16 avril, 2010

Sensibilités successives

Ce matin Borloo ministre pluridisciplinaire cause sur Europe. Il cause des dégâts des eaux en Charente maritime et en Vendée et des graves problèmes que ça entraîne pour les sinistrés. Il revient, c'est évident sur ce qui avait été hâtivement proposé, expropriations, rachats globaux, bref de quoi soulever une révolte dans des départements politiquement amis... Alors, il fait le grand jeu, Borloo. Empathie, sympathie, émotions, description des drames, rien que du vécu, des trémolos dans la voix, il a vu, il y était, il peut témoigner ! Même que les questions que l'interviouveur lui pose sont presque indécentes au regard de ce qu'il a vécu, sur place. On le gratte encore un peu et c'est sûr, il va pleurer.
Aussitôt après, c'est le jeu du direct, on l'interroge sur ses rêves d'avenir, candidat, pas candidat pour 2012... Alors, d'un seul coup, il redevient badin, rigolard, lui qui trente secondes avant pleurait le sort des sinistrés, et l'intervioue de s'achever dans la rigolade généralisée.
Comment ils disaient, Vian et Salvador, déjà ? Ah oui ça me revient, " Un bon coup de savates dans les fesses, ça vous r'f'ait une deuxième jeunesse !"...

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire