment. La peine de mort pour Socrate et tant d'autres et l'enfermement, tout autant. L'enfermement, définitif bien sûr, m'est aussi insupportable que la peine de mort. J'ai, dans une vie antérieure, fait des animations musicales en milieu carcéral. Pas en maison d'arrêt, non, en Centrale, dans un lieu où vraisemblablement sont encore enchristés des mecs que j' ai vus il y a vingt cinq ans.
C'est insoutenable. Visitez une centrale, vous verrez. Ne croyez pas Verlaine. Le ciel est par dessus le toit, certes, mais il n'y a pas d'arbre et encore moins de palme....
Je sais, vous allez me parler des victimes. C'est pas le moment. Le jour où je voudrais parler des victimes, je le ferai, je suis assez grand.
Je garde de ces moments un souvenir épouvantable. Je sais, je sais, il faut enfermer les criminels. C'est comme ça depuis toujours. Mais j'ai, vous le savez et de plus en plus, du mal avec ce qui est "incontournable". Si c'est pour les empêcher momentanément de nuire, éventuellement je veux bien. Mais vous savez comme moi que c'est moins pour les neutraliser que pour leur faire payer leur crime et que la "prison à perpet'", c'est la mort qui ne dit pas son nom. Avons-nous le droit moral de le faire. La vengeance est-elle à ce point un droit ? Offrons-leur au moins la digne cigüe plutôt que ces neuroleptiques qui les maintiennent en vie, abrutis, pour notre bonne conscience. Le prisonnier qui se suicide en prison emmerde tout le monde mais surtout il prive l'homme de bien de sa vengeance en se dérobant au verdict, parfois même avant qu'on le rende. Je ne me sens en aucun cas partie prenante, soit à hauteur d'un soixante millionième, d'un jugement rendu au nom du peuple français.
C'est pourquoi je me disais en pensant à cette phrase exemplaire qui rappelle un fait historique, cet idiome latin puisé dans le Petitmangin, que le bannissement, c'était bien. A l'époque d'Athènes c'était possible, même jusqu'à un passé relativement récent.
Bannir aujourd'hui ? pour les envoyer où ? Quand on bannit désormais des gens qui n'ont rien fait d'autre que d'être venus chez nous, s'étant bannis volontairement eux-mêmes et sans avoir commis le moindre délit de leur propres pays...
En attendant, je pense qu'il faudrait à l'instar du "bouclier fiscal" créer un "bouclier pénal"...
Alors je vous vois venir, les Fourniret, les Dutroux, les vrais monstres et autres massacreurs en séries ? Oui, là , j'avoue, je suis dans la merde. J'ai pas de réponse, mais ce n'est pas pour ça que je renonce à ce que j'ai dit avant, car j'ai horreur de l'amalgame.
Il ne faudrait pas croire que, parce que la peine de mort a été heureusement abolie, la question de l'enfermement carcéral n'est plus qu'une question sans importance. A quoi bon vivre quand on est mort vivant ?
L'oreille sélective d'Oscar le Chien
Il y a quelques minutes, Oscar le Chien et moi, sommes sortis faire promenade du soir. Oscar baguenaude, relève ses SMS (SMellS in english) avant de les recouvrir et de laisser les siens. Je lui parle, car il traine. Il regarde ailleurs, il fait, le salaud, comme s'il ne m'entendait pas alors que je parle à voix haute. Une fois rentrés, il fonce sur le lit pour son câlin du soir, c'est l'heure. Dès le rituel accompli et ce, selon les règles, je pars dans la cuisine tandis qu'il reste dans la chambre. J'ouvre un yaourt. Oscar le Chien qui ne m'entendait pas dans la rue entend derrière un mur le cri du yaourt qu'on décapsule et accourt pour le lécher le fond du pot. Force est d'en convenir, ça se passe comme ça avec les chiens.
Remaniement : un drame épouvantable pour la FRANCE des FRANCAIS !
que dis-je, froidement abattu par celui
qui l'avait pourtant fort justement voulu,
et que nous avions aussi appelé de nos voeux ,
françaises, français,
ayant perdu son ministère,
nous n'avons plus
d' IDENTITÉ NATIONALE.
Je me sens amputé, meurtri, castré !
Qui suis-je, pire, que suis-je désormais ?
Je me sens apatride de l'intérieur !
.
Besson le valeureux y veillait comme un père,
Mariane désormais sera mon seul repère !
qui l'avait pourtant fort justement voulu,
et que nous avions aussi appelé de nos voeux ,
françaises, français,
ayant perdu son ministère,
nous n'avons plus
d' IDENTITÉ NATIONALE.
Je me sens amputé, meurtri, castré !
Qui suis-je, pire, que suis-je désormais ?
Je me sens apatride de l'intérieur !
.
Besson le valeureux y veillait comme un père,
Mariane désormais sera mon seul repère !
14 novembre, 2010
Chinois
Rêvez, rêvez. ..
Nous serons, enfin pour ceux qui le veulent bien, bientôt de fait des vassaux de la Chine. Fallait pas les prendre pour des cons.
Le voyage récent en France de leur président et la manière dont il s'est passé en témoignent.
Rêvez...
Vos gouvernants, les vôtres, les nôtres sont en train de devenir les conards laquais du Cathay. Ils seront s'ils pigent bien, ce n'est pas encore certain mais ils vont finir par comprendre même trop tard, les interfaces entre la première puissance esclavagiste du monde et les petites puissances qui vont devenir esclavagistes elles-aussi pour que leurs gouvernants puissent avoir encore quelques temps le moyen de s'enrichir fût-ce virtuellement avant d'être totalement sous tutelle. Dans un monde où le fric est roi, le roi est celui qui a le fric. Et qui, de plus en plus a le fric?
Collabos ? Oui, à leur manière. "Les Chinois à Paris" de Jean Yanne ? ben ma foi...
En attendant, rêvez... rêvez... d'un pouvoir qui vous échappe, non pas d'année en année, mais de minute en minute.
La question des retraites va devenir un peu subsidiaire. Et savoir si en 2012 ce sera la gauche ou la droite qui l'empotera n'aura de sens que dans ce que les uns ou les autres auront de courage pour lutter contre ou pour collaborer avec la Chine. Bien sûr, ça n'a rien à voir avec les nazi. C'est bien plus dur, compliqué, retors et pernicieux, car l'invasion n'est pas militaire, pas physique, et quasi invisible... Car lutter aujourd'hui contre le totalitarisme du fric, c'est plus dur que lutter autrefois contre le totalitarisme idéologique. Nous bénéficions tous des bienfaits de la Chine et plus nous en bénéficions et plus elle nous possède en lui donnant contre des biens de consommation qui nous permettent d'avoir l'illusion d'être un peu moins pauvres, le fric qui va lui permettre de nos posséder... c'est étonnant mais c'est comme ça.
En raccourci et pour mémoire :
Nous serons, enfin pour ceux qui le veulent bien, bientôt de fait des vassaux de la Chine. Fallait pas les prendre pour des cons.
Le voyage récent en France de leur président et la manière dont il s'est passé en témoignent.
Rêvez...
Vos gouvernants, les vôtres, les nôtres sont en train de devenir les conards laquais du Cathay. Ils seront s'ils pigent bien, ce n'est pas encore certain mais ils vont finir par comprendre même trop tard, les interfaces entre la première puissance esclavagiste du monde et les petites puissances qui vont devenir esclavagistes elles-aussi pour que leurs gouvernants puissent avoir encore quelques temps le moyen de s'enrichir fût-ce virtuellement avant d'être totalement sous tutelle. Dans un monde où le fric est roi, le roi est celui qui a le fric. Et qui, de plus en plus a le fric?
Collabos ? Oui, à leur manière. "Les Chinois à Paris" de Jean Yanne ? ben ma foi...
En attendant, rêvez... rêvez... d'un pouvoir qui vous échappe, non pas d'année en année, mais de minute en minute.
La question des retraites va devenir un peu subsidiaire. Et savoir si en 2012 ce sera la gauche ou la droite qui l'empotera n'aura de sens que dans ce que les uns ou les autres auront de courage pour lutter contre ou pour collaborer avec la Chine. Bien sûr, ça n'a rien à voir avec les nazi. C'est bien plus dur, compliqué, retors et pernicieux, car l'invasion n'est pas militaire, pas physique, et quasi invisible... Car lutter aujourd'hui contre le totalitarisme du fric, c'est plus dur que lutter autrefois contre le totalitarisme idéologique. Nous bénéficions tous des bienfaits de la Chine et plus nous en bénéficions et plus elle nous possède en lui donnant contre des biens de consommation qui nous permettent d'avoir l'illusion d'être un peu moins pauvres, le fric qui va lui permettre de nos posséder... c'est étonnant mais c'est comme ça.
En raccourci et pour mémoire :
Nouveau gouvernement
Ah ! ah ! ah ! ah ! ah ! ah !
( rires )
( rires )
Ceux qui restent, on s'en fout, de toute façon ils n'ont pas de sens.
Mais ce qui est rigolo, c'est ces quelques salopards de tous sexes qui avaient vendu ce qui leur restait d'âme si tant est qu'ils en eussent encore :
Mais ce qui est rigolo, c'est ces quelques salopards de tous sexes qui avaient vendu ce qui leur restait d'âme si tant est qu'ils en eussent encore :
Bernard Kouchner
Fadela Amara
Rama Yade
Jean-Louis Borloo
Jean-Marie Bockel
et puis les incertains, nuls certes, mais pourquoi eux plus que d'autres ?
Christian Estrosi
Hervé Morin
Létard (je sais même pas qui c'est)
et enfin l'évacué sanitaire d'urgence :
Eric Woerth
Mais la question de savoir pourquoi ceux qui ont été virés l'ont été n'a pas plus de sens ou de raison que celle de savoir pourquoi les autres sont encore en place...
Un remaniement ? mais non, une purge, un lavement...
Sur le perron de sa maison, mon père
Voila ! Il doit avoir la cinquantaine, à peine peut être. Il est en pleine possession de ses moyens artistiques et intellectuels. Ne vous y trompez pas, il ne "pose" pas au sens social du terme, non, il pose au sens photographique, c'est encore et pour longtemps encore l'époque de l'argentique, c'est couteux, faut pas se planter, donc on pose... et puis, derrière sa clope roulée main, si vous agrandissez l'image vous le verrez, il se marre.
Il est au seuil de cette maison qu'il a fait construire pour y loger ses sept enfants, son beau-père, plus-plus-plus, la bâtisse est ouverte. Une sorte de tour sur trois niveaux, au milieu d'un champ d'un demi hectare, avec des murs d'une épaisseur à tenir un siège médiéval, quand il y avait la place pour construire de "plain pied"... Je rappelais il y a quelques heures à Lesafaker, que d'ailleurs le terrain s'appelait "La tour à Bourdin". Et comme ma (notre) mère et lui étaient des gens de goût, ils avaient fait faire, ce qui était ruineux, des fenêtres "à petits bois", comme jadis...
Il est au seuil de cette maison qu'il a fait construire pour y loger ses sept enfants, son beau-père, plus-plus-plus, la bâtisse est ouverte. Une sorte de tour sur trois niveaux, au milieu d'un champ d'un demi hectare, avec des murs d'une épaisseur à tenir un siège médiéval, quand il y avait la place pour construire de "plain pied"... Je rappelais il y a quelques heures à Lesafaker, que d'ailleurs le terrain s'appelait "La tour à Bourdin". Et comme ma (notre) mère et lui étaient des gens de goût, ils avaient fait faire, ce qui était ruineux, des fenêtres "à petits bois", comme jadis...
Alors pour simplifier, c'est le portrait d'un homme qui fut en son temps le meilleur de sa profession. Qui avait une oreille exceptionnelle et qui inventait un tas de trucs... (la machine à laver le linge à ultra-sons dans les années 50, des enceintes acoustiques qu'il fabriqua et vendit en quantité). Il faisait partie de ces gens qui sont conscients de leur valeur et ce de la bonne manière, par la réalisation probante, irréfutable d'une oeuvre physiquement contrôlable.
C'est lui m'a fait lire en vrac, Céline, Barbey d'Aurevilly, Flaubert, Maupassant, Villiers de l'Isle Adam, Bloy, Huysmans, et Claudel et Jarry, et Mauriac, bien sûr qu'il montrait en exemple pour sa concision efficace ! mais aussi Rabelais, puis les poètes de la Pléiade et Louise Labbé qu'il aimait particulièrement et Max Jacob et Jehan Rictus et Gaston Couté et puis plus récemment, comme par effet retard, Maritain quand j'ai par hasard retrouvé "Le paysan de la Garonne", le dernier livre d'ycelui et qui lui appartenait. Il ne put en revanche jamais me convertir à son dieu littéraire, Balzac. Comme il était d'une mauvaise fois réjouissante, s'il respectait Dumas, il mettait dans le même sac Zola, Eugène Sue et Xavier de Pontépin.
Enfin, c'est à lui que je dois ce goût obsessionnel du jeu de mot et surtout du contrepet. Il avait aussi car il était multiple, des lubies ésotériques à se taper le cul sur le nombre d'or. Bref, c'était "une nature".
Il prétendait voter Laguiller à chaque premier tour... Peu importe que ce fut vrai ou non puisque pour le second tour, rusé, il ne disait rien de son choix. A sa manière, anar de droite, c'est bien possible.
Bien sûr il aimait la musique et pas uniquement la musique ancienne dont il fut par son art et ses recherches l'un des meilleurs et des premiers sérieux serviteurs. Il aimait, Ravel, Poulenc. Il était, en tout, atypique.
Et puis, et puis, il aimait la bouffe, les huîtres, les moules, les pétoncles, les praires, les oursins et les araignées de mer qu'il avait bien raison de préférer aux crabes. Il cuisinait fort bien et dès les années 60 nous faisait, le dimanche après la messe, un curry à se damner quand le curry était en province à l'époque une denrée rare, quand elle n'était pas totalement inconnue. Il mangeait des harengs fumés avec des pommes de terre au petit déjeuner, j'en rêvais, enfant, mais n'y avais pas droit ; je me suis rattrapé depuis. Il aimait le vin rouge (contrairement à sa mère dont je vous ai déjà dit le goût pour le vin blanc), et le whisky que ma mère avait introduit à la maison au prétexte que c'était "bon pour les artères" après avoir lu dans Match ou la Vie Catholique qu'un célèbre cardinal avait été sauvé d'un infarctus imminent en s'enfilant cul-sec une bouteille de Johnny Walker... Le sérieux médical y perdait sans doute ce que la foi y gagnait, qu'importe ! Il avait en plus d'une oreille merveilleuse, un odorat terrifiant, trouvant en rentrant au bout de huit jours d'absence, le citron pourri tombé derrière un meuble...
Alors, ne vous fiez pas à son costume... Un jour je vous montrerai ma mère. Dans le genre frappadingues parfaitement "sociabilisés", que ce soit l'un ou l'autre, je n'ai jamais rencontré mieux...
Je parlai de lui récemment avec l'un de ses amis qui est resté le mien. Nous nous sommes rendus à l'évidence : jamais cet homme n'a fait volontairement ou sciemment de mal à quiconque. Y en a pas tant que ça, voyez-vous...
C'est lui m'a fait lire en vrac, Céline, Barbey d'Aurevilly, Flaubert, Maupassant, Villiers de l'Isle Adam, Bloy, Huysmans, et Claudel et Jarry, et Mauriac, bien sûr qu'il montrait en exemple pour sa concision efficace ! mais aussi Rabelais, puis les poètes de la Pléiade et Louise Labbé qu'il aimait particulièrement et Max Jacob et Jehan Rictus et Gaston Couté et puis plus récemment, comme par effet retard, Maritain quand j'ai par hasard retrouvé "Le paysan de la Garonne", le dernier livre d'ycelui et qui lui appartenait. Il ne put en revanche jamais me convertir à son dieu littéraire, Balzac. Comme il était d'une mauvaise fois réjouissante, s'il respectait Dumas, il mettait dans le même sac Zola, Eugène Sue et Xavier de Pontépin.
Enfin, c'est à lui que je dois ce goût obsessionnel du jeu de mot et surtout du contrepet. Il avait aussi car il était multiple, des lubies ésotériques à se taper le cul sur le nombre d'or. Bref, c'était "une nature".
Il prétendait voter Laguiller à chaque premier tour... Peu importe que ce fut vrai ou non puisque pour le second tour, rusé, il ne disait rien de son choix. A sa manière, anar de droite, c'est bien possible.
Bien sûr il aimait la musique et pas uniquement la musique ancienne dont il fut par son art et ses recherches l'un des meilleurs et des premiers sérieux serviteurs. Il aimait, Ravel, Poulenc. Il était, en tout, atypique.
Et puis, et puis, il aimait la bouffe, les huîtres, les moules, les pétoncles, les praires, les oursins et les araignées de mer qu'il avait bien raison de préférer aux crabes. Il cuisinait fort bien et dès les années 60 nous faisait, le dimanche après la messe, un curry à se damner quand le curry était en province à l'époque une denrée rare, quand elle n'était pas totalement inconnue. Il mangeait des harengs fumés avec des pommes de terre au petit déjeuner, j'en rêvais, enfant, mais n'y avais pas droit ; je me suis rattrapé depuis. Il aimait le vin rouge (contrairement à sa mère dont je vous ai déjà dit le goût pour le vin blanc), et le whisky que ma mère avait introduit à la maison au prétexte que c'était "bon pour les artères" après avoir lu dans Match ou la Vie Catholique qu'un célèbre cardinal avait été sauvé d'un infarctus imminent en s'enfilant cul-sec une bouteille de Johnny Walker... Le sérieux médical y perdait sans doute ce que la foi y gagnait, qu'importe ! Il avait en plus d'une oreille merveilleuse, un odorat terrifiant, trouvant en rentrant au bout de huit jours d'absence, le citron pourri tombé derrière un meuble...
Alors, ne vous fiez pas à son costume... Un jour je vous montrerai ma mère. Dans le genre frappadingues parfaitement "sociabilisés", que ce soit l'un ou l'autre, je n'ai jamais rencontré mieux...
Je parlai de lui récemment avec l'un de ses amis qui est resté le mien. Nous nous sommes rendus à l'évidence : jamais cet homme n'a fait volontairement ou sciemment de mal à quiconque. Y en a pas tant que ça, voyez-vous...
13 novembre, 2010
Les photos d'enfance de Lesafaker
Quand on sait ce qu'on sait enfin, on ne peut plus voir aujourd'hui certaines photos qu'on connaissait telles qu'on les voyait avant que l'on sache... Il ne s'agit pas de chercher à tout prix l'indice du drame vécu, non, pas la peine, car tout est désormais, pour moi, peut-être pas pour tout le monde, irrémédiablement empreint de ce drame, que ce soit avant, pendant ou après.
La pellicule se trouve chargée d'effets rétroactifs. Le reste , on s'en fout.
Oui, ce visage enfantin qu'on trouvait charmant, fût-il un peu bizarre, si slave, disait sans même le savoir ce qu'on a su après. Je vois ces photos avec une émotion, comment dirais-je, terrible, marquée par la terreur.
C'est le plus souvent celui qui l'abusait qui prenait ces photos. Peut-être est-ce pour ça ...
Vous allez me dire, vous êtes culotté, vous dites ça, maintenant que vous savez. Mais oui, et alors ? Ce n'est pas l'appareil photo qui a abusé d'elle....
Je découvre à l'occasion à partir de photos de cette autre qui m'est chère (chair), une part de ma vie que je n'avais pas saisie. Cela, curieusement, me tourmente et m'éclaire...
La pellicule se trouve chargée d'effets rétroactifs. Le reste , on s'en fout.
Oui, ce visage enfantin qu'on trouvait charmant, fût-il un peu bizarre, si slave, disait sans même le savoir ce qu'on a su après. Je vois ces photos avec une émotion, comment dirais-je, terrible, marquée par la terreur.
C'est le plus souvent celui qui l'abusait qui prenait ces photos. Peut-être est-ce pour ça ...
Vous allez me dire, vous êtes culotté, vous dites ça, maintenant que vous savez. Mais oui, et alors ? Ce n'est pas l'appareil photo qui a abusé d'elle....
Je découvre à l'occasion à partir de photos de cette autre qui m'est chère (chair), une part de ma vie que je n'avais pas saisie. Cela, curieusement, me tourmente et m'éclaire...
Le potimarron selon moi
C'est la recette du jour, y avait longtemps...
Voilà :
Vous prenez votre potimarron et après l'avoir étêté, vous l'évidez. C'est fou ce qu'il y a à l'intérieur de trucs pas vraiment mangeables, à savoir les graines en surnombre ! Le potimarron ne pense qu'à une chose au vu des gamètes qui l'encombrent, c'est se reproduire .
Avec une cuillère à glace, vous l'évidez au maximum et vous réservez les copeaux que vous avez récoltés.
Et c'est là que ma recette nouvelle vous est livrée !
Vous faites revenir après les avoir hachés menu des champignons de Paris ou sauvages, frais, secs ou en conserve, peu importe, dans l'huile très chaude avec de l'ail, plein d'ail. Vous y ajoutez des lardons puis les copeaux du potimarron. Une fois que tout ça a fait connaissance vous ressortez cette préparation que vous versez dans un saladier dans lequel vous ajoutez force crème fraiche et gruyère râpé. Vous replacez ce mélange dans votre potimarron évidé et, l'enveloppant dans du papier aluminium, vous le mettez au four où, c'est plus votre problème, il se démerde, vous le laissez mitonner une bonne heure à feu moyen.
Ah, j'avais oublié ! de la muscade, bon dieu ! de la muscade et puis du poivre en q.s.p !
Avec une cuillère à glace, vous l'évidez au maximum et vous réservez les copeaux que vous avez récoltés.
Et c'est là que ma recette nouvelle vous est livrée !
Vous faites revenir après les avoir hachés menu des champignons de Paris ou sauvages, frais, secs ou en conserve, peu importe, dans l'huile très chaude avec de l'ail, plein d'ail. Vous y ajoutez des lardons puis les copeaux du potimarron. Une fois que tout ça a fait connaissance vous ressortez cette préparation que vous versez dans un saladier dans lequel vous ajoutez force crème fraiche et gruyère râpé. Vous replacez ce mélange dans votre potimarron évidé et, l'enveloppant dans du papier aluminium, vous le mettez au four où, c'est plus votre problème, il se démerde, vous le laissez mitonner une bonne heure à feu moyen.
Ah, j'avais oublié ! de la muscade, bon dieu ! de la muscade et puis du poivre en q.s.p !
Stephane Hessel - Raymond Aubrac et l'esprit de Lucie
Quand je pense qu'il faut se faire remonter le moral, se faire pousser, aiguillonner, bref se faire botter le train de la révolte par de quasi centenaires toujours résistants à tout ce à quoi il faut résister, aujourd'hui comme hier, et "parce qu'hier" ! Qui crapahutent encore au plateau des Glières au lieu de se pavaner à Colombey. Qui font chier les pouvoirs de quelqu'ordre et de quelques pays qu'ils soient. Et en plus , pas "anciens combattants" pour une prune ! Pétain, pour eux, c'est réglé depuis longtemps, ils l'ont eu, le vieux salaud. Eux, aujourd'hui malgré leur âge, c'est le présent qui les fait courir, c'est Sarkozy et ses amis leurs cibles ! Incorrigibles, qu'ils sont !
Alors, je les aime, ces héros qui n'ont jamais parlé sous la torture et qu'on ne trouve, aujourd'hui, plus le moyen de faire taire.
Et ils l'ouvrent ! quand tant de gens dont ils ont deux fois, voire trois fois l'âge ferment lamentablement leurs sinistres claquemerdes ! Ils sont jeunes, les Hessel, les Aubrac, et ce n'est pas la mort qui les fera vieillir. Contrairement à ceux qu'ils ont combattu jadis, contrairement à ceux qu'ils combattent aujourd'hui et que la mort terrorise dès qu'ils s'agit de la leur, les Hessel, les Aubrac, la mort, ils s'en foutent ! C'est la vie qui les intéresse, mais pas n'importe quelle vie et c'est de cette vie là qu'il parlent.
Alors, je les aime, ces héros qui n'ont jamais parlé sous la torture et qu'on ne trouve, aujourd'hui, plus le moyen de faire taire.
Et ils l'ouvrent ! quand tant de gens dont ils ont deux fois, voire trois fois l'âge ferment lamentablement leurs sinistres claquemerdes ! Ils sont jeunes, les Hessel, les Aubrac, et ce n'est pas la mort qui les fera vieillir. Contrairement à ceux qu'ils ont combattu jadis, contrairement à ceux qu'ils combattent aujourd'hui et que la mort terrorise dès qu'ils s'agit de la leur, les Hessel, les Aubrac, la mort, ils s'en foutent ! C'est la vie qui les intéresse, mais pas n'importe quelle vie et c'est de cette vie là qu'il parlent.
Zouc, il y a quelques minutes on parlait d'elle sur France Inter
J'aimais et j'aime toujours énormément Zouc.
On trouve peu de choses sur elle à part bien sûr, le téléphone et ces trois sketches-ci.
On trouve peu de choses sur elle à part bien sûr, le téléphone et ces trois sketches-ci.
12 novembre, 2010
Éponge
Vous aurez remarqué que depuis quelques jours je cause (un peu..) moins mais que je balance des trucs que j'aime. Je suis en phase d'imprégnation. J'écoute, je regarde, je lis, bref je m'imbibe ! Mais je ne peux rien garder pour moi que j'aime. Je suis une éponge, faut que je restitue. Merci papa, merci maman qui étaient particulièrement hostiles à tout principe de rétention en tout et qui m'ont communiqué ce goût de partager sans pour autant ça va de soi, conchier ce qui ne sont pas d'accord ! Mais, cependant, je suis prêt à me bagarrer ! Tiens le premier qui me dit qu'il n'aime pas Boccherini, eh bien, je l'expédie directos, je sais pas, tiens, ça me vient à l'instant, chez Bruno Coulais ou mille fois pire, chez Étienne Perruchon. On va pas chipoter ! Seulement, faut pas déconner, ça lui apprendra à ne pas aimer Boccherini !
11 novembre, 2010
10 novembre, 2010
Attention ! ça taille petit !
Ce que je vais vous raconter va peut-être vous paraître futile. Il n'en est rien.
Il y a encore deux heures j'étais à Paris gare de l'est dans un magasin spécialisé, pour y acheter des costumes noirs pour femmes. Ceux qui me connaissent savent pourquoi, pour les autres, j'ai pas le temps maintenant d'expliquer. Ce magasin équipe les collectivités, les hôtels, les hôtesses d'accueil, les écoles professionnelles, les professionnels des métiers de bouche et tous ceux qui veulent y trouver de la fringue pas très belle certes mais conçue pour qu'on y soit à l'aise quand on la porte huit heures par jours parce qu'on y est obligé par un travail un peu "physique". En l'occurrence il s'agit d'habiller les femmes de l'harmonie fanfare dont je suis le président de costumes d'hommes "boutonnés femmes", ça ne se trouve pas n'importe où... Avec ma copine S. qui doit m'aider à acheter pour elle et pour des personnes qui ne peuvent pas venir, on attend que la vendeuse s'occupe de nous.
Et c'est là que ça de vient intéressant dans le genre tragi-comique. Deux gamines viennent acheter ce que leur école hôtelière leur a demandé d'acheter. La vendeuse est au courant, ça fait huit jours qu'elle les équipe, les gamines de cette école. Il y a une brunette ravissante et une superbe black, superbement callipyge. Elle annonce sa taille, du 34. La vendeuse qui a l'oeil, lui dit "du 34 ? ça m'étonnerait !... en plus chez nous pour les pantalons, on taille petit, ce n'est pas du 34 qu'il te faut c'est au moins du 36". La môme alors, se sent bafouée, humiliée. Non ! pas du 36, pitié ! pas du 36, du 34 ! l'honneur de ses fessiers, celui de son ischion sont en jeu. De guerre lasse la vendeuse lui refile un 34. Mais l'essayage est cruel. Même si elle est bien loin de la surcharge pondérale, hors de question de tout rentrer là dedans, ça déborde un peu de partout, de devant surtout et la fermeture éclair crie au secours, pour ce qui est des fesses, c'est du sous-cutané. Faire dans le cas présent et devant sa copine deux tailles de plus que ce qu'elle imaginait c'est pour elle un collapsus existentiel.
C'est rigolo ?
Oui mais pas tant que ça car ces fillettes de 16 ou 17 ans, elles sont gavées de critères précis, de canons, ceux de la mode des journaux qu'elles lisent, des émissions qu'elles regardent, des conneries qu'elles entendent... Elles savent d'instinct comment être belles (en l'occurrence celles-ci l'étaient particulièrement, chacune à sa manière) dans la vie de tous les jours mais et c'est ce que la vendeuse leur explique gentiment, les fringues de serveuses qu'elle leur vend, c'est pas du sur mesure , du cousu main pour un défilé de mode. Et c'est à la même vendeuse que revient de leur expliquer qu'il faut pas rêver... Elles font ça très bien, elles sont habituées, elles savent faire. Ah ! les braves femmes.
Comme je suis pédagogue et qu'elles me sont sympathiques, même si en même temps elles sont insupportables, j'explique à ces jeunes filles un peu surprises, pour avoir côtoyé dans une vie antérieure le milieu pourave de l'hôtellerie, une chose que personne ne leur dira jamais aussi précisément, même si c'est vrai. "Jamais dans votre boulot on ne supportera que vous soyez plus belles que vos clientes..." Je leur dis : "alors, gardez votre beauté pour faire la fête, pour vos petits copains, pas pour bosser". La brunette piquante a de toute évidence compris. La sublime blackette, peut-être parce qu'elle est consciente de son indiscutable beauté, tente encore au moment où elle sort du magasin de digérer son 36... C'est vrai, elle est sublime mais elle sera, sauf événement imprévu et assez peu probable, serveuse et si elle est pas conne, au bout de quelques temps, chef de rang... Je sais, c'est pas honteux d'être serveuse, mais c'est pas ce dont on la fait quotidiennement rêver...
09 novembre, 2010
Max Gallo, nouveau Daniel-Rops ?
Depuis la disparition en 1965 du regretté Daniel-Rops, écrivain catholique apostolique et romain que moquait le bon Mauriac, il n'y avait plus d'historien de Jésus. Ouf ! le mal est réparé. Max Gallo le Malraux de Sarkozy et du pauvre réunis s'y colle et nous fourgue juste avant les fêtes un livre sur le Christ. Ça s'appelle "Jésus l'homme qui était Dieu".
Ça commence mal, et ce dès le titre... Car pour moi qui ai encore quelques souvenirs, selon les canons de l' Église, "Jésus c'est Dieu qui s'est fait homme", pas le contraire et si cette subtilité d'importance lui a quelque peu échappé, tant pis. Faut retourner au catéchisme, avant de se faire du beurre sur le petit Jésus.
Ça me rappelle cette histoire connue entre le génial Mauriac et le tâcheron bénit de Daniel-Rops qui s'était fait des burettes en or en écrivant une Vie de Jésus et autres fort rémunératrices bondieuseries qu'on s'arrachait dans les "Procures". On raconte qu'un jour Mauriac au cours d'une réception s'approcha pour les saluer de Daniel-Rops et de sa femme et que palpant délicatement le vison de madame Daniel-Rops il dit de façon à ce que malgré sa voix cassée, fielleuse et sucrée à la fois, tout le monde l'entendît alentour : "Doux Jésus ! " .
Je sais vous allez me dire, Gallo est historien, pas dame catéchiste. C'est vrai. Mais si c'est le cas, s'il ne s'intéresse qu'au personnage historique, pouvez vous me dire l'intérêt d'écrire sur le Christ et sur la pensée qu'il véhicule si l'on n'est pas croyant ? Des nèfles ! le Christ n'existe pas sans le christianisme. En faire un gauchiste, un anarchiste, est une couillonnade absolue quand, fût-ce symboliquement, il se disait roi des juifs. C'est chiant, mais s'il n'y avait pas le christianisme, il y a longtemps qu'on ne parlerait plus du Christ. C'est pourquoi le sortir d'un contexte religieux est idiot, et finalement réducteur, qu'on soit croyant ou non. Aucun intérêt donc, si ce n'est celui de faire quelques sous comme ces marchands qu'il chassa violemment du Temple.
Ou alors, Gallo est comme Daniel-Rops un missionnaire à peine masqué.
Ça commence mal, et ce dès le titre... Car pour moi qui ai encore quelques souvenirs, selon les canons de l' Église, "Jésus c'est Dieu qui s'est fait homme", pas le contraire et si cette subtilité d'importance lui a quelque peu échappé, tant pis. Faut retourner au catéchisme, avant de se faire du beurre sur le petit Jésus.
Ça me rappelle cette histoire connue entre le génial Mauriac et le tâcheron bénit de Daniel-Rops qui s'était fait des burettes en or en écrivant une Vie de Jésus et autres fort rémunératrices bondieuseries qu'on s'arrachait dans les "Procures". On raconte qu'un jour Mauriac au cours d'une réception s'approcha pour les saluer de Daniel-Rops et de sa femme et que palpant délicatement le vison de madame Daniel-Rops il dit de façon à ce que malgré sa voix cassée, fielleuse et sucrée à la fois, tout le monde l'entendît alentour : "Doux Jésus ! " .
Je sais vous allez me dire, Gallo est historien, pas dame catéchiste. C'est vrai. Mais si c'est le cas, s'il ne s'intéresse qu'au personnage historique, pouvez vous me dire l'intérêt d'écrire sur le Christ et sur la pensée qu'il véhicule si l'on n'est pas croyant ? Des nèfles ! le Christ n'existe pas sans le christianisme. En faire un gauchiste, un anarchiste, est une couillonnade absolue quand, fût-ce symboliquement, il se disait roi des juifs. C'est chiant, mais s'il n'y avait pas le christianisme, il y a longtemps qu'on ne parlerait plus du Christ. C'est pourquoi le sortir d'un contexte religieux est idiot, et finalement réducteur, qu'on soit croyant ou non. Aucun intérêt donc, si ce n'est celui de faire quelques sous comme ces marchands qu'il chassa violemment du Temple.
Ou alors, Gallo est comme Daniel-Rops un missionnaire à peine masqué.
Merci Charles !
Bon ! on va pas revenir là-dessus. Il était intelligent, il avait du courage, du culot, une générosité certaine. Il était dans sa vie personnelle d'une honnêteté irréprochable. Étant devenu homme politique, tout le reste peut se discuter au vu de la racaille qui lui colla au train et qu'il adouba, dès qu'il fut revenu au pouvoir. Mais une chose est certaine, c'est que si l'on joue au petit jeu de la traçabilité, eh bien, Sarkozy, c'est à lui, Charles de Gaulle qu'on le doit comme on lui dut Pompidou et Giscard. Certains vous diront que c'est grâce à lui, moi je vous dis que c'est de sa faute et ça, historiquement, politiquement et humainement, désolé, c'est impardonnable, on ne l'oubliera jamais ! Visionnaire de Gaulle ? mon cul ! S'il l'avait été, jamais il n'aurait fait en sorte que nous en nous soyons pas là.
De Gaulle c'était un peu comme le traitement contre le cancer il y a encore quelques temps. Ça vous guérissait du pire, mais les effets secondaires induits étaient très éprouvants tout autant que durables et néfastes...
Bref, c'est ainsi, qu'objectivement, on paye encore aujourd'hui, le fait d'avoir été libérés des nazi... La visite récupératrice de Sarkozy à Colombey aujourd'hui en est un saisissant raccourci...
De Gaulle c'était un peu comme le traitement contre le cancer il y a encore quelques temps. Ça vous guérissait du pire, mais les effets secondaires induits étaient très éprouvants tout autant que durables et néfastes...
Bref, c'est ainsi, qu'objectivement, on paye encore aujourd'hui, le fait d'avoir été libérés des nazi... La visite récupératrice de Sarkozy à Colombey aujourd'hui en est un saisissant raccourci...
Pouce !
J'ai fait un rapide aller-retour à Paris cet après-midi. J'ai donc passé en gros une heure dans le train entre 15h et 18h. C'est un train de banlieue, voire de grande banlieue et même s'il est rapide, on a le temps de regarder les gens, c'est à dire "nous", mes semblables, l'espèce humaine un moment confinée. Il y a encore quelques temps, c'était le "Têou ?" rituel ou plutôt sa réponse "J'suis dans le train !". Curieusement ça s'est calmé et lorsque les gens se trouvent dans l'obligation de dire ces mots tournés en ridicule, ils le font très discrètement. Désormais c'est beaucoup moins bruyant, mais ça reste très étonnant. Le geste compulsif a pris le relais de la parole inévitablement itérative. C'est maintenant l'avènement du pouce, enfin des pouces. Après avoir joué des coudes dans le métro et dans le train, qu'ils soient assis ou bien debout, une fois le train parti, ils jouent des pouces sur leur Iphone leur Ipod leur Ipad. Ca me fascine. Ce ne sont plus que des pouces avec des mecs ou des nanas aux bouts.
Mais curieusement dans le train il y a des réfractaires et ils se remarquent de plus en plus, je dirais "par défaut". Il y a des gens qui lisent ! Ils sont probablement aussi nombreux qu'avant mais avant, on ne les remarquait pas ! Ils ne lisent pas uniquement des journaux jetables, non, mais des livres, de vrais livres, avec une vraie couverture.
Il y en a même qui les placent dans un beau protège-livre en cuir ! J'attends le jour ou je vais en surprendre un avec un coupe-papier, le glissant sensuellement entre deux pages pour les séparer, comme "avant"...
Cela dit, si j'étais kinésithérapeute je me préparerais un programme pour le "Ipod elbow" qui ne devrait pas tarder à arriver...
Mais curieusement dans le train il y a des réfractaires et ils se remarquent de plus en plus, je dirais "par défaut". Il y a des gens qui lisent ! Ils sont probablement aussi nombreux qu'avant mais avant, on ne les remarquait pas ! Ils ne lisent pas uniquement des journaux jetables, non, mais des livres, de vrais livres, avec une vraie couverture.
Il y en a même qui les placent dans un beau protège-livre en cuir ! J'attends le jour ou je vais en surprendre un avec un coupe-papier, le glissant sensuellement entre deux pages pour les séparer, comme "avant"...
Cela dit, si j'étais kinésithérapeute je me préparerais un programme pour le "Ipod elbow" qui ne devrait pas tarder à arriver...
08 novembre, 2010
Houellebecq a eu le Goncourt
ce n'est pas un contrepet.
De toute façon, on s'en fout mais, tant mieux,
ça va faire chier Angot.
De toute façon, on s'en fout mais, tant mieux,
ça va faire chier Angot.
Michel Sardou
A Paris actuellement dans le métro et ailleurs, on peut voir de grandes affiches pour le prochain concert de Michel Sardou. Eh bien, mes amis, fin 2010, il y a des gens qui de toute évidence vont payer (peu importe la somme, fût-ce un euro, la question n'est pas là,) pour aller écouter Michel Sardou...
Je dois avouer, que ça me laisse pantois... Prendre un billet, puis le métro ou chercher à se garer, faire la queue, entrer dans une salle pour aller écouter Mi-chel Sar-dou... Ça sort complètement du champ de ma raison qui pense.
Alors, pour voir, je me répète son nom :
Mi-chel Sar-douJe dois avouer, que ça me laisse pantois... Prendre un billet, puis le métro ou chercher à se garer, faire la queue, entrer dans une salle pour aller écouter Mi-chel Sar-dou... Ça sort complètement du champ de ma raison qui pense.
Alors, pour voir, je me répète son nom :
Mi-chel Sar-dou
Mi-chel Sar-dou
Mi-chel Sar-dou
Mi-chel Sar-dou
Mi-chel Sar-dou.
Essayez à votre tour.
Moi, plus je le répète et moins ça a de sens.
C 'est vrai, je pourrais en dire autant d'un tas d'autres ! mais aujourd'hui c'est sa tronche qu'on voit sur les murs. Si demain c'est celle de Lama, de Zazie ou de Delerm, je vous ferai part de mes sentiments...
F.O : FOSSE OUVRIÈRE
Voilà c'est comme d'hab, F.O se dégonfle, s'aplatit, se lamine, et boude la réunion inter-syndicale prévue aujourd'hui. Demain, c'est tout vu, le gouvernement va rendre hommage à son sens des responsabilités. Le syndicalisme français, excepté dans la défense au coup par coup de problématiques particulières et souvent personnelles, c'est à dire dès qu'il s'agit d'aller aux prudhommes, c'est trop souvent le bonheur du patronat qui se marre et la joie du pouvoir qui rigole.
Syndicat avec un S comme Smiley
C'est rigolo, mais rétrospectivement et à l' occasion (je pense généralement assez peu à F.O....) je me souviens que dans les années 80 du temps de sa vie syndicale la plus active, je ne comprenais pas comment Bergeron, le patron d'F.O du moment, quelles que fussent ses origines et son honnêteté professionnelle pouvait à ce point avoir une tronche de patron... J'étais jeune il est vrai, enfin un peu plus jeune...07 novembre, 2010
Typisch deutsch, Max Raabe. Faut aimer, moi j'aime !
Ne vous y trompez pas, sous ses airs lunaires et son look bien correct, Raabe bien qu'il soit en smoking rétro façon "Cabaret" n'est pas correct du tout... La présence incongrue d'un cochon sur la scène en témoigne... Il chante, en gros et pour commencer, qu'il n'y a pas un cochon (sic) qui l'appelle (au téléphone), pas une salope (sic) qui s'intéresse à lui et se demande à l'occasion pourquoi personne ne pense à lui... Personne ne l'appelle même s'il paye sa facture de téléphone... Jusqu'à ce qu'enfin une voix féminine se manifeste mais juste pour lui dire : "Désolée, je me suis trompée de numéro". C'est un peu, pour l'ambiance, du Souchon de "Y a d'la Rumba dans l'air" mais, pour ma part, en mille fois mieux, drôle.