08 mars, 2010

Allez une petite dernière pour la route...

C'est à la radio aujourd'hui. Une jeune femme explique pourquoi elle n'est pas féministe et comment, puisque c'est visiblement antinomique, elle a choisi d'être mère au foyer. Elle a fait de sérieuses études de droit (pas de socio, c'est évident...) et elle a, après avoir exercé quelques temps une profession, choisi d'élever ses enfants. Elle est heureuse, elle est contre l'avortement place-t-elle et replace-t-elle avec insistance en passant. Mais bien sûr tout le monde a le droit de faire ce qu'il veut.
Alors je voudrais bien savoir pourquoi on trouverait ce choix respectable et à l'abri de toute contrainte quand celui d'être voilée serait une incongruité dont le volontariat serait des plus suspects ?
Il y aurait donc deux sortes de femmes, celles honorables et libres qui choisissent d'élever au grand jour une portée de petits intégristes catholiques, et celles honnies, esclaves qui se voilent pour mieux engendrer en lousdé de petits salafistes en puissance...
Je n'imagine pas un instant que la femme catholique intégriste avec son serre-tête en velours, son kilt, son chemisier blanc et son rang de perles, serait plus libre dans son uniforme que la femme musulmane avec son strict et sinistre hijab dans le sien...

4 commentaires:

  1. l'histoire du voile and co , ne renvoie qu'à l'aliénation des femmes en général.
    je pense à tous ces humains, les barbus en tout genre qui ne sont pas foutus d'être libres avec eux mêmes et qui font chier la terre entière; Dans cette catégories, y a même des femmes à barbe, c'est garanti
    et des hommes imberbes, j'imagine.

    la liberté intérieure, c'est fou comme ça fout la trouille. je sais j'enfonce des portes ouvertes.

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  2. Oui, on peut avoir le serre-tête ou le voile, à l'intérieur...
    mais ce que je voulais dire, c'est la différence de traitement entre deux façons de "s'intégrer". Je voulais émettre quelques doutes sur la liberté réelle de choix des braves dames de Saint Nicolas du Chardonnet( ça existe toujours). Il n'est pire contraintes à anéantir que celles qu'on s'applique. On peut finir par se débarasser d'un maître, sauf quand ce maître c'est soi-même...

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  3. Anonyme1:34 PM

    Voilà un article qui répond exactement au mien de ce matin, PP : très claire, la derniere phrase, bien articulée et qui remet les choses en place : oui, à partir du moment où la femme est anesthesiée par quoi que ce soit y compris l'amour ( houla !), elle n'est plus libre et ce n'est pas sa coiffure qui y changera quelque chose.

    Est ce de même pour les messieurs ?

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