13 décembre, 2007

Philippe Meyer sur France Inter : un succédané de Vialatte, un ersatz de Art Buchwald, ça continue

J'ai re-posté en octobre dernier, après avoir encore entendu l'imbécile Meyer à France Inter alors que je l'imaginais rayé de la grille, un message que j'avais écrit un an auparavant.

pour mémoire (je reproduis le même message pour éviter toute équivoque ) :

http://pplemoqueur.blogspot.com/2005/10/un-succdan-de-vialatte-un-ersatz-de.html

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Philippe Meyer tous les samedis matin...

Mon chien qui est un chien de goût hurle à la mort dès le générique car il préfère avec raison la version originale du Tic-Toc -Choc ou (les) Maillotins au clavecin...

Philippe Meyer, c'est le Art Buchwald du pauvre, ce qui n'est pas peu dire car Art Buchwald était à l'humour ce que mon charcutier traiteur du coin (macédoine de légumes et pieds de cochon en gelée ) est à Fauchon et Hédiard réunis...

Philippe Meyer, c'est du succédané de Vialatte, ça voudrait avoir la couleur du Vialatte, le goût du Vialatte, mais ce n'est même pas du Vialatte, ce qui en soi n'est bien grave, car Vialatte , entre nous, quoi qu'on pense ou qu'on dise, il y a quand même plus drôle...

Philippe Meyer est tellement réducteur-lamentable que lorsqu'il cite du Vialatte, on croit que c'est du Meyer... Je serai ayant-droit de Vialatte, je protesterai...

Alors Philippe Meyer c'est quoi ?
C'est le contentement de soi, l'absolue certitude d'être dépositaire d'une drôlerie endogène, d'un humour médullaire, d'un esprit naturel...

Philippe Meyer est l'une des rares créatures radiophoniques dont on peut entendre les sourires de contentement annonceurs de chacune des saillies . Les bouffons avaient des grelots, Philippe Meyer a un sourire qu' il agite violemment avant que de sortir une subtilité répétitive ( Philippe Meyer, mammifère omnivore, ) des qualificatifs ampoulés de littérature réitérative ( matutinale, pour l'exemple) et quelques tournures soigneusement élégantes (passé surcomposé, entre-autres) ...

Philippe Meyer parle actuellement de chansons françaises. Il a concocté un concept qui serait une sorte d'exercie d'anthropologie minimale de la musique , d'analyse pseudo- structurale de la chansonnette, ainsi qu'un tribunal de l'intelligence chansonnière dont il serait le juge et le procureur autoproclamés...
Au début on a pu trouver ça drôle... Quatre ou cinq ans après cela devient insupportable. Car, comme celui de son compère Lodéon, le fond de commerce de Meyer n'est plus de première fraîcheur... Ca sent la ragougnasse, le propos faisandé, le rabachage de date-limite....

Où êtes- vous, Jean-Christophe Averty où même Jean-François Kahn ?

J'ai failli, un moment, avoir à son égard une tentation compassionnelle... Jusqu'à ce que je reconnaisse définitivement qu'en fait Philippe Meyer n'est dans l'ordre :
qu'un imbécile sonore ,
un prétentieux bavard,
un érudit de pacotille,
un cuistre,
une nuisance radiophonique ,
un miasme hertzien...

Il a eu quelques temps un équivalent qui le suivait dans la tranche horaire de France inter du dimanche matin, il a, Dieu merci, disparu...

Meyer c'est comme Amédée , comment s'en débarasser ?
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Je viens de recevoir à l'instant en réponse, le message suivant tel quel copié collé :

"debarrasser, ça prend deux R, ignare
Cela dit, vous me semblez vous-même bien suffisant et pompeux. Je soupçonne, derrière le pseudo, un ëtre racorni et atrabillaire utilisant la critique agressive en arme d'auto-défense. L'humour est un don dont vous ne semblez pas avoir bénéficié. Je ne vous salue pas, ou alors bien bas...."*

auquel je réponds par le message suivant :
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Et bien dans ce cas là, le meilleur moyen d'exprimer son mépris, ne serait-il pas celui d'ignorer, simplement. Pour ce qui est de la faute que vous considérez comme étant d'orthographe, vous êtes sans doute sténodactylo professionnel(le) pour ne pas prendre en compte avec indulgence la possibilité de la coquille... Mais vous êtes tout simplement, radicalement con, que vous soyez Meyer lui-même, ce qui paraît assez improbable , ou l'un de ses affidés ce qui est tout aussi lamentable... Prendre la défense d'un cuistre ou de soi-même ? franchement c'est dans le cas présent d'une tristesse absolue... Pour ce qui est de l'humour ? me concernant, je n'en ai en effet aucun ( je suis d'un chiant rédhibitoire) et ne prétends pas en avoir, puisque contrairement à certains, je n'en fais pas commerce...

Maintenant soyons sérieux : quand on fait des reproches, il faut être irréprochable :
"Débarrasser" prend aussi un accent sur le "é".
Un être, racorni ou non se pare d' un accent circonflexe et non un tréma...
Pour ce qui est d' "atrabilaire", un "L" suffit", nous en conviendrons, j'imagine...

Quand à mon agressivité, arme d'auto-défense... Encore eût-il fallu que je me sentisse attaqué ...( et oui la concordance...)
Et puis quand un blog vous accueille et vous laisse libre de vous exprimer, il est plus que correct de signer son message... de son nom... à défaut de son pseudo...sinon ça de vient un "graffiti" sur un mur et comme disait mon grand père," le mur, c'est le papier des ânes "....
Pour ce qui est de me "saluer bien bas" ... au cas ou vous l'ignoreriez, plus le salut est bas et plus il est servile...
Pauvre con, disais-je ? non, triste con ...
.

5 commentaires:

  1. Anonyme8:27 PM

    (note du claviste correcteur, j'aime bien son émission, enfin parfois). Et je fais mon outing, je préfère les textes sans fautes .... c'est normal non ?

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  2. Merci B
    Je suis quand même étonné que vous ne soyez pas exaspéré par cet individu qui transpire le contentement de soi et exsude chaque semaine pendant une heure la plaisanterie réitérative. C'est d'autant plus con, qu'il a été capable de faire le commentaire remarquablement intelligent du film de Rossif "De Nuremberg à Nuremberg" à moins, mais je pense que non, qu'il n'en ait été que le lecteur.

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  3. Ah, ah ! Vous ne l'avez pas loupé !

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  4. Bonsoir. Je partage tout à fait votre opinion quant à Philippe Meyer qui est un champion du monde - référence au dîner de cons - dans le domaine de la cuistrerie; un fâcheux qui étale sa culture et un vieux réac. Il paraît toutefois pluôt inoffensif.
    Quant à votre orthographe, la pire des fautes que vous avez commises est l'utilisation du futur de l'indicatif au lieu du conditionnel présent dans la phrase qui commence, je crois, par "Je serai les ayant-droit..." Mon orthographe n'étant parfaite qu'après relectures et vérifications, je vous pardonne vos faiblesses qui s'accordent pourtant mal avec la langue soutenue que vous utilisez. Amista.

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  5. Cher Emil
    Merci de votre sympathique message.
    Pour ce qui est de l'orthographe, vous oubliez qu'il est soumis à une contrainte terrible, le geste sur le clavier, bref la dactylographie...
    Maintenant puisque vous me chercehz sur ce terrain, je vous renvoie l'ascenseur : "la pire des fautes que vous avez commises" me dites-vous... Emile vous êtes imprudent, c'est : "la pire des fautes que vous avez commise ", pas d'"S" à moins que vous me lisiez et me reprochiez cette faute depuis des années ... ...
    Allez, sans rancune(s) !

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