Actuellement je rêve "énormément", enfin, je me souviens "énormement" de mes rêves. De tout, de rien, des rêves pour psychanalystes, des rêves rien que pour moi, (ce qui n'empêche pas... ça peut être les mêmes ! ) des frais, des nouveaux, des dont je suis fier, des dont je le suis moins, un peu comme les oeuvres qu'on fait. Mais aussi des récurrents, vieillots, usés jusqu'à la trame mais qui font encore à chaque fois leur effet. Dieu ! que je suis bon public. J'ai beau les connaître par coeur, à chaque fois, au lieu d'appuyer sur le bouton "off" pour éteindre la machine, trop content, je laisse faire... Toutefois, je crée des raccourcis, un peu comme si la pratique de l'avance rapide au magnétoscope se transposait au rêve, ce qui n'est pas forcément impossible. Il m'arrive même, puisque cette possiblité m'est offerte, de rebobiner le rêve quand il est plaisant, ou quand j'en recherche, l' ayant toujours ratée, la fin depuis ( peut-être) vingt ans ou plus... et de me le repasser ainsi dans l'espoir jamais satisfait d'en connaître la chute... Je suis persuadé qu'en matière de rêve, le cerveau a intègré les termes de "reverse" et "forward" et s'en sert... Seuls le "on" et le "off" sont (encore à ce jour) hors de sa compétence...
je rêve ne accéléré. Rêve en temps réel. En tempo allegro. Jaculatoires et Introït comme Motets me visitent. Ah!!! La vie est longue mais le temps passe vite.
RépondreSupprimeramical bisou d'écuelle, OuarfGrf! GrrR!