03 janvier, 2014

On se rend pas compte


Entendu ce soir un gamin afghan qui raconte qu'il sortait un soir pour retrouver son père, ce que bien des gamins dans le monde entier font tous les soirs pour leur sauter, par amour et sans risque, au cou.

Entre lui et son père fût-ce en pleine ville, il y avait une mine. ( 25% du territoire rural ou urbain afghan est plombé) Il va désormais retrouver son père avec une prothèse, il s'en tire plutôt bien et le reconnaît, une ONG compétente lui en a fourni une de qualité.

Alors, crevez, adultes, éventrez-vous, détaillez-vous à la machette, pulvérisez vous aux armes chimiques ou à fragmentation, "kalshnikovez" vous à plaisir entre adultes consentants, mais de grâce, laissez au moins à vos enfants le temps et le droit de devenir aussi cons et mortifères que vous...

2 commentaires:

  1. Berard Lavilliers le dit autrement dans sa nouvelle chanson...

    SCORPION

    Comme le scorpion mon frère
    Tu es comme le scorpion
    Dans une nuit d'épouvante
    Comme le moineau mon frère
    Tu es comme le moineau
    Dans tes menues inquiétudes
    Comme l'amour de mon frère
    Tu es comme l'amour

    Enfermé et tranquille
    Mais terrible mon frère
    Comme la bouche d'un volcan éteint
    Mais tu n'es pas un - hélas - tu n'es pas seul
    Tu es des millions

    Mais terrible mon frère
    Comme la bouche d'un volcan éteint
    Mais tu n'es pas un - hélas - tu n'es pas seul
    Tu es des millions

    Tu es comme le mouton mon frère
    Quand le bourreau habillé de ta peau
    Quand le bourreau lève son bâton
    Tu te hâtes de rentrer dans le troupeau
    Et tu vas à l'abattoir mon frère
    En courant presque fier

    Tu es la plus drôle des créatures au sol
    Plus drôle que le poisson
    Qui vit dans la mer
    Sans savoir la mer
    Sans savoir la mer

    S'il y a tant de misères sur terre
    C'est grâce à toi mon frère
    Si nous sommes affamés...Épuisés
    Si nous sommes écorchés
    Jusqu'au sang

    Mais terrible mon frère
    Comme la bouche d'un volcan éteint
    Mais tu n'es pas un - hélas - tu n'es pas seul
    Tu es des millions

    Tu es comme le scorpion mon frère
    Tu es comme le scorpion

    Dans une nuit d'épouvante
    J'irai jusqu'a dire que c'est ta faute mon frère
    Que c'est ta faute non ?
    Mais tu y es pour beaucoup
    Mon frère
    S'il y a tant de misères sur terre
    C'est grâce à toi mon frère

    Si nous sommes affamés - épuisés
    Si nous sommes écorchés
    Jusqu'au sang

    Mais terrible mon frère
    Comme la bouche d'un volcan éteint
    Mais tu n'es pas un- hélas - tu n'es pas seul
    Tu es des millions
    Mon frère.........

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  2. Lavilliers c'est bien.

    C'est toujours un peu la même chose, mais comme la chose est bien, on va pas se plaindre !

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