08 juin, 2006

États d'âme d'artiste !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Certains soirs je fais le point... sur ce que j’aurais aimé avoir écrit et composé...

On pourrait croire que c’est “l ‘Art de la Fugue” par exemple... Tout faux ! l’œuvre de Bach que je lui jalouse, c’est, ou plutôt, ce sont les Sonates en Trio pour Orgue.

Ce soir, eu égard à mes sensibilités successives, j’aurai aussi aimé avoir écrit :
“ Le Pâtre sur la montagne” de Schubert,
Les “Nuits d’Été” de Berlioz
la plupart des “Airs “ des opéras de Puccini (voire tous ses opéras...),
et de ceux de Monteverdi et de Purcell...
mais aussi l’ air de Wilja de la “Veuve Joyeuse”...
“L’ Enfant et les Sortilèges” dans sa totalité ,
Le “Concerto pour orchestre” de Bartok
Une bonne partie de l’Oeuvre de Gesualdo,
Lulu et Woyzeck.
“ Zueignung” de Strauss
Les Trois Danses de Jehan Alain
et une bonne partie de l’œuvre de Duruflé.
L’ “Ouverture” de Tailleferre,
Quelques mélodies de Fauré et autant de Poulenc,

Et, puisque je suis éclectique et que j‘en viens au chant donc à la chanson :
“La folle complainte” de Trenet/Trenet
et...
et oui et sans vergogne : “L’île Hélène” de Nougaro/Cassar ...
deux chansons qui réduisent à néant l’allégation qui veut ( quoi qu’en eût dit Gainsbourg) que ce genre serait “mineur” et réexpédient à leur place vers cro-magnon , les Bogaerts, Delerme et autres M... (dussè-je choquer E-start ) i.e , à la limite extrême du langage articulé et de la pensée primitive...

Je pense vraiment que Nougaro c'est bien... J'en reparlerai

Tiens... Y a pas de chansons de Lama dans mon choix...



15 commentaires:

  1. Anonyme9:46 PM

    Mon cher PP, bien que je sache à quel point vous a amusé la formidable polémique alimentée par la véhémence des défenseurs de Serge L. (je n'écrit pas son nom dans l'espoir que ce message passera à travers les mailles des toiles de nos ferventes groupies), ne comptez pas sur moi pour endosser le manteau de croisé façon Marie-Christine ni pour monter à l'asssaut avec une guitare rose en étendard !

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  2. E-start de mon coeur.

    Je n'ai pas pensé ça un seul instant. C'était réellement, et vous vous le savez bien, un préalable affectueux à toute argutie dont nous ne pouvons pas faire l'économie de l'avoir un jour en privé ! et là, purée ! ça va chier ! Au fait quand ? (Le basilic frais est arrivé )
    Bises et rebises !

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  3. Anonyme11:56 PM

    Les poètes vois tu, il ne faut pas les vivre
    Il faut les rencontrer le soir au coin d'un livre
    Ô, qu'une brume épaisse à jamais te protège
    De leurs serres d'oiseaux enfouies sous la neige
    Et leur plaintes ne sont qu'un avatar du vent
    S'il faut les aimer morts, il faut les fuit vivants.

    Imagine les tous
    c'que tu veux
    Tendres et dous
    Mais surtout
    Reste à distance d'yeux
    Ne t'approche pas d'eux

    Les poètes, vois tu sont des oiseaux en cage
    Qui déchirent des coeurs pour s'offrir des orages
    Boudeuse dans ton attitude d'Odalisque
    Rêve- toi dans leurs vers, mire toi dans leurs disques
    Laisse-les te séduire avec leurs mots en croix
    L'important c'est eux , c'est ce que toi tu crois.

    Imagine les tous
    c'que tu veux
    Libres et fous
    Mais surtout
    Reste à distance d'yeux
    Ne t'approche pas d'eux.

    Les poètes vois tu, sont des oiseaux sans aile
    Qui sont tombés du ciel pour suivre une étincelle
    Tu auras beau te parer d'or et parfumer
    On ne console pas, un oiseau déplumé.

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  4. Plus simplement :
    Le poète vois-tu, c'est toi, c'est moi, c'est l’autre
    C’est un jet d’encre absurde, aux confins d’une page.
    Un mot joli qui plait, un autre qui fait rage,
    C’est une idée magique, un pré où l’on se vautre...
    Dans l’herbe à peine fraîche ou coule encore le sang
    Et du dormeur du val et du lecteur du rang...

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  5. Plus simplement encore :

    "La poèsie, c'est un court-circuit de sens entre les mots..."


    Bruno Schulz

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  6. Anonyme9:59 AM

    QUAND ON REVIENT DE LA
    qu'on a poussé des cris
    qui vous laissent des rides,
    qu'on a bluffé l'ennui
    par deux ou trois suicides,
    QUAND ON REVIENT DE LA...

    de ces jours qu'on détruit
    dans des nuits qui s'oxydent
    au grès d'hara-kiri
    que le hasard décide
    QUAND ON REVIENT DE LA...

    de tous ces mauvais lits,
    ces larmes, ces liquides,
    on se sent si petit,
    on se méfie des guides
    QUAND ON REVIENT DE LA...

    de ces jeux, de ces gens
    qui pensent avec leur bide,
    juchés sur leur argent,
    ces gens qui nous déciment,
    QUAND ON REVIENT DE LA..

    on voudrait qu'nos enfants
    échappent à leur acides,
    à leurs noces d'argent,
    à leur bonheur aride,
    QUAND ON REVIENT DE LA...

    on porte son aura,
    comme les cariatides
    portaient les anciens toits,
    on se sent tellement veules,
    on vient de tellement bas.
    Alors, comme un aïeul,
    on s'en va faire un trou,
    au pied du vieux tilleul,
    là où les enfants jouent,
    un jour de pas très chaud,
    un jour d'un peu trop froid ;
    on retourne là-haut,
    puisque l'on vient de là.

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  7. Si l’on revient de là
    Ce n’est pas pour des prunes...
    C’est pour boire du soleil
    Et s’inonder de lunes...
    Enlacer les comètes
    Et dans la voie lactée
    Baiser comme des bêtes
    En rut et sans ratée...

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  8. Anonyme1:04 PM

    vous rebondissez magnifiquement bien je suis admirative. Bel exercice de style.

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  9. Merci... Mais honnêtement, c'est comme les calembours et les contrepéteries, ça ne relève que d'une structure mentale, et de son entretien...

    Mais sur qui rebondis-je ? Si c'est sur vous ( en tout bien tout honneur ! )vous servez bien au jeu !

    Amicalement

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  10. Anonyme1:17 PM

    Non, rien je vous l'avoue
    Rien ne vaut, vous
    De vous je suis dévot
    Rien ne vous vaut

    Certes le soir, les soleils sont splendides
    Et la vasque d'eau claire où la lune s'ébat
    Mais rien ne vaut l'écho d'un coeur qui bat
    Dans le halo d'une étreinte liquide

    Non, rien je vous l'avoue
    Rien ne vaut, vous
    A vos parents bravo
    Rien ne vous vaut

    Certes le sable où les chevaux cavalent
    Et la barque qui rentre au soir ont des attraits
    Mais rien ne vaut ces murmures distraits
    De vos colliers bavards qui brinquebalent

    Certes le vent, les forêts, les cascades
    Et les salves d'oiseaux dans les hauts séquoias
    Mais rien ne vaut cet instant qui criât
    Comme un jet d'eau entre deux barricades

    Non, rien je vous l'avoue
    Rien ne vaut, vous
    Téquila ni pavots
    Rien ne vous vaut
    Non, rien je vous l'avoue
    Rien ne vaut, vous
    Diva de mon rêve ô
    Rien ne vous vaut
    Non, rien je vous l'avoue
    Rien ne vaut, vous
    De vous je suis dévot
    Rien ne vous vaut ...

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  11. Vous me voulez, je vois !
    Et m’en voyez ravi.
    Vos doux aveux divins
    Me ravivent le vit...
    Que ces vœux, que j’ envoie
    En aveugle, j‘avoue.
    Arrivent, bien en vie.
    Au plus voilé de vous...

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  12. Anonyme11:53 AM

    Faut-il encore que tu veuilles,
    Je veux te cueillir feuille à feuille,
    Disperser d'abord tes sandales,
    Au hasard, comme deux étoiles

    D'abord tes cils et tes cheveux
    Et puis ... enfin si tu le veux
    Baiser tes seins écarquillés
    Et tes gestes éparpillés

    Et puis infiniment descendre
    Et là où, tiède sous la cendre
    Incandescente, un peu de braise
    Attend que cent baisers l'apaisent

    Comme un oiseau couve son nid
    M'attarder jusqu'à l'infini
    Te saliver jusqu'à ce que
    Cent mille anges ferment tes yeux, tes yeux

    Je veux t'aimer feuille après feuille
    Faut-il encore que tu veuilles !!!

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  13. Il faudrait surtout que tu saches
    Avant de délier mes cothurnes,
    De verser sur moi quelques urnes
    De baisers fous, pour mieux éteindre
    Ces feux qui, crois-tu, me font geindre,
    Que je porte bouc et moustaches...

    Que sur mon bras, peu délicat
    On peut voir un gros tatouage
    Et sur mon sein, ce prédicat :
    “Mort au vaches “ et un cœur en cage...
    Après ce lourd certificat,
    Toujours d’accord pour l’effeuillage ?...

    Nobody’s perfect !

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  14. Anonyme8:20 PM

    On se disait des mots
    Le soir dans les bistrots
    On se confiait des choses
    Qui disaient pas grand chose
    Pas grand chose
    On se disait les gens
    On se disait l'argent
    On parlait, on parlait
    Et puis on reparlait
    Quand nos rêves pensaient ...

    Quand est-c' qu'on fait l'amour
    Quand est-c' qu'on fait l'amour
    On se parlait d'un lieu
    On se parlait d'un Dieu
    On se disait ... un jour

    On s'attardait au bar
    On s'appuyait au tard
    On s'agrippait aux peurs
    Qui étranglaient nos coeurs
    Qui étouffaient nos coeurs
    On s'accrochait aux mots
    Pour éviter nos peaux
    Alors que tout priait
    Alors que tout criait
    Et que tout suppliait

    Quand est-c' qu'on fait l'amour
    Quand est-c' qu'on fait l'amour
    On se parlait d'un lieu
    On se parlait d'un Dieu
    On se disait ... un jour
    Quand est-c' qu'on fait l'amour
    Quand est-c' qu'on fait l'amour
    Quand est-c' qu'on fait ...

    On se parlait de ceux
    Qui ne croient plus en eux
    On parlait, on parlait
    Puis on en reparlait
    Quand le vrai sujet c'était ...

    Quand est-c' qu'on fait l'amour
    Quand est-c' qu'on fait l'amour
    Quand est-c' qu'on fait l'amour
    On se parlait d'un lieu
    On se parlait d'un Dieu
    On se quittait toujours

    On n'a pas fait l'amour
    On n'a pas fait l'amour
    On parlait jusqu'au jour
    On n'a pas fait l'amour
    On se parlait d'un lieu
    On se parlait d'un Dieu
    On se quittait toujours

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  15. Je me disais alors
    Que la logorrhée plombe
    Le désir amoureux
    Et le mène à la tombe
    Tant elle est de nos corps
    Le bromure très affreux.

    Aussi, Mon Cœur, baisons
    Mais de grâce en silence
    Si tu ouvres tes lèvres
    Ferme les autres et pense,
    Que si tu m’ enfièvres
    Sans rimes ni raisons,

    C’est bien mieux qu’en parole.
    Tais-toi Ô ma Divine !
    Et si tu dois l’ouvrir,
    Fais-le, mais pour ma pine...
    Juste pour la couvrir...
    D’une douce auréole,

    De silence goulu...
    D’onomatopée fraîche.
    Menons sans bavarder
    “Le Jésus à la crèche...”
    Ou je vais débander...
    Là ! tu l’auras voulu...

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