Vous l'aurez remarqué, ça fait quelques temps que j'affiche mes goûts pour les musiques "orientales" classiques ou de variété et ce, du Maghreb au Caucase...
Et à cette occasion je me rappelle, comme la comptine précédente, un tas de trucs ayant de près ou de loin un rapport avec une période de décolonisation dont nous voyons, aujourd'hui, l'achèvement par la mise en déroute de ceux qui prirent indument le pouvoir une fois les français évacués..
C'est ainsi que je me souviens de Bob Azzam qui fit deux énormes succès, repris par Dario Moreno, en pleine guerre d'Algérie avec des chansons particulièrement abjectes en ce qu'elles continuaient de propager une image de l'arabe-burnous, futile et un peu couillon au moment où il était en train de nous virer avec pertes et fracas.
Bob Azzam, me direz-vous, était arabe. Certes, mais il était libanais et, de toute évidence s'appelant aussi Georges, chrétien libanais... Et, comment pouvait-il l'ignorer, il collaborait, fût-ce passivement, avec la France coloniale agonisante, chantant en se tortillant mais sapé comme un bon français, des couillonnades assez dégradantes, du genre "Mustapha" ou "Fais-moi du couscous, Chéri" dans la grande tradition "mon-z-ami" de la comptine que je vous rappelai.
jugez-en vous-même :
Et à cette occasion je me rappelle, comme la comptine précédente, un tas de trucs ayant de près ou de loin un rapport avec une période de décolonisation dont nous voyons, aujourd'hui, l'achèvement par la mise en déroute de ceux qui prirent indument le pouvoir une fois les français évacués..
C'est ainsi que je me souviens de Bob Azzam qui fit deux énormes succès, repris par Dario Moreno, en pleine guerre d'Algérie avec des chansons particulièrement abjectes en ce qu'elles continuaient de propager une image de l'arabe-burnous, futile et un peu couillon au moment où il était en train de nous virer avec pertes et fracas.
Bob Azzam, me direz-vous, était arabe. Certes, mais il était libanais et, de toute évidence s'appelant aussi Georges, chrétien libanais... Et, comment pouvait-il l'ignorer, il collaborait, fût-ce passivement, avec la France coloniale agonisante, chantant en se tortillant mais sapé comme un bon français, des couillonnades assez dégradantes, du genre "Mustapha" ou "Fais-moi du couscous, Chéri" dans la grande tradition "mon-z-ami" de la comptine que je vous rappelai.
jugez-en vous-même :
ah, c'est de l'humour ? ok, mais désolé, c'est pas le mien.
Le problème c'est que ça reste là! Bob azzam est inévitable dès qu'on évoque l'époque... De plus ces chansons sont absolument hilarantes... Et faisaient même rire, j'étais bien jeune mais je m'en souviens, des militants pro-FLN y compris des "porteurs de valise" que j'ai eu l'honneur de connaître...
RépondreSupprimerLe travail d'ingénieur de Bob azzam existe aussi... Lindignation est toujours...hum: disons construite.
oui, ok, "la chambre à écho"... et Mussolini est excusable car il a fait assécher les Marais Pontins, on connaît la chanson.
RépondreSupprimerLe fait d'avoir fait rire des militants pro-FLN ne change rien à l'affaire et à dire vrai, on s'en tape, car on pouvait être un courageux porteur et con comme une valise.
Bob Azzam, c'est le bon bougnoule, le cousin assumé du nègre Banania. Pas de quoi être fier.
Ingénieur ? Ok, Boris Vian aussi...
"Le déserteur" et "Johnny fais moi mal" et "Fais-moi du Couscous" et "Mustapha", quatre œuvres d'ingénieurs, quasi- contemporaines...
Quand à l'indignation, nous en connaissons sans doute vous et moi qui en font eux aussi un quotidien et très salutaire usage et qui sont mal placés pour s'indigner de l'indignation des autres.
A moins que la leur soit la seule qui soit convenable, utile, voire salutaire, non ?