10 janvier, 2007

Ce soir : cuisine

Mon père disait " On ne regarde pas à un seau d'eau pour faire une bonne soupe ! ".
Il disait aussi, (mais peut-être est-ce ma mère) " La cuisine c'est l'art d'accomoder les restes ".
Ce soir il me reste trois carottes, quelques oignons, de l'ail et un pain de tofou.
Voilà !
On rape les carottes à la main, avec la grosse rape. Quand on rape avec la petite, la carotte se change en foin sucré.
On coupe finement un gros oignon, ça fait un tiers oignon/deux tiers carottes.
On hache-menu une gousse d'ail.
On coupe la moitié du pain de tofou en petits cubes
et on mélange tout ça, délicatement, car , vous le savez, le tofou a tendance à "s'ébeurziller".
On fait une vinaigrette avec une pointe de moutarde, de l'huile de noix et du vinaigre de vin. Un peu de poivre, de sel de mer et voilà.
Et bien cette recette nipo-poitevine est tout simplement délicieuse. Un petit coup de rouge ( pas de saké, dommage ! ) là-dessus et hop !
On est bien content !
La prochaine fois je vous parlerai du concombre à la chantilly de wazabi.

7 commentaires:

  1. Anonyme9:32 AM

    Et les lasagnes au Pouligny st pierre ?

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  2. Anonyme12:39 PM

    Salut p.p,

    Ce soir, y'a aussi James Sacré !

    Bah oui, il y a une maison de la poésie à Poitiers, dirigée par Jean Claude Martin (qui à publié plusieurs recueils, et qui pratique la conservateurie à la B.U de Lettres de Poitiers) ; On trouve dans l'asso des gens de Mots en Scène (dont Elisabeth Pelloquin, adorable, toujours la pèche, qui déclame bien), l'animatrice de l'atelier d'écriture "le Jardin aux Sentiers qui Bifurquent" (Catherine Baptiste, qui a aussi publié un recueil, et qui enfanta récemment une petite Blanche), Véronique Desjoyaux (une autre auteur que j'aime beaucoup, enseignante, verbe doux-tranchant)...
    Je me suis investi un moment à leurs côté, et puis j'ai tourné les talons pour divergeances d'opinion (au pluriel); Je pensait qu'il serait plus amusant et plus marquant de faire descendre la poésie dans la rue, de déclamer là ou on l'attend le moins (...mais là ou c'est pas trop con : files d'attente de cinés, attentes avant des concerts, avec accords des tenanciers des lieux, etc.) Pour FAIRE CONNAITRE, au début, avant de passer à d'autres choses...
    Mais faire connaître la MDLP, ça n'avait pas l'air de trop les tenter... (on m'a confié une peur des mauvais auteurs qui se seraient incrustés pour qu'on les aide à publier... Salauds de jeunes auteurs ! Bon, je suis de mauvaise foi, ils souhaitent surtout défendre une poésie exigeante, et ne pas perdre de temps avec des prétentieux calamiteux... Au risque de rester très discrets. C'est réussi : tu n'étais pas au courant de l'existence de la maison de la poésie de Poitiers.)
    A leur crédit, cependant, des auteurs malins qui viennent rencontrer les Poitevins. (Mr Martin possède tout de même un sacré carnet d'adresses.)
    Mais l'audience qui vient voir lesdits auteurs sera t-elle eternellement composé des seuls membres du bureau & sympathisants de la MDLP ? Réponse ce soir. (C'est gratuit !)
    Et puis qu'importe : j'irais voir James Sacré.
    (J'irais d'autant plus qu'on m'a reproché un manque de courage, pour ne pas avoir été aux dernières réunion...)
    Voilà, donc. Tu sais à peu près tout.

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  3. Lapiésiedanslarue?Fautvoirinsurection poétique et la fée cabossée!
    C'est curieux mais depuis fort longtemps,je prépare, de tens en temps des chantilly au raifort (c'est la même racine que le wasabi.Et dc'st plus goûteux, on en fait de l'excellent en Alsace) parfaites vers les chucroutes légères (cuites à la vapeur) au poisson. avec ds quartiers d'agrumes? Ben oui..
    Ce soir: potage aux cèpes et aux chataîgnes, petit civet de colin aux lardons, et croquettes de vermicelles au miel et aux noix. A moins que je ne change d'avis: j'ai un pied de porc que je me ferais bien à la chinoise, gingembre, soja, ail et autres machins que la cuisine populaire chinoise réussit! Ce sera peut-ête ppur demain.

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  4. Vous nous donnez faim de l'autre bord!! Bande de jouisseurs mangez bien. Ben acim Ben acim.

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  5. Ah ben! c'est de la bouf de pauvre qu'on se fait ! tiens, par exemple, les pennes au fois gras ! Y a que les fauchés pour faire ça . Pas la peine de prendre du fois gras top du top, non, du tout venant, mais rapé sur les pennes, en copeaux, c'est simple, mais de bon goût...

    Honnêtement, de Rudder est encore plus baffreur que moi ! son père fut (entre autre) un critique gastronomique influent du Gault et Millaut... Personne n'est parfait !

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