26 avril, 2014
Je vais encore me faire des copains...
Je sais je sais, ce n’est pas bien
Je suis célinien pas proustien
Je me soucie comme cerises
Des états d’âme des marquises
Des jalousies, des suspicions
Des plus indicibles intentions
De ces personnes fort bien nées
Qui me semblent à des années
Lumière de mes goûts littéraires
De ma conscience politique.
Ce tropisme aristocratique
Éveille en moi la guillotine
Le bazooka, la chevrotine
Je préfère aux flux délétères
Qui sourdent derrière les tentures
Les humeurs, les rots, les injures
Je préfère Mourir à Crédit
Que me goberger de non-dit
Dans des salons où chacun crève
De croire réaliser son rêve.
En pétant c'est son but ultime
Plus haut que son cul, c'est sublime.
Je préfère les larmes et le sang
A la madeleine qui sent
Le pipi, le thé convenu,
Et l’orgasme jamais venu...
C’est ainsi que je me dispense
Souvent en ces lieux où l’on pense,
Pour l’avoir juste en diagonal
Parcouru, de lancer, banal
“Je suis en train de relire Proust”
Car je ne l’ai pas lu du tout...
Tu l'as juste en diagonale ?!
RépondreSupprimerT'es en pleine forme P.P. !
licence poétique que ça s'appelle, comme encor ou encore ! ;)
RépondreSupprimerlicence poétique que ça s'appelle, comme encor ou encore ! ;)
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