Et puis, c'est samedi soir . C'est encore un peu l'hiver, profitons-en, c'est encore de saison ! Vive la Pin Up hebdomadaire et son collant sous-cutané !
30 mars, 2013
Le jour où la Chine va acheter le Vatican
Le jour où la Chine va acheter le Vatican
Ma nièce qui m'a rapporté une machette de Manille, m'a aussi rapporté une plaquette de stickers catholiques.
On y voit des Christ en Croix, des Descentes de Croix, des Chemins de Croix, des " Laissez venir à moi les petits enfants", une Piéta de Michelange, des Vierges de Lourdes, un Saint Antoine de Padoue, une Sainte Thérèse de Lisieux, des Sacrés Cœurs en nombre, des Bons Pasteurs aussi et curieusement ce qui ressemble à Moïse recevant les tables de la Loi puis un autre Moïse dans son couffin recueilli par la fille de Pharaon, bref tout ce qu'il faut pour orner le frigidaire d'une pieuse maisonnée.
Seulement, une chose attire mon attention. A coté de cette phrase sublime " We have hope because we have love", ce qui est vrai pour tout le monde, il y a cette mention en caractères de même taille "Made in China" .
Ils sont forts, ces chinois, très forts !
Le Qatar s'est offert le PSG.
Vous allez voir qu'un jour la Chine va se payer le Vatican.
29 mars, 2013
mettre les mots au féminin
J'ai fini ma journée alors, enfin, je pense !
Mettre les mots au féminin
Bon sur le fond, je suis d’accord. Il faut féminiser les mots, substantifs ou adjectifs, pareils ! Mais il y a une chose qui me gène c’est le féminin d’un mot en “eur” qu’on crée en ajoutant tout bêtement un “e”. Une “auteure”, par exemple, alors qu‘il y a mille façons de marquer le féminin, que ce soit dans le cas d‘un nom commun ou d‘un adjectif. Tenez un menteur ne fait pas une menteure, mais une menteuse, un moteur ne fait pas une moteure, mais une motrice. Le pêcheur et le pécheur ont chacun leur manière, le pêcheur à la ligne devient pêcheuse, le pécheur ira en enfer avec la pécheresse... Ok, je vous l’accorde, le féminin de meilleur est bien meilleure, mais c’est assez exceptionnel. Et puis il y a les cas ou la question ne se pose pas, parce qu'elle n'a pas lieu ! Qu’un écrivain épouse une écrivaine, c'est normal, par ailleurs une charcutière est bien une femme qui tient une charcuterie.
Alors de grâce, pas de “e” à “eur” quand il y a tant de “meilleures” façons de régler la question.
Maintenant qu’on a résolu le douloureux problème de la désinence, intéressons nous au radical.
Je suggère que dans un but de féminisation simple et juste, les coiffeuses ne fassent plus de permanentes mais des mermanentes, qu’on lise dans leur salon des mériodiques, que les femmes, bien sûr, gardent leur tibias mais leur adjoignent un méronée.
Mais en revanche, quand leur enfant s’écorche les genoux, qu’elles soient sympas, qu’elles lui mettent enfin du percurochrome...
Mettre les mots au féminin
Bon sur le fond, je suis d’accord. Il faut féminiser les mots, substantifs ou adjectifs, pareils ! Mais il y a une chose qui me gène c’est le féminin d’un mot en “eur” qu’on crée en ajoutant tout bêtement un “e”. Une “auteure”, par exemple, alors qu‘il y a mille façons de marquer le féminin, que ce soit dans le cas d‘un nom commun ou d‘un adjectif. Tenez un menteur ne fait pas une menteure, mais une menteuse, un moteur ne fait pas une moteure, mais une motrice. Le pêcheur et le pécheur ont chacun leur manière, le pêcheur à la ligne devient pêcheuse, le pécheur ira en enfer avec la pécheresse... Ok, je vous l’accorde, le féminin de meilleur est bien meilleure, mais c’est assez exceptionnel. Et puis il y a les cas ou la question ne se pose pas, parce qu'elle n'a pas lieu ! Qu’un écrivain épouse une écrivaine, c'est normal, par ailleurs une charcutière est bien une femme qui tient une charcuterie.
Alors de grâce, pas de “e” à “eur” quand il y a tant de “meilleures” façons de régler la question.
Maintenant qu’on a résolu le douloureux problème de la désinence, intéressons nous au radical.
Je suggère que dans un but de féminisation simple et juste, les coiffeuses ne fassent plus de permanentes mais des mermanentes, qu’on lise dans leur salon des mériodiques, que les femmes, bien sûr, gardent leur tibias mais leur adjoignent un méronée.
Mais en revanche, quand leur enfant s’écorche les genoux, qu’elles soient sympas, qu’elles lui mettent enfin du percurochrome...
28 mars, 2013
coup de tondeuse !
J'ai les cheveux longs comme je ne les ai pas eus depuis longtemps. Ca commence à boucler, à ne plus savoir se tenir, je ressemble à mon frère, trop, beaucoup trop. Je vais donc dès demain me raser la crane, ça crie urgence !
27 mars, 2013
mazette !
ma nièce qui sait que j'aime les couteaux m'a rapporté des Philippines où elle était en villégiature celui-ci. Elle a pris des avions, passé des douanes avec ça dans ses bagages... Ca fait cinquante centimètres de long et en fait de couteau, c'est une vraie, une authentique et tropicale machette...
J'aime ma nièce !
Abus de faiblesse, encore !
Comment, comment pourrait-on profiter d'une vieille dame (richissime, oublie-t-elle de préciser) qui pourrait être votre mère ?
dit-elle indignée.
Eh bien tout simplement parce que c'est quand même plus malin et productif que de racketter une jeunette pulpeuse mais fauchée.
dit-elle indignée.
Eh bien tout simplement parce que c'est quand même plus malin et productif que de racketter une jeunette pulpeuse mais fauchée.
26 mars, 2013
25 mars, 2013
Boutin et les sprays
Christine Boutin est visiblement plus sensible aux sprays des CRS qu'aux encens intégristes.
Manifester, ça ne s'improvise pas, surtout à son âge désormais canonique ! et vu que les forces de l'ordre sont, dieux merci, loyalistes, (pas royalistes, gourdasse !) un manifestant qui s'écarte du trajet convenu, qu'il soit de droite ou de gauche, on le voit maintenant, est traité c'est démocratiquement rassurant de la même manière... Il fallait simplement pour s'en apercevoir que la droite dérogeât en se comportant comme la pire représentation d'insignes gauchistes.
Christine, souviens-toi, quand tu conchiais avec les tiens, la populace mécontente qui osait contester le pouvoir de ceux-ci par la rue.
Christine, manifester ce n'est pas faire une procession, pas d'ostensoirs, pas de montrances, pas de saint sacrement ... Faut pas confondre cantiques avec slogans, banderoles et phylactères. La vraie vie tout simplement !
Tu es selon la terminologie catholique un "martyr" c'est à dire un "témoin" ! alors ! elle est pas belle la vie ?
Manifester, ça ne s'improvise pas, surtout à son âge désormais canonique ! et vu que les forces de l'ordre sont, dieux merci, loyalistes, (pas royalistes, gourdasse !) un manifestant qui s'écarte du trajet convenu, qu'il soit de droite ou de gauche, on le voit maintenant, est traité c'est démocratiquement rassurant de la même manière... Il fallait simplement pour s'en apercevoir que la droite dérogeât en se comportant comme la pire représentation d'insignes gauchistes.
Christine, souviens-toi, quand tu conchiais avec les tiens, la populace mécontente qui osait contester le pouvoir de ceux-ci par la rue.
Christine, manifester ce n'est pas faire une procession, pas d'ostensoirs, pas de montrances, pas de saint sacrement ... Faut pas confondre cantiques avec slogans, banderoles et phylactères. La vraie vie tout simplement !
Tu es selon la terminologie catholique un "martyr" c'est à dire un "témoin" ! alors ! elle est pas belle la vie ?
24 mars, 2013
Le mariage pour tous et le sexe des anges....
Cette histoire de manifestation contre le
mariage pour tous en 2013, au vu des catastrophes imminentes et variées
qui nous menacent, me rappelle qu'en 1453, il y a donc 560 ans tout
ronds ou presque, on discutait du sexe des anges au concile de Constantinople
tandis que Mehmet II et ses troupes assiégeaient la ville avant que de
la prendre...
Franchement !
Chagall au Luxembourg
Boudin à Jacquemard-André
Laurencin à Marmottan
Dali à Beaubourg
"Le Romantisme noir de Goya à Max Ernst" à Orsay....
Rien que des artistes hétérosexuels pour la plupart et pères ou mères de famille pour nombre d'entre eux...
Boudin à Jacquemard-André
Laurencin à Marmottan
Dali à Beaubourg
"Le Romantisme noir de Goya à Max Ernst" à Orsay....
Rien que des artistes hétérosexuels pour la plupart et pères ou mères de famille pour nombre d'entre eux...
et des centaines de milliers de parents qui, au lieu, ce dimanche,
d'emmener leurs enfants voir ces merveilles, manifestent avec eux contre
une loi qui sera votée qu'ils le veuillent ou non.
Il suffit pas de faire des enfants, encore faut-il les éduquer au lieu de leur appendre au berceau voire in utero à manifester comme de vulgaires gauchistes !
Caca le revoilou !
Quand je regarde mes commentaires que je filtre, je commence par viser la signature. Ca m'évite de lire le reste. Ce matin, le BoBard, que je ne publie plus parce qu'il est trop méchant-con, au lieu de se branler sur la Pin Up du jour, a profité de mon éveil dominical toujours un peu lent pour assener à propos de mon post sur cette histoire de voile dans une crèche un commentaire à contenu indirectement raciste. Oh, jute un peu, pas fort, pas de front, l'homme est lâche. Le BoBard est certes un fasciste normal en tout ce qu'il pense, sans doute en tout ce qu'il fait et au vu de son vrai pseudo, de la mouvance celtique, mais reste un fasciste flasque. Mais le BoBard, plus imprégné de Botrel que lecteur de Moravia, n'en est encore qu'au stade du conformisme...
23 mars, 2013
Afflux de bassesse ou Sarkozy est un petit joueur...
Bon, imaginons que ce soit vrai, cette histoire d'abus de faiblesse. Mais c'est pas une pauvresse à qui on a vendu au prix fort une cuisine équipée dont elle n'a rien à foutre... C'est pas glorieux, c'est vrai.. On va pas pour autant en chier une barrique ! parce que même si c'est pas glorieux, il n'a réussi qu'à se faire remettre de la vieille que dix euros trois cents, quand un photographe mondain lui en a visiblement tiré cent, voire mille ou cent mille fois plus. Ok selon T.S.R (Télévision Suisse Romande) le photographe tirait aussi le mari de la vieille qui lui en était visiblement reconnaissante. Ce qui veut dire que Sarkozy, si c'est vrai et que c'est prouvé n'est qu'un petit joueur au vu de la relative modestie des sommes...
En attendant une chose est certaine ! S'il est, certes, arriviste, il est de toute évidence d'une hétérosexualité radicale exempte se tout soupçon de gérontophilie ! En ces périodes de crise, ça devient méritoire. En attendant, s'il avait donné de sa personne, il aurait eu tout ce qu'il veut et bien plus et n'aurait pas d'emmerdes...
Y a des jours où on se dit qu'être pédé et un peu rigolo, ça peut rapporter gros...
En attendant une chose est certaine ! S'il est, certes, arriviste, il est de toute évidence d'une hétérosexualité radicale exempte se tout soupçon de gérontophilie ! En ces périodes de crise, ça devient méritoire. En attendant, s'il avait donné de sa personne, il aurait eu tout ce qu'il veut et bien plus et n'aurait pas d'emmerdes...
Y a des jours où on se dit qu'être pédé et un peu rigolo, ça peut rapporter gros...
La voilà ! la Pin Up du samedi !
Celle ci
est un peu particulière qui me rappelle que dans mon Poitou natal,
quand on a passé le ballai, on ramasse à la pelle, le "bourrier". Cette
ménagère exagère qui le glisse sous la carpette !
petites litanies progressistes
O vous, petits enfants de Chine
Vous qui assemblez ce coton
Dont sont faits mon beau pantalon
Et ma chemise douce et fine
Pour notre bien
Dieu vous bénisse !
Serfs de ces beaux empires mafieux
Où l’on vous tue, où l’on vous nie
Vos maîtres ne font qu’œuvre pie
En vous exploitant de leur mieux
Pour notre bien
Dieu vous bénisse !
Vous qui trimez pour pas un rond
Ici, ou au bout de la terre
Vous qui passez votre misère
A engraisser votre patron,
Pour notre bien
Dieu vous bénisse !
Petits soldats du capital
Qui crevez de faim par le monde
Vous voila donc pris dans la ronde
Du bel ouragan libéral...
Pour notre bien
Dieu vous bénisse !
Un jour, ils vous vendront, ces chiens,
L’air pourri que respirez
Lorsque pour eux vous transpirez
A toujours accroître leurs biens
Pour le nôtre et
Leur bénéfice...
Oui, vraiment que Dieu vous bénisse...
Vous qui assemblez ce coton
Dont sont faits mon beau pantalon
Et ma chemise douce et fine
Pour notre bien
Dieu vous bénisse !
Serfs de ces beaux empires mafieux
Où l’on vous tue, où l’on vous nie
Vos maîtres ne font qu’œuvre pie
En vous exploitant de leur mieux
Pour notre bien
Dieu vous bénisse !
Vous qui trimez pour pas un rond
Ici, ou au bout de la terre
Vous qui passez votre misère
A engraisser votre patron,
Pour notre bien
Dieu vous bénisse !
Petits soldats du capital
Qui crevez de faim par le monde
Vous voila donc pris dans la ronde
Du bel ouragan libéral...
Pour notre bien
Dieu vous bénisse !
Un jour, ils vous vendront, ces chiens,
L’air pourri que respirez
Lorsque pour eux vous transpirez
A toujours accroître leurs biens
Pour le nôtre et
Leur bénéfice...
Oui, vraiment que Dieu vous bénisse...
22 mars, 2013
21 mars, 2013
Ainsi, y aurait plus d'oiseaux ?
Ainsi, y aurait plus d'oiseaux ? tu parles !
ce soir en rentrant sur les cinq heures, deux geais se bastonnent dans le
tilleul au point de tomber intimement liés, plumes hérissées, à mes
pieds. Je les sépare d'un coup de latte... Ca se passe en pleine
ville...
Freude, schöner Götterfunken !
A l'instant sur France Inter on cause de
l'école et de ce qu'on va apprendre aux gniards la Marseillaise et
l'hymne européen. Et les journalistes et les invités (Lang et Pécresse)
d'affirmer qu'il n'y a pas de paroles sur l'Ode à la Joie de
Beethoven...
Mais si ! y a des paroles et pas de n'importe qui, de Schiller...
Freude, schöner Götterfunken
Tochter aus Elysium,
Wir betreten feuertrunken,
Himmlische, dein Heiligtum!
Deine Zauber binden wieder
Was die Mode streng geteilt;
Alle Menschen werden Brüder,
Wo dein sanfter Flügel weilt.
ce qui en français veut dire... (merci Wikipédia, en plus c'est correct)
Joie ! Belle étincelle divine
Fille de l'Élysée,
Nous entrons l'âme enivrée
Dans ton temple glorieux.
Tes charmes lient à nouveau
Ce que la mode en vain détruit ;
Tous les hommes deviennent frères
Là où tes douces ailes reposent.
Mais si ! y a des paroles et pas de n'importe qui, de Schiller...
Freude, schöner Götterfunken
Tochter aus Elysium,
Wir betreten feuertrunken,
Himmlische, dein Heiligtum!
Deine Zauber binden wieder
Was die Mode streng geteilt;
Alle Menschen werden Brüder,
Wo dein sanfter Flügel weilt.
ce qui en français veut dire... (merci Wikipédia, en plus c'est correct)
Joie ! Belle étincelle divine
Fille de l'Élysée,
Nous entrons l'âme enivrée
Dans ton temple glorieux.
Tes charmes lient à nouveau
Ce que la mode en vain détruit ;
Tous les hommes deviennent frères
Là où tes douces ailes reposent.
Vocations !
Quand
j'étais petit je voulais être artiste peintre, alors comme j'étais
sourd on me mit au violon pour ne pas que je me gêne tout en emmerdant
les voisins. Maintenant que ma vue baisse, je vais enfin pouvoir
devenir œnologue ce qui était ma deuxième vocation...
Tout ça pour un bout de tissus !
Non
mais vous avez vu ce pataquès provoqué par la réintégration d'une femme
de charge dans la crèche privée d'où elle avait été exclue pour "port de
voile".
Allez, souvenez-vous, vous et moi, bambins et puis adultes dans les années cinquante, soixante et même soixante-dix, avons tous eu affaire à l'école privée comme à l'hôpital public ou privé, à des femmes qui non seulement portaient un voile, mais en plus une cornette ...
Alors ce qui était acceptable en matière de tolérance religieuse il y a un demi siècle ne le serait plus aujourd'hui ?
Le progrès a parfois de bien bizarres allures ...
Allez, souvenez-vous, vous et moi, bambins et puis adultes dans les années cinquante, soixante et même soixante-dix, avons tous eu affaire à l'école privée comme à l'hôpital public ou privé, à des femmes qui non seulement portaient un voile, mais en plus une cornette ...
Alors ce qui était acceptable en matière de tolérance religieuse il y a un demi siècle ne le serait plus aujourd'hui ?
Le progrès a parfois de bien bizarres allures ...
20 mars, 2013
Le tiroir sans fond, une histoire sans fin...
Comme tous les soirs elle s'assit devant sa coiffeuse pour que sa
camériste défit ses rouleaux et peigna, les démêlant, ses longs cheveux
gris perle qui furent si longtemps blonds.
Elle ouvrit le large et profond tiroir du meuble en bois de rose pour en extraire les ustensiles, le peigne inépuisable en corne de watusi, et la brosse au manche d'argent repoussé que depuis sa grand mère, on regarnissait régulièrement d'une nouvelle et souple toison.
Sa surprise fut énorme.
Non seulement le tiroir était vide, mais il n'avait pas de fond.
Elle y voyait en revanche émergeant d'une robe blanche comme celle de son mariage, ses cuisses de jeune fille, douces, rondes, si soyeuses et, habile malgré l'heure tardive, la main du beau garçon d'honneur qui, s'étant acquitté de son prix, venait cueillir, la dégrafant, expert, la jarretière de soie rouge à peine mise à l' encan et qui lui revenait...
Elle ouvrit le large et profond tiroir du meuble en bois de rose pour en extraire les ustensiles, le peigne inépuisable en corne de watusi, et la brosse au manche d'argent repoussé que depuis sa grand mère, on regarnissait régulièrement d'une nouvelle et souple toison.
Sa surprise fut énorme.
Non seulement le tiroir était vide, mais il n'avait pas de fond.
Elle y voyait en revanche émergeant d'une robe blanche comme celle de son mariage, ses cuisses de jeune fille, douces, rondes, si soyeuses et, habile malgré l'heure tardive, la main du beau garçon d'honneur qui, s'étant acquitté de son prix, venait cueillir, la dégrafant, expert, la jarretière de soie rouge à peine mise à l' encan et qui lui revenait...
17 mars, 2013
16 mars, 2013
Vous ne savez pas quoi faire ce week end ?
Alors foncez avant sa fermeture
dominicale chez votre libraire. achetez et lisez "L'Ile des Pingouins"
d" Anatole France , bien sûr !
Eh oui ! " C'est ainsi que Saint Maël après avoir traversé la mer dans une auge de pierre fort simplement gréée, arriva sur une île brumeuse où il s'empressa de baptiser les premiers êtres qu'il rencontra. Comme ce n'étaient que des pingouins, Dieu, dans son immense sagesse, après qu'ils eussent reçu le sacrement du brave et myope missionnaire, ne pu que leur donner une âme..."
Ainsi commence, vous le savez, ou vous allez le découvrir la savoureuse " Île des Pingouins" du génial Anatole.
Eh oui ! " C'est ainsi que Saint Maël après avoir traversé la mer dans une auge de pierre fort simplement gréée, arriva sur une île brumeuse où il s'empressa de baptiser les premiers êtres qu'il rencontra. Comme ce n'étaient que des pingouins, Dieu, dans son immense sagesse, après qu'ils eussent reçu le sacrement du brave et myope missionnaire, ne pu que leur donner une âme..."
Ainsi commence, vous le savez, ou vous allez le découvrir la savoureuse " Île des Pingouins" du génial Anatole.
15 mars, 2013
Camille Claudel, encore...
Bon, ça va ! on la connait l'histoire de Camille. D'ailleurs Nuytten et Adjani en avaient très bien causé il y a (déjà!) 24 ans. Alors, comme s'il y avait prescription, on nous refait le coup de Camille victime de sa mère, de son père, de son frère, de tout le monde , "si j'avais un marteau ", or elle en avait un... Ah ! le frère, toujours lui, le méchant catholique converti, qui la laissa tomber, après que la mère elle même l'eut abandonnée. On la connait, l'histoire du génie sacrifié sur l'autel de la bourgeoisie et de l'académisme.
D'abord Paul et sa sœur s'adoraient. Camille fille de petits bourgeois de province, pire, du Tardennois, réussit, car l'opiniâtreté n'était pas la dernière de ses qualités, à la fin du XIX° siècle, à faire déménager une partie de sa famille à Paris pour devenir l'élève du plus grand sculpteur de son temps, connu aussi pour être un invétéré et sulfureux queutard... Camille savait très bien où elle atterrissait, mais c'était une emmerdeuse et une belle capricieuse qui devint comme on aurait pu le craindre la maîtresse du maître. Or, elle se révéla jalouse, sentimentalement mais aussi du génie de Rodin. Il aurait pu être son père, il adorait les femmes et n'en aimait aucune. Quand ils se quittèrent, Camille n'eut plus de commandes et fut vite reléguée loin du milieu artistique. C'est injuste mais c'est comme ça. Elle ne supporta pas, et c'est là qu'il faut quand même se rendre à l'évidence, Camille Claudel dont on vante depuis trente ans le génie n'avait fait que copier et pas si bien que ça son sublime et futur ex amant. Elle s'en rendit compte, commença à en avoir des troubles du comportement, bref en devint folle, emmerda avec énergie et détermination sa mère devenue veuve et finit par user les patiences, même celle de son frère diplomate lointain et malgré tout aimé, lui, le vrai et authentique génie de la famille...
Sa mort comme celle de Séraphine sa jumelle en âge et en folie fut terrible et terriblement triste en ces temps de guerre où même les gens normaux crevaient de faim. Mais faut pas tout mélanger...
Alors, on fait un film de plus comme on avait fait un film sur Séraphine de Senlis. Gageons que comme je l'avais prédit pour Yolande Moreau déguisée en Séraphine, Binoche va l'avoir, son César, dans la camisole de Camille .
Que les lettres qui servent de base au film soient admirables et déchirantes, c'est certain.
Mais Camille Claudel sculptrice géniale ? allons, faut pas déconner, c'est du Rodin qui dégouline...
A quand enfin un film sur Paul, homme courageux qui invectiva Pétain et ses lois scélérates, mais fut surtout et d'abord, admirable sculpteur de phrases et polisseur de mots ?
14 mars, 2013
et puis, là, je découvre à l'instant et je dois avouer que je n'ai plus envie de rire, plus du tout, même du pape, ou même du bon dieu qui laisserait faire ça s'il existait ... Exultez, braves gens, vous avez un pape ! Pour lui pas même une fumée noire ou blanche, ne fut-ce qu'une instant pour se chauffer les miches...
13 mars, 2013
Scott Joplin for ever
Scott Joplin n'a pas écrit que des rag-times mais aussi un véritable et le premier opéra-black, des années avant Porgy and Bess et qui s'appelle "Treemonisha". Voici un extrait parmi les plus connus . C'est construit comme un scherzo avec son trio central, bref, c'est génial !
Nouveau pape . Allons bon, à peine élu depuis une heure, et déjà un imbergoglio !
Christian Terras rédacteur de la très catholique et néanmoins excellente revue Golias, annonce froidement à l'instant sur France Inter à un journaliste bien embarrassé, que le nouveau François I° ex Bergoglio aurait eu sous la longue et épouvantable dictature argentine quelques indulgences voire de complaisances pour Videla, son régime et ses sbires qui traquaient et torturaient un peu avant de les tuer, les curés de gauche qui luttaient pour la liberté...
Ratzinger avec son passage ado et quasiment obligatoire dans la Hitlerjugend, c'était ( vraiment ) un enfant de chœur !
Tout ça pour vous rappeler :
- qu' à tout péché miséricorde !
- qu'on est jamais trahi que par les siens
- que plus on choisit un pape vieux, plus on a de chances qu'il ait fait quelques saloperies...
Le nouveau pape est argentin.
Après huit années de Schuhplattler au Vatican,
on va enfin danser le Tango !
on va enfin danser le Tango !
Sous clé !
Ce matin sur France Inter les journalistes qui ont tous fait au moins sciences po découvrent ébahis que Conclave, ça veut dire : "avec une clé... " autrement dit "sous clé", bouclés (!) et oui "con", ce n'est pas forcément une injure, mais "avec" en italien , quand à "clave" on l'utilise même tel quel en français pour désigner certaines percussions de l'orchestre, sans compter que sans clave, les ébahis matinaux, ils ne pourraient même pas écrire leurs indigences sur le "clav"ier de leur ordinateur.
Je sais je suis un emmerdeur !
12 mars, 2013
C'est pas juste !
Tout le monde rigole parce que Bonnie Tyler va représenter le Royaume Uni au concours Eurovision de la chanson ! Ingrats ! elle était vachement bien la Bonnie
La Sixtine ce soir ou j'espère qu'ils aèrent,
parce que 115 vieillards ensoutanés et prostatiques, pour peu que les moins pédés se soient aspergés "d'Habit Rouge" et les plus de "Shalimar", malgré les couches " Confiance" et vu la petite taille de la Sixtine, ça doit dauber sévère sous les fresques de Michelange.
Calembour multilingue et vaticanesque
Quand je pense que ce brave pape parti en retraite bien méritée s'appelait Benoit XVI, soit en anglais Benedict Sixteen soit Sixtine comme la chapelle du même nom... Ca me laisse rêveur , ces coïncidences homophones.
Rome et les capotes du Capitole...
Je me souviens ce soir, qu'étant en 1995 à plusieurs reprises à Rome au printemps pour raison professionnelle, je fis à maintes reprises dans le petit jardin à l'anglaise en dessous du Capitole où ça baisait à tous vents, des distributions de capotes (j'avais mon stock) à tous ces bons romains qui, n'osant pas en acheter en pharmacie et en l'absence de grandes surfaces (en y vendait-on, d'ailleurs ?) dans Rome intra-muros, baisaient sans ... J'imagine à l'instant, vu les pratiques de l'époque, que l'hécatombe romaine a du être terrible.
11 mars, 2013
Mister Dollar est mort...
Mister Dollar est mort
Et s'en trouve fort aise
Il le clame haut et fort
En bas du Père Lachaise
(tombe à deux pas du caveau Poulenc, photo novembre dernier)
cras ad vesperum, habebimus papam !
Ca me rappelle la grande époque de Charlie Hebdo, lorsqu'il annonça à
la une, pour l'élection d'un des deux Jean-Paul - j'ai oublié lequel -
que si le nouveau pape était encore homo, une fumée rose sortirait de
la Sixtine
10 mars, 2013
Laurence Parisot : In cauda venenum ou ne mourons jamais !
IImaginons que par l'action combinée du fatum
imparable, de la moïra sinistre et des Parques assassines, Laurence
Parisot soit brutalement ravie à l'affection des siens tout autant qu'à
la notre, pensez vous qu'il faudrait agencer au prix fort une chapelle
ardente pour permettre à quelques millions de français de venir lui
témoigner et quelques jours durant, un dernier, un sincère, un très
vibrant hommage quand il est bien probable que même le Medef n'irait que
clairsemé...
Nous sommes bien inégaux dès qu'il s'agit du peuple et de sa gratitude !
Nous sommes bien inégaux dès qu'il s'agit du peuple et de sa gratitude !
Laurence Parisot et la mémoire des morts
Laurence Parisot, le cadavre à peine froid déverse avec sa classe
habituelle et sa douceur médullaire de petite caissière psychorigide, sa bile vinaigrée sur Hugo Chavez,
affirmant de ce ton péremptoire qui est son habitude, ce qui reste à
prouver, qu'il laisse son pays dans la panade financière et surtout qu'il
fut un dictateur.
Rappelons à Madame Parisot que, dictateur ou non, Chavez qui fut élu et réélu de la manière reconnue la plus régulière du monde, ne changea jamais, lui, le code électoral à l'approche d'un nouveau mandat.
Un dictateur élu, Madame Parisot, ce n'est pas un tyran, c'est juste un oxymore...
Rappelons à Madame Parisot que, dictateur ou non, Chavez qui fut élu et réélu de la manière reconnue la plus régulière du monde, ne changea jamais, lui, le code électoral à l'approche d'un nouveau mandat.
Un dictateur élu, Madame Parisot, ce n'est pas un tyran, c'est juste un oxymore...
rediffusion aujourd'hui j'ai la flemme !
Fuites
Depuis quelques temps, le matin, au réveil, il sentait un truc bizarre.
Son oreiller et son polochon étaient imprégnés. Il pensa d'abord avoir
transpiré, ça lui arrivait comme à tout le monde, mais à y regarder de
plus près ce n'était pas de la sueur, c'était tout autre chose qu'il ne
put sur le coup définir, quelque chose de très différent de ce à quoi
il était habitué quand il avait trop chaud.
Il était tard et
il devait encore se dépêcher, prendre sa douche, son petit déjeuner,
s'habiller, costume et cette cravate qu' il voulait, au lieu de faire
le nœud une fois pour toute comme toute personne sensée le fait à toutes
ses cravates, nouer chaque matin. Il laissa sa chambre en
l'état, le lit défait et imbibé ; il ouvrit cependant la fenêtre pour
aérer, c'était son coté hygiéniste.
Quand il rentra le soir, il
n'y avait plus rien, plus de traces de quoi que ce soit. Il dîna,
regarda un peu la télé et s'endormit sans problème et fort rapidement en
lisant un quart de page du dernier livre de Christine Angot, c'était
son coté intello. Le lendemain était dimanche, il ferait une grasse
matinée.
Il se réveilla vidé, comme les fois où, il y a
quelques temps, choses pareilles s'étaient produites. Mais là, la
substance était plus fluide , et la sensation de déperdition plus
pénible, voire très douloureuse. Quand il se retourna, qu'il ouvrit
grand les yeux, il put constater l'horreur. Depuis des semaines, il
avait une fuite nocturne de songes. Ça s'était, certes, ressenti dans
son travail, ses performances, son chiffre en fin d'année, mais ça
pouvait encore se compenser, se supporter. Cette fois hélas, force lui
fut de constater, que l’ onirorragie était grave, sur ses draps, son
oreiller, jusque sur la moquette coulaient à flots ses rêves, répandus,
gâchés, irrémédiablement perdus...
.
09 mars, 2013
08 mars, 2013
pour Daniel
impossible de laisser un commentaire chez toi. because le filtre qui merde sérieux ! fais quelque chose ou c'est de rage que je vais devenir rouge !
Mon rêve de l'instant
J'accompagne une amie chez son vétérinaire. Elle vient y faire soigner un énorme gâteau carré au chocolat recouvert de pâte d'amande. Le vétérinaire apparait. Fort bel homme et visiblement homosexuel puisque vêtu d'un shetland rose et qu'il me regarde au fond des yeux... Il s'assied face à nous comme pour se mettre à table, soulève doucement la pâte d'amande d'un des angles du superbe gâteau et après examen attentif décrète l'air navré qu'il ne peut plus rien faire et qu'il vaut mieux le manger.
07 mars, 2013
et puis Mac Orlan, parce que c'est superbe et un peu oublié.
Mon hôtel est là dans la nuit
Tous mes amours sont sur le lit
Et mon cœur cherche une lanterne
Dans ce navire en perdition
Où la chance est au pavillon
Mais sans lanterne
C’est rue des Charrettes
Quand j’avais vingt ans
C’est rue des Charrettes
Dans la nuit des temps
Donnez des sous à cette enfant
Qui décourage les passants
Il lui faudra payer sa crèche
Régler ses torts et ses erreurs
Dans les bras d’un tôlier sans cœur
Un jour de dèche
Ah c’est un beau geste
N’soyez pas trop rat
Ah c’est un beau geste
Dieu vous le rendra
L’argent que vous me donnerez
Abolira tous mes péchés
Les flics vous prendront sous leur aile
Et vous irez tout droit au ciel
Des paradis pénitentiels
A tire d’aile
Pour ce que ça coûte
N’en faites pas un plat
Pour ce que ça coûte
Vous n’en mourrez pas
En attendant mes pieds sont nus
Tels étaient les pieds de Jésus
Ce n’est pas ça qui me console
Car marcher dans la rue nus pieds
Ce n’est pas bon pour la santé
Ca vous décolle
Pour tant de disgrâce
Ayez donc pitié
Pour tant de disgrâce
Faites la charité
Donnez moi seulement deux francs
Afin d’acheter un croissant
Un croissant chaud comme une offrande
En hommage aux et caetera
Le dabe amer et le bougnat
Et toute la bande
Merci ma bonne dame
Merci mon Jésus
Merci ma bonne dame
J’vous ai assez vus
Tous mes amours sont sur le lit
Et mon cœur cherche une lanterne
Dans ce navire en perdition
Où la chance est au pavillon
Mais sans lanterne
C’est rue des Charrettes
Quand j’avais vingt ans
C’est rue des Charrettes
Dans la nuit des temps
Donnez des sous à cette enfant
Qui décourage les passants
Il lui faudra payer sa crèche
Régler ses torts et ses erreurs
Dans les bras d’un tôlier sans cœur
Un jour de dèche
Ah c’est un beau geste
N’soyez pas trop rat
Ah c’est un beau geste
Dieu vous le rendra
L’argent que vous me donnerez
Abolira tous mes péchés
Les flics vous prendront sous leur aile
Et vous irez tout droit au ciel
Des paradis pénitentiels
A tire d’aile
Pour ce que ça coûte
N’en faites pas un plat
Pour ce que ça coûte
Vous n’en mourrez pas
En attendant mes pieds sont nus
Tels étaient les pieds de Jésus
Ce n’est pas ça qui me console
Car marcher dans la rue nus pieds
Ce n’est pas bon pour la santé
Ca vous décolle
Pour tant de disgrâce
Ayez donc pitié
Pour tant de disgrâce
Faites la charité
Donnez moi seulement deux francs
Afin d’acheter un croissant
Un croissant chaud comme une offrande
En hommage aux et caetera
Le dabe amer et le bougnat
Et toute la bande
Merci ma bonne dame
Merci mon Jésus
Merci ma bonne dame
J’vous ai assez vus
Le Clicquot de Poitiers.
Je parle
rarement d'orgue, et me découvre à l'occasion, même pas grave ! . Mais celui-ci, c'est toute une part de ma vie... Je
pense à tout le temps que j'ai passé à la tribune ou à l'intérieur avec
J.A Villard, avec mon père, avec mon frère aussi à cette merveilleuse époque où nous avions des relations privilégiées, tout seul aussi, j'avais
le droit et les clés... J'ai encore dans l'oreille les timbres de tous
les jeux, un par un autant que des ensembles, et la douceur intime et
chaude des claviers d'os et d'ébène... Le cliquetis chantant de
l'accouplement à tiroir, les tirants de registres lourds et souples à la
fois et le tremblant qui aux claviers faisait un vrai raffut du
diable.
Avec cet orgue, faut pas avoir honte de l'avouer, on a une relation charnelle... Y en a pas tant que ça...
Avec cet orgue, faut pas avoir honte de l'avouer, on a une relation charnelle... Y en a pas tant que ça...
06 mars, 2013
Biche oh ma biche ! ou, on ne pense qu'à bouffer...
On avait acheté au moment des fêtes un chapon et un rôti de biche. Déjà
quand c'est sur pied, ça prend une place énorme mais dans le congélo,
je vous dis pas !
Bref ce soir on a décidé de se faire la biche, le chapon, on est convenus de le descendre dans le limousin où dès Carême échu nous irons faire nos Pâques...
Alors, quand même, même si c'est de la biche qu'a pas connu l' hallali pas plus et heureusement que la curée on a décidé de se la faire en châtelains !
Je nous ai troussé une petite purée de céleri-rave/carottes/navets qui a elle seule... et comme j'ai toujours du coulis de rhubarbe à l'oignon, ma foi, comme disent les d'jeuns, ça devrait le faire ...
Comme un gland, j'y connais rien, je suis allé voir sur le web la durée de cuisson d'un rôti de biche. On me dit que c'est le moment de préchauffer le four...
Alors, ne m'en veuillez pas, mais je vous laisse !
Bref ce soir on a décidé de se faire la biche, le chapon, on est convenus de le descendre dans le limousin où dès Carême échu nous irons faire nos Pâques...
Alors, quand même, même si c'est de la biche qu'a pas connu l' hallali pas plus et heureusement que la curée on a décidé de se la faire en châtelains !
Je nous ai troussé une petite purée de céleri-rave/carottes/navets qui a elle seule... et comme j'ai toujours du coulis de rhubarbe à l'oignon, ma foi, comme disent les d'jeuns, ça devrait le faire ...
Comme un gland, j'y connais rien, je suis allé voir sur le web la durée de cuisson d'un rôti de biche. On me dit que c'est le moment de préchauffer le four...
Alors, ne m'en veuillez pas, mais je vous laisse !
Hugo, adios !
Hugo Chavez :
bons points
- s'appelait Hugo comme Victor
- a rendu les pauvres de son pays beaucoup, mais vraiment beaucoup moins pauvres.
- a créé dans tout le pays des orchestres de jeunes.
- a emmerdé les USA quand il le pensait nécessaire
- est le seul dictateur de l' Histoire honnêtement élu et même réélu sans magouilles.
mauvais points
- était d'un populisme ravageur
- très vaguement bi-polaire
- était sans honte antisémite
- fit confiance aux cancérologues cubains...
bons points
- s'appelait Hugo comme Victor
- a rendu les pauvres de son pays beaucoup, mais vraiment beaucoup moins pauvres.
- a créé dans tout le pays des orchestres de jeunes.
- a emmerdé les USA quand il le pensait nécessaire
- est le seul dictateur de l' Histoire honnêtement élu et même réélu sans magouilles.
mauvais points
- était d'un populisme ravageur
- très vaguement bi-polaire
- était sans honte antisémite
- fit confiance aux cancérologues cubains...
05 mars, 2013
Petit testament pour de rire
Petit testament pour de rire
Que feras-tu le jour du jour où tu devras
Mourir ? En ne sachant comment ni aller où ?
Dans tous les cas, c'est sûr, on est dans de beaux draps :
Linceul pour les veinards, aux autres, rien du tout...
C'est chiant pour la famille, les amis, l'entourage
Cette histoire de "l' après" qui vient bien trop avant
Moi, je m'en fous un peu, c'est vrai, de l'emballage
Je sais depuis longtemps, que ne suis que du vent...
Mais l'idée de laisser un quintal de viande
Sans le moindre vautour pour brosser mon squelette
Fait qu'en bon citoyen enfin je me demande
Si c'est bien raisonnable, d’une hygiène bien nette.
C 'est pourquoi je réclame une simple Ascension
Je sais, c'est arrivé, on en fait une fête !
Alors évitons-nous la moindre procession,
Et ce tombeau où vous inclinez votre tête...
Je partirai ainsi, comme les vieux prophètes
Sur un char enflammé ou sur un blanc nuage
Et je ris à l'idée de contempler ces têtes...
D'aucuns, j'en suis certain en seront verts de rage ...
Que feras-tu le jour du jour où tu devras
Mourir ? En ne sachant comment ni aller où ?
Dans tous les cas, c'est sûr, on est dans de beaux draps :
Linceul pour les veinards, aux autres, rien du tout...
C'est chiant pour la famille, les amis, l'entourage
Cette histoire de "l' après" qui vient bien trop avant
Moi, je m'en fous un peu, c'est vrai, de l'emballage
Je sais depuis longtemps, que ne suis que du vent...
Mais l'idée de laisser un quintal de viande
Sans le moindre vautour pour brosser mon squelette
Fait qu'en bon citoyen enfin je me demande
Si c'est bien raisonnable, d’une hygiène bien nette.
C 'est pourquoi je réclame une simple Ascension
Je sais, c'est arrivé, on en fait une fête !
Alors évitons-nous la moindre procession,
Et ce tombeau où vous inclinez votre tête...
Je partirai ainsi, comme les vieux prophètes
Sur un char enflammé ou sur un blanc nuage
Et je ris à l'idée de contempler ces têtes...
D'aucuns, j'en suis certain en seront verts de rage ...
Jérôme Savary a rejoint ses Animaux Tristes...
Ah ! Jérôme Savary ! Le Théâtre de la Cité
Universitaire, le Grand Magic Circus et ses animaux tristes, Tarzoon la
honte de la jungle, etc. C'était super, marrant, subversif. En bon
argentin de naissance, il avait précédé Alfredo Arias et le TSE. Et puis
contrairement à ce dernier toujours et encore imprévisible, il est
devenu une sorte d'institution, habile, pro, mais sans surprises comme
celles qu'il avait si allègrement combattues. Ah si ! une drôle de Mère
Courage à Chaillot dans les années 90.
Allez ! une pensée aimante pour sa première période !
Bref, l'aurez compris, Savary est mort et c'est bien triste quand quelqu'un meurt qui vous a tant fait rire.
Allez ! une pensée aimante pour sa première période !
Bref, l'aurez compris, Savary est mort et c'est bien triste quand quelqu'un meurt qui vous a tant fait rire.
04 mars, 2013
Histoires de chats
Je l’appelle Madame Auxchats parce que tous les soirs, qu’il pleuve, qu’il vente, que l’orage menace ou crève, que la neige ait tout recouvert, que la canicule l'épuise, elle vient nourrir ses chats. Elle a installé sur un muret que domine une grille, des mangeoires surmontées d”un film d’aluminium pour éviter l’inondation des averses fréquentes. Elle y dispose le viatique félin de la journée. Mais c’est le soir qu’elle débarque en voisine avec son cabas. Elle aligne sur le mur autant de sachets que de chats, chacun ayant le sien en fonction de ses goûts et de sa santé. Elle se ruine en croquettes qu’elle achète chez le véto au prix fort. Et je vous jure que c’est pas simple, car ils s’en foutent, les greffiers, ce qu’il veulent c’est bouffer, bouffer n’importe quoi pourvu que ça se bouffe. Alors c’est comme autour d’une table de famille nombreuse. Elle rappelle à Mimine qu’elle ne doit pas manger les croquettes de Minouche, que Minouchette doit attendre que Miaule ait fini pour venir manger les siennes. Quand à Chatoune il faut se hisser sur la pointe des pieds pour lui donner sur un mur bien plus haut sa part qu’il veut manger tranquille.
Quand Madame Auxchats est absente, ce qui est rarissime, elle à un plan B, une voisine charmante et aussi obsessionnelle qu’elle, qui vient à l’heure dite se livrer au rituel.
Seulement il y a deux jours, il y avait que je n'avais encore jamais vue une dame à une heure totalement indue qui fut fort gênée quand je vins lui demander si elle était le plan C... Elle venait de distribuer une pâtée bizarre avant de disparaître...
Aujourd’hui, je n’ai vu que deux chats sur les cinq . Je n’ai rien dit mais je crains le pire !
Un serial cats killer dans le quartier... Je peux me tromper...
Ca s’est déjà vu !
03 mars, 2013
Aguigui Mouna for ever !
Bien sûr, ils ne sont pas légion ceux qui se souviennent d' Aguigui
Mouna qui fut de 1968 à sa mort en 1999 une figure de Paris. Il
vendait ses poèmes et haranguait les gens d'un discours excessif de bon
sens absolu.. Il se trimbalait sur une bicyclette qui tenait de
l'alezan des chevaliers, de la carriole des rois fainéants et de la
fusée interstellaire.. Il a visiblement fait des petits, à moins que Paris n'attire ces gens exceptionnels. Celui -ci que j'ai découvert aujourd'hui et qui vient de débarquer Dieu sait d'où est particulièrement somptueux. Mais comme il était en déplacement j'ignore tout de son propos. Je vais revenir pour l'écouter dès que je peux, s'il est encore à Paris.
Un peu de "littérature"...
Trouvé dans une
poubelle un livre de Daniel Pennac qui s'appelle "La petite marchande
de prose". Puisque je l'ai sauvé de la décharge, je me dis que je vais
le lire. J'ouvre par hasard à la page 133 , c'est le début du chapitre
16. Je lis :
"Rien qui ressemble à une suite du Crillon comme une autre suite du Crillon" - pour qui ne fait pas collection de suites."
Voilà je referme le bouquin , il va rejoindre sans regret les ordures d'où je n'aurais jamais dû l'extraire
"Rien qui ressemble à une suite du Crillon comme une autre suite du Crillon" - pour qui ne fait pas collection de suites."
Voilà je referme le bouquin , il va rejoindre sans regret les ordures d'où je n'aurais jamais dû l'extraire
Quand je pense
que ça fait trois jours que nous vivons sans pape ! j'en frémis et me sens plus qu'orphelin, cruellement abandonné .
02 mars, 2013
Ca c'est pour Daniel ( rediffusion )
Dès que j’entends un mot je craque !
Comme un enfant je m’en amuse
Je lui cherche rime. J’abuse
Car je suis un métromaniaque.
Dès que je commence une phrase
Le matin lorsque je me rase,
Mon obsession me turlupine
Le mot me suit dans la cuisine.
Je ne saurai rien avaler
Si ne puis rime lui trouver.
Je cherche une rime à tartine
Mais détestant la margarine
Je me résigne au bout d’une heure
A la couvrir encore de beurre.
Tout irait bien si de surcroit
Le contrepet dans sa folie
Et le calembour, son bras droit
Ne se joignaient à ma manie...
Tout ça pourrait encore passer
Si le rythme dans sa fureur
Ne venait, pour mon grand malheur
A mon obsession ajouter.
J’alexandre et j’hexamétrise
Je compte les pieds, je césure
Je diérèse, je synérise !
Je deviens fou, la chose est sure.
En attendant, c’est démoniaque
Je ne suis qu’un métromaniaque...